Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Cinéphile,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.

Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.

Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe CineNode

Films
60 141
Membres
43 276

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode

Les commentaires de Eparm12

Commentaire ajouté par Eparm12 2016-05-25T17:09:35+02:00
Bronze

Legend est un film qui a su de manière assez habile et détournée faire parler de lui lors de sa sortie, notamment dans un premier temps parce qu’il s’agit du nouveau film au sein duquel Tom Hardy est en tête d’affiche depuis Mad Max : Fury Road, y détenant certainement l’un des meilleurs rôles de sa carrière, et dans un second temps parce qu’il se trouve être un biopic mettant en scène des gangsters dans le style de Public Enemies, la seule chose différenciant les deux films étant leur cadre spatio-temporel : leur histoire ne se déroule pas sur le même continent ni lors de la même période du XXe siècle. Il ne m’en a pas fallu plus pour me convaincre et me donner envie d’aller le voir au cinéma après que j’en eus regardé la bande-annonce, mais je l’ai malheureusement manqué pour diverses raisons alors je n’ai pris le temps de le visionner que maintenant, plus précisément cinq mois après sa diffusion dans les salles obscures et honnêtement, je peine à comprendre les critiques plus que moyennes qu’il a écopées depuis, les comprenant encore moins après l’avoir moi-même regardé de mes propres yeux.

Etant une fervente amatrice du genre, j’estime avoir la prétention de savoir de quoi je parle sans trop me tromper à propos des films de gangsters pour en dénombrer plus d’une vingtaine au compteur, donc je pense que je l’aurais immédiatement discrédité sans autre forme de procès si le film s’était avéré mauvais ou loin d’être à la hauteur de mes attentes, qui ne sont jamais très élevées lorsque je regarde un film du genre et pour cause le fait qu’ils sont tous plus ou moins bons, ce qui n’est pas le cas et je resterai catégorique quant à cette affirmation que je revendique et continuerai de revendiquer de pied ferme. Par conséquent, me voilà en train de revêtir le costume de l’avocat du diable pour la seconde fois de ma courte vie après mon plaidoyer en faveur de Constantine, visiblement, bien qu’il n’y ait strictement aucun diable à défendre ici mais simplement un film qui n’est toujours pas reconnu à sa juste valeur, de mon point de vue assez manichéen, je dois bien l’admettre, parce qu’il est vrai que l’on aime ou l’on déteste ces films : en d’autres termes, ils passent ou ils cassent, et je peux dire que Legend est particulièrement bien passé de mon côté.

Tout d’abord, je tenais à m’excuser et suis sincèrement désolée mais en désaccord avec les commentaires postés en-dessous du mien pour une fois, et sans rancune, parce que je considère Legend comme un film de gangsters réussi ou du moins satisfaisant. En effet, il est pourvu de tous les éléments qu’un bon film de gangsters se doit d’être composé, d’assembler puis de coordonner pour être plaisant et apprécié du public, qu’il en soit friand ou non à la base : les personnages sont charismatiques, la femme, à défaut d’être fatale, est très mignonne et joue un rôle important au sein de l’histoire, à savoir qu’elle est la cause principale de la rupture des deux frères ici, quelques scènes sont sanglantes et impressionnent, et le plan technique est très bon. Certes, et je l’entends parfaitement puisque je l’approuve, ce film ne renouvelle aucunement le genre et n’apporte rien de plus à son édifice solidement bâti et renforcé dans les années 80-90, si ce n’est le fait qu’il relate le parcours des frères jumeaux Kray, encore jamais exploité ni même abordé au cinéma de ce que je sais.

Par ailleurs, autant embrayer sur la critique qui revient constamment et presqu’avec acharnement lorsque j’en lis sur ce film, à savoir celle concernant sa longueur. Là encore, je suis désolée mais commencer par critiquer la longueur du film est idiot parce qu’elle n’est pas un défaut en soi étant donné le fait que tous les films de gangsters sont longs, la plupart d’entre eux durant entre deux et trois heures comme les trois films du Parrain ou encore Scarface (je ferai remarquer que je parle beaucoup trop de Scarface ces temps-ci, ce qui me donne envie de le revoir, tiens). Pour ce qui est des longueurs, cette fois-ci une critique pertinente, je n’en ai pas réellement ressenties hormis lors de deux-trois scènes qui s’étirent plus que nécessaire mais si l’on en fait abstraction, non, le film n’est pas plus pénalisé par un problème majeur de rythme : le rythme est bien dosé, peut-être avec maladresse, ce que je conçois, mais pas sur toute la durée. Et je comprends une nouvelle fois que l’on puisse s’ennuyer devant, mais je ne pense pas que cela soit dû à la longueur du film ou au rythme, mais certainement parce que l’on n’est pas intéressé parce ce que l’on regarde, ou que l’on n’y a tout simplement pas accroché.

Ensuite, je ne peux pas attester du fait que Legend retranscrive de manière on ne peut plus fidèle la vie des frères Kray, donc je ne peux pas non plus m’exprimer sur la question et affirmer s’il s’agit d’un bon biopic ou non puisque je n’avais encore jamais entendu parler d’eux jusqu’à ce jour, mais il me semble tout à fait correct bien qu’incomplet, dans la mesure où on a connu plus grave dans ce genre, comme les histoires s’éloignant de la réalité et la déformant au lieu de la respecter.

Le scénario du film est donc réaliste et assez vaste, car il a l’ambition de se centrer sur beaucoup de choses à la fois au détriment de leur traitement en profondeur, en voulant séparer la vie « privée » des frères de leurs affaires, ce qui est dommage car cet aspect rend le film assez superficiel, mais plutôt bien entrepris car on sent tout l’effort fourni au travers des moyens qui ont été réalisés à l’achèvement d’un tel résultat, bien qu’il soit bancal et mériterait des remaniements, notamment dans son écriture. Je disais donc que le scénario se base sur l’histoire d’amour de Reggie et de Frances puis sur les affaires des deux frères, sans que Ronnie ne bénéficie d’une attention similaire, Ronnie étant gay soit-dit en passant, chose superflue tenant de l’anecdote car le film n’en dévoile aucune conséquence et se contente de le mentionner, avant de s’attaquer à eux en nous montrant leur montée en puissance puis leur rupture et leur déchéance progressive, me rappelant grandement le schéma effectué par Tony Montana au cinéma, je veux dire, leur anéantissement étant la dernière partie abordée de manière trop rapide comparée aux autres du film car trop courte par rapport au découpage de toutes les autres sur la durée.

L’histoire d’amour ne m’a pas tant intéressée que cela à titre personnelle étant donné que je n’aime pas les romances, même si elle est assez bien travaillée et essentielle à la compréhension du revirement d’opinion et du changement de personnalité des deux frères, mais absolument tout le reste m’a captivée d’un bout à l’autre sans m'ennuyer un seul instant.

Je reviens sur l’écriture du film, pleine de défauts mais néanmoins assez bonne car ambitieuse et tenant globalement ses promesses, ce qui est tout à son honneur car je n’en attendais pas davantage : les liens entre les personnages sont poussés, comme celui des deux frères rythmé par des scènes marquantes empruntes de violence, de Reggie et de Frances, des frères et de leurs hommes de main, et l’évolution des personnages est surprenante et très intéressante quoique bancale également et cette fois loin d’être approfondie car il y avait bien trop de choses à dire sur eux pour que le tout tienne en seulement deux heures et quart. Legend est en réalité un condensé du parcours des frères Kray, chargé de business et d’émotions. Il aurait fallu que le film dure plus de trois ou quatre heures pour n’omettre aucun détail, alors si l’on prend la peine d’adopter cet angle d’analyse, je suis d’avis qu’il s’en est plutôt bien tiré.

