Juste parfait. C'est tellement rare de voir des films dans lesquels chaque détails sont importants, pertinents et porteurs de sens.
La mise en scène est incroyable et le développement des personnages est fascinant.
Le thème du film est pourtant, me semble-t-il, vu et revu, cependant Garonne et ses scénaristes viennent renouveler cette idée d'animalité contenue chez un personnage semblant banal et innocent.

Une leçon de cinéma et très clairement, en ce qui me concerne, un chef d'oeuvre absolu.

J'ai été un peu déçue par ce film, je comprends sa bonne réputation mais je n'ai pas adhéré à l'humour et aux personnages. Je suis pourtant une grande fan de Cleese, de son jeu comme de son écriture et notamment de son travail au sein des fameux Monty Python...

Wanda est un protagoniste très antipathique, son côté manipulatrice nous empêche de nous y attacher, et ce malgré une très bonne interprétation de la part de Jamie Lee Curtis, surtout lorsqu'en face on retrouve un John Cleese très attachant. Ken interprété par Michael Palin est un peu plus intéressant mais j'ai particulièrement adoré le personnage de Kevin Kline, rien que dans son jeu on ressent que l'acteur s'éclate à se déplacer comme un ninja et à balancer des insultes toutes plus ridicules les unes que les autres.

On échappe pas à quelques scènes très drôles bien sur, mais je me suis quand même beaucoup ennuyée.

Un huis clos très sympathique mené par ses acteurs.
Même si c'est le genre de film qui peut devenir très vite ennuyeux, les dialogues et situations réalistes rendent le long métrage immersif.

La mise en scène n'est pas très inspirée, et tout ce qui tourne autour de l'éclipse est un peu trop appuyé, mais rien de bien gênant.

Le message est intéressant, que ce soit sur l'impact des nouvelles technologies dans nos vies ou sur les secrets que l'on garde en nous pour préserver nos relations avec les autres.

Un vrai petit bijou venu d'Italie que je recommande avec entrain.

Même si ce film fait effectivement globalement très "Woody Allen", je reste convaincue que Fading Gigolo reste pour Turturro une oeuvre très personnelle.

Sa mise en scène est travaillée, l'esthétique du long métrage est soignée, et on voit qu'il a une vraie volonté de transmettre ses valeurs au spectateur.
J'ai trouvé le film très sophistiqué, les dialogues sont bien écrits, les personnages sont attachants mais également tous un peu tragiques, et l'intrigue absurde au possible est pourtant émouvante.

J'ai vraiment vu ce film comme une opportunité pour son réalisateur de montrer son talent d'acteur mais également sa culture et sa grande sensibilité d'artiste. Certains diront que c'est un peu mégalo, perso je trouve ça touchant.

Je pense sincèrement que le cinéma a besoin de plus de films de ce genre, j'attends avec impatience la prochaine incursion de Turturro derrière la caméra.

Dommage... Je ne m'attendais pas à un grand film certes, mais j'espérai au moins qu'il serait divertissant...
Le long métrage ne retranscrit pas l’atmosphère particulière des jeux et n'a pas su reprendre ce qui en faisait une aventure intéressante. On a pas tant de phases "archéologiques" pourtant la base de Tomb Raider, on est plus dans une sorte d'Indiana Jones mixé avec Island of Doomed Men.

L'histoire est mal écrite, les scène d'expositions et les flash backs sont maladroits, la musique est mauvaise, et la mise en scène absente.
Les performances sont correctes, les acteurs font avec le peu qu'ils ont. Alicia Vikander est très dynamique, j'aimerai dire que c'est une bonne Lara Croft mais le personnage est mal écrit et pas intéressant, à l'image de tous les autres.

Je garde quand même en tête certaines scènes assez fortes

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celle où elle tue un homme pour la première fois, la scène du bombardier sur la cascade... mais en dehors de ça le film est très oubliable.

J'espère de tout coeur qu'il n'y aura pas de suite, autant laisser la licence tranquille.

Je ne regarde en temps normal que très peu de films de guerre, genre dont je ne suis pas très friande, de plus, l'étiquette "Prix Goncourt" me rebutait un peu, je ne pensais juste pas être capable d'aborder cette œuvre de la bonne manière.

Heureusement ce n'a pas été le cas du tout : j'ai trouvé ce long métrage très universel et facile à appréhender émotionnellement. Je me suis très vite investie dans cette histoire, sublimée par l'amitié qui lie les deux personnages masculins principaux.

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Dupontel, son côté "homme simple", très commun, le rend attachant et attendrissant. Le jeune Edouard est également un personnage très intéressant : plus nuancé, je n'ai jamais trop su comment me placer par rapport à lui passant de la pitié à l'admiration, ressentant un peu de colère puis beaucoup de tristesse... La performance de Nahuel Pérez Biscayart est absolument incroyable, il exprime tellement à travers de simples regards et postures !

Le design des divers masques est magnifique. J'aurai peut être aimé en voir plus, mais ce n'est pas que le film n'en montre pas assez, loin de là.

La réalisation est incroyable, la caméra est très libre et se déplace dans de magnifiques décors. Je n'avais jamais vu tant d'originalité dans un film français, je suis ravie que certains de nos réals commencent à se lâcher un peu plus ! J'espère que cela laisse présager un renouveau dans notre paysage audio visuel.

Je reviens encore une fois sur les performances : j'ai été transportée par Dupontel et Lafitte, ils sont vraiment excellents.

A voir absolument.

J'ai toujours tendance à me méfier des étiquettes et des réputations. J'ai abordé Citizen Kane en me disant " Voyons un peu si ce film est à la hauteur de sa réputation !" en m'attendant à être déçue.

Et bien j'étais bien loin du compte ! Orson Welles fait ici preuve d'une maîtrise incroyable de la mise en scène et du schéma narratif, sans parler de son talent d'acteur tout simplement fabuleux !

La construction du film, en puzzle, qui fait écho à l'énigme que le journaliste doit résoudre, le fait que ce dernier ne soit jamais montré en pleine lumière, permettant au spectateur de totalement s'y projeter, les jeux avec la profondeur de champs, le travail des transitions qui m'a fascinée et qui est d'une telle modernité que certains de nos films contemporains ne lui arrivent pas à la cheville.... Citizen Kane est une véritable prouesse technique.

Mais, et heureusement, le long métrage ne se limite pas qu'à cela. L'intrigue, très élaborée, parvient à émouvoir le spectateur et les personnages sont tous attachants, Kane en premier lieu.

Un long métrage essentiel, et en ce qui me concerne il s'agit bien d'un des meilleurs films de l'histoire du cinéma. A voir absolument.

C'est avec beaucoup d'entrain que je me suis penchée sur ce film, depuis la première bande annonce je suis hypée comme pas possible. ce n'est pas tant le sujet, je n'y connais absolument rien, mais bien les visuels et la performance d'Oldman qui me faisaient dire que ce long métrage allait être un chef d'oeuvre.

Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'on en est vraiment pas loin ! Si j'ai été perdue à de nombreuses reprises par les moments de politique pure, j'ai été renversée par des dialogues puissants, une mise en scène virtuose et une lumière de dingue, sans parler du travail sonore que j'ai adoré et bien sur de Gary Oldman qui campe un Churchill impressionant.

J'aime le fait que l'on voit les leaders, Churchill bien sur mais également le Roi d'Angleterre, de façon plus intime, non pas les hommes de pouvoir mais les hommes tout courts, avec leurs doutes, leurs inimitiés mais leur respect mutuel. L'évolution de leur "partenariat" est captivante et les scènes qu'ils partagent sont dynamiques et parmi les plus fortes du film.

Lorsqu'on voit Churchill/Oldman s'avancer on sent vraiment tout le charisme de l'acteur et de son personnage qui volent l'écran, ils s'imposent dans le cadre. C'est le seul mot qui me vient : imposants.


