Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Cinéphile,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.

Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.

Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe CineNode

Films
60 141
Membres
43 276

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode

Les commentaires de Eparm12

Commentaire ajouté par Eparm12 2016-04-20T13:20:19+02:00
Vu aussi

Un très joli dessin animé, mignon tout plein, cependant destiné aux jeunes enfants.

Si les graphismes et par conséquent le visuel ainsi que la bande-son sont superbes, le scénario est classique et identique à celui du Monde de Nemo : la seule chose qui les différencie est le fait qu'il se déroule non pas en mer à notre époque actuelle mais sur terre lors de la période préhistorique. Les dialogues sont peu recherchés et assez enfantins somme toute, et les scènes se voulant émouvantes parvenues à me toucher. En revanche, l'humour n'a pas fonctionné sur moi, excepté à de rares reprises.

Satisfaite ? Il est évident que j'en attendais bien plus de la part du réalisateur de Là-Haut, mais soit. Les petits seront ravis de le visionner et les grands aussi, pour peu que la magie opère sur eux.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eparm12 2016-04-09T12:43:24+02:00
Vu aussi

Qu’on se le dise tout de suite, je n’attendais strictement rien de ce film. Quand je dis rien, c’est rien, absolument rien, et je crois pouvoir affirmer que j’ai bien fait de le regarder sans me poser de question avant le visionnage. Dans ce cas, pourquoi l’avoir regardé, sachant que je n’étais pas du tout emballée par le propos et partais peu confiante voire anéantie dès le départ ?

A vrai dire, je l’ai regardé parce qu’une de mes plus proches amies est dingue de Dylan O’Brien. Euphémisme. Raide dingue, et j’exagère à peine. En fait, Dylan est à elle ce que Johnny Depp est pour moi ; je vous laisse donc tranquillement imaginer la chose. En résumé, j’ai avant tout regardé ce film pour lui faire plaisir. Pas qu’elle aime ce genre de films habituellement, seulement pour Dylan. Parce que je n’ai jamais aimé non plus et n’aime toujours pas les histoires d’amour sauf exceptions, et encore moins mises en scène avec des ados au sein de comédies romantiques toutes plus roses et mielleuses les unes que les autres. Je n’apprécie pas du tout ce genre de films, et il y a bien longtemps que les teen movies ont cessé de me faire espérer en la matière bien que je ne sois pourtant pas fermée à l’idée, mais soit. Pourquoi ne pas tenter de casser une bonne fois pour toute la vision extrêmement négative que je conserve depuis des années de ces films avec celui-là ?

Et puis Dylan, je l’aime relativement bien. Contrairement à la majorité des filles et des gays qui ont flashé sur lui, mon amie se comptant dans le lot, je le trouve mimi comme tout et non pas beau dans le sens strict du terme. Il est certes charmant, très expressif et transmet beaucoup d’émotions même s’il est loin d’être l’acteur le plus talentueux de sa génération. Digression : il a su me toucher dans Teen Wolf, le personnage de Stiles étant le plus intéressant de la série. Oui, oui, chose tout à fait extraordinaire parce que je l’aurais détestée en temps normal, il est vrai que j’adore Teen Wolf aussi étonnant que cela puisse paraître, essentiellement parce que la série ne se prend carrément pas au sérieux (et mon retournement de veste n’a rien à voir avec le fait que Derek est sexy as hell, rien du tout).

Bref, tout ça pour dire que j’étais déterminée, sûre de faire plaisir à mon amie et que j’aime bien Dylan. Causes, conséquence : me voilà plantée devant ce film, sans savoir quoi faire d’autre à la place pour y échapper, regrettant dès les premières minutes de m’y être embarquée.

A tous ceux qui aiment ce film : puissiez-vous un jour me pardonner pour ce commentaire relevant du blasphème.

La réalisation ne vaut pas un clou, étant banale et non caractéristique comme l’on pourrait s’y attendre, l’histoire est niaise, destinée aux fleurs-bleues, cucul-la-praline et inondée de clichés alors que le film lui-même se veut parodier ces fameux clichés romantiques à deux balles sans aucune subtilité, le scénario vu, revu et déjà travaillé et retravaillé dans d’autres films similaires, les personnages sous-exploités et pire que tout caricaturaux, la fille insupportable et le gars lisse à la manière de Superman et croyez-moi quand je vous dis que ce n’est pas un compliment venant de ma part, les thèmes abordés survolés et les références à la pop culture noyées dans un tourbillon de dialogues rafraîchissants mais loin d’être recherchés et souvent useless, un comble lorsque l’on se prétend traiter une histoire d’amour, sachant pertinemment que la communication est un des piliers fondamentaux du couple.

Le casting se débrouille mais m’a paru fadasse : j’ai une sainte horreur de l’actrice principale que je trouve mauvaise, dont je ne retiens jamais le nom et qui s’avère être la girlfriend de Dylan depuis le tournage (mais pooouuurquuuoooiii ?), l’alchimie entre elle et Dylan étant presqu’inexistante à l’écran me concernant ou du moins forcée, ce qui n’est franchement pas mieux. Les deux potes de Dylan sont d’une coolitude extrême, même si avoir un copain nerd et un autre black est toujours bien vu, signe que l’on régresse parce qu’il n’y a pas une once d’originalité dans ce fait, et Rooney est peut-être le seul dont la performance est un tant soit peu « juste » et encore, le mot est fort, mais meilleure que celle de tous les autres, hormis Dylan qu’il parvient à égaler. Ah, et il y a aussi Victoria Justice qui se ramène, d’autant plus qu’elle représente à elle seule une sorte d’obstacle que j’aurais bien aimé voir se développer davantage, histoire de créer la zizanie et pimenter la platitude assommante de ce film, qui se déroule avec irréalisme mais réalisme, comprenne qui pourra, jusqu’à la fin, évidemment prévisible.

Cependant attention, ce film n’est pas un navet pour autant : il suit exactement au détail près le schéma de ce que l’on recherche lorsque l’on regarde un film de ce genre si l’on aime ce genre de base, et il n’est pas plus mal foutu qu’un autre. En revanche, je condamne sans appel les longueurs, qui m’ont donné l’impression que le film s’étirait et durait une éternité. Il a réellement fallu que je me concentre pour le terminer, chose que je ne supporte pas car cela montre à 99% du temps que le film n’a pas su instaurer un rythme plaisant ou qu’il ne m’intéresse pas, ce qui relève de l’exploit dans ce cas précis puisque je l’ai ressenti dans un sens comme dans l’autre. Inutile de me fourvoyer, je me suis cruellement ennuyée devant mais je savais à quoi je m’exposais en m’y attaquant donc je n’ai aucun droit de m'en plaindre, tout est de ma faute.

A noter une bonne soundtrack.

…Bon, ce n’est pas tout ça, mais il me tarde de renouer avec les vieux westerns et les films de mafieux.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eparm12 2016-04-06T21:46:45+02:00
Or

… Je tenterai de ne pas vous apparaître en tant qu'affreuse fangirl dans la suite de mon commentaire sur ce film. Je vous le promets, alors soyez indulgents.

