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Commentaires de films faits par Freyja

Répliques de films par Freyja

Commentaires de films appréciés par Freyja

Répliques de films appréciées par Freyja

date : 02-01-2021
https://mydearema.wordpress.com/2020/12/23/jai-vu-avis-de-lautomne-en-vrac/

Bonjour, ce film est un condensé de clichés du genre horrifique. Alors, OUI, je sais, c’est un classique. C’est bien pour ça que je l’avais mis dans ma pile à voir… Pour le coup, je comprends bien pourquoi il faut l’avoir vu au moins une fois. Je ne l’ai pas trouvé d’une qualité folle dans le sens où il répondait bien trop à des stéréotypes de l’horreur. Je crois que le coup fatal a été quand j’ai réalisé que les représentations féminines ne servaient que pour la déco, pour se faire tuer en premier, pour se faire violer et pour hurler. Faudrait pas qu’elles disent quelque chose d’intelligent ou qu’elles soient en fait utile à l’intrigue, ce serait pas drôle. Déjà ça, c’était mort pour moi. Cette réalisation philosophique ayant eu lieu très vite pendant le film, j’ai décidé tout aussi rapidement que j’allais le visionner dans l’optique de déceler tous les codes usés jusqu’à la moelle du cinéma d’horreur. Au final, le film s’avère un exercice intéressant !
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date : 02-01-2021
https://mydearema.wordpress.com/2020/12/23/jai-vu-avis-de-lautomne-en-vrac/

Je suis assez mitigée concernant ce film. J’ai été atteinte et suis toujours atteinte de TCA. J’avais eu vent de cette sortie et, à nouveau, parce que LILY COLLINS quoi, bah fallait que je me décide à regarder. Bon clairement, on part sur quelque chose de graphiquement parfois difficile à digérer quand on est concerné par la problématique. Y a un trigger warning au début, mais j’aime vivre dangereusement (ou stupidement, tout est relatif). Du coup… À la fois, j’apprécie qu’un sujet aussi peu connu et représenté que les TCA le soit ‘enfin‘. Mais… il y avait clairement moyen de faire plus juste. On est quand même sur un délire très romancé, hollywoodien et idéalisé de la chose. Alors non, l’anorexie n’est aucunement glorifiée, ne t’inquiète pas pour ça. Disons plus que la réalité c’est plus délicat que ça. L’héroïne possède les moyens de tester toutes sortes d’aides possibles, moyens autant financiers que familiaux. Alors certes, ladite famille est problématique à plus d’une échelle mais il en résulte tout de même qu’elle est plus ou moins là, présente financièrement et moralement pour certains. Tout le monde n’a pas ça. Quid de la population qui n’a pas les ressources pour accéder à un suivi thérapeutique ? La thérapie ultime que suit l’héroïne est présentée comme « sa dernière chance », presque… super pour quelqu’un atteint de TCA d’apprendre que, d’après ce film, vu qu’iel n’a pas les moyen de s’offrir ce type de soins, iel est probablement condamné.e, n’est-ce pas ? Sans oublier les commentaires parfois hyper douteux et fatalistes du spécialiste que consulte Ellen… Ou l‘absence de diversité en matière de représentations (autant des personnes que des troubles : non, les TCA ce n’est pas que l’anorexie et non, y a pas que les Blancs qui en souffrent). En gros, l’intention était clairement bonne mais la réalisation est loin d’être optimale…
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https://mydearema.wordpress.com/2020/12/23/jai-vu-avis-de-lautomne-en-vrac/

Un film de Noël avec une représentation forte de personnes de couleur ? Sign me in. Quand j’ai vu apparaître cette suggestion sur mon compte Netflix, j’étais joie. L’univers Dickensian à lui tout seul aurait déjà suffi à me convaincre, mais le casting m’a carrément fait bondir de joie. Bon. Je n’étais pas exactement préparée à l’aspect comédie musicale de la chose (parce que je ne sais pas lire une fiche, hein, voilà)… C’est le seul tout petit point négatif de ce film, parfois il y a trop de chansons. Mais ma foi. S’il n’y a que ça à relever… J’ai retrouvé tous les aspects qui me plaisent dans un bon film de Noël familial, et même plus encore ! Je recommande.
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date : 02-01-2021
https://mydearema.wordpress.com/2020/12/23/jai-vu-avis-de-lautomne-en-vrac/

Pfiou, il m’aura fallu plusieurs mini-séances de visionnage pour venir à bout de ce film. J’avais vraiment hâte de le découvrir, je suis directement hyper enthousiaste dés qu’on me sort quelque chose de l’univers Sherlock Holmes ! Quelle déception… J’avais déjà quelques petits a-priori à cause de la présence de Millie Boby Brown, dont je ne suis pas une grande fan. Je pense que je dois être la seule personne sur Terre à ne pas spécialement l’apprécier. J’aime beaucoup ce qu’elle propose dans "Stranger Things" mais je ne comprends pas toute la hype qu’il y a autour d’elle. Je ne trouve malheureusement pas sa prestation dans Enola Holmes particulièrement convaincante. Je pense que le choix de la faire s’adresser à son public tout au long du film joue pour beaucoup, c’est le genre de direction dont je ne raffole pas des masses. À mon sens, ça a tendance à alourdir la facture d’un film, et ça ne rate pas ici… C’est surtout Helena Bonham Carter qui m’a convaincue, comme d’habitude, même si elle est loin d’être omniprésente. Ses apparitions m’ont aidé à poursuivre l’aventure mais c’était loin de suffire pour me faire passer un moment ne serait-ce que passable. Dommage.
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date : 18-10-2020
https://mydearema.wordpress.com/2020/10/17/jai-vu-suspiria-2018/

Je voue un culte sans pareil à Dakota Johnson. Voilà c’est dit. J’ai un crush gigantissime sur cette actrice que je ne m’explique pas. Quand j’ai appris qu’un remake de "Suspiria", à l’origine sorti en 1977, allait paraître avec Dakota dans le rôle principal : j’étais joie, bonheur et amour. Je voulais à tout prix aller le voir sur grand écran mais la vie a fait que je n’ai pas pu. Cimer Amazon Prime de le proposer sur sa plateforme, j’ai pu enfin visionner cette beauté. Et non, ne t’imagine pas directement que mon avis est biaisé à cause de la présence de Dakota. Je suis loin d’apprécier tous ses films mais "Suspiria" frappe fort, à sa façon.

