Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Cinéphile,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.

Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.

Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe CineNode

Films
59 572
Membres
42 416

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode

Commentaires de films faits par beckygirly

Répliques de films par beckygirly

Commentaires de films appréciés par beckygirly

Répliques de films appréciées par beckygirly

date : 19-12-2013
Deuxième film d’une trilogie basée sur le thème de la vengeance, Old Boy est une œuvre forte qui ne laisse pas indifférents les spectateurs : que l’on aime ou pas, on ne ressort pas tout à fait intact du visionnage de ce film.

La force d’Old Boy tient en plusieurs points. Tout d’abord son histoire, d’une implacabilité déconcertante. Alors que la première partie nous plonge dans la perplexité, la suite va se révéler d’une ingéniosité frappante. Dès le début on se retrouve au même niveau que le héros, Oh Dae-Su, dans l’incompréhension de ce qui lui arrive : pourquoi se fait-il enfermer ? Pourquoi l’empêche-t-on de se suicider ? Et enfin, pourquoi le relâche-t-on ? Toute la complexité du film se résume par ces questions. Tandis que la chasse à la vengeance débute le film prend peu à peu une tournure déroutante qui va nous plonger dans les méandres d’un drame qui tournera à l’horreur.

Cette vengeance est un périple qui oscille entre la vie et la mort, comme le résume la simple image d’un homme sur une chaise, suspendu dans le vide. Un compte à rebours est lancé : Oh Daed-Su n’a que cinq jours pour trouver qui est derrière son calvaire qui a duré quinze ans. Son seul indice est un proverbe : « Le caillou et le rocher coulent dans l’eau de la même façon ». Les portes du passé vont devoir s’ouvrir devant cette course frénétique, et la vérité va éclater telle une bombe. Choqués, nous le sommes tout autant qu’Oh Dae-Su, car ce qui se cache derrière son emprisonnement défi les codes moraux et les pensées bienséantes, mais surtout touche presque au ridicule. L’ampleur des conséquences est disproportionnée par rapport au passé, et l’on ne peut s’empêcher de juger de folle la personne qui s’en prend au héros. La fin nous laisse pantois, désarçonnés : tout comme Oh Dae-Su nous nous sommes laissés entraîner dans la folie patente d’une personne et nous avons été manipulés comme de vulgaires marionnettes.
La vengeance est double dans Old Boy, mais surtout elle marque à jamais les personnes qui tentent de s’en acquitter. Les personnages sont prisonniers de cette envie et n’ont aucun moyen de s’en sortir : ils sont sienne à jamais. Ce qui m’amène au deuxième point fort du film : la prestation des acteurs, et de Min-sik Choi en tant qu’Oh Dae-Su. Il campe à merveille cet homme brisé, à la frontière de la folie et de l’animalité. Cheveux ébouriffés telle une crinière, yeux perçants, allure chaloupée d’un chasseur : tout en lui sonne comme un prédateur dans un corps d’homme prêt à sauter à la gorge du premier venu. Sa prestation est d’une justesse imparable. Alors qu’il aurait été facile de tomber dans le grotesque, comme c’est souvent le cas dans ce genre de films, Choi sait maîtriser son rôle à la perfection. Les personnages secondaires ne sont pas non plus en reste et tous nous offres des personnages pris dans les tourments de la vie, si réels et humains de par leurs défauts et leurs choix. C’est une œuvre complexe et humaine que le réalisateur nous offre ici, rendue prenante par la réalisation qui fait la part belle à la violence. Mais sous les coups et le sang, c’est un romantisme qui transparaît, sur un fond de drame Shakespearien. On le ressent surtout grâce à cette BO magnifique, qui contraste grandement avec les images et nous propose une vision poétique de l’histoire.