Mon ressenti vis-à-vis de ce film est... Indescriptible. Mon estomac a remué. Beaucoup remué tout le temps que durait le visionnage. Devant ce film, ce très beau film, qui a su me bouleverser. Manifestations de petits papillons aussi doux et légers que des plumes, et de violentes torsions, m’arrachant des gémissements teintés de sanglots sans pour autant que les larmes ne débordent. Combien de fois les ai-je senties me monter aux yeux ? Un nombre incalculable, que je n’essaierai jamais de préciser avec certitude.

Il faut voir ce film. Ca, au moins, je peux l’affirmer sans ciller un seul instant. Parce qu’il s’agit d’une œuvre authentique de Patrice Chéreau, mettant en scène l’histoire de deux frères, séparée puis commune, à leur image. Il reflète une triste réalité fraternelle qui a su me toucher en plein cœur, réalité brute sans artifice ni fioriture aucune. La vérité se dégageant de ce film à la simplicité désarmante m’a frappée, tant et si bien que j’eus l’impression de me recevoir une gifle sur les deux joues à chaque parole prononcée, très bien écrite.

La réalisation est parfaitement maîtrisée, une évidence de la part de Chéreau, les images assez jolies, les couleurs un peu sombres, l’effet étant voulu, la bande-son inexistante à l’exception d’une seule et unique chanson absolument magnifique que l’on entend vers le milieu puis la fin du film, le casting très convaincant, notamment Bruno Todeschini, et les thèmes abordés traités avec sérieux et un respect tangible de quoi, je ne sais pas, mais que l’on ressent au sein de chaque plan se déroulant sous nos yeux. L’écriture des personnages est approfondie et nous les présente tel des gens ordinaires, cependant très développés et par conséquent intéressants. La narration est originale car décousue tout en demeurant compréhensible, relevée de sous-entendus et de non-dits.

Enormément d’émotions contradictoires se bousculent dans mon esprit mais aussi dans mon corps malmené, qui n’a toujours pas compris ce qui lui arrivait : la douleur, vive dès le début, se prolongeant en un fil ténu jusqu’à la fin où elle atteint son paroxysme, est entrecoupée d'une intense tristesse, de crises de colère désordonnées, d'un désolant sentiment d’abandon, de joie nerveuse, d'absurde mélancolie, de désir palpitant et de sourde plainte, qui n’ont pas immédiatement cessé après visionnage. Parce que les scènes de ce film sont dramatiques, certes, mais loin d’être pathétiques, dans le mauvais sens du terme, j'entends.

Je ne lui trouve pas de réel défaut, alors que peut-il bien faire ainsi classé « seulement » en liste d’argent ? Peut-être que j’aurais voulu qu’il aille davantage plus loin et atteigne son but qui n’en est pas un, celui de me faire pleurer. Néanmoins, je vous recommande chaudement ce film, qui fut une merveilleuse découverte. Ne passez pas à côté, d’autant plus qu’il gagnerait à être connu, car il a toutes les qualités d’un bon film et je dirai même plus, d’un très bon film. Regardez-le. Sincèrement. Vous pourriez être surpris, comme je le fus et encore, euphémisme.

Afficher en entier
Pas apprécié

Je n’avais pas spécialement envie d’aller voir ce film au cinéma, notamment à cause de toutes les autres affiches qui me font de l’œil depuis ce début d’année riche en surprises cinématographiques pour le moins agréables, mais mes amies oui (vous avez bien lu, mes amiEs), alors elles s’y sont mises à plusieurs et m’ont convaincue de venir avec elles squatter les salles obscures, histoire de faire passer le temps plutôt que de rester prostrée devant ma fenêtre à me morfondre et me plaindre du ciel grisonnant. Eh bien je crois, non, je suis absolument sûre et certaine que j’aurais mieux fait de ne pas les écouter et les laisser m’embarquer dans leur plan foireux, et de continuer à déprimer toute seule comme une grande dans mon lit en regardant Supernatural avec du chocolat plein la bouche, parce que je suis ressortie de la salle… Déçue, mais sans l’être réellement, le pire étant que je me doutais que je n’allais pas être emballée par ce Batman VS. Superman, alors que DC Comics est un studio que j’apprécie particulièrement d’ordinaire, et bien plus que celui de Marvel. Sauf que Marvel gagne un point avec Deadpool en ce qui me concerne, et qu’a contrario, DC Comics en perd plus de cent cinquante avec leur dernier film en date.

Après réflexion, je ne saurais même pas dire pourquoi je partais avec de tels préjugés ancrés dès le départ dans ma petite tête, ce que je comprends à présent en prenant du recul. Pourtant, lorsque j’ai appris qu’il y aurait dans le courant de l’année la sortie prévue d’un film confrontant Batman, mon super-héros préféré avec Spider-Man, à un autre, à savoir Superman ici, je l’ai bien pris. Mieux encore, j’étais très enthousiaste suite à l’annonce de cette bonne nouvelle, parce que c’est exactement mon rêve de gosse qui devenait réalité. Qui, dites-moi qui, n’a jamais joué au super-héros de toutes les manières possibles et inimaginables étant petit, et questionné le monde entier jusqu’à assommer les trois quarts sur lequel est le plus fort entre untel et untel ? Bref, la réponse à cette ultime requête encore jamais assouvie sur grand écran, il me semble (dites-moi si je me trompe), prendrait enfin corps dans ce film, du moins c’est véritablement dans cette optique que je me l’imaginais. Donc j’étais heureuse et prête à le découvrir, jusqu’à ce que je sois brutalement refroidie par tout un tas de choses avant le visionnage-même, ce qui est déjà grave en soi, dans un sens.

Après ces deux petits paragraphes useless dans lesquels je raconte ma vie et qui ne serviront strictement à rien pour la suite de mon commentaire, je me pose maintenant cette question et vous la pose également : qu’est-ce qui a bien pu me faire radicalement changer d’avis ? Premièrement : Ben Affleck dans le rôle de mon cher Batty. J’aime bien cet acteur, sincèrement. Mais je préfère son frère, qui m’a toujours paru bien plus expressif que lui à l’écran, parce qu’il faut savoir que Ben n’est pas mauvais à la réalisation et je dirai même plus, qu’il s’en sort davantage derrière la caméra que devant. Pour faire court, je regrettais déjà Christian Bale avant de regarder ce film, mais je me suis tout de même dit : « Laissons une petite chance à Ben », car il n’est pas si quelconque que ça après tout, et loin d’être désagréable à regarder, soulignons-le avec un tant soit peu d’objectivité. Deuxièmement : la comm, les pubs et compagnie, qui ressassent les mêmes choses depuis des mois à propos du tant attendu Batman VS. Superman et brassent du vent tout autour, au final. Pompeuses, répétitives, et que les trailers où seulement une scène change de l’un à l’autre envahissent YouTube, et tout et tout… A la vue de tout ce cirque très… Marvellien, j’ai pensé que l’on était bien en droit de s’attendre à un film d’action du niveau du dernier Mad Max. Fin bref, il y a un moment où j’ai saturé et hurlé merde à tout ce flux médiatique inapproprié, car il est bien connu que l’on en fait toujours tout un foin quand un film de super-héros sort, ce que je ne comprendrais jamais, même s’ils sont attrayants et touchent un large public. Dernièrement : sa longueur. Lorsque j’ai remarqué qu’il durait plus de deux heures trente, j’ai commencé à avoir peur. Peur que le film soit mal rythmé, entrecoupé de longueurs, s’emmêle les pinceaux ou que sais-je encore.

