Commentaires de films faits par Germania
Répliques de films par Germania
Commentaires de films appréciés par Germania
Répliques de films appréciées par Germania
Malgré tout… j'ai adoré ce film ! Déjà, parce qu'il s'agit d'un film musical, un genre que j'apprécie tout particulièrement (je ne me lasse plus d'écouter les chansons, composées par Alan Menken !)
Ensuite, pour son histoire qui met en lumière un fait historique que je ne connaissais pas : la grève des jeunes distributeurs de journaux en 1899, à New York. Ou comment des enfants ont réussi à s'organiser pour faire valoir leurs droits. Bien que l'histoire ait été romantisée pour l'écran, ce n'est pas moins intéressant d'en apprendre davantage sur ce sujet.
Mention spéciale à tous les (jeunes) acteurs et notamment à Christian Bale, dont on découvre ses talents de danseur et de chanteur.
Premier long métrage de Kenny Ortega qui, même s'il n'a pas connu de succès à sa sortie en salles, n'en est pas moins impressionnant, d'autant que les films musicaux ne sont pas les plus simples à réaliser !
Sinon les costumes sont magnifiques, les plans si horribles qu'il est impossible d'avoir de la compassion pour Henri VIII. Magnifique jeu d'acteur.
Comme souvent, lorsque l’on parle Histoire, je ne suis pas la plus au fait de la réalité des faits, bien que je connaisse les grandes lignes, je ne pourrais pas dire si des libertés ont été prises ou non, bien que je puisse me douter de certaines, l’ensemble me semble extrêmement proche de la vérité, nous immergeant alors dans un univers absolument passionnant. Nous sommes au cœur de l’Angleterre du 16ème siècle, Henri VIII est à la tête du royaume, figure ô combien tyrannique de cette époque, c’est un homme monstrueux sous tous rapports, mégalomaniaque, comme beaucoup de rois dirons-nous, il tenait ses possessions sous un joug des plus strict, que l’on parle de ses terres ou des gens qui pouvaient l’entourer, un règne de terreur, auquel peu de ses épouses ont survécu, ce qui a justement fait toute sa légende. Nous allons découvrir le destin de la dernière d’entre elles, la seule qui a pu se sortir de cette union mortelle, une femme que l’on connaît de nom, mais à laquelle on ne s’est que peu intéressé finalement, alors ce métrage lui offre toute latitude pour s’exprimer, pour lui offrir une tribune toute méritée, parce que son parcours est des plus passionnant. Une femme extrêmement moderne, cultivée, indépendante, une femme forte, d’une intelligence rare, qui va tout entreprendre pour déjouer les pièges sur son chemin, pour survivre coûte que coûte et surtout, pour sauver ces enfants qu’elle a accueillis, qui ne sont pas les siens, mais dont elle sera pourtant la seule mère. La réalisation de Karim Aïnouz est simplement sublime, d’une beauté à couper le souffle, son œil est fort de symbole, il s’attarde sur les détails, sur des gros plans, parfois quelque peu macabre ou sanglant, il manie également le beau à la perfection, tel un véritable tableau de maître. Visuellement, c’est une reconstitution historique absolument bluffante, les costumes, l’époque, tout est parfaitement travaillé, pour coller au plus près de la réalité et c’est une immersion saisissante de vérités qui s’offre à nous, dans ses moindres détails. En ce qui concerne le scénario, là aussi, un vent de modernité souffle ses braises, c’est un véritable thriller politique qui nous est conté, dans l’air du temps par son écriture, son rythme pourrait aisément s’inspirer de nos métrages contemporains et c’est à mon sens, ce qui fait toute son intensité, tout son attrait. Les intrigues de cours, le contexte politique, religieux, tout se mêle dans une atmosphère terrible d’oppression, on sent que le couperet est prêt à tomber à tout moment, au sens propre, comme au figuré, c’est un récit de survie, une véritable course contre la montre qui s’enclenche et nous resterons littéralement suspendu par ce suspense. Quant au casting, il est extraordinaire, Jude Law est d’une crédibilité effroyable et Alicia Vikander vient compléter ce duo par la force de son interprétation.
