Quand le Schtroumpfs débarquent à New York, ça promet du lourd.
Et je n'ai pas été déçu, c'est un excellent divertissement pour les petits et les grands, c'est un bon film familial.
Je ne me suis pas ennuyé un instant !

Adaptation (très, très, très libre) du chef-d'oeuvre de Victor Hugo, en moins sombre. Et pourtant, avec des yeux d'adulte, c'est bien le Disney le plus sombre de tous.
Il traite de sujets vraiment tabous, qu'on ne peut pas cacher (du moins pas éternellement) sous la bannière Disney éternellement, à savoir les sidekicks et les chansons et citations rigolotes.

En grandissant, il m'a fait froid dans le dos de constater que les sujets abordés dans ce dessin animés sont d'actualité de nos jours.
Le racisme, la xénophobie, la religion, la frustration sexuelle et l'amour méprisé...
Tout ça en fait selon moi un mauvais Disney, car c'est bien trop mature.
Un mauvais Disney, mais un film tellement splendide !
Jamais je ne m'en lasserai, c'est l'un de mes films préférés.

Alors que certains jugent qu'il s'agit là de l'une des pires réalisations de Burton... je ne peux m'empêcher d'aimer ce film, de tout mon être.
Les personnages sont attachants et, quoi qu'on en dise, bien développés. Prenons le cas d'Alice: schéma classique, l'héroïne doit valider ses points forts (son imagination débordante) et surmonter ses points faibles (sa tendance à la rêverie, qui la pousse au début à croire que tout est faux) pour enfin passer à l'âge adulte (la fin du film est un très bon accomplissement pour elle).
Le Chapelier Fou est merveilleusement interprété par Johnny Depp, et que dire de la Reine Rouge et de la Reine Blanche ! Helena Bonham Carter est merveilleusement folle, et Anne Hathaway merveilleusement candide, un peu nunuche, ce qui est un régal tant c'est drôle.
Des décors très Burtonesques nous font découvrir un Pays des Merveilles... qui n'a rien de Merveille, justement. C'est affreusement glauque, mais je ne vois là que le résultat du pouvoir et de la terreur infligés par la Reine.

Et puis cette musique... Elle me fait frissonner !!!! C'est quelque chose qui ne loupe jamais !
Bref, film, je t'aime.

J'ai du regarder ce film... non, impossible de compter les fois où, avec mes soeurs, on a rit, chantonné, répété les tirades, frissonné devant ce film très novateur et osé pour l'époque.
C'est un must, je ne m'en lasserai jamais !

Raiponce marque le nouvel âge d'or Disney avec une héroïne à la fois forte et fragile, qui doit choisir sa voie. Les personnages sont tous attachants, et la méchante est réellement charismatique.
Les chansons, quant à elles, sont (presque) toutes entêtantes. J'ai une petite préférence pour la toute première, qui dévoile beaucoup de la personnalité de Raiponce à travers son quotidien.
Le final est magnifique, tant dans l'accomplissement du scénario que dans les images.

Intemporel, indémodable, il peut faire changer d'avis tous ceux qui n'aiment pas le cinéma en noir et blanc.
On rit, on est ému, c'est un véritable classique que je me surprends à vouloir regarder de temps à autres.

Si le scénario et l'action mettent du temps à se dévoiler complètement et à faire leur apparition tant attendues, tout est rattrapé par des images et des décors à couper le souffle.
Ce monde qui nous est présenter est beau, l'univers est riche et plein de surprises. Cette nature omniprésente et nouvelle reflète l'imagination riche de Cameron et de son équipe.
Les personnages, quant à eux, sont attachants.
Le final est grandiose, bref, succès réellement mérité.

Un classique, plutôt drôle après plusieurs visionnage. Le fait est que pour rire, il est nécessaire de savoir rire à la fois d'autrui, mais également de posséder un bon sens de l'auto-dérision; tout compte fait, le plus "con" n'est peut-être pas celui qu'on pense.

Un petit dessin animé sympathique signé Walt Disney, qui contient plusieurs morales simplement mais efficacement dépeintes, comme le fait qu'on ne doit pas mentir, ou tout simplement le fait que l'amour est plus fort que tout, parfois même que la réalité.