Eh bien sachez que mes craintes se sont révélées fondées et pour cause, je n’ai pas vu ce que je voulais voir, et que je peux dès à présent affirmer que le travail de Zack Snyder, qui m’avait pourtant plu dans Sucker Punch, ne m’est officiellement pas destiné et ne le sera sans doute jamais.

Tout d’abord, le film est titré Batman VS. Superman, mais on n’assiste pas au combat de Batman VS. Superman en tant que tel, chose qui m’a donné envie de pleurer. Alors oui, il y a bien un moment où nos deux héros se retrouvent face à face et se battent l’un contre l’autre et heureusement, mais qu’est-ce que le film est mal foutu et encore, doux euphémisme, vous aurez compris que je tiens à rester polie. Derrière nos héros, s’opposent deux idéologies justicières bien distinctes, ce qui est intéressant et aurait dû être mis en avant, mais cet aspect est traité de manière bancale et pire encore, passe au second plan, car le film s’est permis d’inclure un obstacle dont on n’a rien à cirer entre les deux, qui est le grand méchant interprété par Jesse Eisenberg. L’écriture des personnages est donc ratée car aucune n’aboutit pour tous : le film, prétentieux soit-dit en passant, veut se baser sur la psychologie de Batman, celle de Superman et enfin celle de Lex, mais aucune, je dis bien aucune n’est poussée jusqu’à l’extrême et toutes, superficielles, se contentent de rester en surface. Le film ne creuse jamais jusqu’au fond des choses et effleure d’une caresse les questions existentielles qu’il tend à aborder avant que le tout ne se casse violemment la gueule.

Parce que l’un des problèmes majeurs du film est qu’il est parsemé de plein de petites intrigues secondaires, telles que celle du gars qui a perdu ses jambes, la sénatrice opposée à Lex, sans parler de la romance aussi niaise que pathétique de l’insupportable Lois et Clark Kent. Trop, c’est trop : le film souhaite superposer différents scénarios entremêlés dont une ribambelle d'éléments entre en ligne de compte, sauf qu’à trop vouloir en faire en casant absolument tout et n’importe quoi, RIEN n’est correctement traité, d’autant plus que le combat idéologique mené par Batman et Superman perd de sa force et se retrouve être un fil rouge secondaire du film et non le principal, alors qu’il est censé en demeurer son pilier du début à la fin. Sans rire, ce film m’a trompée sur la marchandise promise et m’a vendu un gloubi-boulga indigeste de choses dont je n’en avais rien à foutre sans une seule fois m’intéresser plus d’une fraction de seconde. En fait, il n’aurait pas dû s’appeler « Batman VS. Superman » mais user d’un titre à rallonge et ouais, donnerait tout de suite moins envie de s’y coller. Tout ça pour dire que le parti pris du réalisateur ne m’a pas du tout convaincue.

Cependant attention, je ne demandais pas à ce que les personnages soient foncièrement développés, sinon, le film aurait duré cinq heures, mais exigeais le minimum syndical en la matière, c’est-à-dire qu’ils soient parfaitement iconisés pour le coup, aspect également foiré sauf pour Lex. D’ailleurs, il est le seul qui ait entièrement capté mon attention, et qui pour une fois ne prononce pas le speech universel de la ligue des méchants, mais en parlant de lui, ce gars a fait un tel ramdam dans ce film, qu’il a tout foutu en l’air rien qu’à cause de sa présence envahissante alors qu’il s’agit peut-être d’un des rares éléments de cette daube (n’ayons pas peur des mots) que j’ai réellement appréciés, parce que j’aime beaucoup Jesse, que je considère comme un bon acteur, et qu’il joue très bien le psychopathe de service. Sa manière de donner vie à Lex m’a rappelé sans conteste celle du Joker : l’enchaînement de mots sans queue ni tête, ses tremblements lors de ses accès de colère ou de folie obscures etc… Il a imité le Joker dans une certaine mesure et à sa façon, tant et si bien que je l’ai trouvé très bon, éclipsant tous les autres acteurs qui paraissent fades en comparaison, ce qui est problématique. Ce que l’on peut affirmer pour le reste du casting, dont les figurants sont quelconques, voire mauvais : Ben Affleck est encore et toujours inexpressif mais c’est son rôle qui le veut car Batman n’a jamais été très démonstratif, passant parfois pour un handicapé sentimental, alors il en est partiellement excusé, Henry Cavill a la tête de l’emploi mais est tout bonnement chiant en Superman super-lisse à qui on ne peut rien reprocher alors que l’on a toutes les merdes du monde à lui balancer à la figure (contrairement à ce que lui raconte Martha Kent, lol) tellement il est ennuyeux et chiant à en mourir, le terme est le bon, quant à Amy Adams, j’avais envie de la tuer à chacune de ses apparitions. Lois ne sert à RIEN dans ce film, et qu’est-ce qu’on s’en branle de sa romance avec Superman. Ils auraient dû la faire crever parce qu’on n’avait pas besoin d’une fouineuse dans cette histoire assimilée à ce fameux gloubi-boulga aussi gros que celui de The Amazing Spider-Man 2 (oui, j’ai la dent dure contre ce film).

Bah parce que la moindre de ses scènes se voulant émouvantes me faisait lever les yeux au ciel ou franchement éclater de rire, ce qui m’a valu des coups de poing du côté d’une de mes amies prise dans le film, mais surtout la fin, en fait, qui est dégoulinante de bons sentiments en plus d’être imprévisible mais prévisible, comprenne qui pourra. Elle est complètement débile, parce que l’on se doute de comment le film va se terminer si l’on veut une suite, certainement déjà en préparation, mais j’ai juste envie de dire aux producteurs et scénaristes que ça ne sert à rien de nous prendre pour des cons sur la durée, parce que l’on ne va pas tomber dans le panneau aussi facilement. Ca fait longtemps que l’on n’est plus crédule à toutes leurs magouilles, politique qui me rappelle celle de Marvel et me déçoit beaucoup, parce que comme je l’ai précisé plus haut, j’ai toujours préféré DC Comics à Marvel, mais que leurs derniers films m’ont fortement déplu.

En même temps, quand on voit qui est à la réalisation, pas besoin d’aller chercher midi à quatorze heure. Comme le disent les commentaires précédant le mien, trop d’effets spéciaux tuent les effets spéciaux, et comment expliquer le fait que j’en ai fait une overdose en seulement une soirée tant il y en avait. Le montage est trop rapide, nerveux, l’image impressionnante mais tremblotante EN PERMANENCE (au secours !), les ralentis ringards et bien lourdingues à la Zack Snyder, qui privilégie une jolie esthétique, certes, mais complètement noyée sous cette avalanche de scènes d’action et d’effets spéciaux assourdissants qui m’ont agressé la rétine, et donné envie de me lever et de quitter la salle. Le visuel du film est sympathique au final mais bordel, tout miser sur les effets spéciaux n’est pas quelque chose à faire, laissez-le à Michael Bay, nom de dieu ! Pour ne rien arranger, la bande-son est classique, répétitive et bruyante, et je ne mens pas en écrivant que je suis ressortie du cinéma avec un mal de crâne carabiné, pour ne pas dire la tête au carré.

Bref, si je résume : l’écriture du scénario et des personnages est nullissime, donc, le casting fadasse, la réalisation brouillonne, épileptique, fourre-tout et excessive de partout, numérique à souhait, et la bande-son assommante. Ah et les dialogues sont téléphonés et le rythme agonisant : j’ai failli m’endormir plus d’une fois devant, parce qu'il n'y a aucun souffle épique dans ce film qui m'ait tenue en haleine. Les seuls points positifs à ce jour sont Jesse Eisenberg, pas son personnage mais bien lui, et l’apparition de Kevin Costner, qui m’a fait fangirler pendant plus de cinq minutes. Autrement, rien de bon n’est à retirer de ce film, et un amer sentiment de déception ne veut pas me quitter depuis la veille. Et je déclare officiellement ouverte la foire aux questions (si quelqu’un serait assez sympathique d’y répondre, je ne dis pas non).

Parlons tout d’abord de Bruce Wayne/Batman, qui est mon préféré et que j’aurais défendu bec et ongle tout le long du visionnage face à un Superman que j’aurais bien aimé voir disparaître au même titre que son agaçante de petite copine, mais je suis désolée, Batman est un justicier masqué mais justicier quand même, et qu’il n’est pas du genre à griller ses victimes au fer rouge en les marquant de son emblème, chose tout à fait barbare. Je n’ai lu aucun comic, n’en déplaise aux puristes, mais je n’ai jamais eu une telle image de Batman, qui est violent et considéré comme hors-la-loi, certes, mais se bat pour ses convictions et fait toujours passer l’intérêt du plus grand nombre avant le sien (que l’on retrouve dans le film, encore heureux), mais ne fait pas de mal et se contente de livrer les criminels à la police après les avoir dérouillés, et pour cause, non ? De plus, revenir au début du film sur ses origines était une fausse bonne idée absolument merdique : déjà parce qu’elle fait perdre inutilement du temps, mais aussi parce que tout le monde connaît son histoire tragique et la légende du chevalier noir, et que ça ne servait pas à grand-chose de l’évoquer encore une fois, sauf pour ceux qui n’auraient jamais entendu parler de Batman, ce dont je doute fort.

Maintenant, le sujet qui fâche (ou pas) : Superman. Ce gars vient d’une autre planète, blablabla, il suffit de regarder Man Of Steel pour se tenir au courant de ce qui lui arrive, sachant que j’ai DETESTE ce film et l’ai placé dans la même liste que celui-ci, mais à part le fait qu’il aime sa mère, Lois, et qu’il regrette son père, bah il n’y a rien à dire de plus sur lui. On n’a pas l’équivalence du « on montre Superman étant petit » comme pour Batman, et j’ai trouvé cette manière de procéder étrange, comme s’il y avait d’emblée un déséquilibre entre les deux. Le développement de Superman se situe à moins cinquante tandis que celui des autres frôlent le zéro bien rond, c'est pour dire à quel point il est sous-exploité, comme tout le reste du film.

Passons enfin au dossier Wonderwoman : on est d’accord qu’il s’agit bien de Wonderwoman ? Parce que la nana est surpuissante et ne rejoint le duo que pour le combat final. Seulement pour le combat final, quoi. On nous bassine avec dès le début, on la voit au détour de quelques scènes, pensant qu’elle serait indispensable à l’intrigue et tout, mais non ! Reléguée au quatrième voire cinquième plan, on ne s’intéresse pas à elle plus d’une demi-seconde et je ne dis pas ça parce que je suis une fille, mais bien parce que c’est la vérité. En plus, elle se permet de fricoter avec Batman alors qu'elle est censée être du côté de Superman, WTF.

Spoiler(cliquez pour révéler)En fait, elle ne servait qu’à un truc : annoncer qu’il y a d’autres métas-humains disséminés un peu partout dans la nature et qu’il faudrait mettre la main dessus. Booof, quoi.

Qu’est-ce qui s’est passé quand Batman a eu une vision ? Un gars apparaît et lui envoie des inepties à la tronche, comme que Lois serait la clé, de quoi, on ne sait pas (ta gueule, c'est magique), qu’il faut se méfier de Superman et qu’il doit les retrouver ? Qui ça « les », d’abord ? Les métas-humains, je suppose, mais pourquoi ? Quel était le but de Lex, qui m’a paru incompréhensible ? Et qu’est-ce qu’a foutu Lex dans l’ancien vaisseau de Zod avec la dépouille de Zod ? Pourquoi revient-on sur ce personnage, qui est censé être mort et enterré ? Est-ce qu’il va prochainement ressusciter ? Et il n’y a que moi qui trouve absolument ridicule le fait que Batman arrête de se battre contre Superman parce que leurs mères portent le même prénom ? Et qu’il parle de Superman comme d’un ami deux scènes plus loin alors qu'il était sur le point de le buter ? Puis le coup du « Batman va sauver la maman de Superman » est risible au possible. Et comment la bébête de Lex a-t-elle pu grossir aussi facilement et rapidement (je viens de comprendre qu'il s'agissait en réalité de Zod, petits malins) ? Pourquoi Superman, qui s’est fait exploser dans l’espace avec la bébête par un missile se retrouve-t-il en position de méditation au calme ? Pourquoi avoir tué Superman alors que l’on sait tous pertinemment qu’il n’est pas mort ?!

Besoin d’un décodeur.

Je ne le conseille pas. Vraiment pas. Même s'il reste moins pire que Man Of Steel.

Et comme je n'avais rien de mieux à faire, j'ai compté les plans où le profil de Ben est avantageux : vingt-deux.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eparm12 2016-03-20T13:11:33+01:00
Argent

Haha, des barres ! Du délire, ce film. Je dirai même plus : un tour de manège dont on ne ressort pas indemne, une foire horrifique dans laquelle il vaut mieux se laisser entraîner, happé par cette soudaine frénésie diabolique qui s’en dégage, au risque de s’en mordre les doigts et d’en souffrir grandement, même si vous ne pourrez le regretter par la suite après visionnage.

La Maison des 1000 Morts, portant son titre à merveille, est sale, trash, gore, mais joyeusement psychotique et terriblement plaisant. J’ai été séduite par les thèmes abordés, son ambiance caractéristique et les personnages délurés qu’il met en scène. Bluffée par l’excellente maîtrise de l’utilisation de différentes techniques de réalisation, mises en œuvre à la contribution du renforcement d’une tension montante sans arrêt soufflée par un élément comique, et de cette atmosphère dérangeante oscillant avec habileté entre la provocation du rire et de l’effroi chez le spectateur, que le film tend à mettre en place dès le début.

S’il ne renouvelle pas les codes de l’horreur, le film s’appuie sur un stéréotype du genre servant de base, avant de jouer avec et d’en dévier à mesure qu’il se déroule sans anicroche jusqu’à la fin, associée à un joli pied-de-nez. Quelques incohérences pimentent cette histoire tenant sur un post-it mais à l’efficacité redoutable, car volontairement simple mais parfaitement remaniée par le fameux Rob Zombie, qui s’est visiblement éclaté comme un fou lors de la réalisation de son film, qu’il se fait un plaisir de nous partager, cadeau que l’on reçoit sans détour et auquel on adhère un peu plus à chaque seconde écoulée.

Enfin, une multitude de détails tous plus foisonnant d’inventivité les uns que les autres rendent définitivement l’ensemble très original, comme les noms et designs farfelus des personnages, et les mille et une babioles horrifiques ornant les décors travaillés et nous renvoyant à plusieurs légendes urbaines, par exemple.

Bref, je ne me rappelle pas avoir déjà vu un film alliant autant de paradoxes, d'aspects opposés et pour cause, La Maison des 1000 Morts est une sorte de contre-pied permanant envers absolument tout et n'importe quoi, un ovni. Je vous conseille absolument cette pépite du genre, devant laquelle j’ai passé un très bon moment tantôt glaçant, tantôt hilarant, brrr !

Cependant, il ne fait pas peur même si quelques jumps-scares bien placés peuvent éventuellement vous faire sursauter à l’occasion, alors passez votre chemin si vous comptez le visionner afin de vous faire une frayeur, qui, immanquablement, vous décevra, car le film peut se vanter de seulement procurer des sueurs froides et de ne pas être dans cette optique pour le moins banale et traditionnelle aux autres films du genre.

PS : la bande-son est sensationnelle.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eparm12 2016-03-18T20:51:50+01:00
Bronze

Film que j’avais très envie de voir depuis le jour de sa sortie, que je prends la peine de ne regarder qu’un an après le déferlement de ses diffusions dans les salles obscures, et sachez que je suis contente de pouvoir - Enfin ! - l’ajouter à ma cinéthèque après tout ce temps, parce qu’il est bon et qu’il est inutile de revenir sur cette évidence aussi imposante que Christopher, d’autant plus que tous les commentaires précédant le mien ont parfaitement résumé avant moi les points forts et points faibles de ce tant plébiscité Imitation Game, que je ne vais pas m’amuser à reformuler en y ajoutant ma touche personnelle de longueurs habituelles, merci bien. Je préciserai simplement que la réputation de ce film n’est pas volée et qu’il tient la plupart de ses promesses, alors je n’ai pas été déçue du visionnage, d’autant plus que je l’ai vu au lycée entourée de mes camarades, cadre tout aussi agréable que le cinéma lorsque les spectateurs que l’on connaît s’intéressent également à l’œuvre dans un véritable souci de découverte et de critique.

La seule chose que je regrette est le fait que bon nombre de détracteurs de ce film, allez savoir pourquoi, usent de l’argument principal afin de le démonter comme quoi Imitation Game serait un film à Oscars. Calibré pour recevoir des prix, ce genre de trucs. Et même si c’était vrai, parce qu’il l’est plus ou moins, ce que je peux concevoir, je peine à comprendre en quoi est-ce réellement un défaut pointé du doigt à tort et à travers.

Oui, ce film est un biopic ; oui, il adapte sur grand écran l’histoire d’Alan Turing, un héros tragique de la Seconde Guerre Mondiale et, pour ma part, totalement inconnu au bataillon ; oui, il traite de plusieurs thèmes à forte consonance, notamment l’homosexualité, qui est par ailleurs très loin de prendre une place importante au sein du film, aspect que j’aurais tendance à légèrement condamner, mais là n’y réside pas non plus son propos principal, même s’il s’agit d’une facette du personnage qu’il aurait fallu exploiter comme il se doit, dans un souci d’être le plus proche possible de la réalité, ce que le film réussit déjà à faire avec brio. Et oui, le film est presqu’irréprochable sur le plan technique, et Benedict Cumberbatch brille dans son rôle comme taillé sur mesure pour lui, mais je ne vois toujours pas où se situe le problème, si problème il y a, ce dont je doute fort.

Bien qu’il soit dans l’optique d’obtenir une ou plusieurs récompenses selon absolument tout le monde alors que je ne l’ai pas un seul instant ressenti ainsi, je suis désolée mais s’il faut qu’un film adopte cette politique pour être considéré comme bon par la majorité, alors qu’il le fasse, je ne m’en plaindrai pas. Lorsque je regarde un film, j’attends qu’il soit de qualité et les films nominés aux Oscars sont généralement de bonne voire d’excellente facture, merci Captaine Obvious, mais je le répète, ce n’est pas forcément un mal si le film peut se prétendre être nominé aux Oscars car réalisé dans ce but. Certainement malhonnête, parce que transmettre son œuvre au grand public pour qu’il reconnaisse obligatoirement qu’il s’agit là d’une pièce rare méritant tous les prix de la terre n’est pas ce que j’appellerai du cinéma en tant que tel, dont la fonction première serait avant tout celle de divertir sans loucher sur le Graal à côté, action offensante envers le public, certes, mais quand même. Quand même. Il faut rester un minimum objectif : ce n’est définitivement pas la mer à boire de dire que ce film est bon non seulement en tant que film, mais aussi en tant que biopic, si ? Et très franchement, qu’est-ce qu’on en a à faire qu’il gagne ou pas, hormis les fans ? Personnellement, je m’en contrefiche et c’est tant mieux pour l’équipe du film s’ils ont remporté quelque chose depuis, autrement, peu m’importe et je ferai preuve de la plus grande délicatesse dont je suis capable en raillant gentiment les détracteurs et leur remballer au visage cet argument à la con, parce que ce serait exactement comme si je me mettais à cracher sur The Revenant, pour prendre un exemple récent et concret, qui a réuni à lui tout seul TOUS les critères de réussite de l'obtention d'une ribambelle d'Oscars, qu'il aura finalement empochés. Or, The Revenant est un très bon film, proche de l’excellence, et qu’il serait presque criminel d’oser affirmer le contraire, alors rejeter Imitation Game parce qu’il est « calibré » n’est pas un argument qui pèse plus lourd qu’une plume dans la balance, de mon point de vue. Toujours est-il que s’il faut qu’un film soit dans ce cas calibré pour les Oscars, nous permettant de dire qu’il est bon et blablabla, alors que chaque nouveau film qui sorte le soit : je me ferai un malin plaisir de les regarder parce que je trouve que raisonner dans le sens inverse est stupide.