En bref : Un film historique d’un réalisme saisissant, une reconstitution époustouflante de vérités, peinte tel un véritable tableau de maître, d’une beauté incroyable dans ses plus petits détails, c’est également le récit d’une femme forte, qui doit tout faire pour survivre, au cœur d’un univers qui lui est profondément hostile, elle, une femme bien trop intelligente pour son époque et pour cet époux si tyrannique !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/04/30/le-jeu-de-la-reine/
Il n'y a rien à redire à cette oeuvre qui, à mes yeux, est tout simplement parfaite. L'histoire est superbe, les effets spéciaux sont incroyables, les acteurs époustouflants et l'image, avec son grain tellement spécifique, est fidèle à une image de bande dessinée. Quant à la musique, elle illustre magnifiquement l'histoire.
En gros, un film superbe qui raconte l'héroïsme de ces 300 hommes qui se sont battus contre des milliers. Je pourrais le voir et le revoir en boucle.
Alors oui c'est un film tout en violence, guerre, sang, soldat mais c'est un très beau film qui fait ressortir aussi des valeurs telles que la loyauté, le sens de la famille , les amis, l'entourage, le courage et la bravoure.
Ce film soit il plait, soit il ne plait pas alors c'est à vous d'en juger en le visionnant !
J'ai eu un peu de mal à comprendre mais la fin est extrêmement bien. En fait, tout le film est extrêmement bien.
C'est donc un biopic sur Leonard Bernstein, que j'avoue que je connaissais peu, à part West Side Story. Et bizarrement, le film ne m'en a pas forcément appris beaucoup plus sur son œuvre. On fait en effet le choix d'un angle d'attaque très personnel, au travers de sa relation complexe avec son épouse, Felicia Cohn Montealegre, qui forme le fil rouge du film. C'est un choix risqué, audacieux, car il peut complètement braquer ; même si j'ai personnellement beaucoup aimé le film, je comprendrais totalement quelqu'un qui me dirait qu'il trouve le film sans intérêt pour ce motif. Mais ce n'est pas un choix inédit, ça m'a rappelé un peu l'intention du Steve Jobs de Danny Boyle, qui tournait beaucoup autour de ses relations familiales ratées, notamment avec ses enfants. Ainsi, l'idée de Maestro n'est pas de faire un inventaire exhaustif et encyclopédique du personnage, ou d'avoir une approche technique de son métier de chef d'orchestre (qui peut sembler bien mystérieux pour un néophyte) ou de sa musique, mais plutôt de présenter des situations humaines dans lesquelles le spectateur pourra se reconnaître, se projeter : relations amoureuses, amicales, familiales, les sacrifices à faire parfois dans le couple, bisexualité, maladie...
A partir de là, soit vous adhérez à ce choix de scénario, soit vous n'adhérez pas ; il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, c'est strictement une affaire de goût. Pour ma part j'ai plutôt bien adhéré, j'ai vraiment pris un grand plaisir à voir cette histoire se dérouler sous mes yeux. De voir son évolution aussi, car on arrive bien à distinguer des phases dans le récit. Le début du film a ce côté très mignon, naïf, des débuts de relation, sans verser dans la mièvrerie pour autant. Le milieu du film traite plutôt de la thématique de la famille prise au sens large, avec l'arrivée des enfants et également un tournant relationnel dans le couple, ou s'installe aigreur et jalousie - c'est la partie que j'ai le moins apprécié, ça ramollissait on peu trop pour moi le rythme du film et l'émotion n'y était pas forcement très présente, malgré le sujet qui s'y prêtait. Le couple se retrouve finalement sur la fin, qui est de loin la partie la plus émouvante, avec toute l'émotion d'un amour encore présent malgré les années et tout ce qu'ils ont traversé.
Techniquement parlant, bien que d'un classicisme parfois excessif, le film fait également des choix forts je pense.