Je n’avais pas spécialement d’attente concernant ce film, j’étais ouverte à toute proposition et avait surtout hâte de voir s’il allait me surprendre. Il faut tout de même savoir qu’il est long. Vraiment long. Si tu as l’habitude de traîner sur mes chroniques cinéma, tu sais que les films et moi ça fait cinquante-trois : j’ai une capacité de concentration proche du néant quand on en vient aux longs-métrages. Il me faut souvent m’y reprendre à deux ou trois fois pour regarder l’entièreté d’un film. Figure-toi que, étonnamment, les deux heures trente de "Suspiria" m’ont semblé filer en un clin d’oeil. Le film est tellement particulier que me suis retrouvée prise au piège dans cette école de danse, moi aussi.

C’est donc ça l’idée. Susie atterrit dans une école de danse à Berlin, elle remplace une danseuse qui a mystérieusement disparue. De ce qu’on sait, elle semblait également plutôt dérangée et était suivie par un psychiatre qui ne démord pas de son idée : cette école de danse est remplie de sorcières. Merveilleux. Susie, en plus d’être victime de cauchemars depuis son arrivée, attire très vite l’attention de Madame Blanc (interprétée par la brillante Tilda Swinton, qui joue pas moins de trois rôles différents dans ce film, du génie). Cette dernière souhaite qu’elle devienne le joyau de leur prochain spectacle, et pas que… Pour découvrir quelles sont les ambitions morbides de Madame Blanc à son égard, il te faudra le regarder par toi-même !

Je disais : merveilleux. En effet, au-delà de la dimension horrifique du film, c’est surtout, à mon sens, une réalisation qui s’impose comme terriblement féministe. Le thème de la sorcellerie, souvent associé aux femmes, est manipulé à foison à travers la culture et "Suspiria" se démarque quelque peu. Il est souvent admis qu’une sorcière est un personnage terrible, responsable de tous les maux du monde. Quelque chose d’inexplicable : SORCELLERIE. Quelque chose de mauvais, une épidémie, des morts : SORCELLERIE. Mais en réalité, n’importe quelle femme qui en imposait et qui faisait flipper la gente masculine se voyait affublée du titre de sorcière. "Suspiria" joue brillamment avec cette idée. L’école de danse ne comporte que des femmes de tout horizon et tu remarqueras vite plus d’une ligne glissées par les personnages qui donnent cette volonté de girl-empowerment. La personnalité d’un•e artiste donne d’autant plus cette impression d’être insaisissable, souvent incomprise. Et ce qui n’est pas compris, tu l’as deviné : SORCELLERIE. C’est drôlement intelligent, pertinent, voire même provocateur. La présence masculine du psychiatre (enfin, en ayant conscience qu’il s’agit à nouveau de Tilda Swinton) illustre parfaitement la délégitimation des hommes à l’égard des femmes.

"When women tell you the truth, you don’t pity them. You tell them they have delusions!"

"Suspira" prend presque une dimension de film d’auteur. Je n’ai pas vraiment reconnu les codes habituels des films d’horreur récents, et ce, pour mon plus grand bonheur. J’étais prête à accueillir n’importe quelle surprise et c’est cet état d’esprit qui m’a permis de retirer le meilleur de ce titre. Dakota Johnson livre une prestation touchante, énigmatique et puissante. Tilda Swinton ne manque pas d’épater de par sa versatilité et son talent qui n’est plus à prouver. La courte présence de Chloë Grace Moretz fut également agréablement surprenante. Le final joue la carte du gore en révélant toutefois une certaine poésie. Tout n’est pas parfaitement lisible dans ce film. Le rythme est particulier, lent mais accrocheur, pour qui sait le savourer. Il faut être prêt à livrer une certaine analyse, d’autant plus que le contexte choisi est sujet à polémique et beaucoup remettent en question sa pertinence.

C’est donc un film que je recommande, mais uniquement pour un spectateur qui accepte d’être réellement impliqué dans son processus de réception. On ne peut, à mon sens, pas vraiment se contenter de se poser devant sans vouloir produire du sens à notre échelle. Attention, je ne dis pas qu’il est contraignant, mais plutôt qu’il demande une forte ouverture d’esprit et disponibilité mentale afin de saisir sa complexité. Sans quoi, il ne paraît guère plus qu’un ramassis de longueurs incompréhensibles.
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date : 18-10-2020
https://mydearema.wordpress.com/2020/09/16/jai-vu-chemical-hearts/

Quelle surprise. Emma qui regarde un film romantique. Que se passe-t-il ? Ne te méprends pas, je n’ai pas subitement chopé la fibre sentimentale, je me suis ruée sur ce film pour une seule raison : Lili Reinhart. Impossible de ne pas avoir un crush gigantesque sur cette actrice. C’est aussi sa présence qui me pousse à poursuivre ce désastre qu’est Riverdale. Mais c’est un autre sujet. Je n’ai absolument pas lu le livre dont le film est tiré, je serai donc bien incapable de te dire s’il en est une adaptation fidèle.

J’ai passé un moment assez sympathique devant "Chemical Hearts". Y a quelque chose de terriblement captivant qui se dégage des acteurs. Je ne connaissais pas Austin Abrams, j’étais assez sceptique pour commencer… Il paraissait un peu trop lisse à mon goût. Au fur et à mesure des interactions entre son personnage et celui de Lili Reinhart, j’ai eu la sensation que son jeu d’acteur prenait sens. Quelque chose se réalisait à travers leur lien, ils ont chacun fait ressortir le talent de l’autre et c’était sans doute la partie la plus plaisante à suivre. Lili Reinhart était brillante, à bien des égards. Le scénario souffrait d’un certain manque de profondeur, j’y reviendrai plus tard, mais malgré cela elle est parvenue à proposer une représentation forte et déstabilisante de son personnage.

Le déroulement de l’histoire en lui-même est assez linéaire. Les thèmes couvrent aussi bien le deuil, l’amour que les troubles mentaux. Malheureusement, je ne peux m’empêcher de reprocher au film de se contenter d’uniquement les effleurer. Il n’y a pas de véritables prises de risques, cela reste contemplatif tout le long. C’est dommage, vu l’alchimie entre les deux acteurs je pense qu’il y avait moyen de faire décoller l’histoire davantage. Abrams et Reinhart parviennent à transformer un scénario moyen en quelque chose de presque brillant, c’est dire leur talent, mais bon sang… Ce film ne me restera pas en mémoire de part son scenario.

"Chemical Hearts" se concentre sur une dimension essentiellement sombre. Ce n’est pas une rom-com américaine typique avec quelques adolescents tourmentés mais un joli happy ending pour ménager le petit spectateur. Là où le film se montre audacieux c’est dans cette volonté de dépeindre une réalité tragique. Ce n’est pas adapté à tout le monde, c’est même prendre un parti tout à fait pessimiste…Toutefois, ça marche, et si une telle efficacité est atteinte c’est, à nouveau, grâce à ce casting merveilleux.

Au final, le film reste cohérent. Il s’achève de la façon dont il a commencé, avec un mélange teinté de mélancolie et d’espoir. Si tu veux être témoin de la pleine réalisation du potentiel de deux acteurs pourtant desservis par un scenario peu approfondi, "Chemical Hearts" est pour toi. Ça vient quand même d’une meuf qui déteste la romance qui dit ça. Abrams et Reinhart étaient remarquables, leur présence seule est un argument suffisant pour justifier l’existence de ce film.
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date : 18-10-2020
https://mydearema.wordpress.com/2020/03/14/%e2%94%82jai-vu%e2%94%82all-the-bright-places/

ILS ONT RUINÉ CETTE HISTOIRE.

Fin de la chronique.

Non mais sérieusement ? Je suis furieuse. Tu me connais, je déteste la romance. Et pourtant, "Tous nos jours parfaits" fait partie de ces livres quasi coups de coeur. Le pire, c’est que j’ai très peu de souvenirs concrets du bouquin. Juste des ressentis. Je sais qu’il m’avait transportée, je ne sais trop où. J’ai dû relire ma chronique, qui n’est plus dispo sur le blog car WordPress m’en a fait perdre plusieurs de mes débuts, je pensais dérailler et avoir un mauvais souvenir du livre. Mais non. C’était juste le film qui n’était pas ouf.

Déjà de base, j’ai conscience que mon avis est biaisé car je n’apprécie vraiment pas les sœurs Fanning. Y a des acteur•trice•s comme ça que tu parviens pas à saquer… Et Violet est un personnage complexe, très introspectif également. Je n’ai pas trouvé son interprétation satisfaisante… Elle ne me renvoyait aucune émotion, juste un profond ennui. L’interprète de Finch était déjà plus convaincant mais il n’était, à mon sens, pas Finch. Je compte relire le livre, pour comprendre mieux là où ç’a merdé mais je n’ai pas eu l’impression de voir les personnages que j’avais appris à connaître.

L’histoire c’est quand même l’évolution de Violet, qui a perdu sa sœur dans un accident de voiture, et qui peine à faire son deuil. Elle s’emmure dans sa tristesse et ne laisse que peu de place pour le reste. Finch parvient à se frayer un chemin dans sa petite tête et lui apprend à chercher la lumière dans les moments quotidiens. Il y avait moyen de faire tellement de choses avec ça… Et au final, on se retrouve avec un film d’un ennui mortel, une tentative ratée de couvrir des sujets d’une importance capitale en faisant un mélange médiocre et totalement approximatif qui rate totalement le coche.

Le livre avait soulevé tellement de réflexions en moi. J’étais bouleversée. Choquée. Ils ont négligé les aspects les plus importants du bouquin pour pondre un drama pathétique pour adolescents. Rien ne fait sens, Finch donne l’impression d’être un type méga égoïste et Violet ne sert à rien, sérieusement quoi. Je suis déçue. Bien joué Netflix.
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date : 18-10-2020
https://mydearema.wordpress.com/2020/02/12/%e2%94%82jai-vu%e2%94%82five-feet-apart/

Oui oui, j’ai regardé un film romantique dramatique (tac). Et tu sais quoi ? J’ai plutôt bien aimé.

Je fais partie des rares qui n’ont pas été chamboulax plus que cela devant « Nos étoiles contraires » (d’ailleurs j’avais même très peu aimé le livre). Du coup, de voir que ce film-ci lui était comparé beh… ça ne me tentait pas. Mais bon… tu sais comment ça se passe… tu vois Cole Sprouse à l’affiche et tu cliques ! C’est plus fort que toi !

Stella est une personne atteinte de mucoviscidose. J’imagine que tu connais déjà cette pathologie mais si ce n’est pas le cas il s’agit d’une mutation génétique entraînant une augmentation de la viscosité du mucus et son accumulation dans les voies digestives et respiratoires (entendons-nous, c’est grossièrement résumé!). Elle doit se faire hospitaliser et c’est là que boumbadaboum elle rencontre Will, qui est également atteint de cette maladie. Si tu n’avais jamais entendu ça par avant, il faut savoir que deux personnes porteuses de la maladie ne peuvent s’approcher. Ils peuvent se transmettre des bactéries qui comprometteraient leur santé. Tu la vois venir l’affaire… C’est donc l’histoire de comment Will et Stella ne peuvent en réalité pas être ensemble.

Et honnêtement, c’était cute.

Après, restons réalistes : ce n’est pas du grand cinéma. Si certains passages m’auront fait verser ma larmichette, la cohérence n’est pas toujours de mise… C’est très hollywoodien comme drama et fatalement si tu ne te mets pas dans le bon mood tu risquerais de ne pas bien accueillir le film. Je suis partie sans trop d’attentes (juste celle de ne pas lever les yeux au ciel 55x par seconde) et ça a eu son petit effet. Oui, ça reste une histoire assez clichée sans être médiocre et risible pour autant. Les événements prennent un tournant somme toute prévisible mais ponctué de passages de qualité grâce au jeu des acteurs qui s’est avéré plus que convaincant.

J’ai passé un bon moment, j’ai chialé un peu (tu vois que j’ai un coeur?) et j’ai pu baver devant Cole Sprouse ET Hayley Richardson (non mais cette meuf est trop jolie!). Que demander de plus?
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date : 18-10-2020
https://mydearema.wordpress.com/2019/12/04/%e2%94%82jai-vu%e2%94%82klaus/

Mon petit cœur en est toujours tout retourné.

Je suis une femme faible, je vois un dessin-animé de Noël : je clique moi madame. Et j’ai eu raison. On sait bien que Netflix ADORE sortir une quantité phénoménale de films de Noël plus médiocres les uns que les autres chaque année. Et on sait tout aussi bien que malgré leur médiocrité on les regardera quand même. Puis parfois… y a la petite exception qui fait plaisir. Cette exception c’est Klaus.

Jesper est un p’tit gars qui travaille comme facteur. Pas n’importe lequel, c’est le fils du facteur en chef de l’Académie des Facteurs quoi, tout un délire. Ouais me tape pas si ce ne sont pas les dénominations officielles mais pour ma défense j’ai vu le film en VO et j’ai une mémoire à l’efficacité proche d’inutile. Bref, ce Jesper n’en fout pas une et son pôpa l’envoie jouer à Smeerensburg. Une ville ma foi sympatoche où tout le monde se saute à la gorge et où règne une sorte de malveillance généralisée. Fatalement tout ces petits gens ne s’aimant pas des masses, ils ne sont pas trop du genre à s’envoyer des lettres. Un comble pour le facteur ! Jesper espère (fallait que je la sorte, désolée) donc que la situation évolue afin qu’il atteigne son quota de lettres qui lui permettra de rentrer chez lui ! Il trouve en Alva, une maîtresse d’école reconvertie en poissonnière, une aide précieuse pour tenir le coup et se lie d’amitié avec Klaus, un menuisier solitaire, taciturne et mystérieux…

À partir de là, bonne chance petit monstre.

C’était un régal pour les yeux et pour le coeur. Visuellement, le film fait un sans-faute. Chaque plan possède une ambiance particulière à laquelle il est difficile de rester insensible. C’est un vrai jeu de lumières et de couleurs qui nous est offert et j’en étais rendue avec des étoiles dans les yeux… C’est un film sans prétention, sans artifice qui séduit par sa justesse et sa délicatesse. On retourne à un Noël plus pur, brut et humain. Klaus est sans doute le personnage qui saura toucher les plus petits comme les plus grands. Le scénario, bien que prévisible, comporte une multitude de référence à notre Noël enchanté, tel qu’on le représente dans notre culture. Telles une multitudes de pièces qui s’emboîtent à la perfection pour faire sens et nous décrocher un sourire, voire peut-être quelques larmes ?

Ce n’est pas un Disney dont la magie dégouline excessivement et grossièrement. Le réalisateur maîtrise l’enchantement jusqu’à la toute fin pour terminer sur LA note féérique. Ce film est une invitation à se montrer patient, désintéressé, loyal mais surtout altruiste. Je ne pense pas être outrageusement dans l’excès le qualifiant de vraie réussite.
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date : 18-10-2020
https://mydearema.wordpress.com/2019/07/31/%e2%94%82jai-vu%e2%94%82le-roi-lion-2019/

C’était pas mal surprenant tout ça.

J’aime d’amour "le Roi Lion" . Quand j’étais gamine, j’étais fascinée par Rafiki. Je sais pas trop pourquoi d’ailleurs. Je pense que c’était pour le délire de la figure « pleine de sagesse », alors que lol quoi j’sais pas ce que Rafiki prend mais c’est de la bonne. C’est donc tout naturellement que l’envie m’a pris d’aller voir le live-action !

Je vais pas trop te raconter l’histoire… Je pense que tu la connais. Si ce n’est pas le cas, il est sérieusement temps de revoir tes classiques (je peux me permettre de dire ça car je n’ai moi-même aucune culture question classiques cinéma).

J’ai été plutôt bluffée, je dois l’admettre. Au niveau de la réalisation, des graphismes je n’ai rien de négatif à relever. La précision des détails était saisissante. Défi remporté haut la main! Mais même par rapport au dessin-animé de base, 0 défaut quoi! Chaque petite scène est retranscrite et parfois améliorée. Ils jouent sur la beauté des graphismes pour enjoliver des passages un peu insignifiants à l’origine mais qui nous mettent à présent des paillettes dans les yeux (oui, les étoiles dans les yeux c’est moins drôle). D’autres scènes ont été allongées, voire même ajoutées mais ça reste carrément dans la lignée du dessin-animé sans jamais dériver ! Perso, c’était vraiment ce que je voulais. Je n’aurais pas apprécié voir qu’on dénature mon dessin-animé adoré ! Mais si tu recherches de la nouveauté, que tu t’attends à être surpris•e, tu seras surtout déçu•e.

Deux petits bémols… Déjà, LA VOIX DE SIMBA ENFANT. Non mais pitié. J’ai vraiment eu du mal à m’empêcher de grincer des dents… Je ne sais pas trop comment la décrire, elle paraissait surjouée, elle partait dans les aigus d’une façon agaçante. Le pire c’était pendant les chansons. Oh, et ç’a ruiné le passage de la mort de Mufasa. J’étais joie quand le petit devint enfin grand ! Et enfin, le côté réaliste ne permettait pas un énorme champs de manœuvres concernant les expressions faciales des personnages. Soyons clairs, une grosse partie du non-verbal passe par les yeux et les sourcils. Ça me rappelle justement que pour le dessin-animé « Spirit« , ils n’avaient à la base pas prévu de mettre des sourcils aux chevaux (qui n’en ont pas en réalité) puis ils ont réalisé qu’ils ne convoyaient pas assez d’émotions donc ils les ont rajoutés! Le même problème se pose ici, même si la musique et la posture des personnages, à défaut des détails faciaux, faisaient leur effet également !

Pour en revenir aux musiques, j’ai lu plusieurs avis disant que certains étaient déçus (mais je ne me rappelle plus des raisons données). Pour ma part, j’ai trouvé ça très fidèle !
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https://mydearema.wordpress.com/2019/04/13/secret-life-walter-mitty/


J’aurais dû écrire cette chronique à chaud car le film en valait vraiment la peine… Malheureusement je fus complètement dé-bor-dée ces dernières semaines et c’est presque un mois après l’avoir visionné que je peux enfin me poser et pondre cet avis.

Je l’ai dit d’entrée de jeu : j’ai vraiment fort aimé.

J’ai l’habitude de voir Ben Stiller dans un registre totalement différent, il ne m’a jamais marquée plus que ça mais ici, il fait carrément bien son job. Il nous offre quelque chose de terriblement bien ficelé.

Walter Mitty c’est un peu le monsieur tout le monde auquel n’importe qui peut aisément s’identifier. Cependant, lui semble avoir une imagination extraordinairement fertile… Lorsqu’il se perd dans ses pensées, il devient sa meilleure version, l’image qu’il souhaiterait renvoyer au monde entier. Il finira par se rendre compte qu’avec un peu de courage, la vie offre des trucs bien cool des fois. Ce que j’ai vraiment apprécié chez lui, c’est qu’il reste fidèle à lui-même. Il reste un type bien et ça finit par lui porter chance. J’aime les gens bien.

En plus du cadre qui fait carrément rêver, le film nous propose également quelques effets spéciaux sympatoches, un régal pour les yeux du début à la fin. Tout l’aspect cinématographique envoie du lourd. Nous partons à l’aventure en compagnie du héros et ma foi, c’est une réelle bouffée d’air frais. C’est tout ce que le film vise à offrir. Une réflexion sur le quotidien et une invitation à prendre sa vie en main pour la vivre réellement, ne plus seulement se contenter de la rêver.

Il y a des petits défauts à relever dans le scénario, un manque de consistance par-ci par-là. On s’égare parfois un peu trop. Mais ça paraîtrait presque volontaire : le film célèbre l’imagination. Quoi de plus normal que donner la sensation de sortir d’un cadre prédéfini. Ça n’entache en rien le potentiel du film qui se conclut sur un final fantastique.

J’ai l’impression de ne pas lui rendre hommage comme il le mériterait, j’aurais vraiment dû prendre cette petite heure juste après l’avoir vu pour écrire cette chronique. M’enfin bon, en gros… regarde ce film, tu vas adorer. Voilà. Bisous.
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date : 01-04-2019
https://mydearema.wordpress.com/2019/03/27/%e2%94%82jai-vu%e2%94%82the-hate-u-give/

Dans le genre claque phénoménale… « The Hate U Give » détient le record.

J’en fus toute retournée, que dis-je, complètement bouleversée.
Pour l’anecdote moyennement marrante, j’ai été plutôt choquée de constater que ce film n’a presque pas été diffusé en Belgique. Ou du moins sur la province de Liège. Le Kinépolis le passait sur Bruxelles, Anvers et quelque part d’autre du genre Flandre-Occidentale et c’est tout! Les petits cinés plus indépendants sur ma province même pas! Je ne sais que trop en penser… J’ai envie d’être optimiste et me dire que ça n’a rien à voir avec le fait que ce soit un film très engagé contre les violences policières et contre la discrimination raciale. Mais lel. C’est très certainement pour ça. Et c’est ignoble.

Starr, interprétée par Amandla Stenberg qui est encore épatante dans ce rôle, est une adolescente qui grandit dans un quartier ma foi pas top folichon. Disons qu’à part dealer des affaires de type pas légales pour la bande du coin, tes chances de prospérer là-bas sont minces. Fatalement, ce climat favorise les stigmas habituels « les noirs sont tous des criminels, violents et drogués, au s’cours ». Et ces stéréotypes amènent inévitablement à des gros gros soucis. Khalil, l’ami d’enfance de Starr, se fait descendre sous ses yeux par un policier à la gâchette un peu trop facile. Un malentendu dégénère vite, mais peut-on encore parler de malentendu dans de cas si graves?

Ce film (ou plutôt ce livre car à l’origine c’en est un, mais je ne l’ai pas encore lu, oups) dénonce avec force toute une série d’injustices totalement banalisées aux USA (et pas que, d’ailleurs). On tue un homme pour sa couleur de peau, sans réfléchir parce que c’est bien connu qu’ils sont toujours prêts à buter du blanc sans raison donc faut se protéger. Excuse mon ton très cynique (les vrais savent lel), mais ça me dépasse tellement, le monde me dépasse tellement que je ne peux m’en empêcher.

On ressent chaque injustice, le racisme qui se déguise parfois sous le couvert de bonnes excuses : « non mais tu ne comprends pas ce que ça a dû être pour le flic d’être confronté à ça ». Pour chaque combat on nous ressort les mêmes phrases qui perdent leur sens : « pas tous les hommes, pas tous les blancs, pas tous les machins ». On le sait. Il ne s’agit pas de dénoncer un genre en particulier, une couleur de peau en particulier, que sais-je, mais bien le système qui nourrit, entretient ces discriminations.

Je pense que ceux qui jugent ce film comme étant une propagande ‘anti-blancs’ n’ont soit pas du tout regardé le même film que moi soit il y a un réel besoin de creuser plus que ça. Je ne suis pas une personne de couleur, je n’ai jamais été confrontée à ces problématiques, seulement indirectement à travers mon demi-frère (d’origine marocaine donc il en ramasse pas mal aussi dans le genre discrimination). Mais j’estime que c’est pourquoi il est important que je voie ce film. Il est très très inapproprié de remettre en question son contenu, tout comme il serait inapproprié pour un homme de remettre en doute la parole des femmes lorsqu’elles dénoncent les discriminations qu’elles vivent. Ce sont des combats à la fois différents mais très semblables également. Non, ce film n’est pas une exagération des faits, c’est tellement réel, tellement habituel que tout est invisibilisé.

Ce n’est pas parce que tu ne le vois pas, ne le vois plus, que ça n’a pas lieu.
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date : 20-03-2019
https://mydearema.wordpress.com/2019/03/20/%e2%94%82jai-vu%e2%94%82une-femme-dexception/

Première chose à mentionner… La foutue traduction du titre !?
La VO était : « On the basis of sex ».
Ça, ça a de la gueule!
« Une femme d’exception », ça me fait grincer des dents. Ça efface une grosse partie de l’essence même du film qui reste quand même la lutte pour la fin de la discrimination basée sur le genre. Non mais.

Bon. Coup de gueule terminé.

À part ce léger détail, c’était fort bien.
En tant que féministe, je DEVAIS aller voir ce film. Genre une urgence vitale. Et je ne regrette pas. Enfin, sauf un truc ou l’autre, sinon c’est pas drôle.

J’apprécie beaucoup Felicity Jones, elle remplit sa part du job dans son interprétation de Ruth Bader Ginsburg. Cette dernière, dont j’ignorais l’existence (pas bien), était avocate et est à l’origine d’un chamboulement sympa du genre faire comprendre au monde que bah oui la discrimination basée sur le sexe existe et c’est pas cool (j’peux presque mener une révolution moi aussi avec un tel discours, hein?).

Plein plein de petits gens se sont plaints du caractère fort ‘américanisé’ du film. Je les rejoins fort là-dessus. On insiste parfois lourdement sur la vie amoureuse de notre avocate, c’est pas toujours pertinent et ça met dans l’ombre son combat. Ils avaient la possibilité de faire un film vraiment engagé mais ils se perdent à plusieurs reprises dans les méandres des détails clichés du cinéma américain. Il paraît qu’il existe un documentaire sur ce personnage également, qui serait fatalement plus fidèle. Évidemment, nous avons à faire à un film. Donc forcément, ça doit être romancé un minimum. Sinon… Bah ç’aurait été un autre documentaire hein. Ça n’empêche pas qu’on a un aperçu, somme toute, correct de qui était cette personne. Ou du moins les éléments-clés pour retracer les moments forts de son histoire.

Ruth étant une avocate, les quatre-cinquième du film sont centrés sur sa carrière. On la découvre dans ses débuts à Harvard, puis se démenant pour décrocher un travail, pour finir prof. La relation entre elle et son mari est plutôt centrale à l’histoire (d’où probablement ce besoin de romancer ça davantage à l’écran), ils sont de réels partenaires et leur travail, à deux, permet d’activer la machine qui pourra éventuellement remettre la loi en question. Le film est une réussite dans sa représentation des discriminations des années 70. Discriminations qui sont encore beaucoup trop présentes aujourd’hui. On se prend à nouveau dans la gueule la lenteur de ce processus, les injustices, les incompréhensions. La fille de Ruth, Jane, était réellement inspirante. C’était parfois peu naturel comme tout ce qu’elle faisait tombait pile-poil bien pour l’avancement de l’histoire : en effet, elle était souvent source d’inspiration pour sa propre mère. On partait souvent dans des moments un peu « ooooooh, c’est mignoooon, waaaaw, c’est beau, c’est fort », ça ne m’a pas dérangée outre mesure, ça restait relativement bien dosé. Honnêtement, ça m’a même donné envie de partir manifester là tout de suite, en sortant de la salle du cinéma. Quelle folie.

La réalisation était, certes, parfois un peu dépassée avec cette impression de mauvais drama américain. Une fois cet aspect mis de côté, j’estime que c’est bel et bien une réussite, on ne peut nier son impact. Le final dépeint LA Ruth Bader Ginsburg qui a laissé son empreinte sur le monde : une femme terrifiante, imposante, déterminée, un vrai modèle.
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https://mydearema.wordpress.com/2019/03/16/%e2%94%82jai-vu%e2%94%82green-book/

Ce film a été pas mal encensé depuis sa sortie et à juste titre : il est vraiment très bon.
Mais, parce qu’il y a un mais, y’a tout de même un petit point qui m’a chiffonné.
Oui oui, attends, je m’explique…

« Green book », c’est l’histoire de Tony Lip un videur italo-américain des années 60. À la recherche d’un job, il se retrouve face au Dr. Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale. Ce dernier aurait bien besoin d’un type comme Tony pour l’accompagner sur les routes de sa tournée dans le Sud. Cette époque n’est pas vraiment connue pour son ouverture d’esprit, l’être humain est une vraie crasse et ce film nous montre des côtés bien sombres… Notre fabuleux pianiste a beau être adoré sur scène, une fois le spectacle terminé il redevient un être pour lequel on aurait même pas le minimum de considération possible. Une femme dans la salle a même réussi à faire peser le malaise en rigolant, de façon innocente mais inappropriée, face à une certaine scène : Don Shirley se rendait aux toilettes avant que le propriétaire de la maison ne lui demande de se diriger vers les cabines dans le fond du jardin. C’est tellement grossier que je comprends, d’une certaine façon, le rire de la dame qui a vite compris que c’était une réaction tout aussi grossière. Ce sont des réalités, ce film ne cherchait pas à provoquer l’hilarité du public mais bien un certain malaise. Bien des situations sont d’une cruauté sans nom et j’ai envie de dire qu’on ne pourrait même pas se vanter d’être plus humain de nos jours. Ces humiliations restent encore trop actuelles.

En tant que bonne petite étudiante en littérature anglaise, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec une de mes lectures du semestre passé. « Dancing in the dark », par Caryl Phillips est une biofiction qui narre l’histoire de Bert Williams un comédien black du 19è. Cet homme n’était pas considéré ‘assez black’ pour divertir la populace blanche et il appliquait donc une couche de maquillage supplémentaire pour noircir un maximum son visage. Il devenait, le temps d’un spectacle, exactement ce que les blancs voulaient de lui. Une sorte d’esclave moderne enfermé dans un rôle, celui que l’Amérique attend. Dans sa vie quotidienne, cela l’exclut petit à petit de ses proches car la frontière entre son identité réelle et celle créée de toute pièce devient de plus en plus difficile à distinguer. Il est pas assez noir pour les blancs mais toute fois trop blanc pour les siens. Le Dr. Don Shirley se sent piégé dans un ressenti fort similaire…

Mahershala Ali est captivant, son personnage est incroyablement complexe et il le représente d’une façon plus que correcte. On le sent sincère dans son jeu. Concernant Viggo Mortensen, c’était une première pour moi… Je ne le connaissais qu’à travers Aragorn, je te raconte pas le temps d’adaptation qu’il m’a fallu quand je l’ai vu en cette espèce de brute épaisse totalement beauf. Mais bon sang, il est doué. Le casting n’aurait pas pu être meilleur, le duo fonctionne à merveille, l’amitié qui naît entre les deux personnages est tout aussi inattendue qu’elle est prévisible (ouais, ça c’est de l’oxymore ‘une amitié inattendue prévisible’, je fais fort encore, de rien). C’est un régal pour l’esprit. Parce que si on fait face à bien des réalités horribles dans ce film, c’est aussi une bouffée d’air frais. Un feel-good movie.

C’est d’ailleurs là que le point qui me titille apparaît. J’ai trouvé le final un peu beaucoup trop américanisé et cela nuisait presque au sans-faute du film. On nous lâche une espèce de fin totalement Disney, certes c’est mignon tout plein, ça permet de mettre de la distance avec le sérieux presque omniprésent tout au long du film. MAIS BON… j’étais peu convaincue.

C’est bien là le seul reproche que j’ai à faire, bon y’a bien quelques longueurs par-ci par-là mais tu sais bien que je ne suis pas la référence niveau concentration donc c’est presque pas pertinent de le mentionner. C’est parfois un peu prévisible, mais tout élément s’enchaîne parfaitement pour un résultat épatant. La bande-originale était totalement raccord, vraiment fantastique. Un cast’, une alchimie entre les deux protagonistes qui nous entraîne directement avec eux, sur les routes du Sud.
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date : 13-03-2019
https://mydearema.wordpress.com/2019/03/13/%e2%94%82jai-vu%e2%94%82grans-border/

Alors très clairement, je ne me serais JA-MAIS tournée vers un film du genre en temps normal. C’est déjà compliqué de me tourner vers n’importe quel film tout court. J’ai une capacité de concentration carrément folle, après 10 minutes (dans mes meilleures performances) je suis déjà en train de m’éparpiller. Fascinant, n’est-ce pas? Mais bon. Je m’améliore et maintenant même que je regarde des films souvent (wow).

Nous voici donc aux côtés de Tina, une femme pour le moins déroutante. Physique loin des normes (et encore t’as rien vu) et odorat super-puissant, ce sont les premières caractéristiques qui sautent aux yeux quand on l’aperçoit. C’est même plus une simple question de flair car elle sait lire chaque émotion : la peur, la tristesse, la colère. Ce qui lui vaut une place comme douanière. Elle rencontre un homme qui va remettre toute son existence en question. Vore en plus de lui ressembler énormément physiquement semble partager d’autres similitudes.

Pour tout novice en la matière (donc comme je l’étais et le suis toujours maintenant), faut savoir que le cinéma suédois est très tourné folklore nordique. Je n’ose en dire davantage car cela pourrait vite révéler des points clés de l’histoire et de son développement. C’est indéniablement un des films les plus surprenants, dérangeants, malaisants que j’ai pu voir. Mais, à vrai dire, il pourrait presque être considéré comme un conte moderne. Les rares moments où Tina se sent bien c’est lorsqu’elle se retire loin des hommes, de la folie du monde moderne pour se rapprocher de la forêt. Une grosse partie du film tourne autour de ça, de cette recherche, cette volonté d’être en harmonie avec la nature. Mais aussi cette espèce de bestialité, d’animalité qui fait peur, qu’on rejette et que Tina apprend à apprivoiser. Je ne vais pas me voiler la face en disant que c’est parfois un tantinet too much. Pour le coup, ils ont vraiment pas lésiné sur l’aspect bizarre.

En arrière-plan, on nous balance une enquête policière pour une tournure qui se veut un peu thriller bien que pas nécessaire. Ça permet de garder l’auditeur attentif mais ça m’a plus donné l’impression que l’intrigue se perdait dans ses multiples thématiques pas toujours pertinentes pour l’avancée du film. On pourrait même pas dire que ça donne du répit pour le côté chelou, bah non, pauvres mortels, faut que ça parle pédophilie of course pour rester dans le dérangeant jusqu’au bout. En se dispersant ainsi, on perd un peu l’essence même de l’histoire.

« Border », c’est une femme qui est sans cesse à la frontière entre le bien et le mal, entre le socialement acceptable et inacceptable, sensibilité et bestialité. Eva Melander, l’actrice, envoie du lourd avec un jeu à couper le souffle. Un énorme travail est fourni, à bien des égards, pour nous offrir un film à l’ambiance sordide mais teintée d’une beauté inattendue.

Je ne sais honnêtement pas s’il est bienvenu de conseiller ce film tant il est déconcertant.. Je suis toutefois plutôt contente de l’avoir vu même si ça reste difficile de décider si oui ou non j’ai aimé. Disons que j’ai aimé l’impact qu’il a eu sur moi mais que j’aurais sûrement pu me passer des passages les plus glauques.
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date : 01-03-2019
https://mydearema.wordpress.com/2019/02/25/%e2%94%82jai-vu%e2%94%82every-day/

« Every day » est un film très intéressant. Poétique même. Il aborde pertinemment un sujet, pour ma part, familier. Une jeune femme se retrouve confrontée à quelqu’un qui n’a pas vraiment de forme propre mais qui, le temps d’une journée, s’approprie le corps de quelqu’un. Chaque matin, iel se réveille dans le corps de quelqu’un, de façon totalement aléatoire. Iel n’a aucune prise sur ce phénomène.

Fatalement, ce personnage (cette âme? presque impossible à définir) tombe amoureux.euse de notre héroïne (bawi sinon c’est pas drôle)

Et c’est là que ça devient sympa. S’en suit toute une réflexion autour de sa sexualité, ses attirances. C’est quelque chose de particulièrement fort pour ma part. Ce film te dit très très haut et fort que le genre, le sexe biologique, l’apparence beh ce ne sont vraiment rien que des constructions sociales vraisemblablement pas pertinentes du tout. Et que aimer quelqu’un juste pour lui, indépendamment de son physique ou du genre qui lui est assigné bah c’est pas un mythe. C’est pas être hypocrite ou se voiler la face que de se dire que oui, le physique peut ne pas du tout entrer en compte dans la façon dont on perçoit quelqu’un.

Ce film met vraiment en valeur la beauté intrinsèque de l’humain, celle qui fait vibrer une âme, qui irradie d’un corps. Ca donnerait presqu’envie d’aimer tout le monde.
Non, plus sérieusement, un très chouette message est véhiculé par ce couple et rien que pour ça, je suis convaincue.

Là où ça se corse c’est qu’on ne peut nier la lenteur du film… Ça prend beaucoup de temps à s’installer et pour un peu qu’on soit distrait (cnfr moi qui sais pas rester attentive plus de 2min) on prend le risque de passer à côté de l’histoire qui s’installe tout en finesse, délicatesse et poésie. Les acteurs sont plutôt doués, les personnages en tout cas bien incarnés. Mention spéciale à la cohérence entre les diverses interprétations de ‘A’ (notre personnage mystère sans enveloppe corporelle, ou plutôt avec maintes enveloppes corporelles). C’a pas dû être un jeu d’enfant pour réussir à garder cette constante au niveau du personnage qui fut donc joué par plusieurs acteur.trice.s. Je salue ceci.

Si tu es prêt à accorder un peu de temps à ce film et encore plus si tu es potentiellement touché.e par ces thématiques, je t’invite plus que fortement à le découvrir. J’en ressors vraiment touchée. La fin est un peu prévisible. J’aurais peut-être apprécié un peu plus de profondeur concernant ce fameux ‘A’, mais c’est à la fois tout ce mystère qui joue en faveur de la réussite de ce film.
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