Bref. Tout ça pour conclure sur le fait qu’Imitation Game est un bon film devant lequel j’ai passé un moment pour le moins assez intense, et qui mérite que l’on s’y attarde de près. Les fans de Cumberbatch ne seront pas déçus de retrouver leur acteur favori dans un film uniquement centré sur le personnage qu’il interprète et pour cause, il est excellent et irradie à l’écran.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eparm12 2016-03-16T16:01:47+01:00
Vu aussi

Un très joli film à la morale universelle sur l'amitié que voilà, film que je souhaitais voir depuis longtemps déjà, cependant, je n’en ferai pas que des éloges comme la majorité et pour cause, je ne pense pas qu’il s’agisse d’un très bon film dans le sens strict du terme, mais avant de me lyncher, laissez-moi une petite chance de vous expliquer le pourquoi du comment j’ose affirmer une telle chose d’entrée de jeu.

Avant de me lancer dans le déroulement abracadabrant de mon point de vue qui, j’en suis sûre et certaine, n’intéresse personne d’autre que moi-même, je tenais simplement à préciser que je n’ai pas lu le roman éponyme au préalable dont ce film en est l’adaptation, alors mon avis ne se basera que sur ce que j’aurais vu à l’écran et rien d’autre. Ne m’en voulez pas si mes interprétations vous paraissent alambiquées, voire complètement à côté de la plaque, car j’ai ressenti mon visionnage d’une manière presqu’indéchiffrable, mais que je tenterai de retranscrire dans mon commentaire avec le plus de concision possible, je l’espère, ce qui, par avance, sera difficile.

Tout d’abord, j’ai sincèrement passé un bon moment devant ce film parce qu’il est tout à fait correct sur le plan technique et que le scénario, bien qu’il méritait d’être un peu plus étoffé, est d’une telle force, qu’il n’est pas insurmontable d’émouvoir le spectateur en s’attaquant au nazisme sous un angle original, en adoptant le point de vue d’un enfant d’à peine huit ans, aspect que je n’ai vu traité dans aucun film du genre jusqu’à ce jour.

La réalisation est sobre, claire, et les images à l’esthétique étonnamment précise : chaque détail, aussi infime soit-il, se comptant dans le cadre, est important, et dont l’éclat est rehaussé par la précision des mouvements de la caméra, qui le met en valeur d’une manière ou d’une autre, chose qui m’a agréablement surprise. Le montage est maîtrisé, et je reviens sur les mouvements de caméra qui sont mesurés et centrés sur les corps, zoomant avec facilité sur les personnages jusqu’à englober leur tête et leur buste, et par conséquent, le film transpire d’authenticité et est très sympathique à suivre, le visuel étant l’une de ses plus grandes forces. La bande-son est cristalline et jolie : loin d’être singulière, certes, mais elle n’en fait pas trop et accompagne les scènes comme il se doit, notamment la dernière, où elle s’estompe progressivement jusqu’à ne plus être, laissant place à un bruit de fond assourdissant trouant le silence assommant, excellent choix en ce qui concerne cette dernière séquence bouleversante, émotion renforcée par la sourdine imposée.

De plus, je n’ai pas été spécialement déçue par l’ensemble du casting, qui est de bonne facture. Les deux acteurs principaux sont mignons tout plein mais n’en demeurent pas moins approximatifs dans leur jeu : il est clair qu’ils sont très jeunes, je le vois bien et le reconnais sans aucun souci, mais ils restent des acteurs et je les traiterai en tant que tels sans qu’ils ne bénéficient d’une quelconque appréciation faussée de ma part, comme n’importe quel autre acteur. Asa Butterfield, que j’ai déjà vu évoluer dans Hugo Cabret où il se défend avec justesse, m’a légèrement déplu dans ce film parce que je n’ai pas été réellement touchée par son jeu, hormis lorsqu’il regardait fixement à peu près tout et n’importe quoi, son personnage étant un enfant rêveur qui n’aspire qu’à s’amuser, tout ceci se lisant dans son regard bleu profond, très intense. Autrement, je pense qu’il peut mieux faire et j’en ai déjà la preuve dans Hugo Cabret, simplement, on peut le lui pardonner parce qu’il est alors en début de carrière en jouant dans ce film après son premier, After Thomas, de mémoire. C’est donc sans surprise que j’ai préféré le jeu de l’acteur interprétant Shmuel, même si objectivement, les deux se valent.

Le père-soldat joue très bien, David Thewlis étant un acteur que j’aime beaucoup et pas seulement parce que son nom est synonyme de Remus Lupin. Je l’ai vu jouer dans beaucoup de films avant celui-ci et il a toujours été un très bon acteur depuis le début, ce qui ne change pas et semble ne vouloir jamais changer, pour mon plus grand bonheur. Le lieutenant est effrayant et l’acteur s’en tire avec les honneurs, l’actrice interprétant la mère est criante de sincérité et j’ai eu la nette impression de l’avoir déjà vue ailleurs (certainement dans Conjuring), et la grande sœur est tête à claques mais il s’agit de son rôle qui la pousse à aller dans ses retranchements jusqu’à l’excès, alors je pense qu’elle est définitivement meilleure que les deux principaux, ce qui est gênant mais compréhensible car on ne la voit pas non plus énormément, alors ses apparitions marquent, mais cet aspect maladroit est encore une fois pardonnable si l’on peut passer outre ce genre de choses assez décevantes, je l’admets, mais loin de desservir le film à un point de non-retour qui le rendrait de mauvaise qualité, ce qui est faux, par exemple.

A présent, je ne peux décemment pas critiquer l'écriture du scénario étant donné qu’il s’agit de l’intrigue du livre que le film met en scène, du moins est supposé mettre en scène, donc je me contenterai de dire ce que je lui reproche, et c’est à partir de maintenant qu’Eparm aux pensées contradictoires s’essaiera à la rédaction de son interprétation du film, comprenne qui pourra.

Je le répète, le scénario aurait pu être un peu plus étoffé, dans le sens où les péripéties sont attendues hormis la fin, incohérentes, et les personnages clichés MAIS (et il y a un énorme « mais »), l’incohérence du film n’étant pas réellement un défaut en soi.

Si l’on prend l’histoire en tant que telle, on ne peut pas ne pas dire qu’elle est mignonne et émouvante. Personnellement, j’ai été un minimum touchée par la rencontre de ces deux garçons, l’un à la situation confortable et dont le père est soldat, tandis que l’autre est juif et dont le père s’avère être aux abonnés absents. Deux garçons que tout oppose hormis leur statut d’enfant d’une même nation, qui vont se lier d’amitié malgré la guerre, la fumée noire et les barbelés, ces mêmes barbelés servant de délimitation physique entre eux et non spirituelle, qui n’existe pas, les deux petits ne comprenant pas réellement ce qui leur arrive respectivement à chacun. Encore une fois, je suis d’accord avec le fait que les éléments de ce film sont clichés, notamment les personnages et leur évolution, et incohérents, mais si je condamne sévèrement ces clichés, je ne rejetterai pour rien au monde les incohérences, qui font partie d’un tout.

Les personnages auraient gagné à être davantage creusés et je parle au nom de tous, en passant par la mère du père-soldat qui n’apparait qu’une seule fois dans le film alors qu’elle tient des propos insultants envers le système, et il s’agit de cette irrévérence qui, je pense, aurait contribué à renforcer le contraste qui existe entre les divergences d’opinion entretenues au sein d’une même famille, idée qui se recentre sur le personnage de la mère, sans que l’on évite le combat idéologique qu’elle mènera contre son époux après avoir pris conscience de la gravité de la situation dans laquelle elle et ses enfants se retrouvent contre leur gré. En fait, si l’on y regarde de plus près, les personnages partent tous d’une bonne base mais sans que l’on prenne la peine de l’approfondir, et leur évolution est présumée pour la plupart, loin d’être particulière, alors ce n’est pas ce que j’appelle avoir une qualité d’écriture que de créer des personnages à l’évolution prévisible, comme la sœur, et dont leurs liens ainsi que le contexte historique, tout, semble rester en surface. En effet, je n’ai pas eu le sentiment que l’on allait au bout des choses dans ce film, même si certaines subtilités atteignent la rupture, mais il y en a peu et c’est bien dommage. Peut-être que la durée du film y est pour quelque chose : le film dure une heure trente, et trente minutes de plus lui auraient certainement permis de mieux développer son contenu.

En revanche, les incohérences peuvent se comprendre et c’est là que je ne partage pas l’avis de ceux qui disent que ce film donne une image adoucie des camps de concentration ou plus largement de ce que fut le déroulement de cette atroce période, crime contre l’humanité. Oui, un enfant ne pouvait pas survivre dans un camp ou se tenir à l’écart sans que personne ne le remarque, la liste étant encore longue, et il est vrai que je conçois que l’on puisse se sentir offensé devant une telle déformation de la réalité mais d’un autre côté, le film montre donc ce que fut certaines actions des nazis au travers des yeux d’un enfant, et c’est donc une vision juvénile qui est mise en avant ici, et l’enfance convoquée. Or, le film est bourré d’incohérences, un peu comme l’esprit des enfants, dont les pensées passent du coq à l’âne en une fraction de seconde. Le regard que porte le réalisateur sur cette période est naïf et d’une candeur que l’on retrouve seulement chez les enfants inexpérimentés et à l’imaginaire débordant. Je trouve cet aspect innovant, car je ne me rappelle pas avoir déjà vu un film aborder ce thème commun sous cet angle, qui est intéressant et neuf, au final : le film nous fait redevenir des enfants dont l’innocence n’a pas encore été balayée. Je me suis interrogée tout du long comme Bruno, essayant de mettre le doigt sur l’accent des actes et des paroles des grandes personnes, de donner un sens à toute cette absurdité sans y parvenir parce que oui, la guerre est absurde.

Bruno s’en retrouve alors bousculé, et particulièrement atteint à cause de son père qui le fait grandement douter, du comportement révolté de sa mère, de celui suiveur de sa sœur, et est violemment confronté à la propagande, le bourrage de crâne que lui sert son précepteur, sa sœur gobant tout ce qu’il raconte, tandis que lui rêve et semble vouloir se détacher du monde dans lequel il vit pour se réfugier dans le sien, bulle à laquelle on accède, se formant lorsqu’il discute avec Shmuel, par exemple. Il s’agit d’un regard neuf et clair, loin d’être obscurci par l’ignorance qui s’offre à nous lorsque l’on regarde ce film, parce que l’on est conscient de ce qui est censé se passer mais pas les enfants, véritable injustice, la construction du film en étant le relief. Je doute sincèrement de la pertinence de mon analyse, mais c’est ainsi que je perçois le propos principal du film.

De plus, ces incohérences donnent un certain charme à l’ensemble improbable, fable, songe dans lequel on plonge sans hésiter car on se laisse porter par l’émotion douce-amère que nous procure cette histoire assimilée à un conte moderne. Les scènes sont très belles, d’autres sont dures, la cruauté du monde reprenant ses droits, et que dire de la fin, absolument horrible, qui pique la bulle et la fait éclater.

En définitive, j’ai bien aimé ce film et je le conseille, mais attention : prenez la peine de le regarder avec vos yeux d’enfants et de penser que vous faîtes face à une sorte de conte, autrement, vous serez certains d’être déçus, et je ne le dis pas seulement pour les fanas d’Histoire et aux terre-à-terre. Il est clair qu’il n’apporte rien de plus à nos connaissances historiques ou quoi, mais l’imaginaire nous emporte, l’émotion nous happe et c’est le plus important.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eparm12 2016-03-13T11:12:29+01:00
Vu aussi

Je ne tournerai pas autour du pot : je n’aime pas les romances. C’est comme ça, car je n’ai jamais aimé ce genre de livres ni de films, ou quoi que ce soit d’autre mettant en scène une histoire d’amour. Il y a bien quelques exceptions qui dérogent à la règle établie comme quoi je ne supporte pas les romances et heureusement, parce que je n’apprécie que moyennement de passer pour une sans-cœur ou que les gens pensent à tort que je serais dotée d’un cœur de pierre. Parce qu’en réalité, je ne suis pas du tout contre le fait d’en lire ou d’en regarder, pour peu qu’elles soient originales et émouvantes, c’est-à-dire le minimum syndical exigé en la matière, sachant que je n’en demande pas plus. La preuve, je suis amoureuse d’Alabama Monroe, et Titanic ne cesse de me transporter un peu plus à chaque visionnage, le précédent se révélant fade en comparaison. Titanic ne nous dévoile pas une histoire d’amour révolutionnaire dans le genre, mais s’avère être un film dont l’écriture est extraordinaire : en somme, il n’y a aucun besoin d’en faire des tonnes pour réaliser un film romantique transcendant, mais simplement savoir manier les sentiments complexes des protagonistes principaux, ce à quoi ne parvient pas Reviens-Moi, qui je pense est mal écrit et/ou adapté.

Là où je veux en venir est que le synopsis de Reviens-Moi m’a fait grandement envie la première fois que je l’ai lu et plus encore les fois suivantes. Et lorsque j’ai appris qu'il avait été réalisé par Joe Wright, je n’en ai été que plus curieuse de le découvrir, m’imaginant d’ores et déjà le classer parmi mes romances préférées, parce qu’il faut savoir que j’adore Joe Wright, ce dernier étant un habitué du genre. J’apprécie son travail atypique qui consiste à adopter une mise en scène théâtrale servant l’histoire narrée dans chacun de ses films, alors centrés sur une romance historique adaptée d’un livre, avec Keira Knightley dans le rôle principal. Si j’ai beaucoup aimé sa version d’Anna Karénine, qui respecte le roman éponyme, et d’Orgueil et Préjugés bien que cette dernière soit incomplète, Reviens-Moi ne m’aura pas ne serait-ce que convaincue par rapport aux deux autres, aspect qui m’a cruellement déçue.