Déroutant et brillant sont deux adjectifs qui, selon moi, caractérisent parfaitement ce film. On oscille entre vengeance et pardon, violence et amour tout comme le héros. Park maîtrise son film d’un bout à l’autre, et c’est une œuvre magistrale qu’il a su nous présenter.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +10
date : 19-12-2013
Insidious reprend la trame de films d'horreur tels que Paranormal Activity, Amytiville, mais en bien plus réussi. Le réalisateur se joue des spectateurs, commençant doucement à mettre en place l'idée d'une maison hantée. D'ailleurs, on a encore droit à une immense maison avec les portes qui s'ouvrent toutes seules, des objets qui disparaissent, des bruits dans la chambre du bébé. Mais petit à petit la terreur s'installe pour de bon, avec une atmosphère qui se veut de plus en plus oppressante, et un suspens servi au bon moment. L'horreur est enfin présente, apparaissant à travers des images qui semblent presque subliminales tant elles disparaissent vite. La surprise tient du scénario et du revirement de situation en deuxième partie de film. Une idée fraîche et nouvelle qui démontre un scénario poussée en avant, rendant l'histoire plus intéressante qu'un simple film sur des fantômes.
Le rythme est constant, il faut rester vigilant, les yeux rivés sur l'écran afin de ne rien louper de ce qui peut arriver.
Les acteurs nous offre une très bonne prestation qui démontre leur talent déjà vu dans d'autres films.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 19-12-2013
Le rythme du film est soutenu du début à la fin, ne laissant jamais place à un moment de répit. Tout s’enchaine rapidement, peut être même parfois trop car nous n’avons pas le temps de souffler et de se poser pour réfléchir à la situation. A la manière d’un grand tour de magie, le récit nous entraîne dans sa suite avec ses rebondissements, ses questions et ses doutes. Ce rythme est accompagné d’une réalisation nerveuse qui tente d’accentuer la cadence infernale du scénario, mais le résultat est moyen, voire insipide. A vouloir donner trop d’effets, Leterrier fatigue les yeux avec des mouvements incessants de caméra qui donnent presque le tournis. Si sa réalisation est intéressante au moment des spectacles, elle finit par nous empêcher de rentrer complètement dans le film.

Du côté des personnages, ils sont tous intéressants et leur jeu se prête magnifiquement à l’histoire, malgré une Mélanie Laurent un tantinet horripilante. On regrettera par contre une fin un peu trop facile.


Entre un Robin des Bois des temps modernes et un Prestige en tous points supérieurs, Now You See Me est un bon divertissement qui joue parfaitement bien la carte de la magie contemporaine. Le film au rythme parfois trop effréné souffre malgré tout d’une réalisation qui en fait trop et qui gâche le potentiel du scénario. Alors qu’il aurait pu être meilleur, le film reste un bon film pour passer un agréable moment.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +3
Le thème de la vengeance est un sujet maintes et maintes fois repris au cinéma dont la trame principale est souvent la même : c’est-à-dire la poursuite d’un criminel/tueur qui a bouleversé la vie du héros. L’originalité d’un film tient plus du déroulement, et de ce côté-ci, on ne peut qu’admirer les films coréens pour leur approche plus que surprenante de ce thème. On l’a déjà vu en 2003 avec Old Boy, œuvre magistrale qui a su offrir aux spectateurs de fortes émotions (positives ou négatives), et on le revoit quelques années plus tard avec I Saw the Devil. Après s’être essayé à différents genres, l’auteur du drame horrifique 2 Sœurs et du western Le Bon, La Brute et Le Cinglé se lance dans le thriller et la chasse au tueur pour un résultat remarquable.

Alors que le film débute d’une manière assez classique avec l’enlèvement et le meurtre d’une jeune femme, la suite nous offre une épopée particulière qui détonne grandement avec ce à quoi nous somme habitués. On délaisse le code du film de vengeance – la justice ne peut rien faire pour moi alors je me venge tout seul – pour se lancer dans une course psychologique effrénée où les rôles du héros et du méchant s’inversent tout à tour, plongeant dès le départ le spectateur dans une stupéfaction grandissante. En effet, le héros retrouve dès le début celui qui a tué sa fiancée, cassant directement la trame usuelle des films de vengeance. Mais au lieu de se venger directement, il laisse repartir sa proie pour mieux la retrouver et la faire souffrir. Ainsi débute une traque sans merci sous des airs de jeu du chat et de la souris.