Déjà Bradley Cooper, le réalisateur, fait le choix de ne pas donner le beau rôle à Bradley Cooper, l'acteur. Et c'est la 2ème fois qu'il fait ça, A star is born avait la même formule. Le film semble vraiment avoir été écrit, tourné, joué dans l'idée de mettre en valeur sa magnifique partenaire de jeu, Carrey Mulligan, plutôt que lui-même. Dans le petit monde du cinéma, où les personnalités mégalos sont un peu la norme, c'est vraiment un beau geste, répété, qui mérite d'être souligné je pense. Bradley Cooper joue un personnage qui n'est pas forcément sympathique. Pas détestable non plus, mais c'est un personnage très contrasté. On peut le trouver charmant, au début du film notamment, il a clairement un fort attachement pour ses enfants, ou encore, c'est un passionné et avec une grande générosité pour ses élèves. Mais on peut aussi le trouver grinçant, centré sur lui-même, égoïste et terriblement maladroit. Alors que Carrey Mulligan joue un personnage bien plus empathique, simple à aimer, sans tomber pour autant dans le cliché de la femme douce, fragile ou effacée derrière son époux. Elle a bien au contraire une vraie puissance et indépendance : même si le film parle du maestro, on ne passe pas sous silence la jolie carrière qu'elle a eu elle, dans un autre domaine. C'est aussi le personnage qui amènera la plus forte émotion du film, sur la fin. Bref, même sans être le personnage principal "officiel", on ne voit à peu près qu'elle dans ce film.
Ensuite, mais quelle technique Bradley Cooper, le réalisateur ! C'est arrivé quand ?!! A star is born ne m'avait pas du tout marqué en terme de réalisation, à part peut-être les scènes de concert, qui avaient de la puissance. Mais là, on est certainement trop classique, mais on est d'une précision et d'une beauté qui n'a pas grand chose à envier à des réalisateurs plus chevronnés. La première partie est celle qui m'en a mis le plus plein la vue, avec son noir et blanc hyper soigné, sa photographie absolument superbe, ses multiples faux plans séquences et sa scène de comédie musicale pure, avec de la danse etc. (maintenant je veux une comédie musicale, une vraie, réalisée par Cooper). La suite, en couleur, a un peu moins de charme, malgré l'aspect vieillit intéressant. Par contre, on a toujours ces plans très travaillés, très construits, qui nous régalent.
Quelques fulgurances, comme la fameuse scène du concert, dont on a entendu beaucoup parler avant même que le film ne sorte. Si on met de côté le storytelling un peu grossier, visant à marquer les esprits durant la saison des prix (entre autres que Bradley Cooper aurait passé des années à peaufiner cette scène : c'est sûrement vrai, mais il ne faut pas croire non plus qu'il a bossé non stop sur ça tous les jours pendant des années...), on en parle quand même beaucoup à raison. La scène est superbe, et d'autant plus bluffante qu'on n'a pas vraiment de point de comparaison. On a rarement, voire jamais vu une scène comparable au cinéma, et ça c'est quand même remarquable - même dans Whiplash je n'ai pas souvenir d'une chose comparable. Même en terme d'interprétation pour Bradley Cooper, l'acteur cette fois, il y a quelque chose de fort et d'inédit qui se passe, car la réussite de la scène qui ne tient que peu aux expressions de son visage, c'est le travail du corps qui fait l'essentiel de la scène ici. Là encore, je ne saurais pas vous dire quand on a déjà vu quelque chose de similaire au cinéma.
Dernier choix très audacieux que j'ai noté : la sobriété de la BO. En fait, la majorité du film est sans BO, juste du silence. C'est complètement contre intuitif pour un film musical. Mais ça permet du coup de n'utiliser que des musiques de Bernstein, et de les mettre réellement en valeur, car leur rareté et le choix de morceaux longs fait qu'on les apprécie à leur juste valeur, on les savoure. C'est finalement peut-être la meilleure façon de rendre hommage à son travail, plus qu'en nous faisant une dissertation verbeuse à ce sujet.
Il me semble difficile de ne pas imaginer ce film bien placé pour la course aux prix de cette saison. Je ne m'hasarderais cependant pas à faire des pronostics, car cette année compte quand même une très belle brochette de films qualitatifs. Je serais réellement totalement incapable de dire si j'ai préféré, par exemple, l'interprétation de Carrey Mulligan dans ce film ou Lily Gladstone dans Killers of the Flower Moon : les deux sont géniales. Donc je vais me contenter d'apprécier cette formidable dynamique d'ensemble, qui fait quand même du bien après la covid et quelques années cinéma un peu en demi-teinte.
Sans paroles, peu de sons et pourtant capable de montrer sans effort les difficultés des marins, la peur des gens face au feu des armes... ça fait du bien de s'essayer à d'autres genres, je ne regrette pas du tout.