Enfin, le casting est tout bonnement excellent, de l’acteur principal aux secondaires (coucou Merlin), et mon chouchou Tommy est magistral. Tommy est un excellent acteur quoiqu’il joue, dans n’importe quel rôle et dans n’importe quel registre, constat qui force l’admiration et il est réellement extraordinaire dans Legend parce que l'on différencie parfaitement les deux frères l’un de l’autre, Reggie ayant le dos droit et étant charmeur, Ronnie le dos voûté, la mâchoire tombante et l’air agressif, sans oublier le fait qu’il soit cinglé et sous médicaments. D’ailleurs, la ressemblance de Tom Hardy avec les véritables jumeaux est assez bluffante parce qu’il arbore les mêmes airs qu’eux sur les photos que j’ai pu en voir même s’il n’est pas leur sosie parfait. La réalisation n’est en revanche pas très stylisée et abuse de gros plans, mais les images sont magnifiques ainsi que la reconstitution de l’époque, les décors et costumes, la mise en scène de qualité, et la bande-son, notamment le thème principal, très jolis et créant un décalage avec certaines scènes ultra-violentes. Bref, on ne peut pas ignorer tous ces éléments qui nous permettent de nous immerger dans le film si l’on aime le genre de base ou non, et l’ambiance londonienne des années 60 m'a fait penser à celle de la prohibition.

Au final, la seule chose qui m’ait un peu rebutée est la voix off. Le mode de fonctionnement de la voix off narrant l’histoire est un procédé que je n’aime pas et encore moins dans les biopics parce qu’il y est utilisé à outrance et tient plutôt de facilité scénaristique qu’autre chose, mais il est assez singulier ici car servi par Frances, ce qui confère au spectateur un angle d’approche original ; je ne me rappelle pas l’avoir déjà entendu débité de la sorte dans un film de gangsters hormis par le personnage principal qui peut nous parler comme dans L’Impasse, que j’ai vu récemment.

En conclusion, Legend n’est pas exempt de maladresses ni de défauts, mais il demeure à mon sens un film satisfaisant et un bon film de gangsters qui ne dénature ni ne fait honte au genre. Il est clair que ceux qui ne sont pas habitués à en regarder ne vont pas l’apprécier plus que de raison mais pour une amatrice comme moi qui aie passé un bon moment devant, je peux dire que je l’ai bien aimé. Je pense que son objectif est louable bien que partiellement atteint, et c’est pour cela que je me risque à vous le conseiller tout de même. Et s’il ne vous tente malgré tout toujours pas, jetez-y un coup d’œil uniquement pour admirer la performance hallucinante de Tommy.

PS : les dialogues sont très bien écrits !

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eparm12 2016-05-21T22:51:36+02:00
Argent

L’Impasse célèbre les retrouvailles tant attendues de Brian De Palma et d’Al Pacino, dix ans après le succès monumental de l’énorme Scarface, les ayant réunis pour la première fois sur le même plateau, Scarface auquel le statut de film culte est attribué entretemps, pour notre plus grand bonheur de cinéphile comblé. Si j’ai tout de même préféré Scarface et Les Incorruptibles à L’Impasse, j’ai beaucoup aimé ce dernier, qui tranche dans la filmographie dantesque de De Palma, sans pour autant s’éloigner de ce qu’il réalise d’ordinaire, car il est un peu moins violent que ses prédécesseurs profondément ancrés dans ce style de films très dur qu’est celui des gangsters, style de films que j’adore et certainement l’un de mes préférés, si ce n’est mon préféré d'entre tous.

Pour faire court, L’Impasse est un condensé d’éléments tous plus excellents les uns que les autres, qui en construisent un très bon film de mafieux exactement comme je les aime : les personnages sont touchants pour les uns, corrompus et assoiffés de sang mais plus encore d’argent pour les autres, tous étant charismatiques, dangereux, et interprétés par de superbes acteurs, la femme fatale est splendide, la bande-son composée de tubes des années 80 anachronique et créant un décalage aussi fin que bien pensé au sein du film, le scénario brillant et mettant en lumière des amitiés écourtées, des relations vénales, des complots entre familles, d’amères trahisons et de sanglantes vengeances qui animent la pègre de manière réaliste, et les dialogues sont très bien écrits, à l’image du film qui l’est à tous les niveaux.

Absolument tout y est jouissif de bout en bout, aspect loin d’être étonnant lorsque l’on est habitué au cinéma viscéral mais parfaitement maîtrisé de De Palma. De plus, ce film m’a tenue en haleine alors que la fin nous est pourtant dévoilée dès le début, surprenant tour de force rehaussé par la précision de la réalisation magistrale, chirurgicale et à la fois flamboyante du maître derrière la caméra, toujours dans cette optique de filmer au plus près les corps tant habillés que dénudés et de les magnifier au travers de l'objectif. Certaines scènes sont impressionnantes et instaurent une tension atteignant son paroxysme vers la moitié du film sans jamais faiblir un seul instant et ce jusqu’à la dernière seconde.

En bref, L’Impasse est un très bon film et je le conseille chaudement, d’autant plus qu’il s’agit d’un classique des années 90 et d’un incontournable de la filmographie de De Palma, surtout si l’on apprécie grandement son travail, ce qui est entièrement mon cas puisque le bonhomme est un de mes réalisateurs préférés. A regarder impérativement si vous êtes amateurs de films de mafieux ou plus généralement de thrillers.

PS : la coupe de cheveux de Sean Penn le transforme totalement sans le décrédibiliser pour autant, car elle est ridicule malgré le fait qu'elle soit justifiée pour l'époque.

Afficher en entier
Vu aussi

Suite au premier épisode de La Révolte, adapté du troisième et dernier tome de la saga Hunger Games, que je juge bien fait mais parfaitement inutile au bon déroulement de l’histoire, que l’on aurait pu condenser en un film de deux heures trente voire trois, plutôt que la réalisation d’une césure scindant le dernier tome en deux dans le seul but de reproduire ce schéma classique de structure des teen sagas pratiqués par Harry Potter et Twilight avant Hunger Games, sachant qu’elle était judicieuse pour les deux premières sagas mais inapproprié pour la dernière, en voici donc la seconde partie. Et malheureusement, je ne suis pas beaucoup plus satisfaite du résultat, pour ne pas dire franchement déçue, ayant même préféré le premier épisode à celui-ci alors que ç’aurait dû être l’inverse. Néanmoins, je pense que Hunger Games est portée à l’écran de manière satisfaisante, les trois premiers films étant bons, quoique le premier soft par rapport au roman, l’avant-dernier synonyme de monnaie, et le dernier moyen tirant sur le bof comparé aux autres, d’un point de vue cinématographique. Objectivement, la qualité décline, n’en déplaise aux amoureux de la saga, peut-être due à un manque d’inspiration, qui m’a paru flagrant dans ce film-ci à tous les niveaux ou presque.