Le film oscille entre sadisme et cruauté, nous dévoilant toute l’horreur dont sont capables les deux personnages principaux. Entre un tueur tordu qui découpe ses victimes encore vivantes et un fiancé meurtri dans son cœur qui n’hésite pas à user de moyens peu conventionnels pour chasser sa proie, on se demande qui est réellement le monstre. C’est d’ailleurs ici que l’on prend conscience de l’importance du physique des deux personnages. D’un côté on a un tueur vicieux, représenté par le célèbre Min-sik Choi (Old Boy), à l’allure quasiment bestiale, qui caractérise parfaitement son rôle. De l’autre, on a le charmant Byung-hun Lee, (déjà vu dans Le Bon, la Brute et le Cinglé), sportif, qui représente le héros par excellence. Malgré cette différence de physique, ils vont tous deux se retrouver au même niveau dans un rapport de force constant, nous démontrant alors que sous ce visage d’ange se cache peut-être le diable du titre. On va alors assister à un processus de déshumanisation pour notre héros. Il n’existe plus aucune morale pour lui et il s’enfonce petit à petit dans les traces de sa proie. On se rend compte avec cette quête assoiffée de vengeance qu’il n’y a plus aucun espoir de retour pour le héros, comme nous le démontre la fin, terrible mais jouissive.

A travers une réalisation efficace et maitrisée, on assiste à une descente aux enfers ponctuée par des scènes violentes qui côtoient l’horreur, mais qui, grâce à une photographie superbe, en devient presque poétique.

Même si I Saw the Devil n’égale pas Old Boy, on ne peut ignorer ce film fort en émotions et très intéressant par le point de vue qu’il développe. On ressort décontenancés par sa vision, mais il ne nous laisse pas indifférents, quel que soit notre impression finale.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +4
date : 19-12-2013
Critique complète: http://cine-bookparadise.blogspot.fr/2013/01/hitchcock.html

Ce film n'apport rien de nouveau de ce que l’on pouvait connaître du maître du suspense. Loin de prendre des risques, Gervasi se contente de servir du réchauffé, sans éveiller l’intérêt du spectateur. Les points positifs que l’on retiendra malgré tout sont ces clins d’œil au début et à la fin, l’humour noir très British ainsi que les scènes relatives à la réalisation de Psycho : entre les problèmes liés à la censure (nudité, mort par couteau, toilettes tirées etc) et les scènes cultes reprises (la douche, la découverte de la mère), on a quand même notre petite dose de curiosité assouvie.

On terminera par cette réplique intéressante :


"That, my dear, is why they call me the master of suspense.”
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
L’histoire est simple et exploite une idée largement présente à la TV américaine, mais qui reste très rare chez nous : le concept des chasseurs de fantômes qui n’hésitent pas à passer des nuits dans des lieux supposés hantés afin de démontrer aux spectateurs que les esprits existent bel et bien. Quoi de mieux pour se lancer dans un film d’horreur. On suit donc l’équipe de "Grave Encounters" qui a décidé de filmer son prochain épisode dans un hôpital psychiatrique. Enfermés à l’intérieur du bâtiment, sans électricité, ils vont devoir trouver des traces de manifestations paranormales. Le début est long, très long, présentant en plus des personnages les lieux qui, on le devine tout de suite, seront les théâtres des apparitions. Le point intéressant dans cette longueur, c’est la découverte de l’envers du décor de l’émission ainsi que la manipulation des présentateurs. Le film débute réellement avec l’emprisonnement volontaire de l’équipe dans l’hôpital ainsi que le déambulement de certains dans les couloirs sombres, seulement éclairés par les caméras. Une ambiance qui se veut oppressante se met petit à petit en place.