Pour autant je ne pense pas que ce soit un mauvais film. Les acteurs sont bons (Angela Bassett ma vie, même dans son rôle secondaire), les effets spéciaux réussis et j'ai trouvé les images, que ce soit les paysages où les costumes. magnifiques. En Bref, c'est un film sympa quand on veut passer le temps, où qu'on veut pas trop se prendre la tête.
Et bien j'étais bien loin du compte ! Orson Welles fait ici preuve d'une maîtrise incroyable de la mise en scène et du schéma narratif, sans parler de son talent d'acteur tout simplement fabuleux !
La construction du film, en puzzle, qui fait écho à l'énigme que le journaliste doit résoudre, le fait que ce dernier ne soit jamais montré en pleine lumière, permettant au spectateur de totalement s'y projeter, les jeux avec la profondeur de champs, le travail des transitions qui m'a fascinée et qui est d'une telle modernité que certains de nos films contemporains ne lui arrivent pas à la cheville.... Citizen Kane est une véritable prouesse technique.
Mais, et heureusement, le long métrage ne se limite pas qu'à cela. L'intrigue, très élaborée, parvient à émouvoir le spectateur et les personnages sont tous attachants, Kane en premier lieu.
Un long métrage essentiel, et en ce qui me concerne il s'agit bien d'un des meilleurs films de l'histoire du cinéma. A voir absolument.
On sens également, tout au long du film, « l’égo américain » poussant le réalisateur à dégrader l’une des plus grandes figures de l’histoire de France. Ne montrant de lui qu’un tyran, idiot et sauvage allant jusqu’à le montrer comme une vulgaire bête sans cervelle… Une vision… a des années lumières de l’homme qui sortit la France du Gouvernement de la terreur et de celui qui mit en place le code pénal et qui créa le Lycée.
Les dernières secondes du film dénaturent encore plus le personnage qu’il était en montrant qu’il n’a su, de sa vie entière, que tuer 3 millions de ses compatriotes… Montrant ainsi un homme sans morale et sans honneur, ce qui encore une fois ne convient pas au personnage historique des livres et des écrits. Là où le film dépeint les trahisons, la lâcheté et le manque d’honneur des autres nations… Sans pour autant appuyer dessus… (Prusse, Autriche-Hongrie, Russie, Angleterre).
Quelques anachronismes et aberrations historiques sont à noter. Je ne m’étalerai pas dessus, d'autres spécialistes et historiens le feront bien mieux que moi…
Le côté positif de ce film est qu’il nous offre des scènes de batailles relativement impressionnantes qui montre réellement les horreurs de la guerre, mais aussi à quel point un fin stratège peut modifier le cours d’une bataille.
Le rythme du film est également très inégal. Il est bien sûr normal car il est chose peu aisée que de conter 20 ans de la vie bien remplie d’un homme dont l’histoire se souviendra encore pendant longtemps. Il y a cependant quelques scènes inintéressantes au possible voire grotesques pour certaines. Toutes les scènes charnelles où liée à la relation physique entre Napoléon et Joséphine sont pour moi toutes ratées.
La performance de Vanessa Kirby est à souligner car de par son jeu d’acteur elle vole totalement la vedette à Phoenix, montrant encore une fois ses talents d’actrices. On parvient à sentir en elle toutes la puissance et la force de cette femme qu’était Joséphine.
En résumé je pense qu’il s’agit d’un bon film, ou du moins qu’il aurait dû l'être voir plus, mais malheureusement avec un traitement du personnage principal totalement raté, il n’y avait malheureusement plus de meuble à sauver.
En somme, un très bon Disney que je conseille.
C'est un film a voir.
La première partie était sympathique, même si je n'ai pas totalement accroché, notamment avec le personnage principal très naïf au départ.
J'ai a-d-o-r-é la seconde partie! Toute ce passage ou Smith garde la parole au Sénat est juste superbe! On découvre réellement un deuxième aspect de sa personnalité beaucoup plus intéressant et une ténacité impressionnante. Durant toute cette deuxième partie, je me suis demandée si Smith gagnerai ou si Paine l'emporterai. Le film se conclu d'une manière magistrale!
En résumé, très bon film (surtout la dernière heure), à voir!
Les avis semblent partagés sur ce film, certains ayant été déçus voire dérangés. Mais en ce qui me concerne, c'était une très belle découverte !