Je n'ai pas peur de dire qu'on est là face à grand film qui va rester dans les mémoires et s'ancrer dans l'histoire des biopics comme un des meilleurs. Je le recommande vivement.

Grande fan de Western, celui ci fait partie de mes favoris.
Si la Guerre de Sécession a ( trop ) souvent été représentée, ses conséquences directes sur les peuples américain et mexicain ne sont ( à ma connaissance ) que très rarement montrées.

L'intrigue est intéressante, pas incroyable, mais emporte le spectateur, et les acteurs tiennent le long métrage. Il est plus ou moins admis que Rock Hudson n'aimait pas son rôle mais je le trouve excellent, assez en dehors de ce à quoi il nous avait habitués certes, mais néanmoins très bon.

Certaines scènes sont très fortes et efficaces, j'ai vraiment été surprise, je le recommande.

Une histoire pleine de potentiel qui, malheureusement est traitée superficiellement et confusément.
En dehors de l'intrigue qui s'éparpille ce film a un défaut : ses personnages.

Le personnage de Christina Ricci a des motivations assez confuses et superficielles, de plus le fait qu'elle ne parle pas les trois quarts du temps n'aide pas, un voix off aurait pu être bénéfique, celui de Cate Blanchett subit un semblant d'évolution mais rien de bien poignant, la performance de l'actrice est cependant plus qu'honorable, le personnage de Jonnhy Depp est incroyablement ennuyeux et inutile, l'acteur nous sort son meilleur regard mystérieux pour l'occasion mais on n'y croit pas une seconde, il livre là une très mauvaise performance.
Le personnage de Turturro est un peu plus coloré, intéressant mais très mal traité également, l'acteur ne crève pas l'écran mais se débrouille plutôt bien, cependant impossible de ne pas éclater de rire lorsque son personnage chante tant le contraste entre sa véritable voix parlée et la voix du chanteur qui le double de manière plus qu'évidente est surprenant, c'est vraiment perturbant.

De plus la BO, bien que magnifique et dans l'esprit du long métrage ne se fait pas assez discrète et sa présence trop insistante sur certaines scènes leur fait perdre leur impact.

Le long métrage aurait mérité d'être plus long afin de développer les personnages, leurs relations et leurs psychologies. Il peine à se concentrer sur ce qui est important pour tomber dans le mélodrame facile.

Dans la liste des bons films desservis par leur titre, Cowboys & Envahisseurs, ou pire dans sa version originale Cowboys vs Aliens pourrait faire figure de cas d'école...

J'ai longtemps sourit à l'évocation du nom de ce long métrage, sur lequel j'ai décidé de me pencher pour combler une insomnie, m'attendant au mieux à une série B nanardesque... Et bien j'étais à côté de la plaque...

Cowboys vs Aliens est loin de la série B ou au contraire, du blockbuster bourin et stupide auquel on peut d'attendre. Ce long métrage comporte une intrigue bien construite qui ne reprend pas les poncifs que l'on observe depuis déjà des années dans les films d'action, des personnages forts, des scènes de tension impressionnantes, un humour présent mais qui ne prend jamais le pas sur l'action ( pas de comic reliefs, on réserve les quelques scènes comiques au tout début de l'intrigue... ) et des acteurs qui se donnent à fond.
Le casting est d'ailleurs bon. Daniel Craig et Harrison Ford sont très convaincants en cowboys désabusés et Olivia Wilde est excellente

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suite à la révélation qu'elle est elle même un alien elle ne change pas son jeu et reste convaincante sans en faire des tonnes, mais, définitivement jamais il n'aura joué dans un mauvais film, Paul Dano crève l'écran lorsqu'il apparaît. Les scènes qu'il partage avec Craig sont hilarantes, simples mais efficaces et il retranscrit bien le côté sale môme et lâche du protagoniste de Percy sans non plus tomber dans les mêmes interprétations que l'on voit depuis des années.

La mise en scène est très belle, on a de beaux plans, la lumière est travaillée et les effets spéciaux de très bonne qualité. Je ne m'attendais pas à voir les aliens à l'écran mais ils ont bien dépensé leur budget là dessus.

Bien qu'il soit produit par Spielberg via Dreamworks le film se permet des scènes violentes, que certains pourraient qualifier de gores selon les sensibilités, et le fait de montrer le sang et les blessures à l'écran, sans non plus trop insister, apporte vraiment au côté sérieux du film.

C'est la dernière fois que je me fais avoir par un titre de cette façon et que je reste sur des préjugés condescendants. J'ai passé un excellent moment et je recommande ce film que je regarderai à nouveau avec enthousiasme !

Impossible de rentrer dans ce thriller inconséquent, qui sait difficilement installer la tension.

La mise en scène de Ridley Scott est inexistante, il s'enfonce dans quelque chose de très classique pour se reposer sur la photographie, qui bien que magnifique, est un peu plate. Ses quelques tentatives de dynamiser la mise en scènes deviennent parfois assez kitchs.

Les personnages ne sont pas très intéressants, le meilleur étant celui de Romain Duris sur lequel j'aurai aimé qu'on s'épanche un peu plus.

Les acteurs sont bons. Romain Duris et son anglais avec un accent italien frôle le ridicule par moment, on dirait une mauvaise imitation d'Al Pacino, mais le reste du casting, Christopher Plummer en tête, est excellent. La dynamique entre Michelle Williams et Mark Wahlberg est remarquable.

Le film comporte quelques longueurs, mais le troisième acte comprend des scènes très efficaces.

J'aurai du mal à le recommander.

Un long métrage à l'humour plus qu'efficace, à l'intrigue, certes prévisible, mais qui réserve quelques surprises, et aux acteurs incroyables. Gene Wilder est au sommet de son talent, il insuffle une énergie au film et nous fait oublier les moments un peu moins vivants à lui seul.

Les personnages sont tous hilarants, et les gags sont poussés jusqu'au bout. Cependant il faut adhérer à cet humour surtout basé sur des jeux de mots et sur les réactions disproportionnées ou surprenantes des protagonistes. On est à 100 % dans l'absurde, mais dans de l'absurde intelligent et ça marche très bien. Merci Wilder, qui officie également au scénario.

Je le recommande comme jamais je n'ai recommandé un autre film car c'est de loin une des meilleures comédies que j'ai vu à ce jour.

Quelle daube...
Rien ne va ! Rien ! Pas une seule bonne idée, rien d'innovant, de surprenant, rien d'original, rien, le vide absolu.

La "révélation finale" (quelle blague ) se devine dès les premières minutes sans difficulté, la mise en scène trahit absolument tous les retournements de situation, sans parler des dialogues, et du jeu pitoyable de Johnny Depp. Il a des mimiques absolument ridicules que je ne lui avait jamais vu, et pour cause, il a déclaré s'être inspiré de son fils, encore un bambin à l'époque pour le rôle. C'est absolument ridicule.

John Turturro vient relever le niveau, mais il a l'air désintéressé et ne s'implique pas autant que d'habitude, en même temps son personnage n'a pas de fond donc difficile de lui en vouloir.

Passez votre chemin, ce film est une immense perte de temps.

Le film commence très bien, l'intrigue est prenante et émouvante, on ne tombe pas dans le mélo mais on ressent et comprend la souffrance de chaque membre de cette famille.
Cependant vers le tiers du long métrage on se perd dans une multitude de flashbacks et sous intrigues qui viennent parasiter la trame principale.

J'ai aussi un léger problème :

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J'ai l'impression que Kate a quand même manipulé sa sœur pour qu'elle la laisse mourir, ce qui rend le combat de l'enfant beaucoup moins signifiant, l'envie de s'émanciper médicalement ne viens pas d'elle, donc au fond OUI elle ne sait pas ce qu'elle fait, elle agit tel que sa sœur lui demande.

Cependant les acteurs sont très bons, la petite Abigail Breslin est adorable et extrêmement douée et l'actrice interprétant Kate est incroyable.