Si je l’affirme de manière aussi radicale, c’est également parce que je sais de quoi je parle : je fais partie intégrante du grand nombre de lecteurs ayant dévoré la saga des années avant la sortie du premier film, et que le monde entier ne se focalise sur la trilogie et le projet cinématographique qui en découle. Par conséquent, je me souviens que le dernier tome est celui que j’ai le moins aimé de la trilogie : il était donc logique que les films suivent mon appréciation de chaque tome s’ils respectaient les livres, ce qui n’a pas manqué de se vérifier. Cela prouve, et je suis certaine de ne pas être la seule à le dire, que les films sont de bonnes adaptations puisque je n’ai pas aimé les deux derniers sans pour autant les détester, à l’image du roman, que je considère tout de même bien meilleur et un peu plus plaisant que les deux parties filmiques réunies. Cependant, si les livres sont bien adaptés, les films reprennent les défauts des livres et du dernier en particulier, ce qui n’est pas forcément une bonne chose comme on peut le constater ici, et c’est notamment dans ce cas de figure que l’on parle plus encore d’ADAPTATION, et qu’il aurait été bien plus appréciable que le scénario soit remanié tout en préservant l’essence de la saga littéraire. Parce que le problème fondamental de ce dernier volet réside dans son rythme irrégulier qu’il instaure du début à la fin. Le rythme, et l’exécution du scénario de base, qui sont agonisants et bien mieux travaillés dans le roman, si ma mémoire ne me fait défaut. A cause de ces deux facteurs déterminants mais ratés, je trouve que ce film est le moins bon de la saga, qui jusque-là s’avère bien construite et assez dynamique. Sans mentir, on pourrait parler de gâchis que je n’en serais pas choquée outre-mesure et je ne pense pas que j’exagère, car le potentiel de l’ensemble est presqu’extraordinaire mais très mal exploité.

Je le répète délibérément, mais le rythme du film est tout simplement mauvais parce que certaines séquences sont très longues alors qu’elles ne méritent pas que l’on s’y attarde plus de quelques minutes, et celles que l’on aurait aimées voir s’étirer davantage pour notre compréhension sont précipitées, ce qui confère un côté brouillon et désagréable au film. De plus, les scènes romantiques dont il est entrecoupé ralentissent l’action et ne servent à rien, sachant que l’on peste devant tant de mièvrerie et souhaite qu’elles se terminent le plus rapidement possible à chaque fois que Peeta ouvre la bouche lors de ce que j’appelle les « moments-émotions », paradoxe puisque je n’ai pas été touchée une seule fois par ce que je regardais, alors que ce dernier film est censé être le plus émouvant de la saga, facteur déterminant une nouvelle fois raté. Autant préciser que j’ai failli m’endormir devant, le film peinant à m’intéresser : il n’a pas su capter mon attention, excepté Spoiler(cliquez pour révéler)lors de l’attaque des mutations génétiques assez fidèlement retranscrite à l’écran, bien qu’il n’ait pas été ajouté dans le film ce que détaille le roman à leur propos, comme quoi elles seraient les représentations des anciens participants des jeux que l’on reconnaît grâce à leurs yeux, et l’exécution de Snow. Tout le reste, et je pèse mes mots, n’est que blabla sur fond de remplissage d’un point de vue personnel cette fois, ce que je ne cautionnerai jamais. Le film a été rallongé et il n’aurait pas dû durer aussi longtemps, deux heures vingt pleines étant trop pour ce qu’il nous montre concrètement, car s'il aurait parfaitement développé son contenu, on peut être sûr qu’il aurait rempli son contrat et tenu sur la longueur, ce qui n’est présentement pas le cas, donc une vingtaine de minutes en moins ne l'aurait pas pénalisé, au contraire.

Autrement, si l’on fait l’effort de passer l’éponge sur ces différents points, les quelques autres défauts du film communs à ceux du roman nous apparaissent tels de grosses ficelles, maniant des facilités scénaristiques et des éléments stéréotypés, superficiels et prévisibles. J’inclue dans le terme « prévisible » la réalisation de Francis Lawrence, qui est fade, bien moins inspirée que dans ses autres films et manque cruellement de subtilité : Spoiler(cliquez pour révéler)ses plans en perspective mettent en évidence les morts censées être surprenantes de Finnick et de Coin, tant et si bien que ceux qui n’ont pas lu le roman peuvent l’observer avant l’heure comme mon petit frère, par exemple, qui a su déceler la supercherie et comprendre la construction du film dès le début, faille impardonnable qui aurait pu être largement évitée. Pour revenir sur Lawrence, je suis la première à défendre ce réalisateur, que je considère comme bon, mais il me déçoit ici ; il faut bien une première fois à tout, comme on dit.

Par ailleurs, le triangle amoureux m’a agacée, énervée, fait lever les yeux au ciel quand je ne croyais pas qu’ils étaient exorbités face à tant de niaiserie me rappelant la fin de la saga, no comment ; le développement des personnages est inexistant, aspect qui nous empêche de nous attacher à eux ou du moins de se sentir concerné par leur sort et d’éprouver de l’empathie à leur encontre, ce minimum syndical non exécuté leur attribuant une personnalité interchangeable, hormis pour le trio principal et Johanna, qui n’est pas présente dans le roman ; les péripéties sont par conséquent prévisibles, donc, comme je le dénonce déjà plus haut, et parfois incohérentes dans leur mise en scène ; sans omettre tout le gloubi-boulga politico-dramatique bancal, fil rouge du premier épisode, relégué au second plan au profit de cette romance ridicule dont on se serait finalement bien passé ; la bande-son n’est pas du tout originale et pourquoi ne pas avoir repris la très jolie chanson de L’Arbre du Pendu, chose que je me demande sincèrement car ne comprenant pas l’éclipse d’un élément si important et pour le coup émouvant ; et les dialogues sont mal écrits, les personnages parlant pour ne rien dire. Le peu de fois où ils s’expriment pour faire avancer l’intrigue m’a affligée parce qu’ils ne peuvent s’empêcher de nous sortir de manière compulsive des phrases clichées couplées à de la philosophie de comptoir.

En somme, l’écriture du film en lui-même est ratée, ce qui est dommage car il y avait de quoi faire, et au lieu d’approfondir le contexte politique brillamment mis en place dans le premier épisode, l’équipe du film a clairement brodé autour, histoire de camoufler la qualité relativement pauvre de l’ensemble et sa profonde fadeur.

Le casting est prestigieux, s'offrant les services de Margaery Tyrell et de Brienne de Torth bien qu'on ne les voit que peu à l'écran, et les acteurs sont bons mais aucune performance ne sort réellement du lot : Jennifer Lawrence reste fidèle à elle-même et joue bien, mais de-là à dire qu’elle est une des meilleures actrices de la décennie me fait grandement douter, Josh Hutcherson, que j’avais trouvé très bon dans le premier épisode, est effacé dans le second et s’avère le plus niais du trio principal, Liam Hemsworth est un moins bon acteur que son grand frère et même Julianne Moore, l’une de mes actrices préférées, semble être ici victime de cette panne d'inspiration que j'évoque au tout début de mon commentaire. Le seul qui m’ait un tant soit peu intéressée dans la masse est encore et toujours l’interprète de Snow, éternellement… Glacial. (Ma blague est nulle.)

