Commentaires de films faits par Germania
Répliques de films par Germania
Commentaires de films appréciés par Germania
Répliques de films appréciées par Germania
Le film est construit sur les oppositions. Peau d’Âne elle-même est un personnage à la dualité criante. D’abord oppressée par un monde d’opulence et de conventions, prisonnière de la promesse que son père fit à sa mère avant que cette dernière ne décède. La fatalité s’abat sur elle comme un couperet, et son destin prend alors la tournure d’une tragédie grecque, c’est-à-dire qu’il semblerait que rien ne put l’en sauver.
Mais comme de coutume, les femmes créées par Demi sont fortes, et tout au long du film, le personnage joué par la magnifique Catherine Deneuve ne cessera de prouver son indépendance, allant jusqu’à affirmer avec conviction que si son prince ne vient pas à elle, elle ira le chercher elle-même, ce qu’elle finit par faire en un astucieux et espiègle jeu de séduction.
[Avis complet: https://http429047853.wordpress.com/2020/04/01/peau-dane-ou-la-dychotomie/ ]
Isabelle Huppert est parfaite dans le rôle de Madame Bovary : elle incarne à merveille cette perpétuelle insatisfaction qui habite l'héroïne d'un bout à l'autre du roman. Elle amène cette insatisfaction à l'écran par la froideur de son visage, ses lèvres pincées, dont on doit arracher un sourire, ce regard tantôt méprisant et incisif, tantôt désespéré et ailleurs, le visage de l'actrice est tout entier habitée par ces sentiments qui sont ceux de Madame Bovary : l'insatisfaction au regard de sa condition, ce mépris pour sa classe sociale et son mari trop simplet, et enfin cette quête permanente d'un ailleurs sublime qu'elle rêve constamment à en perdre la raison.
Il est là le drame de Madame Bovary, et il est divinement transposé à l'écran : elle ne trouve jamais le bonheur et elle ne le trouvera jamais, peu importe la petitesse ou la grandeur de la ville où elle habitera, la réputation plus ou moins glorieuse de son époux, le nombre d'amants qu'elle prendra, la quantité de toilettes qu'elle s'achète, le nombre de gens qu'elle trompe.
Une scène particulièrement parlante est celle où elle s'assoit en face de son ancien couvent, elle le contemple et songe alors que tout lui paraît lointain alors qu'elle a tout à ce moment là, un amant, un mari, une fille...
Oui, Madame Bovary est triste, elle est naturellement triste, son humeur est l'insatisfaction et elle ne peut pas lutter contre son inclinaison naturelle à la mélancolie et à la langueur. Je suis intimement persuadée que Madame Bovary n'a rien de l'héroïne haïssable qu'on a voulu en faire, épouse insatisfaite, exécrable à l'égard d'un mari qui se plie en quatre pour elle ou mère incapable d'aimer, elle n'est à mes yeux que l'une des premières dépressives de la littérature française.
Le bonheur semble en effet se refuser à elle, à l'exception du jour de ce bal dans la haute société : les robes, les conversations, les dorures, le charme, les faux-sourires, les valses, les lumières tout l'a éblouie, elle aurait voulu faire partie de ce monde, mais le déterminisme faisant, elle est obligée de se contenter de la place à laquelle elle a été assigné, c'est à dire être la femme d'un petit médecin de campagne, mère au foyer au quotidien morne et terne.
C'est donc simplement une femme qui rêvait trop, trop pour sa condition, qui aurait voulu plus qui en voulait toujours plus : elle incarne cette insatisfaction perpétuelle de l'être humain.
La fin est conforme au roman, tragiquement réaliste, et le film rend bien cette longue agonie, ce suicide qui s'étire en longueur, sans pour autant tomber dans l'exagération, sans aucun dramatisation excessive.
Il n'y a pas que la performance d'Isabelle Huppert qui fasse de ce film une adaptation hautement fidèle du roman : Jean-François Balmer joue à merveille le rôle du mari plat, insipide et inconsistant toujours prêt à faire ses quatre volontés et qui subit sans moufeter son humeur taciturne, Jean Yann est lui aussi parfait en M. Homais assommant jacassant et recassant sans cesse des banalités, Christophe Malavoy rend bien à l'écran le caractère crapuleux tout à fait odieux et malfaisant de Rodolphe, Lucas Belvaux avec son visage d'éphèbes innocent est le Léon rêvé, tout à fait soumis aux désidératas d'une madone sensuelle et licencieuse, et enfin Jean-Louis Maury est le marchand véreux par excellence, on ne pouvait imaginer meilleure crapule, son visage n'inspire que méfiance et dégoût.
Cette fidélité est parachevée par la présence d'un narrateur, une voix-off qui vient parsemer le film d'extraits du livre lus par François Périer.
En conclusion je dirais que la finesse de Flaubert est bien reflétée à l'écran, dans la mesure où on hait Madame Bovary parce que c'est une salope qui trompe son mari et qui est toujours insatisfaite, mais on la comprend parce qu'au fond nous sommes tous Madame Bovary, nous sommes tous des personnes pleinement insatisfaites, toujours en quête de plus, de mieux : l'être humain est un être perpétuellement insatisfait, mue par un désir insatiable, espérons simplement que nous ne finissions pas à manger de l'arsenic dans une pharmacie parce qu'acculés par les dettes.
Un biopic qui dépicte une peintre dans l'ombre de son mari. Tout au long du film, on ressent la terrible frustration de Margaret Keane, le désir de tout révéler, mais en même temps, la peur également. La peur qui la freine et l'emprisonne dans le secret. Et la fin, bien que l'on pouvait s'attendre à ce dénouement, est surprenante.
Au début, je craignais que le film soit trop long à démarrer, mais finalement, il ne l'a pas été. L'histoire s'enchaîne bien. On voit l'évolution d'Abe tout au long du film, passant d'un état dépressif à un stade où il jouit pleinement de la vie... même si c'est le résultat d'une décision grave
Relation entre élève et professeur, notion de justice, mais aussi le thème de la chance et du hasard ; tels sont les quelques sujets abordés dans ce film.
Un film intéressant à voir!
Pendant les deux heures j'ai totalement voyagé.Je le conseilla à tous .
Et la musique tellement obsédante conforte la solitude du héro: "Si toi aussi tu m'abandonnes, ô mon unique amour..."
Ce film plonge dans la complexité psychologique du personnage ; ce que j'ai beaucoup apprécié. Il n'y a pas d'horreur à proprement parler, même si quelques scènes violentes se glissent par moments. Mais l'horreur réside dans tout ce qui l'entoure. La société qui le rejette, les gens qui se moquent de lui, l'enchaînement des événements et paroles qui l'accablent et le tourmentent toujours un peu plus. Tous ces éléments ne pourraient justifier ses actes atroces ; mais ils les expliquent. Qu'avait-il à perdre, s'il avait déjà tout perdu, ou s'il n'avait jamais rien eu ? La reconnaissance, l'amour, c'est ce que tout être humain recherche, n'est-ce pas ? Lorsqu'Arthur Fleck est devenu Joker, il obtint la reconnaissance et fut élevé au rang de héros, de modèle pour ceux qui étaient dans le même cas que lui.
Le film est prenant, du début jusqu'à la fin. La prestation de Joaquin Phoenix est tout simplement sublime, indiscutable. La musique, toujours présente pour donner des frissons dans les moments propices.
Je ne saurais que dire davantage de ce film, à part le fait qu'il m'a laissé sans voix.
Mais ici, rien à voir avec le western (même si certain code reste). Il est émouvant, touchant... on n'est pas la pour s’entre-tuer ou exterminer les indiens mais plutôt pour apporter de l'amour, de la vie et un foyer.
A voir absolument.
On passe un bon moment devant ce film, même si je ne le regarderai peut-être pas dix fois.
À regarder.
Le film est juste incroyable ! Je pense que je le préfère par rapport la version originale pour ces raison :
- il est plus réaliste. Comparer au premier film, ce Mulan est très réaliste au niveau des décors, de comment vive les personnages, des entraînements, et des paroles. Bien sûr il y’a une sorcière, ça reste un disney !
- C’est un film plus sérieux ! Comparer aux précédents disney, le fill est beaucoup plus sérieux, pas de chanson, de l’action...
- Les personnages. Oui on ne retrouve pas notre cher Mushu, les 3 compagnons de Mulan et le général. Mais les personnages sont beaucoup plus sérieux, ils ont plus conscience de la guerre, et contre qui ils se battent. Mulan aussi est beaucoup plus gênée par son secret, car elle sait que si on découvre que c’est une femme, elle se fera exécuter, aussi il parle de trois commandements dont un est la sincérité.
- Les décors, les vêtements et les acteurs. Les magnifiques décors/paysage ainsi que les choix de vêtements reflètent bien la Chine et sa culture. Les acteurs joues très bien leur rôle !
Malgré de nombreuses différences, les deux films Mulan ont le même contexte. Le film est géniale !
Vue en VO (en même temps quand je l’ai vu il n’est pas sorti en Français XD)
Historiquement, j’ai appris certaines choses et j’ai pu mieux visualiser comment ça se passait dans cette période de l’histoire américaine. Certaines scènes sont impressionnantes et touchantes, notamment grâce à la musique de fond. J’ai bien aimé le point de vue sur la guerre de Sécession que nous donne le film, c’est-à-dire qu’il n’y a ni méchants ni gentils, et que ce qui est sûr, c’est que ça a changé à jamais le mode de vie des Sudistes.
Si j’ai bien aimé découvrir la vie et l’entourage de Scarlett au début, et que j’ai été tout aussi bien emportée dans la deuxième moitié du film, j’ai moins aimé la troisième et dernière partie. J’ai trouvé que les choses allaient un peu vite et qu’un peu de choses tragiques se passaient pour être vraisemblables et touchantes.
Je n’ai pas lu le livre et je ne pense pas le lire, le film ayant été suffisamment complet et bon.
Justifié ou injustifié ? A chacun de donner sa propre opinion.
Pour ma part, étant donné que j'adore les westerns je serai peut-être pas très représentatif mais je l'ai trouvé vraiment excellent. Juste un petit bémol concernant le prélude et la fin avec Deep vieillissant qui est un peu too much. Sinon pour le reste, j'ai rien à dire, tous les codes du western y sont. Les acteurs sont très bons, même Johnny dans le rôle de Tonto (qui voir d'autre dans le rôle après visionnage!). La réalisation est au top, les décors grandiose et la musique est bonne (même si légèrement envahissante lors de la scène du train).
Et malgré que cela soit du Disney, la scène de l'attaque de nuit des indiens sur la cavalerie est éblouissante. On y voit l'extermination de toute la tribu indiennes. A mes yeux la meilleure scène du film.
Donc bref, je conseille vivement ce film. C'est vrai que c'est un film dit pop-corn mais je l'ai trouvé très bon.