Après réflexion, mon commentaire se calquera sur celui de Hawlink, parce que notre avis est similaire à un détail près, détail concernant la bande-son.

Effectivement, il n’y a pas grand-chose à critiquer dans Reviens-Moi sur le plan technique : la réalisation est excellente mais je n’en attendais pas moins de Joe Wright, le montage précis, rapide, les plans parfaitement cadrés, les travellings mesurés, les images d’une beauté époustouflante, notamment grâce aux jeux d’ombre et de lumière, et le thème musical absolument envoûtant, presqu’entêtant. Les acteurs sont très bons mais je n’ai ressenti aucune alchimie en voyant James McAvoy et Keira Knightley évoluer ensemble à l’écran alors que j’adore ces deux acteurs pris séparément, ce qui m’a d’autant plus surprise mais dans le mauvais sens du terme, et la narration est recherchée, ainsi parcourue de flash-backs sans que le film en souffre pour autant, nous épargnant une incompréhension totale de l’histoire exécutée, étant donné l’effort du récit de ne pas paraître alambiqué. En revanche, sa morale m’aura échappée et pour cause, je ne saurais le dire.

Une comparaison évidente avec Anna Karénine ne peut être évitée et cautionner la maladresse du film à vouloir le rendre émouvant sans qu’il n'y parvienne, du moins de mon côté, car vous êtes visiblement nombreux à vous y être laisser prendre. Comme rappelé plus haut, Joe Wright est un metteur en scène remarquable qui privilégie une forme théâtrale, aspect auquel j’adhère tout en sachant d'avance qu’il ne puisse pas plaire à tout le monde. J’ai été séduite par sa virtuose maîtrise dans Anna Karénine, que l’on retrouve dans Reviens-Moi, sorti quatre ans plus tôt, mais avec une chose en moins : l’émotion, aux abonnés absents. Là où elle m’a violemment percutée sans aucun effort dans Anna Karénine, elle peine à m’atteindre dans Reviens-Moi. C’est bien simple, je n’ai pas été touchée une seule fois pendant le visionnage. Pour reprendre les termes de Hawlink, j’étais également face à un tableau pendant deux longues heures. Contrairement à Anna Karénine où le visuel permet la mise en avant du traitement de ses thèmes tout en rehaussant la beauté de l'esthétique mondaine russe, j’ai eu la nette et désagréable impression dans Reviens-Moi que Joe Wright réalise de l’art pour de l’art en s’appuyant sur un semblant de scénario, que j’associe sans réellement le vouloir à un prétexte de sa part pour nous montrer ce qu’il sait faire de sa caméra. Je suis et resterai catégorique sur ce point, maintenant sans en démordre que Reviens-Moi m’est apparu comme une démonstration technique et non un film en tant que tel. Alors oui, encore une fois, son film est techniquement irréprochable mais je doute du fond, qui n’est pas spécialement original pour le coup, et me rappelle avec scepticisme une autre histoire.

Pour revenir au scénario, je suis désolée de le dire mais il faut reconnaître que l’intrigue tient en une phrase : une petite sœur croit surprendre sa sœur agressée par le domestique qui les côtoie alors qu’ils sont amants, et elle le dénonce, le condamnant à passer le reste de ses jours en prison ou en tant que combattant, envoyé à la guerre. Je ferai par ailleurs remarquer que le contexte historique n’est pas assez approfondi, de même que la psychologie et l’écriture des personnages et des dialogues, qui s’ils sont soutenus et poétiques, finissent par devenir répétitifs. Je pense que le problème majeur de Reviens-Moi réside en partie dans son écriture, qui est globalement ratée. Le fait est que le scénario en souffre également, même si cela ne semble en aucun cas déranger Joe Wright, qui étire son film sur deux heures pleines, dont on peine à en voir le bout une fois arrivé à la moitié.

Si la première partie du film m’a plu, la seconde tourne à la surenchère, avec notamment la bande-son, qui même si elle teinte délicatement aux oreilles, ne cesse de résonner en boucle en fond de scènes censées nous toucher en plein cœur, but inatteignable parce qu’elle empêche l’émotion de se propager alors même que les images sont puissantes, comme si la musique saturait les séquences au lieu de renforcer le sentiment qu’elles souhaitent nous inspirer. Le film reste en suspens, les thèmes sont traités de manière superficielle alors que l’émotion que l'on se doit d'éprouver de prime abord est l’effet pourtant recherché, c'est-à-dire au travers du développement des thèmes qui est inexistant, du moins je le croyais jusqu’à un certain point où la lassitude m'a gagnée et que je n'ai de cesse d’espérer un revirement de situation, n’importe quoi qui m'aurait fait changer d’avis.

Enfin, le film dénonce une injustice qui se passe de mot, certes, mais je ne me suis pas sentie un tant soit peu révoltée parce ce que je regardais, alors que la notion-même d’injustice est celle qui me fait réagir avec virulence depuis que je suis toute petite. Non, je n’ai définitivement pas été bouleversée par le déchirement de ce couple causé par la petite sœur, et c’est certainement la chose que je regrette le plus, à la différence d’Anna Karénine, où j’ai été embarquée du début à la fin de mon visionnage sans craindre les longueurs, qui parsèment les deux films, certaines me gênant moins que d’autres. De mon point de vue, la première heure de Reviens-Moi suffit largement à l’histoire en tant que telle, sans compter le développement des personnages et la pose d’un solide contexte historique malgré les décors et costumes qui mettent l’accent sur le déroulement de la période, tandis que la seconde est inutile et n’avait pas lieu d’être, parce que l’on se doute de ce qui se passe lors d’une guerre et plus particulièrement lors de la Seconde Guerre Mondiale. J’aurais préféré que l’on s’axe davantage sur les sentiments de Cécilia, par exemple, qui est clairement mise de côté au profit des apparitions de l'héroïque Robbie et celles de Briony.

En conclusion, je suis déçue de ce film que je considère comme moyen, car s’il est absolument splendide à regarder (rappelez-vous du tableau), il ne m’aura en revanche pas intéressée plus que cela, alors que je partais dans l’optique d’être retournée par le propos, en vain en ce qui me concerne, malheureusement.

PS : il est vrai que la scène dans la bibliothèque est magnifique.

Re-PS : que Keira mange plus que ce qu'elle n'avale déjà à l'heure actuelle lors de chacun de ses repas, parce qu'elle est très voire trop fine, je trouve.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eparm12 2016-03-12T21:51:26+01:00
Diamant

J'ai pleuré devant ce film.

J'ai pleuré lors du dernier combat.

Warrior est réellement puissant et m'a bouleversée. Je ne saurais pas quoi ajouter si ce n'est que j'ai fondu en larmes vers la fin. Mais contrairement à la majorité, elle m'aura légèrement déçue.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eparm12 2016-03-05T23:42:11+01:00
Bronze

Qu'une seule chose à ajouter, étant donné que tout a déjà été dit : Ed Skrein n'est pas mal du tout.

Afficher en entier

447 résultats