La réalisation joue avec les caméras, alternant entre prise de vue sur l’épaule et prise de vue fixe, grâce aux caméras posées aux endroits supposés hantés afin de mieux créer une angoisse chez le spectateur. Le film repose sur l’attente : va-t-il se passer quelque chose ? A-t-on vu quelque chose, là, au fond ou est-ce notre imagination ? Les codes des films d’horreur sont repris sans surprise : une porte et un fauteuil qui bougent, une fenêtre qui s’ouvre, un bruit dans le fond etc. La caméra sur l’épaule permet de jouer avec nos nerfs : quelque chose va-t-il surgir d’un coup dans la pièce filmée ? Ou quand le cameraman refait un tour d'horizon ?

L’horreur finit par s’installer pour de bon et le film bascule dans une pseudo réplique de Silent Hill avec la distorsion de l’espace. Les membres de l’équipe commencent alors à perdre pieds, la réalité n’est plus. L’aliénation s’empare d’eux tandis qu’ils s’aventurent dans un labyrinthe de couloirs, pris au piège et poursuivis par des monstres. L’action s’accélère, ponctué par le rythme haché de la réalisation found footage, se calmant légèrement avant d’offrir une fin correcte mais peu surprenante.


On retiendra du film son efficacité à plonger le spectateur dans la peur, du moins si ce dernier a su rentrer dans l’histoire. Malgré une prestation limite des acteurs, et une réalisation chevrotante au début, donnant l’impression que le caméraman de l’équipe est atteint de Parkinson, on passe un bon moment.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +3
date : 19-12-2013
Dès le début le réalisateur parvient à nous emmener dans l’espace avec l’équipe américaine. Avec une magnifique photographie, on se retrouve à contempler la Terre au même titre que les personnages. Mais la vraie force de Cuarón réside dans sa réalisation et l’utilisation des plans séquences, plans qu’il affectionne particulièrement. On se met alors complètement à la place de Stone dans une séquence intense en émotion tant la tension est présente pour elle comme pour nous. Le stress nous gagne : le vide si attrayant quand on est sur Terre ou derrière un écran devient terrifiant, autant que le silence devient oppressant. Les héros doivent faire face à leur peur en plus de leur situation. Leur traitement est intéressant et leurs caractères s’opposent dans leur différence tout en se complétant. Clooney offre un personnage magnifique tout en self contrôle. Il utilise son expérience pour rationnaliser et réconforter Bullock. Cette dernière tient ici son meilleur rôle : sa prestation est exceptionnelle, elle est plus que convaincante. La forte crédibilité des personnages provient de leur psychologie, on se sent proche notamment de Stone (Bullock), ce qui contribue à la réussite du film.

Le film est bien rythmé avec quelques scènes plus posées mais qui n’enlèvent en rien à la constante tension de la situation. Dans une seconde partie un peu plus nerveuse les choses s’accélèrent ne laissant aucun répit à personne encore moins au spectateur. Le suspense est présent jusqu’à la fin, l’incertitude n’est jamais terminée. On remarque qu’à travers cette survie dans l’espace Cuarón exploite le thème de la naissance avec une belle métaphore qui atteint son apogée à la fin.


Gravity, outre le fait d’être un huis clos bien mené et joué est surtout un film dont la réalisation, accompagnée d’une photographie magnifique nous fait réellement voyager dans l’espace, nous faisant passer par un certain nombre d’émotions. L’opposition espace/Terre est bien travaillé et malgré l’attrait premier du vide nous n’avons plus qu’une hâte : retrouver le sol et la gravité qui sont devenus synonymes de sécurité.
Cuarón nous offre donc un film sublime et majestueux qu’il faut voir au moins une fois sous peine de rater une expérience inédite et inouïe.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 19-12-2013
Remake de Vampires, vous avez dit vampires? Fright Night est une comédie horrifique sympathique qui revient sur le mythe du vampire froid et sanguinaire.