Une catastrophe, purement et simplement. Lincoln, le vrai, pas ce président à la manque qu'on nous sert sans grande conviction, se retournerait dans sa tombe s'il voyait ce film de là où il est. Comment détruire une légende, en ajoutant un scénario pseudo-fantastique complètement improbable dans un univers très mal dépeint.
"-On revisite l'histoire, mec ?
-Ouais, tu veux revisiter un nouveau conte de fée en lui ajoutant un peu de trash ?
-Mouais, trop courant. On prend un homme devenu légende et on le rend encore plus bad-ass en le faisant chasseur de loups-garous ? Nicolas Sarkozy, chasseur de loups-garous ?
-Nan. Il faut un mort, c'est moins vérifiable et plus classe. Et c'est les vampires qui sont à la mode. Abraham Lincoln, chasseur de vampires, ça c'est cool."

Ce film est d'une stupidité sans nom, qui tente de surfer sans grand succès sur une vague de films, livres et séries qui n'ont pas non plus de grandes qualités comme Twilight, Vampire Diaries, et j'en passe.
Là, on massacre pas seulement l'histoire de Lincoln, mais aussi son image.

Bel Ami de Donnellan et Ormerod, ou comment détruire une oeuvre littéraire que j'aime beaucoup en donnant à ce bellâtre sans saveur et sans grand talent qu'est Robert Pattinson le rôle principal. Il n'a clairement pas su interpréter la profondeur du personnage de Duroy, ce qui est décevant, voire rageant pour ceux qui ont déjà ouvert ce roman.

Un scénario assez bancal, et bien trop banal pour une histoire d'amour peu convaincante, et très peu réaliste.
Je n'aime pas du tout le jeu d'acteur de Hugh Grant, et je suis déçu de Julia Roberts, dont je suis par contre un admirateur. Mais bon, il y a forcément du bon et du mauvais dans le CV de chaque acteur, on va dire.

Un excellent film d'horreur: l'angoisse nous gagne du début à la fin. Si certains passages sont clairement de la boucherie, le tout a un but: montrer la monstruosité des mutants. Cependant, ce n'est pas une surenchère de sang comme dans Saw: le scénario est preneur, et les idées innovatrices.

Ce film a purement bercé mon enfance... je ne peux pas faire une critique constructive de ce que j'en pense, je ne peux pas être objectif. Deux de mes acteurs préférés pour une sorte de suite au conte de Peter Pan, le tout plein d'humour et d'amour... j'adore.

Un pur chef-d'oeuvre d'animation, encore jamais égalé selon moi, puisqu'il se montrait innovateur pour son époque. Des chansons épiques dont on se souvient, un ton très sombre mais bien choisi, et une certaine innocence dans le personnage de Jack qui nous fait fondre et nous offre un joli paradoxe dans le sens où il est sensé être la personne la plus effrayante de la ville d'Halloween.

On rit, du début à la fin. On s'esclaffe devant les bêtises des Minions, devant les problèmes de Gru, son histoire d'amour avec Lucy, qui est un très bon nouveau personnage.
Je ne dirais pas qu'il est à la hauteur du premier: je dirai qu'il est meilleur !

La mélodie de Lugia est déjà... quand on l'entend, on a juste l'envie de revoir le film.
De plus, l'intrigue est extrêmement bien faite, et, même si c'est moins mature et osé que le premier film, le cocktail est réussi. Lugia, Pokémon ambassadeur de la seconde génération, avec entre autres Togepi, Marill et Roigada, est un excellent personnage à part entière, qui nous coupe le souffle à chaque apparition.

Je donne une mention spéciale à la Team Rocket, dont j'ai apprécié la complicité qu'ils ont entretenue avec Sacha. Je crois même que c'est la seule fois où leur reconversion m'a convaincu, et même plu.

Par contre, je n'accroche pas avec le méchant, trop caricatural et peu développé.

Après une excellente trilogie, Pokémon se lance dans un treizième film, le dernier de la quatrième génération, retraçant le périple de Sacha et Pikachu à Sinnoh.
Celui-ci nous présente les deux premiers Pokémon de la cinquième génération, à savoir Zorua et Zoroark, tout en mettant en scène le trio des bêtes légendaires Entei, Suicune et Raikou, en version chromatique, s'il vous plaît, de même que le mignon Célébi.

Ce film est très bon, mais un problème se remarque assez rapidement: il est bien trop centré sur Zorua, Célébi, Pikachu et Tiplouf, laissant peu de dialogues à Pierre, Aurore, ou les protagonistes aidant nos héros dans le film, par exemple, ce qui est regrettable.

Mention spéciale au méchant du film, dont l'histoire est géniale et bien travaillée, sans pour autant qu'il ne soit la caricature du méchant qui fait le mal parce que c'est rigolo - coucou la Team Rocket. En parlant de ceux-ci, j'ai trouvé dommage de ne quasiment pas les voir à l'écran. Oui, ils sont stupides, mais c'est comme ça qu'on les aime.

