Le film ressemble à un conte moderne, avec son héroïne énergique qui se fie à un nuage pour trouver la voie à suivre. Après 15 ans d'absence, elle revient dans son bled, sorte de quartier où ne vivent que des miséreux. Elle-même est dans une situation compliquée, ce qui ne l'empêche pas de plaindre les autres et de partager leurs peines.

ça aurait pu être le genre de film agaçant si les acteurs jouaient mal, mais vu que l'actrice principale s'en sort très bien, ça donne une touche particulière au film. Je n'ai pas arrêté de rire bêtement tout le long du film, en secouant la tête et en disant "mon dieu, cette fille est une tornade"

Un drôle de petit film, pas déplaisant mais je ne pense pas que ça plaira à tout le monde.

Ce film, c'est un énorme concentré de Provence qui se passe au Japon : tous les personnages sont habillés comme des santons (sans déconner). Ils mangent du pain (qui ressemble plus à de la brioche) et du pot-au-feu, boivent du vin, dansent au son de l'accordéon...

Bon, encore les images ne sont pas moches à regarder, il y a plein de jolis plans de nourriture, de paysage, mais tout le film a subi une espèce de filtre bizarre qui donne des tons surexposés.

Les acteurs ne sont pas fabuleux, le scénario non plus qui est trop prévisible. C'est parfois tellement lent que ce n'est plus émouvant.

Bref, un film qui n'est pas indispensable à voir, ou si ça vous tente, au moins il y a de jolis paysages de Hokkaido.

J'ai vu un chat, je n'ai pas réfléchi. Au final, un film assez bateau, avec des personnages peu développés, des clichés, une mise en scène qui n'est pas originale du tout, des tas de scènes se déroulant dans la pénombre (super, on voit rien). Heureusement que le film ne dure que 1h25 et que le chat est mignon.

Je préviens d'emblée que ce commentaire sera très subjectif. Comment ce film a-t-il gagné sa place en diamant ? Tout simplement parce que les thèmes ne me laissent pas indifférente et aussi parce que j'ai adoré regarder ce film.

On trouve dans ce film : un introverti passionné de livres, un chat, une équipe travaillant sur un dictionnaire, une jeune femme voulant être chef, de l'amitié, de la romance, un esprit de persévérance et un sentiment d'accomplissement. Le titre est après tout "The Great Passage" et même si ça désigne avant tout le dictionnaire, on peut appliquer ce terme de passage aux personnages qui évoluent.

Le film qui regorge de messages est pourtant présenté d'une manière assez minimaliste : pas de dialogues envahissants (mais quand il y en a, ils sont supers - je pense au dialogue entre la grand-mère et Majime), une mise en scène simple mais avec un joli travail sur la lumière, peu de personnages mais les relations sont plutôt bien développées.

J'avoue que pour la romance, j'ai eu peur que ça devienne le sujet principal du film (surtout vu la tronche de l'affiche) mais non, cette romance vient juste donner plus d'humanité au personnage de Majime ; et c'est cool aussi de voir que Kaguya ne se contente pas d'être la petite amie du protagoniste : elle a sa vie elle aussi, et ses propres rêves (et elle fait face à plus de difficultés finalement en tant que femme).

Pour ce qui est de la confection du dictionnaire, c'est très intéressant de voir comment ils organisent leur travail, et c'est impressionnant la quantité de boulot qu'ils ont abattu. Je ne spoilerai pas, à vous de voir le film, mais après ça je peux vous dire que je respecterai encore plus mes dictionnaires.

Pour finir, le film est loin d'être rébarbatif (même si vous n'êtes pas adepte des films au rythme lent) car il y a plusieurs touches d'humour. Bref, je n'ai pas vu passer les 2 heures et je vous conseille vivement ce film (en plus Ryuhei Matsuda a reçu le prix du meilleur acteur aux Hochi Film Awards pour son rôle).

L'histoire aurait pu être géniale (une supplication sur le mauvais autel, et hop trois Dieux vous collent la poisse), les acteurs sont tous bons sauf celui qui incarne le protagoniste (trop mou, pas assez de présence) mais le réalisateur s'est planté quelque part.

Peut-être dans la photographie qui a quelques rares jolis plans mais en dehors de ça est assez ennuyeuse ; il comptait un peu trop sur les décors et costumes d'époques.

Peut-être est-ce la lumière, le film a l'air d'être tout le long surexposé - effet recherché ou pas ? Dans tous les cas ça donne un film au teint maladif.

Peut-être est-ce dans le rythme : certains passages sont un peu trop long, avec des personnages qui discutent trop. D'accord, le réalisateur veut que l'histoire soit claire mais il prend ses spectateurs pour des idiots alors.

Belle déception en conséquence, surtout que j'étais curieuse de voir ce que donnerait une comédie située à l'époque des samouraïs ; je ne recommande pas ce film, que j'ai du voir en deux fois (après 30 minutes je l'ai arrêté, décidé à ne pas le terminer et puis finalement je l'ai repris le lendemain parce que je n'aime pas laisser un film sans dénouement).

EDIT : j'ai oublié les effets spéciaux, assez pitoyables alors que le film date de 2007...!

Second film du réalisateur Kenji Uchida, on y retrouve bien entendu son style mais moins bien mené que dans son dernier film Key of Life.

Je veux dire par là que le rythme et les enchaînements ne s'emboîtent pas aussi parfaitement que dans KOL. After School met aussi au premier plan 3 personnages principaux mais la distribution est moins égale. L'un des personnages n'apparaît qu'au début, puis on le retrouve vers la fin. Pourtant tout le film tourne autour de ce même personnage.

Mais au niveau du scénario, on retrouve le même genre d'histoire tordue - ou pas, puisque le dénouement montre qu'en fait, rien n'est aussi grave qu'on le pensait.

Le film m'a plu, mais je préfère KOL qui est plus dynamique et mieux filmé. Cependant, l'histoire est palpitante et originale donc c'est à voir.

Je n'attendais pas grand-chose de ce film (faut dire les romances, plus ça va et moins j'accroche) mais j'ai été agréablement surprise par le résultat.

Le début semblait lent et je craignais que ça se traîne en longueur durant tout le film, avec des gros plans des protagonistes en train de soupirer en pensant l'un à l'autre. Bon, il y a eu effectivement quelques plans comme ça mais pas beaucoup.

Car le reste de la photographie est très réussi, le réalisateur s'amuse avec les couleurs et la lumière (parfois bleu, orangé, vert ou rouge), il s'amuse aussi avec les plans (des gros plans du protagoniste qui cuisine, des plans montrant le payasage avec coucher de soleil rose/bleu). Un vrai régal pour les yeux, et comme les deux acteurs sont beaux, c'est encore mieux.

Mais en ce qui concerne leur jeu, c'est un peu moins bien dans le sens où ils ne sont pas exceptionnels sans être totalement nuls. Un jeu moyen en gros mais compensé par les belles images (j'ai même trouvé que le chien et le poisson avaient plus de charisme).

Enfin, pour le scénario, là encore ce n'est pas super original mais ça reste sympa. Au départ on peut être déboussolé mais après on comprend vite ce qui se passe, et le dénouement reste alors prévisible (je dis ça parce que je n'avais pas lu le résumé super détaillé du film).

C'est un film que je n'aurai pas honte à recommander, surtout aux amateurs de romance, parce qu'il a le mérite d'être agréable visuellement et puis même si l'histoire est prévisible, je me suis trouvée à encourager ce couple.

Masato Sakai, Teruyuki Kagawa et Ryoko Hirosue : que demander de plus ? Même si l'action se centre plus sur les deux premiers, le personnage de Ryoko Hirosue est très bien interprété et ne fait pas tache.

Le scénario est drôle et bien pensé, même si l'on peut facilement deviner certains éléments. Mais ce sont vraiment les acteurs qui portent le film, et ils sont forts car pendant presque toute la première partie du film, il y a très peu de dialogues : tout est dans les gestes et les expressions (ça fait du bien après la logorrhée de Good Morning Vietnam)

Certains trouveront peut-être le film bateau et nunuche, ou trop prévisible, mais c'est un film pour se divertir et de ce côté-là il remporte le pari haut la main.

Bonne performance de Robin Williams et de Forest Whitaker, mais pour le reste plutôt déçue.

Le film veut la jouer pacifiste en montrant les deux points de vue, ce qui est raté vu que presque tout le film campe du côté américain (et vas-y les plans des jeunes et fringants G.I qui écoutent la radio), et quand on passe du côté vietnamien, soit c'est des images de guerre (assez censurées), soit c'est les gens qui complotent, soit c'est l'élève de la classe d'anglais qui exprime -un peu trop tard- que, oui, sa famille est morte, ses voisins, etc. Un moment touchant balancé presque à la fin du film, précédé d'une course-poursuite pas crédible (ben oui, c'est un film donc on en fait des tonnes).

Et malgré cette déclaration, ça n'empêche pas notre personnage principal

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de se sentir "trahi" par son ami qui est en fait un terroriste. Au passage, le terroriste en question a sauvé ta vie deux fois, mec.

Bref, je suis loin d'avoir été emballée par ce film, même si je reconnais l'effort du réalisateur pour faire passer un message. Dommage qu'il y ait des éléments vraiment trop bateau (l'amourette avec la soeur de Tuan, ce n'était pas nécessaire merci) et faut reconnaître aussi qu'une bonne culture US est indispensable pour le film, parce que moi il y a plein de blagues qui me sont passées sous le nez.

Kurosawa ne déçoit jamais avec sa manière de filmer, surtout quand il met en scène ses deux acteurs fétiches Takashi Shimura et Toshiro Mifune.

L'histoire est prenante, les dialogues légers et certains réfléchis. Les acteurs sont bons, pas de doute.

Mais pour moi ça ne surpassera jamais Barbe Rousse ou Entre le ciel et l'enfer. Les Sept Samouraïs délivre un message intéressant certes mais pas aussi touchant que dans ses autres films.

Coup de coeur pour ce film, qui a deux excellents acteurs en tête d'affiche : Ryuhei Matsuda et Eita. Leurs personnages sont la force du film, car l'un comme l'autre ils sont très attachants.

Le rythme du film peut pourtant en rebuter plus d'un, c'est loin d'être aussi dynamique qu'une comédie mais il y a pas mal de moments rigolos, surtout dans les dialogues.
Les couleurs sont loin d'êtres éclatantes, donc ça aussi ça peut déplaire. Mais j'ai réussi à passer outre vu que Gyoten et Tada sont émouvants et sympathiques.

Je ne peux que recommander ce film, et l'ajouter à la liste des films qui font voir un autre aspect du Japon.

EDIT : J'ai oublié, je voulais aussi parler de la musique, il n'y en a presque pas mais les rares passages avec musique sont très bien, des mélodies simples mais qui accrochent !

Je comprends que ça soit un film culte pour plein de gens, mais malheureusement le charme n'a pas agi sur moi. Les acteurs, la musique, certaines scènes, y'a plein de bonnes choses mais dans l'ensemble le style de Tarantino ne me rend pas fan pour autant.

Je l'ai vu il y a longtemps alors mon commentaire risque d'être faussé. Les images sont réussies, mais je me rappelle que l'histoire me paraissait extrêmement brumeuse quand je l'ai vu.

Et puis forcément j'ai été déçue, je jouais à Final Fantasy X et j'espérais que le film soit coloré et dynamique, au lieu de ça les couleurs ne sont pas folichonnes et même les personnages ne sont pas marquants...

Le genre de film que j'évite en général parce que l'idée de voir des scènes violentes trop explicites me fait horreur. Mais je lui ai donné une chance vu qu'une amie me l'avait recommandé.

Je suis bien contente de l'avoir écoutée, parce que ce film est génial ! Première qualité du film, c'est indéniablement le suspense, que le réalisateur maîtrise à fond. Le scénario est intéressant mais certains éléments restent prévisibles dont la fin, mais la manière dont il fait s'enchaîner l'histoire compense largement. C'est vraiment le genre de film qui fait sursauter et retenir sa respiration tellement on est plongé dans l'histoire.

Au niveau de la photographie, j'ai aimé les effets lorsque Su Ah écoute les bruits. La lumière était bonne aussi quand

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le détective affronte le méchant[/spoiler]

Pour le casting, très peu d'acteurs mais tous au top, que ce soit l'aveugle, le détective, le jeune (qui ressemble à Shota Sometani, on dirait presque son frère !) ou le tueur.

Je disais plus haut que j'étais une trouillarde, mais dans l'ensemble du film ça va, c'est plus suggéré que montré crûment. La seule scène qui pose problème c'est [spoiler]lorsque le chien se fait tuer, c'était horrible et triste de le voir se faire poignarder.

En somme, un super film haletant, qui ne vous lâche pas jusqu'au bout mais qui est aussi émouvant.

Un film qui met de bonne humeur, où l'on s'attache facilement aux 3 protagonistes.

Au passage, pas mal de critiques mine de rien contre la société japonaise : ne serait-ce que les remarques faites par les collègues masculins au travail envers l'une des protagonistes, c'est déjà du harcèlement.

Le film montre les hauts et les bas dans la vie des trois femmes, et c'est encore heureux qu'elles soient amies et puissent se soutenir les unes les autres.

Pour ce qui est de la photographie, c'est très agréable car les couleurs sont mises en avant (au niveau des vêtements, de la nourriture aussi, il y a plein de jolis plans). Le casting est tout aussi bien, j'ai beaucoup aimé retrouver Yoko Maki dans un autre rôle qu'agent de sécurité dans SP. Et le bonus est Shota Sometani, il a un petit rôle mais il sait toujours capter la caméra.

Bref, ce n'est pas un film qui se démarque par son originalité ni par son scénario, mais c'est ses personnages qui en font tout l'intérêt.

J'étais réticente pour voir ce film parce que j'avais peur de m'ennuyer et/ou d'en sortir déprimée. Je l'ai enfin vu et je ne regrette absolument pas.

Le film a le même réalisateur que Secret Sunshine, mais ça je ne m'en suis rendue compte qu'après. On y retrouve les mêmes thèmes : relations familiales, drame impliquant des enfants, religion, sentiment de solitude.

Dans Secret Sunshine, on suivait une jeune femme, ici c'est une grand-mère. Mais on retrouve bien un personnage principal féminin qui en voit de toutes les couleurs mais se débat comme il peut.

La photographie est très belle malgré un sujet aussi grave. Le réalisateur reste pudique dans son approche, pas de plans racoleurs ni de scènes de mauvais goût. Le casting est excellent, tous les acteurs sont tous très convaincants et font passer les émotions sans problème.

Un film à voir sans aucun doute, dans la lignée des films terre à terre, loin des dramas ou de la K-Pop, où l'on découvre les problèmes de société en Corée.

Film très sympa ! L'histoire est prévisible mais la performance des acteurs, les dialogues, les images et la musique compensent énormément.

Les actrices surtout sont très fortes, que ce soit Na Moon Hee qui joue la grand-mère, ou Shim Eun Kyung qui joue son alter-ego plus jeune. Cette dernière est bluffante, dans ses gestes et déplacements, on croirait voir une petite vieille alors que c'est une fille de 21 ans.

Les dialogues sont incisifs, dans le plus pur style du divertissement coréen, ils y vont franco parfois avec leurs expressions. Du coup, c'est parfait de voir le film en VO sous-titré, parce que les registres de langue seraient impossible à traduire. En France, on n'a pas autant de système de hiérarchie que les Coréens. Je pense que malgré ce petit aspect culturel, le film reste accessible à tous (et puis ça fait découvrir la Corée à ceux qui ne connaissent pas encore le pays).

En ce qui concerne les images, ça reste très dynamique, des couleurs vives, un bon usage des filtres selon les situations (des teintes plus ternes pour montrer un souvenir), et des ralentis bien dosés qui accentue l'aspect comique.

La musique aussi est un gros plus, vu que le personnage a une belle voix, les passages musicaux ne sont pas ennuyants.

Seul reproche, cette manière de temporiser avec un moment flashback où on remontre certaines scènes du film... c'était vraiment nécessaire ?

Dans l'ensemble le film est bon, pourtant il aurait facilement pu être un gros flop à cause de son histoire vue et revue, mais la manière dont il a été traité évite cet écueil.

Ce téléfilm est un remake d'un film du même nom, sorti en 1977 au Japon. L'histoire avait eu beaucoup de succès d'où cette version plus récente (et je vois que les Américains aussi ont leur remake, sortie en 2008).

J'ai choisi ce film non pas pour l'histoire mais pour l'acteur Gaku Hamada et aussi pour Hiroshi Abe. Je ne suis pas déçue de leur jeu, ils sont vraiment bons et c'est marrant en plus le contraste entre leur taille. Dans la première partie du film, qui est une comédie, on peut voir à plusieurs reprises que Hiroshi Abe se retient de rire à cause du personnage de Hamada.

La seconde partie du film est plus dramatique, j'ai trouvé un peu dommage que tout à coup ça soit aussi sérieux. Mais d'un autre côté je comprends que l'histoire évolue comme ça, au début on ne connaît rien du personnage de Abe, c'est surtout Hamada qui est en avant puis là on en apprend plus sur ce grand type mystérieux qui sort de prison.

Au niveau des rôles féminins, les deux actrices Horikita Maki et Natsukawa Yui ne sont pas en reste. Elles interprètent des personnages forts, mais c'est surtout le jeu de Natsukawa Yui qui m'a impressionée (surtout

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quand son mari lui annonce le divorce en prison, j'ai trouvé la scène émouvante)

C'est un bon film avec des passages très drôles (grâce à Gaku Hamada, un sacré trublion) et un développement plus sérieux vers la fin. A voir.

J'ai enfin trouvé la faille de mon réalisateur fétiche, Yoshihiro Nakamura : le film Kaibutsu-kun.

C'est un film pour enfant, adapté d'un manga. Il y avait une série TV et ce film est une continuité de la série (que je n'ai pas vu, je comprends mieux pourquoi certains pans du scénario me paraissaient bizarres : il me manquait des éléments)

Le film a bénéficié de la 3D à sa sortie au Japon. Bon, j'imagine que pour certains passages ça a bien marché, mais sinon ce n'est pas indispensable. Non, ce qui m'a gênée, c'est le scénario trop prévisible, les personnages sans épaisseur (surtout les méchants) et les effets spéciaux...!

On sent le fond vert à 3000 km, surtout pour les décors - dans le palai des monstres au début, y'a juste cette sensation de "vide"... ok le ciel bleu et étoilé c'est joli, mais tout sonne faux. Par la suite dans le palais indien, quel manque cruel de décorations, tout fait tellement carton-pâte ! Et les Indiens, c'est des Japonais grimés... plus ridicule tu meurs. D'ailleurs j'ai rigolé au début du film, après le générique il y avait écrit (histoire de rassurer le public) "tout le film sera en langue japonaise" : eh oui, l'action se passe en Inde, mais tout le monde parle japonais, logique.

Je termine sur un point positif, au moins j'ai enfin vu Satoshi Ohno en tant qu'acteur (et pas chanteur/idol d'Arashi) et je dois dire qu'il se débrouille pas mal ! Mais l'acteur coréen Choi Hong Man qui joue Franken m'a fait pitié, il passait son temps à dire "groumpf" (ok il est coréen mais ça coûte rien de lui donner 2-3 répliques en japonais, ou alors me dites pas qu'il n'existe pas de géant au Japon ?)

Bref, ce film était une grosse blague !

Très court (1h17), on dirait plus un essai qu'un film. Rien d'exceptionnel dans la direction et l'histoire, mais ça retranscrit bien l'état d'esprit actuel de la société : peur de se lancer dans la vie, difficulté à trouver un emploi, manque de communication entre les parents et les enfants.

Le Japon, spécialiste des films tirés d'une série TV. Tout comme SP, il est ici indispensable de regarder la saison 1 et l'épisode spécial avant de s'attaquer au film. Non pas que l'intrigue soit hyper compliquée, mais du coup certains détails resteraient incompréhensibles, au niveau de l'histoire et de la psychologie des personnages.

Le film se distingue bien de la série par la qualité de la mise en scène et des images. On retrouve le trait caractéristique (plan de haut qui montre le bureau et les va-et-vient des gens) au niveau des images et bien entendu les personnages ne changent pas. C'est toujours un plaisir de retrouver cette équipe de procureurs, qui entre quelques dossiers, se cassent le sucre sur le dos mais savent aussi travailler ensemble sur une même affaire.

La force du film réside vraiment dans les personnages, qui ont chacun une personnalité bien définie, des passe-temps, bref on voit l'humain sous le masque du procureur.

Parce qu'au niveau du scénario, ça rappelle beaucoup ce qu'on a vu dans la série, et puis c'est sûr qu'à un moment les affaires se ressemblent (l'assassin présumé ne l'est pas, il couvre quelqu'un, etc.)

Bref on voit qu'ils ont eu les moyens (une petite partie du film est tournée en Corée du Sud - coucou Lee Byung Hun et son apparition éclair), le film colle parfaitement à l'atmosphère du drama. En tant que fan du drama j'ai beaucoup aimé mais je pense que ça n'empêche pas que des novices puissent quand même trouver ce film agréable.

L'affiche hurle "gros délire" mais en fait le réalisateur a réussi à mettre un scénario dans cette folie. Il y a même des passages dramatiques !

Le message que je retiens de ce film est : soyez satisfaits de ce que vous faites ou vous ne serez pas heureux. C'est poussé à l'extrême vu que le protagoniste passe son temps à jalouser son ennemi juré, le copiant tout en essayant de le surpasser.

Le film est très drôle grâce à Sadao Abe, qui est maître dans l'art de tirer des tronches pas possibles, et qui n'est pas sans rappeler Jim Carrey. La photographie est pas mal, il y a quelques petits effets spéciaux sur la typographie (quand il écrit sur le forum), rien d'énorme mais ça passe.

Divertissant, avec un bon rythme sauf quand soudain on se retrouve dans une scène dramatique, à voir pour les plus curieux.

Ce film est loin d'être aussi abouti que "La colline aux coquelicots" - un peu plus de développement sur certains points de l'intrigue et sur les personnages auraient été les bienvenus - mais pour un premier essai, je trouve que Goro Miyazaki livre un travail très réfléchi sur le fond.

Je n'ai pas lu les livres donc je ne commenterai que le film. On sent bien que le fils à sa propre patte, car même s'il y a du fantastique dans le film, Goro Miyazaki n'en fait pas le même usage que son père. Ici l'histoire reste très terre à terre, on y mentionne la drogue, l'esclavage, la violence, mais sans métaphore. L'intrigue est donc plus sombre, d'ailleurs ça se voit aussi dans les dessins : je n'ai jamais vu un personnage dessiné par le studio Ghibli grimacer autant.

ça peut en décevoir certains qui s'attendent à la bonne humeur contagieuse ou aux aventures épiques façon Hayao Miyazaki, mais pour ma part, j'ai aimé que ce soit différent. Malgré les défauts, l'histoire reste émouvante et veut faire passer un message important : la valeur de la vie.

Un film à voir, c'est sûr, et je dois dire que j'attends avec impatience que Goro Miyazaki nous sorte un nouveau film.

La réalisation n'a rien d'extraordinaire, les images sont fades, certains passages trop sombres (ok, ils discutent la nuit dans une chambre sans lumière mais bon quand même !)

Pour le reste, c'est-à-dire l'histoire et les personnages, je n'ai pas de critique. Tous les personnages sont très convainquants, dans leurs réactions et dans leurs répliques. Je n'ai pas envie de spoiler donc je n'entre pas dans les détails ; plusieurs fois j'ai trouvé les deux amis, Miyata et Sanada, vraiment trop mignons (bizarre de dire ça de deux cinquantenaires), ils se chamaillent et se réconcilient, et on voit que leur amitié est forte.

Pour la relation parents/enfants, au départ ça faisait cliché mais le film va en profondeur par la suite, et comme il y a une autre famille qu'on voit un peu, ça permet de comparer.

J'ai du mal à commenter sans spoiler donc je terminerai en disant que ce film m'a émue et fait rire, mais aussi réfléchir sur ma propre situation : il faut apprécier ce que l'on a.

On m'a recommandé la série il y a longtemps, et j'avais regardé le premier épisode sans vraiment accrocher. Du coup je dois dire que ça m'arrange qu'il y ait les films... (oui j'assume ma flemme de me taper les 12 épisodes) ; au moins je peux redonner une chance à cet anime.

Je comprends que cette série ait du succès, le concept des magical girl dans un cadre plus sombre est intéressant. Et puis il y a l'aspect psychologique qui est bien travaillé, plusieurs dialogues étaient très pertinents.

Malheureusement, je me suis ennuyée à plusieurs reprises et j'avoue avoir eu du mal à aimer les personnages. Madoka surtout, dont la voix m'a horripilée, surtout quand elle pleure. Ce n'est pas sympa dit comme ça, mais j'ai détesté son doublage...

Autre défaut à mes yeux, le design des personnages. Alors autant les décors et les scènes de combat m'ont impressionnée, c'est très riche visuellement quand elles sont dans les labyrinthes des sorcières, ou même quand Sayaka se trouvait dans le métro, tout était en noir et blanc. Autant j'ai trouvé dommage de voir ces bouilles toutes rondes, avec un dessin trop simple pour les yeux... (pour comparer, je préfère le design des perso dans Psycho-Pass ou Shingeki No Kyojin)

Pour l'instant je suis loin d'être fan, même si je me suis régalée avec les scènes de combat et la musique de Kalafina. Je regarderai quand même la suite, peut-être qu'en ayant l'intégralité de l'histoire ça passera mieux.

Sadao Abe m'avait impressionnée dans "Miracle Apples", c'est pourquoi j'ai regardé "No More Cry !!!". Je pensais que le film serait une comédie pure mais comme dans la plupart des films japonais, il y a souvent des messages plus profonds qui agrémente le film.

Dès le début du film j'ai eu mal au ventre à force de rire (le passage expliquant les causes du divorce est hilarant), pourtant les situations ne sont pas forcément drôles mais il y a des détails tellement cocasses qu'on ne peut s'empêcher de rire.

En fait, on a le cul entre deux chaises quand on regarde ce film. Tour à tour j'ai ri, puis j'étais émue, parfois indignée... les thèmes sont nombreux et pour ceux qui ne connaissent pas le Japon je trouve que ça permet de bien se familiariser avec certains éléments. Le film parle des duos de comique, des familles recomposées, des petits commerces de quartier, des drag-queens, de l'écologie.

Mais le personnage interprété par Sadao Abe permet aussi de faire réfléchir. Il joue Yuta, un type tellement serviable que tout le quartier ne se gêne pas pour lui confier diverses corvées qu'il s'empresse d'accomplir, toujours le sourire aux lèvres. On verra plus loin dans le film que ça n'empêche pas que tout le monde le laisse tomber quand il est accusé à tort de vol. Finalement c'est un film moins joyeux qu'il n'en a l'air, car on y voit les différentes facettes des gens, et souvent ce ne sont pas des choses positives.

Malgré quelques scènes un peu trop exagérées et longues, j'ai aimé ce film qui ne reste pas à la surface des choses mais qui propose une explication pour les comportements de ses différents personnages.