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Howl
Réalisateur
- Rob Epstein (Réalisateur)
Thèmes principaux du film
Howl
réplique
Que se passe-t-il quand on fait une distinction entre ce qu'on raconte à ses amis et ce qu'on écrit ? Il faut abolir cette distinction, écrire des poèmes aussi franchement qu'on s'adresse à soi-même ou à ses amis. Il faut pouvoir s'engager complètement dans l'écriture.
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Commentaires récents
Si on m'avait un jour dit que je prendrais plaisir à voir un film expérimental qui fait le commentaire de texte d'un poème, j'y aurais probablement pas cru. Et pourtant les faits sont là, j'ai passé un excellent moment. Ce film, c'est selon moi juste de la poésie et de l'émotion à l'état brut.
C'est un film d'une grande originalité, a tel point que je l'ai trouvé complètement hypnotisant. Je me suis sentie totalement bercée par les passages où le poème est lu et simultanément illustré par un film d'animation. J'ai aimé la façon dont certains éléments de la vie d'Allan Ginsberg sont présentés : c'est à la fois des éléments dramatiques touchant en soit (sa relation avec ses parents, son homosexualité, sa difficulté à nouer des liens avec les gens,...) et des éléments servant par la suite à éclaircir le texte. Le film arrive vraiment à faire le lien entre la vie de l'auteur et ce qui est dit dans le poème. De même pour les passages durant le procès, qui sont vraiment intéressants car on y pose les bonnes questions, les questions qui amorcent de vraies réflexions littéraires.
Pour moi, juste pour ces raisons, le film remplit son contrat et mérite largement une liste or. En bonus, on saluera James Franco. C'est pas forcément le rôle de sa vie, parce que voila, c'est un rôle assez banal qui ne permet pas un jeu d'acteur bluffant. Mais il incarne tout de même à merveille le personnage, et a vraiment du talent pour lire la poésie de façon convaincante (a voir à tout prix en VO !)
Bon après, j'ai tout de même trois grosses critiques à faire :
- La plus énorme : la qualité technique des passages animés. Juste, c'est moche. J'ai pas d'autre mot. Et c'est d'autant plus décevant que le reste de la réalisation est plaisant. Par exemple, la façon dont on alterne les passages filmés en noir et blanc et en couleur est vraiment intéréssante.
- Ensuite, j'ai trouvé ça trop court. Ou plutôt trop rapide. Je dis pas qu'on aurait du rajouter des scènes au film, mais on aurait du plus laisser trainer en longueur les scènes existante. Notamment les passages où le poème est lu : les vers s'enchainent à toute vitesse, on a pas le temps de digérer ce qu'on vient d'entendre qu'on nous dis déjà la suite. Pour y comprendre quelques choses, c'est pas franchement l'idéal.
Personellement, comme j'avais la possibilité de le faire, j'ai écouté ces passages au moins deux fois. Une fois au rythme normal pour m'imprégner de l'ambiance, une fois en faisant des pauses et des retours en arrière pour pouvoir apprécier à mon rythme le poème.
C'est peut-être pour ça que j'ai aimé ce film ? Parce que j'ai pris le temps de le comprendre. Il est claire que si je l'avais regarder uniquement au rythme initialement proposé, je m'y serais probablement perdue et aurais trouvé l'ensemble sans intéret.
- Enfin, c'est pas un bon biopic. De la vie d'Allan Ginsberg, on ne nous présente que les passages utiles à la compréhension du poème. Autant dire qu'on nous présente 0.01% de sa vie. Mais bon, je trouve ça pardonnable car le but du film n'était pas de faire un biopic complet, mais juste d'expliquer le poème.
Afficher en entierMélangeant différents procédés de narration (noir et blanc, couleurs, animation, interview, coupures de presse...), le film ne parvient jamais à intéresser. D'ailleurs, ce n'est pas un film, c'est un supplice.
Afficher en entierFilm que j'ai trouvé très très bizarre mais qu'au fond j'ai bien aimé. Je ne pense pas qu'il plaira à beaucoup de monde
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Editeurs
Les chiffres
spectateurs | 12 |
Commentaires | 3 |
répliques | 1 |
Evaluations | 3 |
Note globale | 5.67 / 10 |
Synopsis
En 1957, l'éditeur du poète américain Allen Ginsberg est poursuivi en justice à la suite de la publication du poème "Howl" considéré comme obscène. Peu connu à l'époque, l'auteur devient rapidement un des personnages marquants de la contre-culture américaine.
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