J'ai trouvé ce film extrêmement bon, mais j'y trouve un hic: on ne sent PAS DU TOUT (oui, c'est ironique) la publicité pour la sortie des versions Heartgold et Soulsilver au sein même du film, avec la présence de Pichu, Kaiminus, Germignon et Héricendre.
Néanmoins, le scénario est excellent, et nous permet d'assister à une guerre divine entre le Dieu Pokémon Arceus, et ses entités Dialga (le Temps), Palkia (l'Espace) et Giratina (le Mal). Abordant un thème religieux, sans pour autant s'orienter vers une religion en particulier, ce film a pour visée de montrer que ce que Dieu (ou tout autre être supérieur) donne, il peut tout aussi bien le reprendre, et déchaîner sa colère sur Terre.
Le douzième film Pokémon aborde ainsi un thème épineux et mature, tout en restant, malgré tout, très accessible aux enfants qui se contenteront de l'action, de l'histoire du Joyau de Vie, du voyage dans le Temps, et des combats Pokémon.
Je le recommande.

L'histoire entre Molly et Entei est certes touchante, mais les plus jeunes, à qui est destiné ce film (que voulez-vous, je reste un grand enfant ^^), peuvent peiner à tout comprendre entre ces deux-là, le pokégroupe qui rentre en bataille et les Zarbis. Mais bon, cela ne diminue en rien la qualité de ce film.

Un huitième film Pokémon globalement très bon, avec l'arrivée de Pokémon de la quatrième génération qui sont très bien présentés. Lucario est très attachant et surtout, a une classe terrible. Aaron, son maître, est lui aussi formidable, et leur mort à tous les deux est juste une désolation tant ils sont attachants et charismatiques.
En revanche, je n'aime pas le fait de donner à Sacha des pouvoirs de l'aura juste pour ce film, si c'est pour ne plus jamais les exploiter.

C'est tout simplement le film Pokémon que j'ai le moins aimé. Hormis le fait que le doublage est AFFREUX, il n'offre pas une bonne promotion à la troisième génération, Latias et Latios étant, je trouve, très mal présentés. De plus, Latias est un personnage... sur lequel j'ai du mal à statuer. Je ne saurais dire si elle est agaçante ou touchante.
Bref, même le trio Pokégroupe manque de charisme et de dynamisme dans cet opus, je n'ai pas tellement aimé.

Il n'y a aucune base scénaristique, tout est prévisible jusqu'au bout, les personnages ne dégagent rien de spécial à part leurs anomalies physique...
Mouais, je sais bien qu'il s'agit d'un film pour enfant, mais là, c'est limite débile, l'humour se veut au rendez-vous, mais ne l'est pas.

Une... immondice comme rarement je n'en ai vu.
On commence par quoi ? Tout ce film n'est que commercial, profitant de la vague des contes revisités en film. Cette vague a donné des navets, pour les 90% de films sortis en cinéma, et celui-ci ne déroge pas à la règle.

On commence par quoi ? Ah oui. Vincent Cassel et Audrey Lamy comme on ne les a jamais vus ! Oui, aussi mauvais l'un que l'autre, très peu convaincants, et agaçants comme pas permis.

Ensuite, question personnages... le charisme qu'ils dégagent frise déjà le zéro pointé. Le réalisateur tente de nous plonger dans leurs souvenirs et leurs émotions, sans aucun succès. Belle, de plus, n'est qu'une lunatique agaçante et égoïste, que je trouve bien trop froide.

Je n'ai pas aimé du tout. Pour moi, c'est une atteinte à l’œuvre originale. Je le déconseille à tous ceux qui adorent la Belle et la Bête.

Une intrigue qui met beaucoup de temps à se mettre en place, ce qui donne un gros manque de stabilité à ce film qui était pourtant prometteur. L'intrigue, en plus d'être lente, est bancale, ce qui n'est pas pour captiver le spectateur.

Les chansons ont un petit côté philosophique, certes, mais il est bien mal exploité et expliqué, ce qui est dommage.
Le scénario ne tient pas la route, on a plus l'impression qu'il s'agit d'une comédie musicale "inspirée" par la vie de Mozart plutôt qu'adaptée, on se demande même si le metteur en scène s'est déjà intéressé à la vie de ce compositeur de génie.
De plus, le côté "rock" juste pour rajeunir le tout... mouais, c'est absolument pas convaincant.

Enfin, si Michelangelo Loconte est un bon chanteur, je le trouve très mauvais acteur, tout dans l'exagération, il se donne un côté fou et diva qui ne fait pas naturel et ne lui va pas du tout.