L'histoire est bien menée, avec une réalisation efficace et des acteurs qui sont convaincants, qui nous font passer un très bon moment.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
date : 19-12-2013
Ce film exploite une idée de base déjà vue mainte et mainte fois. Pourtant, l’originalité du sujet développé (les émotions), la réalisation et la performance des acteurs font qu’il se place au-dessus de bien des films. Le réalisateur et les scénaristes se sont bien sûr inspirés de grands classiques comme Fahrenheit 541 (Ray Bradbury), Le meilleur des Mondes (Aldous Huxley) et 1984 (George Orwell). Beaucoup comparent ce film à Matrix, à cause de longs manteaux noirs et des scènes chorégraphiées. Pourtant la ressemblance s’arrête là, et il serait stupide de rabaisser l’histoire à celle de Matrix.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 19-12-2013
Delta Force est un excellent nanar qui joue autant sur le patriotisme américain que sur les clichés en tout genre.
C'est un film que l'on regarde au 10ème degré tant rien ne va, que ce soit au niveau du dialogue, du jeu des acteurs ou du scénario. Mais c'est le côté sérieux qui rend le tout comique et qui fait qu'on accroche du début à la fin.
Les scènes d'actions sont réussies, avec un Chuck Norris plus fort qu'un commando entier, qui se bat sans peur sans reproche.

On notera par contre la musique, excellente qui rappelle très bien le côté patriotique du film.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 19-12-2013
Drive se démarque de ces autres thrillers par l’approche qu’en fait le réalisateur Refn. Comme le démontre une scène d’introduction stylée et superbe, c’est sur l’esthétique que le réalisateur se focalise, plus que sur l’intrigue, même si cette dernière n’en est pas pour autant délaissée.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Lors de cette scène on découvre un héros peu bavard, chauffeur de cambrioleurs qui parvient en cinq minutes à déjouer les forces de police en mettant à profit ses talents de conducteurs. Le lyrisme est déjà présent dans cette simple scène : le silence contre balance la tension que la course poursuite procure, tout cela avec une réalisation épurée de Los Angeles la nuit. On s’attend donc à un film de course poursuite, et pourtant ce n’est pas le cas. Le film prend une direction différente, nous montrant un héros qui rappelle Léon dans sa solitude et son faible bavardage, mais qui s’en éloigne en même temps. Ce conducteur n’a pas de nom, comme pour rappeler le fait que les chauffeurs ayant le plus souvent qu’un second rôle, se fondent dans le paysage. Ce point de vue est rappelé dans une scène où il porte un masque de cinéma, comme pour rappeler qu’il ne fait que jouer un rôle. Il est cascadeur le jour, chauffeur la nuit: un héros qui possède deux côtés. Il a pour seul ami un garagiste boiteux, incarné par l’excellent Bryan Cranston (Malcolm, Breaking Bad) qui travaille pour la pègre. Mais il a également une jolie voisine, dont il va tomber amoureux. Sauf qu’elle est mariée et que son mari va vite sortir de prison. Ce dernier est loin des clichés des anciens tolards, qui battrait sa femme ou serait alcoolique. Bien au contraire, il n’aspire qu’à la tranquillité, à un nouveau départ. Malheureusement, rien ne va se dérouler comme prévu. Ce milieu est dangereux et il est rare que les patrons de la pègre vous laissent vous en sortir. Le film tourne alors vers le drame sans tomber dans le larmoyant. La tension va monter petit à petit quand le héros décide de se venger.

Tout comme pour sa scène d’introduction, Refn s’est concentré sur les images, ne laissant qu’une petite place pour les dialogues. Malgré cela, les paroles prononcées sont choisis avec justesse, et le jeu des acteurs est sans fausse note. C’est malgré tout Ryan Gosling, le héros, qui nous éblouis par sa prestation superbe, lui qui ne parle pratiquement jamais. Il nous prouve que le jeu physique est tout aussi important que les dialogues, et parvient à montrer ses sentiments avec son faciès. Difficile de ne pas succomber à son charme froid, qui dénote presque une schizophrénie latente. Ce jeu du corps va prendre toute son importance dans une scène capitale où l’ange et le diable ne font plus qu’un.