Enfin, il n’y a absolument aucun souffle épique qui anime le film. Les effets spéciaux sont réussis et les scènes d’action lisibles, le réalisateur ayant déjà prouvé qu’il pouvait faire mille fois mieux cependant, mais je n’ai définitivement pas réussi à me passionner pour ce dernier volet, qui est plat et sans âme, FADE, et l’émotion aux abonnés absents tandis que l’histoire n'avance pas et nous inonde de clichés, alors que le concept de base est excellent bien que pompé sur celui de Battle Royale.

Lorsque je regarde le dernier film qui clôt une saga, je m’attends à ce qu’il soit grandiose et m’éblouisse, me laissant une impression plus ou moins positive de la saga entière, mais tout ce dont je retiendrai de Hunger Games par la suite est un bon début et une fin qui n’est pas mauvaise en soi, mais bâclée et loin d’être à la hauteur des précédents, ce qui est extrêmement décevant en tant que point final d'une aventure que l'on a suivie avec assiduité.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eparm12 2016-05-16T11:11:07+02:00
Bronze

Un Homme Idéal, titre parfaitement choisi de mon point de vue, est un bon film mais un thriller un peu trop classique tant sur la forme que dans le fond, les péripéties vécues par le personnage principal étant assez prévisibles et la narration banale, bien que se voulant surprenante lorsque l’on parvient à plus de la moitié du film.

Par ailleurs, le scénario s’est certainement inspiré de celui d’un film américain dont je ne me rappelle malheureusement plus le nom, et s’il est cohérent et bien construit au niveau des personnages, la fin est peu crédible car mal exécutée alors même que l’on pressent que l’intention est là. L’intrigue joue sur plusieurs tableaux, à commencer par le fiasco de la vie professionnelle de Mathieu, se superposant à celui de sa romance touchante avec Alice, son déclin psychologique et ses différents objectifs survenant tout du long, et le film parvient à les manier sans qu’ils ne déséquilibrent ses autres facettes ou ne s’égarent, jusqu’à un point où il s’emballe et se noie, cet aspect de précipitation n’étant pas véritablement gênant en soi mais brouillon. Les personnages sont bien travaillés, notamment le principal qui est très développé et auquel on s’attache malgré la grossièreté de ses erreurs pour lesquelles on devrait le haïr.

Le film est bien réalisé, son esthétique sobre, naturelle, aux couleurs magnifiques et lumineuses, intimiste, la bande-son très jolie quoique loin d’être originale et le rythme entraînant : le film ne comporte aucun temps mort et on ne s’ennuie pas devant. Les dialogues sont bien écrits.

En somme, la seule chose que je lui reproche tout en passant l’éponge sur quelques défauts çà et là est qu’il manque cruellement d’audace. Cependant, je le conseille, notamment pour la performance de Pierre Niney, qui est décidément un très bon acteur. Le reste du casting ne démérite pas et j’ai réellement apprécié l’ensemble.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eparm12 2016-05-15T11:29:05+02:00
Argent

Taxi Driver est un film de Martin Scorsese que j’associe inconsciemment depuis toujours à Scarface de Brian de Palma, tous deux des films cultes ayant profondément marqué l’histoire du cinéma et les débuts sur grand écran de deux monstres sacrés du Septième Art que j’adule, à savoir Robert De Niro et Al Pacino. J’adore purement et simplement ces deux acteurs, que je compare souvent l’un à l’autre bien qu’ils soient différents dans leur manière de choisir un rôle et de l’interpréter, même s’ils jouent la plupart du temps dans le même registre, et il me tardait de regarder Taxi Driver, ayant eu l’incommensurable plaisir de visionner Scarface pour la première fois l’année dernière.

A présent que j’ai vu les deux films, enfin, je peux dire que j’ai préféré Scarface mais pas au niveau des acteurs, qui sont incontestablement extraordinaires dans les deux, mais peut-être par rapport à la construction de l’histoire narrée et du personnage principal, sans oublier le fait que l’un des deux films, Scarface donc, est un classique dans le style des films de gangsters. Le dernier argument n’en est pas véritablement un car s’avérant peu objectif, cependant, je continue d’affirmer que je préfère Scarface car le personnage de Tony Montana, son passé, ses débuts dans le « métier », sa montée en puissance, l’apogée de sa gloire puis sa déchéance m’ont paru bien plus aboutis que ceux de Travis Bickle, bien qu’il soit parfaitement construit, lui aussi. Du fait de cette préférence très marquée, je ne m’imaginais pas classer les deux films dans la même liste et c’est pourquoi Taxi Driver n’est « seulement » rangé qu’en liste d’argent dans ma cinéthèque, sachant qu’il mérite évidemment l’or ou la diamant.

Hormis ce détail, le personnage de De Niro est tout de même très bien écrit, original, complexe, et composé de plusieurs facettes : vétéran du Vietnam, blessé au plus profond de sa chair par la guerre, déséquilibré et souffrant d’insomnies, n'ayant pas de chance avec les femmes, il souhaite rendre le monde meilleur. Si je me suis attachée à lui alors qu’il exerce son honnête métier de taximan au départ, je l’ai haï à mesure que le film progressait et nous dépeignait sa lente descente aux enfers, armé de ses pensées radicales et de bien plus encore. Sa rancœur envers la racaille de la ville de New York, la violence et la décadence exacerbées dont il est témoin chaque nuit se mue en obsession de la faire disparaître, et au lieu de parier sur son élévation puis son anéantissement à l’image de l’anachronisme que sont celles de Montana, Scorsese mise sur sa chute précoce, commencement de la fin de Travis Bickle dès la moitié du film. Sa transformation est absolument terrifiante et m’a donné froid dans le dos. Pire encore : il m’a fait peur. On aurait dit un skinhead, certainement parce qu’il en est un. Ses répliques tout aussi cultes voire plus encore que le film en lui-même, notamment le célèbre : « You’re talking to me ? » sont reprises au sein de plusieurs autres œuvres, tel qu’un anime de gangsters que j’ai récemment regardé et adoré appelé Phantom, Requiem for the phantom, chose qui n’a pas manqué de me surprendre et preuve de l’impact qu’a eu le personnage dans notre culture.

Palmé d’or en 1976 et par conséquent récompensé à juste titre, Taxi Driver a tout pour lui : la réalisation de Scorsese est excellente et l’instauration de l’ambiance glauque et dérangeante d’un New York de nuit sale s’inscrivant dans les années 70 parfaitement exécutée, la bande-son magnifique, le thème principal jazzy résonnant tout du long telle une sombre litanie envoûtante, obsédante et à la fois mélancolique, et les acteurs sont superbes dans tous les sens du terme, que ce soit De Niro ou les second rôles et plus particulièrement Jodie Foster, une actrice que j’adore, très jeune mais d’ores et déjà prometteuse dans le rôle de la prostituée Iris. Le rythme est assez lent mais ne comporte aucun temps mort et les dialogues sont très bien écrits.

En résumé, il n’y a rien à reprocher à ce film, je crois. Je regrette simplement un côté kitsch attribué à certaines scènes parfois.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eparm12 2016-05-14T12:58:31+02:00
Bronze

Second road movie de David Lynch, et un très bon film s’inscrivant une fois de plus au sein de sa superbe filmographie, on peut bien le dire sans exagération aucune. J’ai bien aimé Une Histoire Vraie, sobrement intitulé, notamment parce qu’il s’agit d’un de ses films et que je suis une bonne cliente en matière de road movie, alors il est aisé de deviner que l’ensemble ne pouvait que me plaire, mais pas seulement : il faut également savoir que j’adore David Lynch et adhère à son cinéma quoiqu’il réalise. En effet, j’ai adoré Elephant Man et beaucoup aimé Sailor et Lula, son premier road movie si je ne me trompe pas, que j’ai par ailleurs préféré à celui-ci parce qu’il est davantage dynamique que ce dernier. Cependant, Une Histoire Vraie est un film qui m’a apporté autre chose qu’un coup au cœur de la même manière qu’Elephant Man, et la folie dégagée par le couple atypique que forment Sailor et Lula : il s’agit d’un film qui m’a procuré énormément de bien, dans le sens où je pense qu’il est certainement le moins alambiqué du bonhomme et le plus tranquille. Une sorte de quiétude voire de plénitude se dégage de ce film et nous apaise lorsqu’on le regarde, car il suit son cours lentement mais sûrement, à l’image du personnage principal sur lequel il se centre.

Une Histoire Vraie est un bijou lisse et poli car classique, mais à la fois kaléidoscopique car il brille de mille feux grâce à son concept absolument extraordinaire et parfaitement exploité, que j’ai adoré dès que je l’ai découvert, lu au dos de la boîte du film : un vieil homme souhaite se rendre chez son frère habitant à l’autre bout des Etats-Unis et pour ce faire, il effectuera son voyage en tondeuse à gazon, remorquant un petit chargement à l’arrière. Je n’avais encore jamais vu de road movie mettant en scène une chose pareille, moyen de locomotion singulier substitué le plus souvent par une voiture quand les personnages ne sont pas à pieds, ni dans aucun autre film : ce point de départ simpliste se révèle être le fil conducteur du film, se déroulant au gré des démarrages laborieux et arrêts crachotants de la tondeuse.

Sans oublier les éclats de la réalisation contemplative de Lynch, que l’on reconnaît facilement lorsque l’on est habitué à visionner ses œuvres, sublimant les paysages déjà magnifiques dans lesquels nous nous baladons aux côtés d’Alvin Straight, et les splendides morceaux de musique entendus tout du long.

De plus, Une Histoire Vraie est très bien écrit à tous les niveaux, que ce soit celui du scénario, bien qu’il soit prévisible mais parfaitement mené comme dans tout bon road movie digne de ce nom, des dialogues qui teintent délicatement aux oreilles, et des personnages : la palette de personnages qu’Alvin croise lors de son périple est excellente, étant tous plus attachants les uns que les autres, à commencer par sa fille Rose, que l’on rencontre au début du film et qui est très développée, bien plus que les autres que l'on aperçoit brièvement, tout comme lui.

La fin est judicieuse et je pense que Lynch a volontairement donné une dimension métaphorique à son film que je n’ai pas entièrement saisi, la fin en étant sa représentation concrète mais demeurant mystérieuse : les plans sur les tracteurs en fonctionnement sont nombreux, et le spectateur sait pertinemment que Spoiler(cliquez pour révéler)les deux frères ont énormément de choses à se dire et que leur conversation, leur réconciliation se feront à son insu, conférant un aspect non abouti au film pour les uns mais très fins pour les autres, mon avis ayant tendance à se rapprocher de la seconde proposition.

Enfin, ce film a provoqué chez moi bon nombre de sentiments, en écho à ceux d'Alvin comme la joie, le rire, la mélancolie et une profonde tristesse ressentis. Sa morale délivrée au sujet de la famille est un beau message fondamental mais un message trop oublié de nos jours.

Je crois sincèrement que ce film, cet hommage à l'homme qu'était Alvin Straight, est à voir au moins une fois, non seulement parce qu’il est très bon, mais aussi parce qu’il s’agit d’une parenthèse poétique au sein de la filmographie dense et forte de Lynch, unique parenthèse salvatrice.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eparm12 2016-05-12T19:29:52+02:00
Or

Je me complais à réécrire dans chacun de mes commentaires abordant un tant soit peu le sujet que je n’aime pas les romances et pourtant, j’ai adoré Mon Roi. Parce que Mon Roi n’est pas ce que j’appellerais une romance plus complexe que la moyenne, mais un drame extrêmement fort ayant réussi l’exploit de me bouleverser en traitant de la question du couple sous bien des angles et des coutures, qui n’est pas sans me rappeler Blue Valentine, un autre film que j’avais beaucoup aimé et dont les thématiques presqu’identiques à celles de Mon Roi s’axant sur le couple et la relation destructrice qui le lie m’ont plu, la fin quelque peu ambiguë et floutée m’ayant marquée. Il faut croire que je n’aime toujours pas les romances mais adore les drames mettant en scène un couple se déchirant tout du long, allez savoir pourquoi, critères auxquels répond Mon Roi sans aucune difficulté puisque j’ai passé un excellent moment devant, film que je considère comme étant très bon.

Je parlerai de ce film en tant que film, c’est-à-dire une entité inscrite dans le genre du drame et non pas une nouvelle œuvre de Maïwenn complétant sa filmographie, grande réalisatrice française méconnue pour ma part puisque n’ayant vu aucun de ses films jusqu’à Mon Roi. Oui, honte à moi, je le sais. Par conséquent, je ne peux pas comparer ce film au reste de sa filmographie, bien que je sache d’ores et déjà que ce sont ses premiers films avant tout expérimentaux qui ont de prime abord conquis le public, car ils sortent de l’ordinaire. Je pense donc logiquement que quelqu’un n’ayant vu aucun film de Maïwenn comme moi aimerait davantage ce film-ci que ceux habitués à son cinéma, bien que l’on y retrouve son univers comme j’ai pu le lire précédemment et dans d’autres critiques, l’histoire en elle-même de Mon Roi étant classique et loin d’être originale si on la compare à tout ce qu’a déjà réalisé Maïwenn, dont la réputation d’originale, justement, ne transparaît pas dans ce film, même si l’on y décèle sa patte caractéristique, du moins je ne l’avais encore jamais observée ailleurs auparavant, donc j’en déduis qu’il s’agit bien de ses propre codes qu’elle manie ici. Au final, n’étant pas une amatrice de ses films, j’ai adoré Mon Roi et serais plus que ravie de m’atteler au reste de sa filmographie, qui attise ma curiosité, notamment Polisse, que je me suis promise de visionner très bientôt.

Tout d’abord, j’ai beaucoup réfléchi à propos de ce film, me posant des questions et tentant de savoir si je l’avais apprécié ou non après visionnage, et je l’ai adoré pour plusieurs raisons assez objectives dans un premier temps, telles que la réalisation, qui est très bonne à mon sens : la beauté des images, notamment certaines panoramiques à couper le souffle, est conjuguée à leur puissance, dépeignant avec grâce et mélancolie l’histoire manipulatrice et destructrice vécue par les personnages, écho à la splendide et sensible réalisation d’Ozon. Les mouvements de caméra sont lents, mesurés et m’ont parus propres à Maïwenn, comme je m’y attendais. En somme, j’ai adoré cette réalisation simple et naturelle, intimiste, ainsi que la bande-son, qui est très sympathique bien que peu présente au sein du film.

Le rythme du film est lent mais essentiel à l’ancrage de l’histoire dans notre époque actuelle, lui permettant de se dérouler sans omettre de détails hormis lors de l’utilisation d’ellipses temporelles très judicieuse ici, et au spectateur de s’immerger dans le film, qui le happe et l’aspire à son insu. De plus, cette lenteur envoûtante donne une dimension davantage réaliste au film, notion terre-à-terre très poussée du début jusqu’à la fin : j’ai eu la nette impression de me retrouver face à un couple que j’aurais très bien pu croiser ou connaître, et je pense qu’il s’agit d’un excellent point. Là où je m’étais un peu ennuyée devant Blue Valentine, qui m’avait procuré le même sentiment, je ne l’ai pas ressenti de cette manière devant Mon Roi et peut-être pour cause le fait qu’il y ait plus d’éléments m’ayant percutée dans ce film que dans Blue Valentine, qui est pourtant excellent en soi. Sans oublier les dialogues, qui sont très bien écrits, à l’image du film, et prononcés avec véracité.

A ce stade, une parenthèse sur les acteurs s’impose et quelle parenthèse, car ils sont tout bonnement extraordinaires sans exagération aucune. Emmanuelle Bercot m’a transcendée : elle mérite bien tous les prix de la terre pour ce rôle dont elle en est l’incarnation, d’ailleurs, je suis très contente qu’elle en ait remporté un et pas n’importe où, à Cannes. Vincent Cassel, que j’aime beaucoup bien que je pense qu’il est excellent ou fade voire mauvais une fois sur deux dans ses films, nous propose ici le meilleur de son jeu et m’est apparu charmeur, me séduisant tout comme Bercot, avant que je ne sois répugnée par son personnage et ainsi de suite. Le reste du casting, reflet des deux acteurs principaux, est excellent et je constate qu’en plus de très bien réaliser ses films, Maïwenn dirige parfaitement ses acteurs : il n’y a décidément plus aucun moyen de nier qu’elle a du talent et pas qu’un peu. Cependant, je pense que les acteurs sont très performants en partie grâce à elle, mais aussi grâce à l’écriture de leurs personnages, fine et pour le coup très originale : ils ne sont pas tous aboutis mais que je sache, Mon Roi se centre sur un couple et fait l’effort de le développer à l’extrême, sans oublier de l’appliquer à certains personnages secondaires importants comme Agnès, le frère de Tony et sa femme. Ils sont tous un minimum travaillés et non pas creux, vides, inutiles et j’en passe, ce qui est un autre bon point également.

En fait, la plus grande force de ce film réside dans son écriture à fleur de peau, même si le scénario est pourvu de quelques maladresses loin de porter atteinte à sa qualité indéniable, tel que ce fameux développement incomplet de certains personnages, je pense notamment au père et aux amis du centre de rééducation de Tony, mais aussi par rapport à la narration. Il est clair et net que le film ne brille pas par son originalité, que ce soit au niveau de l’histoire qu’il raconte et de la manière dont l’ensemble est exécuté, mais le tout rend magnifiquement bien.

La narration alterne entre séquences du présent et flash-backs, séquences du passé assimilées aux souvenirs de Tony, et suit un schéma répétitif de complicité et amour mêlés, succédés de crises, de séparations puis à nouveau de complicité, de crises… Qui martèlent violemment le film et peut épuiser le spectateur, même s’il n’exploite pas les séparations de la même manière à chaque fois puisqu’elles sont provoquées par différentes raisons. De plus, j’estime qu’il est nécessaire ici car comme l’a parfaitement souligné Maomelancolik, il s’agit de dévoiler ce procédé de reconstruction physique afin de se retrouver mentalement qui s’opère sur Tony tout le long du film. J’ai trouvé ce fil rouge assez original car ne l’ayant encore jamais vu traité de la sorte au cinéma, me doutant qu’il a déjà dû être tissé ailleurs mais soit. Cependant, je reconnais ne pas aimer ce mode de fonctionnement qu’est le flash-back mais il ne m’a pas gênée ici outre-mesure, d’autant plus qu’il renforçait le procédé de reconstruction de Tony à force de symboliques, alors je m’y suis faite rapidement.

Par ailleurs, s’il est classique et parfois maladroit mais demeure brut et sincère dans sa démarche, le scénario est très subtil, certaines séquences entrant en résonnance avec d’autres, comme la scène au début où Spoiler(cliquez pour révéler)Tony dévisage Georgio dans la boîte de nuit et à la toute fin où elle le dévisage également assis à côté d’elle face aux maîtresses d’école. Ces incessants parallèles effectués entre une chose et une autre alors qu’elles n’ont pas la même signification, tous ces non-dits, ces paroles passées sous silences, sont autant d’échos maniés avec délicatesse, et j’ai adoré le fait que Spoiler(cliquez pour révéler)le couple heureux formé par le frère de Tony et sa femme soit le reflet de ce qu’aimerait désespérément connaître Tony et construire avec son homme, ce à quoi elle ne parviendra jamais et ce ne sera pas faute d’avoir tout tenté pour cela.

Le film entier est à l’image de Tony, un miroir nous montrant sa perte de contrôle, de maîtrise de soi, atteignant le paroxysme de la douleur psychologique et l’imminent point de rupture, jusqu’à ce qu’elle revienne peu à peu et recouvre difficilement sa lucidité sciemment abandonnée par rapport à la situation. Tout comme Tony, j’ai changé de couleur, mon visage se crispant et se détendant à la fois, mon corps ressentant mille et une nuances de sensations tandis que j’explorais les facettes, composantes des personnages et m’identifiais parfois à eux, véritables kaléidoscopes : les scènes coup de poing m’ont tordu l’estomac à plusieurs reprises telle que celle où Spoiler(cliquez pour révéler)Tony fracasse la vitre du placard de Georgio lorsqu’ils sont chez lui, métaphore de la fêlure de son cœur se brisant en éclats de verre, et d’autres de pure comédie m’ont franchement fait éclater de rire et je ne plaisante pas, étant pliée en deux tellement les dialogues s’y prêtaient merveilleusement, notamment lors des échanges Tony/Georgio et Tony/amis du centre de rééducation.

En somme, j’ai vécu le film : j’étais plongée dedans du début à la fin, n’aie pas un seul instant relâché mon attention et vibré avec les personnages, de bonheur et de douleur, de tristesse et de peur, de rancœur et de vengeance, de violence et d’empathie, et de bien d’autres encore. Mon Roi a su me bousculer et me frapper sans ménagement là où ça fait mal.

En conclusion, j’ai adoré ce film et le conseille, bien qu’il ne puisse pas plaire à tout le monde à cause des thèmes qu’il aborde et de son côté classique et sans réelle surprise, puisque l’on peut aisément deviner la fin dès le début. Je suis entièrement d’accord sur le fait que l’on puisse lui reprocher son manque d’originalité mais il est si bien fait que je ne m’en suis pas formalisée. La qualité et l’émotion sont là et je n’en attendais pas davantage.

PS : les scènes de crise sont virtuoses et dérangent, les sentiments de Bercot m’atteignant en plein cœur lors de ces passages qui m’ont mise à rude épreuve, bien qu’elles versent parfois dans le too much, ce qui me rappelle au bon souvenir de Mommy.