Effectivement difficilement recommandable pour passer un bon moment en famille, mais définitivement un film qui soulève quelques questions intéressantes.

Une fois encore les frères Coen livrent un film excellent.
Si le carton qui ouvre le long métrage "Inspiré par L'Odyssé D'Homère" m'a fait doucement sourire vu le cadre de l'intrigue, je me suis vite rendue compte que OUI, il s'agit bien d'une adaptation très libre et très réussie du fameux voyage d'Ulysse. On en retrouve les personnages iconiques, dont le plus souvent le nom et l'apparence s'appliquent sur des protagonistes surprenants, mais on ne tombe pas dans l'artificialité ou dans le besoin de les caser à tout prix : c'est toujours ingénieux et bien amené.

Le casting est cinq étoiles, chaque acteur est au sommet de son talent, j'ai totalement accroché au jeu de George Clooney, et même si je ne suis pas objective du tout considérant que je suis une fangirl de John Turturro, je l'adore dans ce film.

L'humour marche, sans en dire trop, tout ce qui tourne autour de la grenouille m'a à chaque fois, c'est toujours une des situations comiques les plus drôles auxquelles j'ai été confrontée. Sans mentionner d'ailleurs que c'est très bien amené dans le long métrage qui se veut très terre à terre et qui arrive pourtant à nous faire accepter la situation très efficacement.

La BO est incroyable, la country n'est pas du tout mon genre favori, mais il faut avouer que c'est assez entrainant.

Un des meilleurs Coen, en ce qui me concerne.

Une suite correcte au VIIe volet, avec de belles images, de très bons effets spéciaux et des personnages marquants, mais qui souffre d'un manque de rythme.
L'intrigue s'éparpille énormément par moments, toute l'histoire avec Rose et Finn et ce qu'ils doivent accomplir pour la Résistance est par exemple totalement inutile, on passe 40 minutes dessus pour rien. Littéralement.
Cependant en dehors de ces quelques faiblesses, pas grand chose à reprocher : le casting est incroyable et les acteurs sont fantastiques, qu'il s'agisse des plus présents comme Daisy Ridley, John Boyega ou Oscar Isaac, Mark Hamill et Carrie Fisher ou des personnages secondaires avec Laura Dern et Benicio Del Toro, tous sont excellents.
On a droit à quelques scènes absolument iconiques, qui jouent parfois un peu sur la nostalgie, mais en même temps c'est Star Wars et pour ceux qui ont grandit avec les films ça doit bien marcher.
Les environnements, à l'opposé de ce qu'on avait dans le 7 sont originaux, la planète de sel notamment est absolument magnifique.
J'aime aussi beaucoup l'évolution de certains personnages, j'ai hâte de voir où tout cela va mener.

Une histoire qui m'a toujours fascinée, malheureusement amenée de manière très peu originale et intéressante. Le film prend quelques raccourcis, ce qui peut se comprendre quand on voit la densité d'informations qu'il faut nous faire parvenir, mais des choses essentielles sont mises de côtés, comme par exemple la mise ne place de la relation entre Ramses et Moïse, ou celle qu'il entretient avec sa mère et sa sœur, ou sa femme et son fils. On n'a vraiment pas l'impression que les protagonistes se connaissent depuis des années.

Un autre problème, qui m'a absolument sortie du film est celui du White Washing. Christian Bale est la dernière personne pour interpréter Moïse, Sigourney Weaver ne peut pas interpréter une reine d'Egypte, pas plus que Joel Edgerton est un choix de casting envisageable pour interpréter Ramses.

De plus les acteurs sont vraiment moyens, on n'a pas l'impression qu'ils jouent dans le même film, chacun livre une interprétation diamétralement opposée au reste du casting, c'est vraiment étrange.

Cependant les images sont très belles, les scènes de bataille sont absolument impressionnantes, mais on ne fait pas tenir un film de 2 h 30 là dessus.

Drôle, attachant et 100 % British, je suis fan. Paddington 2 est un film absolument magnifique, tant pas ses visuels absolument incroyables ( la scène dans le livre pop up est juste magnifique ), que par son écriture, qui, bien que le long métrage vise avant tout la jeunesse, ne prend pas son public pour des idiots.
Vu en VF, Guillaume Gallienne est parfait dans le rôle.
Le casting est incroyable, Hugh Grant s'éclate tellement dans son rôle qu'il est impossible de ne pas sourire.

Typiquement le genre de film que j'aurai envie de montrer à mes enfants.

Seconde incursion dans le cinéma Américain pour Paolo Sorrentino, qui n'abandonne pas pour autant ses thèmes et son style, au risque de ne pas réussir à plaire à la majorité du public, bien qu'il délaisse Toni Servillo au profit d'acteurs plus fameux.

Il m'est impossible de résumer Youth, il s'agit plus d'une sorte d'errance de plusieurs personnages aux destins croisés.

Qu'il s'agisse de cet ancien chef d'orchestre
qui ne parvient pas à faire son propre deuil, son meilleur ami réalisateur reconnu qui cherche à produire son dernier film de manière quasi obsessionnelle, la fille du maestro qui essaye de se reconstruire après un cœur brisé et qui tente de pardonner son père pour son mariage chaotique avec sa mère ou encore cet acteur très étrange qui observe plus qu'il n'agit, tous les personnages sont tragiques, profond et incroyablement bien écrits.

Il ne s'agit ici que des principaux sur lesquels l'histoire se "concentre" mais on retrouve d'autres protagonistes, avec à peine quelques minutes de temps d'écran chacun mais qui soutiennent tous la même idée, celle qu'on est tous perdu au milieu de notre vie, regrettant le passé ou anticipant maladivement l'avenir, sans vraiment savoir comment on est arrivé là et où on va.

L'intrigue se déroule de plus intégralement dans une sorte de centre thermal, destiné à soigner les gens souffrants physiquement, mais qui finit par nous faire réaliser que la forme physique n'a plus aucune importance lorsque ce sont des douleurs psychologiques qui nous affligent.

On a ici une vraie réflexion sur la vieillesse, la vie de l'artiste et ce qu'il reste quand on disparaît, qui trahit encore une fois une remarquable maturité de la part d'un réalisateur à peine cinquantenaire.

Les acteurs sont fabuleux : Rachel Weisz est incroyable et Paul Dano, que je suis contente de voir de plus en plus souvent à l'écran ces dernières années, est absolument parfait, et bien sur Sir Michael Caine et Harvey Keitel livrent une de leurs meilleures performances.


La mise en scène de Sorrentino est très contemplative, lente et posée, on se croirait dans un rêve. Toujours pleine de sens, chaque plan est un plaisir pour les yeux.
La BO est de plus magnifique.

Le meilleur Sorrentino à ce jour et certainement un des pus beaux films qu'il m'ai été donné de voir.

Un bon film, assez poignant par moments.
Comme toujours chez Wes Anderson, les personnages sont très bien écrits, et la mise en scène est travaillée.
Le scénario est plutôt bon, il a quelques faiblesses certes, mais réserve quelques surprises.
Le casting est magistral, le duo Muray/Anderson est efficace, Owen Wilson, Cate Blanchett, Anjelica Huston, Willem Dafoe et Jeff Goldblum sont excellents.
La BO, menée par un Seu Jorge reprenant les plus grands succès de Bowie est de plus magnifique.

Un film d'une grande poésie et d'une ... grande beauté.
Comme toutes les œuvres de Sorrentino on retrouve une esthétique remarquable et une composition parfaite des plans, qui sont par ailleurs magnifiques, notamment ceux qui montrent Rome.

L'écriture est géniale, les dialogues regorgent d'aphorismes et de réflexions philosophiques passionnantes, et les personnages sont magistralement écrits. Paolo Sorrentino sait vraiment écrire des personnages forts, uniques et crédibles, car malgré le nombre impressionnant de protagonistes de ce long métrage, tous sont attachants, mémorables et originaux.