Refn nous offre une vision violente et à la fois poétique de Los Angeles, dans une réalisation qui rappelle celle de Michael Mann dans Collateral.

Il ne faut pas oublier la bande son, qui nous fait basculer dans ce monde poétique et un peu mélancolique, aux airs rétro des années 80.

Ce film est une réussite et une vraie surprise, mais nombreux sont ceux qui ont été déçues du manque de dialogues ou du manque de courses poursuites. Pourtant Drive est une ode à la poésie en image.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
date : 19-12-2013
Le réalisateur nous plonge dans l'ambiance dès le départ, avec une image sombre: l'appartement du couple est peu éclairé, on ajoute l'orage pour accentuer l'impression d'une atmosphère étouffante.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Par la suite on a droit à des scènes chez un embaumeur, un cimetière, et bien sûr l'ancien théâtre de Mary Shaw. Le suspens monte petit à petit, pour nous offrir une fin digne de tout film d'horreur: la confrontation entre le héros et le fantôme qu'il combat. Bien sûr au passage on aura quelques morts, sinon ce n'est pas intéressant. D'ailleurs, la particularité des morts est intéressante: une mâchoire écartée au possible pour bien montrer que la victime a perdu sa langue;
on reste dans le thème de la ventriloquerie.


La fin nous dévoile un épilogue étonnant et sympathique, mais il nous en faut plus pour avoir réellement avoir peur.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 19-12-2013
On retrouve ici notre Ron Weasley international qui troque sa panoplie de sorcier pour celle d'un ado un peu rebelle sur les bords. L'histoire est de première abord sympathique: une fille, deux potes, une rivalité naissante. Sauf que finalement, tout ça reste bien gentillet (à mon goût) jusqu'à la toute fin. Après avoir vu la bande annonce, je m'attendais à autre chose. On a un trailer sur fond de rock&roll, de l'alcool, un peu de drogue avec de jeunes ados.... je m'attendais donc à un film assez trash dans la lignée d'un Trainspotting ou Requiem for a Dream. Mais pas du tout. Il n'a pratiquement pas d'action, sauf à la toute fin. La rivalité entre les deux potes ne se ressent pas tellement; les moyens utilisés pour attirer le regard de Michelle sont simples. Finalement, ce qui transparaît le plus dans ce film ce sont les relations enfants-parents.
Spoiler(cliquez pour révéler)
D'un côté on a Luke, avec un père drogué qu'il tente de raisonner, sans succès. De l'autre c'est Malachy qui lui fait tout pour rester le petit garçon sage auprès de ses parents. Quant au père de Michelle, c'est un égoïste qui ne se sent pas vraiment concerné par sa fille. Par ailleurs, il préfère coucher avec une de ses amis plutôt que de passer du temps avec elle. Ce qui expliqe son comportement de vouloir se faire remarquer. Et cela va passer à travers sa rencontre avec les 2 amis.
On a donc affaire a des ados un peu rebelles, piusqu'ils se droguent (mais qu'en soirée) et boivent. Et bien sûr ce mélange va créer un drame qui clôturera le film.

La réalisation semble plus poussée pour la dernière scène qui se passe daus un centre de sport. Les réalisateurs ont joué avec une lumière plus jaune sur les personnages, afin de montrer leur plongée dans la drogue et l'alcool. Ce la donne une lumière plus vive, qui se floute à un moment pour conférer cette impression de perte de la réalité éprouvés par les héros. La bande sonore qui accompagne le film est très bien.