Re-PS : Norman joue dans ce film mais interprète un des amis de Tony en rééducation, donc on ne le voit pas beaucoup à l’écran et il se contente d’être un drôle, ce qu’il joue plutôt bien, alors son nom ne fait pas tache dans le casting. En revanche, il ne faut pas se voiler la face et je me l’imagine très mal s’engager dans une carrière cinématographique.

Afficher en entier
Pas apprécié

Légèrement meilleur que le premier, ce film ne m’aura pourtant pas du tout convaincue, et je me suis même ennuyée pour ne pas dire indignée devant.

S’il est pourvu de belles images, d’une bonne bande-son, je pense notamment à la chanson Castle de Hasley que l’on entend au générique de fin, de costumes soignés et de superbes actrices dans tous les sens du terme, sachant que j'adore Charlize Theron et apprécie beaucoup Jessica Chastain et Emily Blunt, je condamne en revanche les incohérences parsemant le film, les dialogues horriblement mal écrits qui n’ont pas manqué de me casser les oreilles et la niaiserie assommante se dégageant de l’ensemble : bien qu'il s'agisse d'un conte, ressasser sa morale du début à la fin m’a agacée, d’autant plus que j’aurais aimé assister au triomphe des deux sœurs. Ah et la réalisation est fade et le montage mal exécuté au vu des nombreux faux raccords que j'ai pu noter, le numérique utilisé à outrance, certains décors et créatures étant moches hormis la monture polaire de Freya, censée être une divinité nordique, plus précisément viking et non pas une Reine des Neiges 2.0, et le scénario prévisible.

En bref, je ne le conseille pas, bien que son potentiel de divertissement soit assez élevé, mais qui dit divertissement n’exclue en aucun cas qualité, ce dont le film est malheureusement dépourvu à presque tous les niveaux.

PS : Veronica a entièrement raison concernant l’humour lourdingue que l’on subit sans interruption, me faisant lever les yeux au ciel quand ceux-ci n’étaient pas aveuglés par autre chose. Et Chris Hemsworth est toujours aussi beau, amen.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eparm12 2016-05-04T22:24:23+02:00
Bronze

Aujourd’hui, il est question de Captain America : Civil War.

Je l’attendais autant que je craignais d’aller le voir au cinéma. Parce qu’il est la suite du bruyant Le Soldat de l’hiver, que j’avais beaucoup aimé, sachant que je fangirl sur le personnage éponyme ainsi que l’acteur en lui-même qui l’interprète ; peureuse d’assister à la séance après celle du visionnage de Batman VS. Superman que j’avais royalement détesté, il a fallu que la même amie qui m’a traînée voir BvS réitère l’expérience en m’embarquant pour un deuxième tour admirer le beau Captain en salle, et ne me demandez pas pourquoi je l’ai suivie, étant donné que je ne le sais pas moi-même. Peut-être pour lui faire plaisir, qui sait…

Avant toute chose, je tenais à préciser qu’elle a bien fait pour cette fois et que je ne regrette pas le moins du monde mon déplacement. Cependant attention, je n’ai pas préféré Civil War au Soldat de l’hiver mais ai néanmoins apprécié le spectacle, car ce film est un très bon divertissement et que je n’en attendais pas davantage. J’irai plus loin en affirmant qu’il ne contient pas d’énormes défauts m’ayant sauté au visage comme ceux de BvS, exemple non pris au hasard, ni qu’il est ridicule, ne sert à rien et j’en passe. Au bout du compte, je suis satisfaite de ce que j’ai vu et ne remercierais jamais assez les producteurs pour tous les efforts qu’ils ont fournis afin de nous pondre une suite de qualité, parce que ce n’était pas du tout gagné d’avance d’égaler le deuxième film, qui avait plus que conquis voire ravi les foules. Il est évident que Civil War n’est pas exempt de maladresses (n’allons pas déformer la réalité en criant sur tous les toits qu’il s’agit d’un chef-d’œuvre du genre), mais je suis amplement convaincue avec par le fait que Marvel peut parfaitement nous sortir des films bien faits et intéressants, assimilés à de bons divertissements, en l’occurrence un très bon ici.

Tout d’abord, parlons des points positifs qui font que j’ai été accrochée pendant les deux heures vingt que dure le film. Contrairement à la plupart des commentaires précédant le mien, j’ai trouvé le rythme du film tout bonnement excellent. C’est bien simple, je n’ai pas vu le temps passer : j’étais dedans du début à la fin, n’ai pas pensé un seul instant que certaines scènes auraient dû être supprimées et ai adoré l’enchaînement des séquences alternant les actives et les passives en instaurant des transitions plus ou moins fluides mais toujours pertinentes. Là où je me suis profondément ennuyée devant BvS, j’ai jubilé devant Civil War, qui a le mérite de m’avoir captivée. Le mot est peut-être trop fort mais s’il y a une chose que je ne reprocherai jamais à ce film, c’est bien son rythme d’enfer. Honnêtement, je n’en reviens toujours pas et ne sais pas ce qui s’est passé ni si les producteurs et réalisateurs ont eu une soudaine illumination ou quoi, mais ils ont donné un sacré coup de collier à leurs derniers films, comme avec Deadpool devant lequel il est difficile de s’ennuyer de long en large et en travers, et maintenant celui-ci. En résumé, ils sont parvenus à gérer leur temps avec brio et je dois avouer que je suis relativement comblée rien que pour cet aspect, qui est à double-tranchant et peut faire grandement défaut à un film du genre s’il n’est pas correctement dosé.

Ensuite, quelle belle surprise, mais le film est très bien réalisé et je crois qu’il est important de le souligner. Les effets spéciaux ne saturent pas le visuel et les scènes d’actions sont magnifiquement chorégraphiées, lisibles (ENFIN, merci !), un peu longues mais demeurent de bon goût Spoiler(cliquez pour révéler)même si celle de la course-poursuite de Buck et de Black Panther à pieds est peu crédible, parce qu’ils arrivent à égaler voire dépasser la vitesse de voitures en fonctionnement, ce qui me paraît improbable car seul Captain peut courir aussi vite alors qu’il est humain, à moins que Buck et/ou Black Panther ne soient génétiquement modifiés tout comme lui, ce que j’ai peut-être mal compris ou zappé, au choix, et par-dessus tout font avancer l’intrigue. Il n’y a pas de scènes d’action placées dans ce film uniquement pour de l’action, mais ponctuer et appuyer les temps forts du scénario, qui en revanche est faiblard mais « tient la route » (dixit Iron Man), pas comme celui de BvS, qui en plus d’être extrêmement mal écrit est risible au possible, mais je m’égards. Tout ça pour ça, on y arrive et je sais que je me répète mais Civil War est réellement bien filmé : je parlais de lisibilité plus haut car la caméra adopte différents angles pour retransmettre les séquences avec l’objectif de nous proposer la meilleure vision possible de celles plus rapides que les autres, du moins c’est ainsi que je l’ai perçu, et je suis par conséquent bluffée du travail des réalisateurs, qui se sont véritablement appliqués. En revanche, elle n’est pas parfaite et je regrette un léger tremblement de temps à autre loin d’être nécessaire et pouvant donner mal au crâne plutôt que d’atteindre son autre but obscur, on ne sait pas. Jusque-là, le film nous sert un rythme soutenu et une très bonne réalisation. Incroyable mais vrai ! …Oui, je vous assure que vous l’avez bien lu.

Ah, mais parce qu’il y a bien quelque chose qui ne va jamais sur le plan technique dans un Marvel, la bande-son n’est pas originale, assez répétitive et m’est complètement passée inaperçue : à peine entendue que je l’avais déjà oubliée, dommage.

Par ailleurs, il est inutile de revenir sur la performance des acteurs, qui font tous leur job comme d’habitude en fait, donc next.

J’ajouterai simplement que le personnage de Black Panther est stéréotypé et évolue de manière prévisible voire fade, mais qu’il claque à l’écran car son costume est stylé (on voit bien ses belles fesses, lol) et sa force brute réelle. En clair, je ne suis pas mécontente de son entrée remarquée dans le film, on peut bien le dire, et espère qu’il sera présent dans les suivants. Pourquoi reléguer au second plan un tel combattant ? Ce serait honteux, il est tellement classe.

Par contre, (coup de gueule imminent, vous êtes prévenus), ils ont ENCORE changé d’acteur pour l’incarnation de Spider-Man, qui n'est pas un Seigneur du Temps, que je sache. A ce stade, je ne peux qu’être lasse de tout ce cirque. Je l’avoue, cette politique commence à me sortir par les trous de nez et de toute façon, le véritable Spidey restera toujours à mes yeux Tobey Maguire, cependant, nous ne sommes pas là pour débattre de qui est le meilleur mais je vous ferai quand même remarquer, les gars, qu’il faudrait vous décider une bonne fois pour toute : ou vous gardez Andrew Garfield bien que je ne le supporte pas, ou bien préservez ce jeune acteur approximatif dans son jeu d’ado justicier aux papattes collantes, mais arrêtez, s’il vous plaît, je vous le demande, arrêtez de changer d’acteur tous les quatre matins. Ce n’est plus envisageable au jour d’aujourd’hui de caser dix mille Spider-Man différents dans les prochains films du studio. Démerdez-vous mais je ne veux plus que l’acteur change même s’il est mauvais, parce que c’est juste déstabilisant et… Chiant. Oui, c’est chiant et je m’en fous si je ne le dis pas dans un souci d’objectivité bien que je ne pense pas être la seule dans ce cas, c’est-à-dire fatiguée par ces incessants retournements de veste. Ah et puisqu'on parle de vêtement, le nouveau costume de Spidey est dégueulasse. #C'estDit

Maintenant, attardons-nous sur le scénario de Civil War. Nouvelle surprise plutôt agréable : si le scénario est faiblard comme je l’ai déjà énoncé plus haut, il ne part pas dans tous les sens, ce qui est un progrès notable, et « tient la route », ce qui est tout à son honneur, je dois dire, notamment après le grand bordel de celui de The Amazing Spider-Man 2 et d’Avengers 2. Certes, les petits intrigues superposées manquent de consistance mais s’avèrent prenantes malgré tout, et il est totalement vrai que l’histoire de vengeance du méchant est simpliste, vue, revue et re-revue, mais je n’en attendais pas non plus des masses à ce niveau-là alors je ne peux décemment pas dire que je sois déçue puisque je croyais avant le visionnage qu’il allait être plus que merdique (préjugé, quand tu nous tiens). En somme, l’histoire aurait pu être davantage singulière, étoffée, tout ce que vous voulez, mais il y a un point la concernant sur lequel j’aimerai revenir.

J’ai la nette impression qu’il est devenu à la mode de confronter des super-héros et ainsi opposer leurs idéologies justicières les unes aux autres, ce que l’on a déjà connu dans le précédent BvS, et on retrouve ce combat dans Civil War, sauf que j’ai été pour le coup déçue parce que oui, nos héros se battent les uns contre les autres, d’où le titre peut-être prétentieux du film car certainement mal choisi étant donné que leur opposition n’en prend que la moitié voire le quart, mais leur affrontement ressemblait davantage à une cours de récréation qu’à un véritable combat. Spoiler(cliquez pour révéler)Il y a bien Rhodey qui doit abandonner son costume de super-héros pendant un temps pour chute, ce qui témoigne de la violence de cette opposition entre les deux équipes, mais cet élément est un peu maigre pour ce qu’est censé représenter l’affrontement, que ce soit à l’échelle des héros ou à grande échelle. Hormis ce désagréable sentiment d’amertume, je considère que le reste n’est pas trop mal, exceptée Spoiler(cliquez pour révéler) la romance de Captain et de Sharon, qui est prévisible depuis le Soldat de l’hiver et tout et tout. La scène du baiser n’était pas forcément intéressante et m’a fait lever les yeux au ciel, mais soit. Et puis je dois avouer que les réactions de Sam et Buck après ça m’ont fait rire, alors je lui pardonne son évidente incruste de dernière minute.

En conclusion, j’ai bien aimé Civil War qui est de bonne facture, malgré le fait que la musique soit banale, le scénario classique, écrit avec de grosses ficelles et prévisible, et les dialogues peu recherchés, sachant que l’humour global ne m’a pas touchée plus que ça cette fois-ci. Bien que je préfère encore et toujours Le Soldat de l’hiver, j’ai été très contente d’aller voir ce film au cinéma. Il offre du beau spectacle et sa bonne maîtrise fait plaisir tout en procurant du bien aux spectateurs, peut-être découragés par la qualité des anciens films de Marvel, tandis que les nouveaux ne sont pas toujours soignés comme on aimerait qu’ils le soient davantage. Et je crois pouvoir dire que la saga Captain America est l’une de mes préférés dans le Marvel Cinematic Universe, car elle ne cesse d’évoluer dans le bon sens et bien plus que celle des Avengers et autres, ainsi que celle de Thor. En fait, je la rangerais du côté des X-Men, que j’apprécie beaucoup également et dont le prochain, Apocalypse, sort bientôt.

PS : Bucky, je t’aime et si tu n’as pas d’endroit où te cacher, tu peux venir chez moi, la porte t’est grande ouverte. Spoiler(cliquez pour révéler)Mais pourquoi as-tu décidé de te rendormir ?! Pooouuurquoooiii ? Sniiif, je suis très malheureuse, j’espère que tu reviendras dans la suite, autrement, je leur attente un procès.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eparm12 2016-05-01T12:27:31+02:00
Argent

J'ai beaucoup aimé Blood Diamond, pourvu d'une très bonne réalisation, de magnifiques images, de scènes d'action lisibles, d'un rythme haletant, d'une très jolie bande-son, d'excellents acteurs, et abordant un sujet assez original, fort, émouvant et dynamique, ponctué de séquences fracassantes et de bons dialogues. Le seul point noir à relever serait la romance, qui même si elle s'avère intéressante, est peut-être niaise et par conséquent de trop dans l'ensemble.

Un très bon film, tout en sachant que je n'en ai vu aucun autre se centrant sur les guerres civiles en Afrique, donc n'ayant aucun point de comparaison quand il s'agit de savoir s'il a correctement traité ses thèmes ou non, pensant que son histoire est crédible, le scénario étant très bien écrit, au même titre que les personnages.

Afficher en entier

447 résultats