Les acteurs sont excellents, Toni Servillo en tête, qui parvient à donner vie à Jep, personnage désabusé et incroyablement déprimant, mais tout aussi attachant.
La BO est magnifique, chaque composition va parfaitement avec la scène qu'elle accompagne.
La mise en scène est tout simplement parfaite, on alterne des mouvements de caméra acrobatiques et des plans fixes qui insufflent un rythme très particulier au long métrage.

Je suis impressionnée de voir que le réalisateur avait seulement 43 ans lorsque ce film est sortit, dans le cynisme, le message, et les thèmes abordés on ressent une très grande maturité que l'on attribuerait à un homme beaucoup plus vieux, ce qui trahit une grande sensibilité.

Attention cependant, il s'agit clairement d'un film "intellectuel", dans le sens où simplement se poser devant et regarder du coin de l'œil ne suffira pas. C'est le genre de long métrage auquel on réfléchit encore des jours après le visionnage et qui soulève des questions auxquelles on ne trouvera sans doute jamais de réponses satisfaisantes.

On a donc ici une vrai réflexion sur l'art, l'artiste, la solitude et la popularité, au milieu d'une Rome magnifiée et qui n'aura jamais paru aussi belle.

Je ne m'attendais pas à apprécier autant ce film !
Certes, ça reste un production Netflix, pas très originale dans sa mise en scène mais le long métrage en lui même est absolument saisissant. L'intrigue est incroyable, et même si je la connaissais déjà, ça ne m'a pas empêché de m'y investir.

On ne voit pas le temps passer, impossible de décrocher une seule seconde.

L'actrice interprétant Jessie est incroyable, je la trouve extraordinaire, Bruce Greenwood est vraiment bon également.

Pourtant pas fan à la base du travail de King et de leurs adaptations je dois avouer que j'adore ce film et que je le reverrai avec plaisir.

A voir absolument.

Un film plus ou moins lié au Rocky Horror, qui, bien qu'il ne dépasse pas son prédécesseur reste excellent.

Ne vous attendez pas à "une suite", j'irai même jusqu'à dire que je ne le considère même pas comme tel, pas plus que son scénariste Richard O'Brien, qui avait déjà écrit la pièce originale et le premier film, enfin bon, la Génèse de ce film est captivante, je vous invite à vous renseigner dessus.

Donc : l'histoire par dans tous les sens, le scénario est clairement bancal, ça tient difficilement la route... Mais ce n'est pas grave. Ce n'est pas le but.
Clairement ce film anticipe malgré lui les dérives de la tv réalité, ce à quoi on aura surement droit dans 10 ans.

Bienvenue dans un monde où une ville toute entière ne se contente même plus de suivre les programmes depuis sa télévision, mais se déplace carrément en studio.
Il y a cette véritable idée de culte autour de ce show, de plus en plus malsain à mesure que tout se développe.
Ca commence doucement : avec un hymne à Denton, le lieu de l'intrigue, une chanson clairement faite pour bourrer le crâne des esprits les plus faibles, contenant son lot de curiosités qui semblent échapper aux citoyens ( hypocrisie totale des présentateurs clamant leur tolérance face aux étrangers, mais qui plus tard, viendront conspuer les mexicains, pédophilie d'un policier local qui ne choque personne...etc. )

On retrouve également des symboles multiples qui font échos à ceux qu'on trouvait dans RHPS, comme le tableau American Gothic, mais également des parallèles pas du tout subtil avec par exemple, le logo de la firme de Fast Food dont il est question dans le long métrage, qui ressemble de manière troublante à la croix gammée.

Comme nos personnages se retrouvent happés par l'univers complétement barré créé par un magnat du Fast Food qui a pour but très clair de gouverner LE MONDE ( of course ) c'est désormais de leur santé mentale qu'il va être question.

Au milieu de cette folie ( voyeurisme constant, moqueries, harcèlement, obsession, mégalomanie, inceste...etc. ) on décerne en effet des titres à la Miss Sanity et on essaye de "guérir" les gens ennuyeux.

La BO entièrement composée par le bien trop talentueux Richard O'Brien dépasse celle du Rocky Horror, les chansons sont catchy, les interprètes excellents et bien qu'elles soient très nombreuses, elles sont toutes aussi marquantes les unes que les autres.

Les acteurs sont excellents : Richard O'Brien qui décidément est partout excelle, Patricia Quinn, Nell Campbell et Charles Gray sont bons, Cliff de Young en double interprétation est brillant, mais Jessica Harper est à la traîne, elle a l'air sous anti dépresseurs tout le long du film.

Le message du film est en bref tout aussi percutant que celui de l'œuvre précédente, bien que très différent. Les deux univers ne sont pas du tout semblables et perturberont les fans aguerris du premier, mais c'est aussi la force de Shock Treatment, véritable chef d'œuvre malheureusement sous coté qui mérite un coup d'œil et un coup d'oreille.

Plus proche du roman que son prédécesseur, ce long métrage livre le même message que l'œuvre originale.

Je l'aime bien malgré ses défauts évidents, surement par nostalgie, mais en dehors des décors fabuleux on a pas grand chose sur quoi se reposer.

Wonka est trop fantaisiste, fantasque, il fait vraiment grand enfant, j'ai du mal à accrocher, surtout que Burton essaye d'ajouter un aspect creepy au personnage et ça ne passe pas. Willy Wonka est globalement un protagoniste assez faible, ce qui est curieux vu à quel point le film se concentre sur lui. L'ajout d'un passé sombre et torturé est inutile au possible. La folie de Wonka n'a pas à être expliquée.

Johnny Depp est mauvais, ça aussi c'est dit, rire hystériquement et bégayer sur la première syllabe du mot "parent" ne suffit pas. Les autres sont au même niveau, l'acteur jouant Charlie est exaspérant j'ai toujours envie de lui hurler dessus tellement il ne semble ressentir aucune émotion.

Les chansons sont sympas, elles collent à celles du roman et j'avoue qu'elles restent en tête. Certaines répliques font mouche, je ri toujours énormément en regardant ce film, mais là encore, peut être que c'est parce que j'ai grandi avec.

Impossible de parler de ce film sans avoir envie de parler du remake et vice versa... Pour ma part la comparaison est peu judicieuse tant les deux longs métrages n'ont rien en commun.

Bon ce com' sera un condensé de petits spoils donc lisez à vos risques et périls...

S'éloignant grandement de l'œuvre de Dahl ce film à ses défauts qui se caractérisent justement par ces prises de libertés inutiles : la mort du père de Charlie, le grand père n'a jamais travaillé pour Wonka, Charlie désobéi sciemment aux consignes le mettant à la même échelle que les sales gosses de l'histoire, l'ajout du personnage de Slugworth, les personnages chantent avant d'arriver à la chocolaterie... Bref, beaucoup d'écarts pour pas grand chose. Cependant il y a beaucoup de bonnes idées comme l'ajout de cette scène du tunnel qui est juste extraordinaire tant elle est creepy pour rien, le désintérêt de Wonka envers le sort des enfants, le fait qu'on ne sache pas s'ils s'en sont sortis...

Les décors sont bons et encore maintenant on de quoi faire rêver n'importe qui, à la seule exception près de la cascade de chocolat qui fait vraiment "eau colorée".
Les Ompa Loompas ont un design vraiment intéressant qui apporte à l'étrangeté ambiante.

Les acteurs sont bons, grande fan de Wilder je ne peux que louer sa performance qui est exceptionnelle. D'ailleurs s'il faut vraiment comparer je dirai qu'il est un bien meilleur Wonka que Depp, ce dernier se contentant juste de rire bizarrement.

J'en ressort avec une envie maladive de ma gaver de chocolat et des étoiles plein les yeux, ma connaissance de l'histoire ne m'a pas empêchée d'être totalement investie et je suis prête à le revoir avec plaisir.

Idéal pour retomber en enfance le temps d'un film.