C'est plus un petit film à voir comme ça, si on n'a pas trop envie de réfléchir. Si on aime Rupert, c'est l'occasion de le voir dans un rôle à l'opposé de celui qui l'a fait connaître, et le résultat est époustouflant. Les deux autres aussi nous offre une excellente prestation.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
Critique complète: http://cine-bookparadise.blogspot.fr/2013/02/behind-mask-rise-of-leslie-vernon.html

Loin d’être un réel film d’horreur, Behind the Mask, the Rise of Leslie Vernon parvient à entraîner le spectateur dans le monde du slasher. On découvre avec un plaisir certain les références au film du genre, et notamment la présence de la Némésis du tueur, qui se rapproche considérablement du Dr. Loomis de Halloween, incarné ici par Robert Englund (Freddy). Mais ce film est avant tout une réflexion sur notre propre société : l’équipe de reportage démontre les proportions ridicules que peuvent engendrer l’avidité des chaînes de télévision, engrangés par ces spectateurs plus avides de morbidité que jamais. Il démontre également que la société a besoin de monstres pour exister telle qu’elle est.


En somme ce film est un plaisir, magnant cynisme et respect pour un genre qui semble en perdition. Même si la seconde partie est plus faible que la première, ce film reste intéressant dans sa manière de traiter le slasher et ravira les fans du genre.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 19-12-2013
Ce film est un drame psychologique, tellement complexe qu'il faut au moins le voir deux fois pour comprendre ce qui s'est passé. L'ambiance est oppressante, on se retrouve dans une grande maison à l'écart, où il fait bien trop sombre à mon goût tandis que dehors le soleil baigne de sa lumière les alentours. Le film est parsemé de longs silences qui nous mettent mal à l'aise. Les relations entre les différents protagonistes semblent tendues. Le comportement de la belle-mère est plus qu'étrange dans certaines scènes. Le film inclue des flashbacks rapides, ne permettant pas de comprendre le drame en lui-même, nous perdant encore plus dans ces méandres psychologiques.
Sur fond de drame familial vient s'ajouter un fantôme, apparaissant de temps en temps, classant le film dans le répertoire des films d'horreurs. L'horreur n'est pas vraiment présente, on sursaute rarement, le fantôme n'apparaît pas tant que ça, et alors qu'on attend enfin une explication à sa présence, son identité, rien n'est vraiment dit. On suppose sans être sûr. Une certaine déception nous envahit quand, à la fin, alors que le film se dit horreur, on attend une fin au paroxysme de l'horreur, rien.... au moins le réalisateur tente une explication sur le drame, nous faisant comprendre les comportements étranges survenus plus tôt.


Malgré tout, ce film reste une très bonne réalisation, les personnages sont travaillés et le jeu des actrices excellent.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 19-12-2013
On suit la transformation de Jenny qui passe des petites jupes plissées d’écolière aux robes de femme, prise dans une sorte de rêve éveillée.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Mais le prince charmant n’existe pas, et elle l’apprendra à ses dépens. Le retour à la réalité est toujours difficile, mais ainsi on bouclera l’égarement d’une jeune fille qui finira par étudier. Car c’est ça le message important : si vous voulez vraiment réussir, étudiez dur. On le voit à travers l’opposition du personnage de Jenny, intelligente, et celle d’une amie mondaine, qui ne pense qu’à s’acheter de nouveaux habits, qui ne connaît rien au monde en dehors de sa propre condition. Soit vous devenez une poupée qui suit son Ken, soit vous devenez indépendante, avec un cerveau. Telles sont les deux choix qui s’offrent à vous dans ce film.


L’histoire semble intéressante, pourtant aucune prise de risque n’est prise et on ressort avec un film aux tons fades. La réalisation est plate, se contentant de nous montrer les scènes de manière bien trop académique. Le message est clair, mais pourquoi ne pas avoir poussé plus avant le sujet de la condition féminine ? On a l’impression d’assister à un reportage sans grand intérêt. Ce qui relève le niveau, c’est la prestation des acteurs, en particulier de Carey Mulligan, convaincante dans son rôle.


Au final, on a droit à une histoire sympathique, mais dans laquelle on a du mal à entrer.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2


  • aller en page :
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode