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Commentaires de films faits par Im-a-Sassenach

Répliques de films par Im-a-Sassenach

Commentaires de films appréciés par Im-a-Sassenach

Répliques de films appréciées par Im-a-Sassenach

date : 22-09-2020
Un très bon film romanesque, élégant, qui dépeint avec beaucoup d'acuité les mœurs de la société anglaise de l'époque et qui m'aura résolument donné envie de parcourir la campagne anglaise et italienne en long, en large et en travers mais qui aura malheureusement peiné à totalement me convaincre. Bien que le casting soit 5 étoiles, certains personnages manquent clairement de consistance et surtout, l'histoire de chacun d'entre d'eux n'est absolument pas développée, en particulier celle entre George et Lucy dont j'aurais voulu le coup de foudre moins évident et la relation nettement plus approfondie (le livre doit palier à cela, je pense). Autrement dit, je vous recommande vivement de voir ce film au moins une fois mais ce n'est malheureusement pas la révélation que j'en attendais.
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date : 23-05-2020
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un film culte de la fantasy, j'ai nommé Dark Crystal de Jim Henson et Frank Oz.

Personnellement, j'ai beaucoup apprécié ce long-métrage où absolument tout crie années quatre-vingt, à commencer par la conception des personnages avec ces marionnettes caractéristiques de l'œuvre de Jim Henson. Après avoir entre autres créé les mythiques Muppets, c'est tout un univers sombre et enchanteur que ce dernier a réussi à élaborer avec l'étroite collaboration de Frank Oz, interprète du légendaire Maître Yoda. Certes, les effets spéciaux de ce film ne sont clairement plus tout jeunes, c'est kitsch à souhait, mais c'est ce qui fait son charme selon moi. Cela contribue effectivement à mon sens grandement à l'ambiance du film ainsi qu'à son identité et esthétique reconnaissables entre mille. La bande soundtrack accompagne elle aussi à merveille l'intrigue et apporte ainsi sa pierre à l'édifice. Le tout donné un monde inventé de A à Z (même s'il reprend les codes classiques de la fantasy/conte de fée : un héros, une quête, des méchants à vaincre - quoique...) aussi hostile et dangereux que fascinant et ensorcelant. Je peux tout à fait comprendre pourquoi aujourd'hui on en parle encore !

Pourtant, l'on pourrait penser que d'employer des marionnettes comme essentielles, voire carrément comme seules et uniques protagonistes de l'histoire, disons le franchement, aurait pu rendre l'ensemble fort peu crédible, or, ce fut tout l'inverse de mon côté : j'ai en effet trouvé ces pantins articulés tout ce qu'il y a de plus vivants et attachants, j'ai ressenti les mêmes émotions qu'eux au fil de leurs tumultueuses péripéties et j'ai également craint sérieusement pour leur existence - du moins, pour ce qui est de nos deux personnages principaux Jen et Kira, du mignon tout plein petit peuple des Podlings, de la prophétesse qui n'a pas la langue dans sa poche Aughra et de l'adorable boule de poils de compagnie Fizzgig. Les Skesis et leurs serviteurs/mercenaires Garthim quant à eux m'ont fichée une sacrée frousse ! Très sincèrement, je pense que si j'avais vu ce film enfant, j'en aurais été traumatisée tant ils sont aussi répugnants à l'intérieur qu'à l'extérieur, ça, c'est certain ! Quant bien même j'ai adoré la façon dont ils sont tournés en ridicule et souligne leur vanité, cela a permis d'alléger considérablement l'atmosphère de mon côté...

Vous l'aurez compris, j'ai été tout simplement embarquée dans le monde ténébreux et si envoûtant de Dark Crystal. Ce fut là une bien jolie aventure que j'ai vécue au côté des Gelflings et des Skesis ! Il me tarde désormais de visionner la série Netflix Dark Crystal : L'âge de la Résistance qui m'a tout l'air d'être une préquelle assurément digne de son illustre film d'origine !
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date : 09-04-2020
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film qu'il me tardait véritablement de découvrir au vu de l'amour incommensurable que j'éprouve pour son roman d'origine dont il a par ailleurs conservé le titre, à savoir The Hate U Give.

Si vous avez une excellente (mais alors excellente mémoire !), vous savez surement qu'il y a deux ans de cela maintenant, j'ai eu un coup de foudre absolument incroyable pour le roman d'Angie Thomas du même nom et j'étais donc surexcitée à l'idée d'en découvrir son adaptation cinématographie sortie au tout début de l'année 2019. Malheureusement, le film n'était pas resté bien longtemps à l'affiche dans ma ville et je l'avais donc, la mort dans l'âme, loupé.

Je remercie donc infiniment Canal + (comment ça, on n'a pas le droit de citer de marques ou de chaînes TV ?) de m'avoir donné la splendide opportunité d'enfin le visionner car ce film est à mon sens un petit bijou, une authentique réussite, un vibrant et poignant hommage a l'œuvre littéraire duquel il prend ses racines.

Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne vois pas très bien ce que je pourrais vous en dire car j'ai tout simplement tout adoré dans ce long-métrage. Les décors et l'esthétique des différents protagonistes sont notamment superbement travaillés : c'est tout à fait comme cela que je m'imaginais la maison et le quartier de Starr, les divers lieux du récit, l'apparence des personnages, leur habillement, etc. Les morceaux musicaux choisis sont également au top et correspondent parfaitement à l'univers de notre lumineuse héroïne. Les compositions instrumentales propres au film sont tout aussi bien amenées et accompagnent ainsi à merveille les nombreux instants forts de l'intrigue.

Puisque je vous parlais du rendu visuel de nos personnages initialement d'encre et de papier un peu plus haut, parlons justement du casting. Amandla Steinberg fait une magnifique tête d'affiche dans le rôle de Starr : elle est belle, rayonnante, elle a su s'approprier la pléthore d'émotions que son personnage d'adolescente entre deux mondes est amené à éprouver au cours de l'intrigue et les a fait siennes, nous permettant ainsi de ressentir intensément la colère, le désarroi, l'immense chagrin de cette dernière et de créer un solide lien de connivence avec elle au fur et à mesure que le fil de l'action se déroule. Pour ma part, j'ai trouvé son interprétation criante de vérité, d'un réalisme saisissant et cela vaut également pour tous les autres acteurs de ce film. Ils ont réussi l'exploit de faire véritablement corps avec leur personnage, du début jusqu'à la fin, au point que, dès le départ, je ne regardais pas des comédiens jouant un rôle bien précis mais des personnes réelles qui avaient une histoire à nos raconter - LEUR histoire, pétrie de souffrance, d'injustice, de rage, de haine mais aussi de bonheur, de joie et d'amour. Pour en revenir au casting juste impeccable qui a été fait pour ce film, je tenais à rapidement faire deux petites mentions spéciales. La première va à K.J. Apa, que vous connaissez probablement plus pour son rôle d'Archie Andrews dans la série Riverdale. J'étais extrêmement curieuse de voir cet acteur que j'apprécie beaucoup jouer dans autre chose. Non pas que je n'affectionne pas Riverdale ni le personnage d'Archie, simplement... Cela commence un peu à me sortir par les yeux, je l'avoue. Néanmoins, cela ne m'a pas empêché de constater le talent de K.J. que je voulais voir s'exprimer ailleurs, et je n'ai pas été déçue. Je suis très heureuse qu'il ait été sélectionné pour le rôle de Chris car ce personnage lui va à mon sens comme un gant : un peu gaffeur et même exaspérant à certains moments mais tout ce qu'il y a de plus sincère dans ses attentions et profondément attentionné et juste. Il a réussi à rendre à l'écran chaque petit aspect de Chris qui font que j'ai aimé du plus profond de mon petit cœur ce personnage la première fois sur le papier et la flamme s'est ravivée ici. Comme quoi, oublier le galimatias que représente la vie beaucoup trop tourmentée pour que cela en soit crédible à mon goût d'Archie Andrews et K.J. en devient un acteur très intéressant et touchant qui s'en sort comme un chef. Ma seconde mention spéciale va quant à elle à Anthony Mackie, qui a su me démontrer qu'il faisait un King assurément plus vrai que nature. En effet, et contrairement à ce que j'avais pu vous affirmer ci-dessus, Anthony Mackie était le seul à l'affiche qui ne correspondait pas à l'image que je me faisais de King dans ma tête, et pour cause : là où Angie Thomas dans son livre nous décrivait une caricature sacrément comique, poussée à l'extrême mais qui n'en reste pas moins convaincante et effrayante de Don Vito Corleone à la sauce afro pour l'apparence physique (et la mentalité aussi) de King, le redoutable chef de gang du quartier de Starr qui va lui mener la vie dure, Anthony Mackie en incarne l'exact opposé. En réalité, je ne pouvais pas plus me tromper car, même si Anthony Mackie représente l'inverse total de King physiquement, il a su en conserver l'aura lourde et imposante, malfaisante et vicieuse et je me suis surprise à avoir les poils qui se hérissaient et le cœur étreint d'une peur panique dès qu'il apparaissait à l'écran. Chapeau bas, l'artiste. En vrai, chapeau bas à l'ensemble du casting de ce film car ils méritent tous amplement des éloges pour leur formidable interprétation de leur personnage respectif.

Last but certainly bit least - dernier point que je souhaitais aborder dans cette chronique résolument dithyrambique (et je l'assume à 200%), c'est le remarquable travail réalisé par la scénariste du film, Audrey Wells. Elle a réussi à mon sens à respecter l'essence intrinsèque du livre en en conservant toutes ses composantes fondamentales de façon admirable. Bien sûr, certains aspects plus apparents et étoffes dans le livre n'ont pas pu être traités autant en profondeur dans le film faute de temps mais cela n'amoindrit en rien la puissance de son propos, l'impact durable qu'il peut avoir sur le spectateur et c'est au fond tout ce qui compte.

Pour conclure, ce que je retiendrai essentiellement de ce film, comme du livre, c'est la magistrale leçon d'humanité qu'il nous donne en héritage et dont nous nous devons de faire fleurir les graines dans nos cœurs. Quelles que soient nos origines ethniques, sociales, il est capital que nous soyons capables de VOIR l'autre, dans son entièreté, sans se laisser aveuglés par un voile de haine par notre peur de la différence. C'est ce que ce film m'a appris et bien d'autres choses encore et pour ça, je ne peux que chaudement vous le recommander ! COUP DE CŒUR
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Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un film d'animation que je souhaitais voir depuis fort longtemps déjà, j'ai nommé l'oeuvre-testament du grand réalisateur japonais Isao Takahata, Le Conte de la Princesse Kaguya.

Je ne vous cacherai pas que, si j'ai entre autres autant tardé à voir ce film, c'est en raison de sa technique animation pour le moins... particulière qui m'avait pas mal brusquée en visionnant la bande-annonce il y a de cela bien des années déjà. Et pourtant, dès les premières minutes du long-métrage, c'est que ce qui m'a séduite d'emblée. Je sais, je suis un être étrange... Personnellement, je suis tombée amoureuse de la façon dont les images prenaient vie telles des peintures ancestrales qui se réveilleraient de leur long sommeil pour nous raconter une poignante histoire d'autrefois. Car en effet, la légende de Kaguya est considérée comme la plus ancienne au Japon. Ce serait même elle qui justifierait l'existence du Mont Fûji, ou la montagne la plus sacrée de ce pays ! Une chose est sûre, j'ai été fascinée par la façon qu'Isao Takahata a choisi pour donner corps à ce conte aussi somptueux et envoûtant que triste et désarmant. Au niveau de l'animation, de la musique traditionnelle sélectionnée, de la technique employée pour exprimer au mieux la nature profonde des personnages, leurs sentiments, et captiver l'audience, rien à redire : ce film est un pur chef d'oeuvre.

Pour ce qui est de l'intrigue et des protagonistes en soi, je me suis instantanément attachée à la figure phare de Kaguya, cette princesse de cœur éprise de liberté, de simplicité, dont l'unique désir est de ne faire qu'un avec le monde qui l'entoure et qui possède l'immense sagesse de percevoir et d'apprécier pleinement la beauté de toute chose. Ce film nous fait indéniablement passé un magnifique et vibrant message sur la valeur immesurable de ce qui justement ne s'achète pas, à savoir l'amour incommensurable d'un père et d'une mère, la chaleur d'un sourire, d'une amitié, la tendresse et le réconfort d'un premier amour et surtout l'importance fondamentale de notre libre-arbitre. Tout au long du film, Kaguya va aller à l'encontre de ses souhaits les plus ardents par souci de rendre heureux son père adoptif qui a absolument voulu l'élever au rang presque de déesse sur Terre et toutes ces effroyables concessions vont finir par la briser, ainsi que notre cœur au passage. Je préfère vous prévenir, ce conte n'est pas une fable à la Disney où tout se termine pour le mieux - et après tout, j'ai envie de vous dire que ce n'est justement pas cela que l'on attend d'un film Ghibli ou d'animation japonaise en général, cet happy ending à l'américaine qui finit par résolument nous bercer d'illusion à la longue. Le dénouement de Le Conte de la Princesse Kaguya vous laissera au contraire une saveur particulièrement douce-amère dans la bouche et vous vous retrouverez avec le besoin irrépressible de crier tout votre soûl sur votre écran de télévision (ou d'ordinateur/portable/tablette, vous choisissez le média que vous voulez pour pouvoir visionné ce film, tant que vous le regardez) comme si cela pouvait arranger quelque chose. Néanmoins, ce que je retiendrai de ce film, c'est la magistrale leçon de vie qu'il nous donne : soyez en harmonie avec la Nature, montrez lui à quel point le bonheur qu'elle vous procure vous importe et elle vous rendra votre amour au centuple, prenez conscience d'à quel point l'innocence immaculée de votre enfance et les liens qui vous unissent à vos proches sont précieux, ne trahissez jamais votre être intérieur. Cela semble assurément plus simple à dire qu'à faire, je vous l'accorde, mais il est cependant vital de respecter ces principes à mon sens.

Pour conclure, je dirais qu'Isao Takahata a ici clôt sa carrière sur une superbe note de douceur et de majestuosité juste inouïe. 14 ans après son dernier film en date à l'époque, à savoir Mes voisins les Yamada (que je n'ai toujours pas vu par ailleurs, je sais, je devrais avoir honte, mais Netflix va m'aider à remédier à cela, encore une fois), et au bout de 40 années de réflexion et 8 de production pour mettre en oeuvre ce projet somme toute pharaonique, je peux pour ma part affirmer que Le Conte de la Princesse Kaguya valait définitivement la peine d'abattre tout ce dur labeur. Ce long-métrage est un petit bijou d'humanité que je ne suis pas prête d'oublier de sitôt. Merci du fond du cœur M. Takahata pour l'héritage inestimable que vous laissez derrière vous.
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date : 04-01-2020
Un pur concentré d'action et d'émotion qui ne m'aura certainement pas laissé indifférente !

Hier soir, j'ai visionné le film Alita Battle Angel qui me tentait fort depuis sa sortie en février dernier. Je n'ai certes jamais lu le manga d'origine, qui si je ne me trompe pas s'intitule GUNNM, mais cela ne m'empêchait pas d'être extrêmement attirée par sa toute dernière adaptation cinématographique. Et force est d'avouer que j'ai désormais plus que jamais envie de me plonger dans la lecture de ce dernier !

Étant donné que je ne connais pas le matériau d'origine, je ne pourrai pas dresser de comparaison entre celui-ci et le film ; néanmoins, s'il y a bien une chose qui soit indéniable, c'est que, malgré la présence de la plupart des codes propres aux blockbusters hollywoodiens au sein du scénario - entre autres choses certains clichés particulièrement gros qui peuvent faire sérieusement grincer des dents et des dialogues parfois peu savoureux ou empreints d'intelligence et d'originalité - ; malgré aussi cette appropriation, cette occidentalisation évidente d'une intrigue à la base élaborée par un esprit japonais (et donc oriental), on ressent une réelle volonté de la part de l'équipe du film de vouloir faire les choses dans les règles et donc de rester fidèle le plus possible à l'esprit de cet univers assurément hors-normes et fascinant qu'est celui de notre héroïne. Pour ma part, je n'ai pas eu besoin d'avoir lu le manga pour percevoir cela ; il y a en effet un tel amour pour l'œuvre originelle qui se dégage de ce live-action que cela en crève les yeux à mon sens. Et autant vous dire que cette passion-là, cet enthousiasme débordant et euphorisant, est purement et simplement contagieuse, d'où mon désir irrépressible de me jeter sur le manga de légende qu'est GUNNM séance tenante.

Cependant, Alita Battle Angel ne se résume pas à un simple souci de bien-faire vis-à-vis de la culture manga japonaise ou à un excellent mais rudimentaire divertissement made in USA comme seuls les Américains savent assurément nous en pondre, bien au contraire : j'ai en effet trouvé que ce film recelait d'une valeur ajoutée que je ne saurais vous décrire. Histoire de ne pas trop me perdre dans mon propos, je dirais simplement que ce qu'il nous propose à contempler et à vivre va au-delà de ce à quoi je pouvais m'attendre avec ce type de films grand public. Il ne s'agit pas là de juste nous en mettre plein la vue, même si le film accomplit sans grande difficulté cet exploit, mais plutôt de nous toucher, de nous ébranler au plus profond de nous-même, de faire naître en nous des sentiments d'une puissance insoupçonnée qui laissent pantois et résolument confus, qui donnent matière à réfléchir et nous marquent de façon indélébile. En bref, ce film possède un petit je-ne-sais-quoi qui le fait sortir du lot par rapport aux autres films de SF classiques et, s'il y a encore du chemin à parcourir en matière d'adaptation à 100% réussie de manga, Alita Battle Angel constitue un sacré bon début dont l'on parvient sans problème à oublier les défauts tant on est immergés rapidement dans ce monde épatant et pris dans le feu de l'action.

En clair, Alita Battle Angel est un film qui pour moi a tout bon : casting impeccable, personnages attachants, surprenants et que l'on prend un immense plaisir à suivre, en particulier l'extraordinaire et fougueuse protagoniste éponyme qui nous transmet définitivement son feu sacré, scènes d'action d'exception, esthétisme grandiose et indubitablement époustouflant, bande soundtrack qui fait à merveille son job (et puis, Dua Lipa quoi ♥)... Vous l'aurez compris, je suis tombée sous le charme de ce film et j'espère sincèrement qu'il aura une suite car il le mérite ! COUP DE CŒUR ♥
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date : 24-12-2019
Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de mon dernier petit plaisir cinématographique qui va sans aucun doute rapidement devenir l'un de mes films doudous, j'ai nommé L'oiseau bleu de Walter Lang avec à l'affiche l'un des plus grands monstres sacrés du septième art à mes yeux, à savoir Shirley Temple.

En effet, j'ai toujours été fascinée par cette figure emblématique de l'âge d'or d'Hollywood sans que je puisse véritablement m'expliquer pourquoi. Il y avait quelque chose chez cette enfant star aux boucles innombrables et parfaites en tout point de différent, d'à part qui n'a jamais manqué de me subjuguer. Et puis, cette grande dame qu'était l'inoubliable Shirley a connu un extraordinaire destin qui ne peut que laisser sans voix. Mais c'est une autre histoire qui sera contée une autre fois (promis !)...

En bref, cela fait fort longtemps qu'il me tient à cœur de visionner l'intégralité de la très dense (en pourtant si peu de temps) filmographie de cette grande actrice. Cet objectif m'a toujours trotté dans un coin de la tête sans jamais que je ne cherche à l'atteindre véritablement (c'est paradoxal, je sais). C'est ainsi que j'ai déniché inconsciemment, sans le vouloir, L'oiseau bleu sur YouTube (je vous mets le lien ici). Vous l'aurez deviné, je n'ai pas hésité un seul instant à regarder ce long-métrage et... grand bien m'en a pris. Ce film et moi étions fait pour nous rencontrer et le moment ne pouvait pas mieux tomber avec les fêtes de Noël qui approchent à grand pas. L'oiseau bleu est effectivement un véritable conte de fées, idéal pour une fin d'année réussie où il est important de prôner des valeurs magnifiques et essentielles telles que la générosité, la bonté, l'hardiesse, l'abnégation et surtout, l'humilité.

L'oiseau bleu va totalement dans ce sens, nous narrant l'histoire à la période de l'Avent de Mytyl, fillette capricieuse et égoïste qui se désespère chaque soir de ses mauvaises actions et de ses paroles vénéneuses et cherchant impitoyablement la clé du bonheur. Une marraine la Bonne fée va alors la mettre en quête de l'oiseau bleu, celui qui serait enfin capable de combler son désir le plus ardent de félicité absolue. Shirley Temple, qui était alors sans le savoir je pense au crépuscule de sa courte mais tout à fait honorable et exceptionnelle carrière au sein de l'univers plein de paillettes et de poudre aux yeux d'Hollywood, incarne avec brio la jeune Mytyl, personnage peu sympathique au demeurant de prime abord mais qui a su tout de même profondément me toucher au vu de la formidable évolution qu'il connaît au fil de l'intrigue. Et puis, au fond, difficile de jeter la pierre à cette fillette car nous lui ressemblons tous un peu : toujours éternellement insatisfaits sans se lasser, sans jamais essayer de prendre conscience de toutes les richesses que nous possédons en notre for intérieur, celles qui n'ont pas de prix, et de nous en contenter, rechignant à tendre la main vers l'autre et à le faire profiter de notre part de lumière. Tout comme pour Mytyl et ses drôles de compagnons, à savoir son adorable petit frère Tyltyl à l'innocence absolument charmante et désarmante, la fourbe et terrifiante chatte Tylette et le chien Tylo d'une fidélité exemplaire métamorphosés en êtres humains le temps d'un rêve tout bonnement extraordinaire, le film nous donne une sacrée bonne leçon en matière d'humanité, de dignité et de décence et on en ressort le cœur fondu comme du beurre chaud sur une tartine (merci L'accro du shopping pour cette citation que j'adore réutiliser à toutes les sauces) et les yeux larmoyants (I'M NOT CRYING, YOU ARE). Je reconnais que le film a plutôt mal vieilli avec ses effets spéciaux des temps anciens (on était en 1940, ils ont fait comme ils ont pu, les pauvres, et ce n'était déjà pas si mal !), son esthétique imparable en mode "contes de Grimm et vêtements bavarois in the place" et sa représentation des enfants pas encore nés comme de véritables petits angelots en culottes extra courtes, c'est le cas ici de le dire, mais je me fiche totalement de son côté ultra kitsch. Bien au contraire, non seulement le charme a en réalité opéré sur moi à 200% mais en plus, cette façon très old-fashioned dans le fond et dans la forme de raconter des histoires n'empêche pas le message d'être limpide comme de l'eau de roche et d'être toujours aussi, et je dirais même plus que jamais, pertinent aujourd'hui.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à prendre votre ordinateur, à vous installer confortablement avec votre plaid sur les genoux et votre chocolat chaud à portée de main et à vous laisser emporter par L'oiseau bleu, dont la simplicité du propos émeut et donne fortement envie de se secouer afin de pas passer à côté de la vie et de ses beautés qui sont bien plus proches de nous qu'on ne pourrait le penser. En clair, un film sincère et merveilleux qui dégage une magie indescriptible, celle du cinéma d'antan comme on n'en fait guère plus !
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Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film Disney qu'il me tardait véritablement de voir depuis plus de cinq ans, soit depuis que j'étais sortie tout bonnement enchantée de mon cinéma après avoir vu le premier Maléfique réalisé par Robert Stromberg, à savoir Maléfique : Le Pouvoir du mal. Cette suite avait été annoncée très rapidement après la sortie du premier volet, fin 2014 il me semble, et il n'y avait donc plus qu'à prendre notre mal en patience et escompter que Disney produise une suite à la hauteur à ce qui avait été pour moi un authentique coup de foudre cinématographique. N'en déplaise aux nombreux spectateurs qui ont moyennement aimé le premier opus, pour ma part, j'avais été totalement conquise par Maléfique premier du nom et cinq ans après, mon opinion n'a pas changé d'un iota ! Cependant, malgré mon amour inconditionnel pour ce film, mon envie folle de voir son successeur s'est assez rapidement mué en appréhension dévorante doublé d'un scepticisme à la peau dure. En effet, Maléfique m'avait tellement plu que j'en ai commencé à sérieusement me demander quel intérêt pouvait avoir la production d'une suite, à part engranger de l'argent, toujours de l'argent, sur le dos de ce qui avait déjà fort bien marché. En cinq ans, on a effectivement largement le temps de se poser une telle question existentielle ! L'autre point qui me tracassait, c'est le fait que, dès la sortie de Maléfique 2, beaucoup de spectateurs qui étaient restés définitivement mitigés face au premier film ont exprimé leur profonde satisfaction vis-à-vis de ce second opus. A ce moment-là, j'ai eu peur que ce dernier ne me séduise pas autant qu'eux, étant donné que j'étais et resterais une fan invétérée du premier volet. Mais, après tant d'eau ayant coulé sous les ponts, il était grand temps que j'aille visionner Maléfique : Le Pouvoir du mal et que je me fasse mon propre avis comme de coutume. Alors, qu'en est-il de ma réaction face à cette suite autant espérée que redoutée... ?

Eh bien, je peux vous assurer qu'elle fut extrêmement positive ! La première chose qu'il me tient à cœur de souligner, c'est que je regrette sincèrement d'avoir pensé ne serait-ce qu'une seule seconde que cette suite n'aurait aucune utilité, si ce n'est commerciale, pour la société aux grandes oreilles. Grossière erreur de jugement que j'ai commise là car le scénario de ce second volet tient sérieusement la route et je dirais même, comme beaucoup avant moi, que l'intrigue de ce second film est nécessaire pour mieux comprendre celle du premier et plus particulièrement la décision qui avait été prise de nous présenter Maléfique comme une figure bienveillante, maternelle envers Aurore. A l'époque, cela m'avait sacrément surprise que la méchante la plus intimidante et déterminée dans ses mauvais plans de Disney nous soit présentée comme une marraine la bonne fée pouvant faire preuve de bons sentiments et d'une extrême gentillesse et compassion. Ici, Disney défend son point de vue, l'étoffe, le justifie comme il faut avec une introduction aussi claire que concise et persuasive et cela marche à la perfection !

Vous l'aurez compris, l'histoire s'axe donc ainsi autour de la très complexe et magnifique relation que partage Maléfique et celle qui est devenue au cours du premier film sa filleule, sa précieuse petite protégée, Aurore. J'ai justement adoré le fait que celle-ci ait un rôle bien plus pré-pondérant au sein de sa propre histoire au lieu de simplement la subir comme on a pu le lui reprocher dans le Disney d'origine La Belle au bois dormant et même dans le premier Maléfique. Dans ce second volet, Elle Fanning campe toujours Aurore aussi magnifiquement et ce personnage que j'aime tant et ce depuis toujours cesse d'être l'adorable demoiselle en détresse atrocement ingénue pour devenir la reine attentionnée, à l'écoute, forte et combative que la Lande mérite. Au passage, j'ai fortement apprécié le fait que les habitants de la Lande soient d'autant plus présents et actifs dans ce film-ci. Dans le premier, la Lande fait beaucoup plus office que simple (mais absolument superbe) paysage d'arrière-plan au sein duquel se déroulait l'action sans forcément que les nombreuses espèces qu'elle abrite soient forcément mises en avant. Avec Maléfique : Le Pouvoir du mal, Disney rectifie le tir en nous offrant notamment à voir en action des petites créatures juste trop craquantes qui m'ont juste fait littéralement fondre à chacune de leurs apparitions et qui m'ont autant émue que si elles avaient été faites de chair et d'os.

Cette transition toute trouvée me permet d'aborder deux aspects essentiels de cette suite qui m'ont conquise à 100% : d'une part, si la performance magistrale d'Angelina Jolie en tant que Maléfique continue de porter le film et si notre méchante de choc est, c'est un fait, toujours au centre du récit et de son bon déroulement, chaque personnage, principal, secondaire ou même mineur, a sa part à jouer dans l'avancée de l'intrigue. Comme je vous le disais précédemment, Aurore a enfin voix au chapitre et je dirais qu'au fond, c'est résolument la prestation d'Elle Fanning qui m'a le plus touchée et transportée. Philippe également ne fait désormais plus office de plante verte mais de véritable prince au cœur noble qui sait affirmer ses convictions et se battre pour ce qui lui semble juste. Les deux ensemble forment un ravissant jeune couple fidèle à l'image idyllique, purement et simplement onirique et somptueuse que je garde du duo Aurore-Philippe originel qui a marqué toute mon enfance et qui me mettait à chaque fois que je visionnais La Belle au bois dormant des étoiles et des cœurs plein les yeux. La petite princesse qui sommeille encore et toujours en moi a été comblée par l'alchimie évidente qui unissait Elle Fanning et l'inconnu au bataillon mais indubitablement charmant Harris Dickinson à l'écran. Concernant la grande Michelle Pfeiffer, celle-ci incarne à merveille la redoutable, glaciale et terrifiante reine Ingrith. Je n'ai pas grand chose à redire là-dessus, sa proposition avec ce rôle d'antagoniste au poil était purement et simplement impeccable. D'autre part, encore une transition franchement bien trouvée (j'ai le droit de me jeter des fleurs de temps à autre), l'histoire de Maléfique : Le Pouvoir du mal était non seulement bien ficelée à mes yeux mais aussi tout ce qu'il y a de plus intense et poignante. Le film regorge d'une noirceur telle que je pense que, si je l'avais vu étant petite fille, j'en aurais pleuré toutes les larmes de mon corps. Le propos de cette suite est en effet si cruel et percutant, parlant vis-à-vis de notre époque actuelle et de ses dérives, en particulier lors d'une de ses scènes-clés que j'ai bien cru que j'allais en étouffer. Et la petite larme a coulé bien entendu. J'en ai eu les yeux qui piquaient sacrément fort, vous pouvez me croire ! Mais clôturons ce paragraphe déjà bien trop long avec des pensées plus positives et un personnage que j'avais tout bonnement oublié de mentionner alors que c'est pourtant mon petit chouchou depuis le début, j'ai nommé mon Diaval adoré. Que dire de plus, à part que je suis retombée amoureuse de lui avec ce second film et que je ne cesserai jamais de l'aimer inconditionnellement ? Je crois que je ne pouvais pas mieux conclure cette chronique qu'avec ces mots débordant de sincérité et d'amour à profusion. Vive l'amour ! (promis, je n'ai pas écrit cette chronique sous l'emprise de substances illicites)

Pour conclure, je pense que le message est clair : Maléfique : Le Pouvoir du mal est un bien beau et grand défi que les studios Disney se sont lancés et à mon sens, ils ont su relever celui-ci avec brio, et ce à tous les niveaux. J'entends par là que les costumes sont tous plus splendides les uns que les autres, les effets spéciaux sont toujours au rendez-vous, toujours aussi dingues, époustouflants et extraordinaires, le casting, c'est du solide, l'atmosphère du film est immersive et captivante au possible, et son propos est certes assez traditionnel mais véhiculé de façon diablement efficace et extrêmement intense. Seule la bande soundtrack, et notamment la chanson-thème du film, m'aura un tantinet déçue même si elle reste très belle et envoûtante. Bizarrement, je vais à contre-courant de l'opinion générale en clamant haut et fort que le premier Maléfique demeure à ce jour celui qui conserve la place de number one des deux films de la franchise dans mon cœur, ma grande tendresse envers ce dernier n'est en effet décidément pas prête de s'amenuiser, mais cela n'empêche pas ce Maléfique 2 de lui arriver tout à fait à la cheville, cinématographiquement parlant du moins de mon côté, et d'être ainsi une fort jolie (c'est le cas de le dire) réussite.
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Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film que j'ai visionné il y a un an et que je me devais absolument d'aller voir en salles à l'époque, j'ai nommé Jean-Christophe et Winnie. Ce n'est plus un secret désormais : Winnie l'Ourson, c'est l'amour de ma vie et la Forêt des rêves bleus, c'est comme ma seconde maison. J'avais donc de très hautes attentes vis-à-vis de ce long-métrage et je peux vous dire que je n'ai pas été déçue !

En effet, j'ai globalement adoré ce film qui m'a juste redonné du baume du cœur et dont l'atmosphère so british et très vintage old-fashioned m'a énormément plu. J'ai vraiment eu l'impression de voyager dans le temps avec ce film, l'immersion au sein de l'Angleterre d'après Seconde Guerre mondiale est totale. S'ajoute à cela un esthétisme très porté sur les nuances de brun que j'ai trouvé tout bonnement magnifique et qui donne au film tout son cachet, son charme insaisissable. C'est comme regarder une photographie ancienne type sépia qui se mettrait en mouvement pendant presque deux heures de temps ou ouvrir un vieux livre de contes traditionnels qui sent le renfermé et qui a encore plein de belles histoires à nous raconter. La magie indescriptible de cette aura d'une autre époque opère instantanément, tout simplement. La luminosité du long-métrage est également exceptionnelle à mon sens. J'ajouterais qu'on peut sans aucun doute dire que la forme comme le fond du film sont irradiants d'une lumière bienfaisante qui réchauffe résolument les cœurs au fur et à mesure que l'intrigue progresse. Bref, au niveau de tout ce qui se rapporte au visuel et à l'esthétisme, ainsi qu'en ce qui concerne son scénario (mais on parlera de cela plus en détails par la suite, soyez patients !), Jean-Christophe et Winnie est de mon côté une sacrément belle réussite.

Pour ce qui est des acteurs, je n'ai là rien à redire non plus : Ewan McGregor et Hayley Atwell campent parfaitement leur rôle de couple qui bat de l'aile. D'un côté, nous avons un mari absent et renfrogné mais qui fait tout son possible pour mettre sa petite et aimante famille à l'abri du besoin par le biais de son travail acharné et abrutissant et qui exprime alors son amour incommensurable pour cette dernière de cette manière plutôt qu'avec une grandiloquence de la parole et des démonstrations particulières d'affection. De l'autre, nous nous retrouvons face à une épouse qui essaye de soulager l'homme qu'elle aime de l'immense et insoutenable pression qu'il porte sur ses épaules en voulant lui rappeler la beauté et l'importance des petits plaisirs simples de l'existence. A mon sens, ces deux grands acteurs que sont Ewan et Hayley n'ont clairement plus rien à prouver. C'est d'une évidence flagrante et la façon imparfaite mais authentique dont ils rendent la profonde vulnérabilité de leur personnage respectif m'a beaucoup touchée et émue.

Néanmoins, la véritable révélation de ce film, celle qui selon moi mérite amplement une mention spéciale, c'est indubitablement Bronte Carmichael. En plus d'avoir une bouille absolument adorable, celle-ci joue à merveille, avec beaucoup de malice, d'enthousiasme et une grande sensibilité et sincérité, une Madeleine purement et simplement craquante qui, pour ma part, n'a pas manqué de me faire fondre. Cette petite fille qui n'a qu'un seul désir, continuer à jouir librement de ces moments inoubliables et incomparables à aucuns autres qui constituent l'enfance, représente une salvatrice bouffée d'air frais si on la compare avec les adultes du film qui, de façon générale, se montent tous bien trop le bourrichon, pardonnez-moi l'expression.

Et enfin, abordons ceux qui font de mon point de vue la force du long-métrage, j'ai nommé Winnie et compagnie. Pour commencer, j'ai adoré le fait que ces derniers aient été conçus comme d'authentiques animaux en peluche tels qu'on pouvait en faire au début du vingtième siècle, bien moins artificiels et industriels que maintenant, avec une véritable matière artisanale pelucheuse qui ressort si bien à l'écran qu'on en a presque l'impression saisissante qu'il suffirait de pouvoir simplement tendre la main pour la toucher et la caresser à n'en plus finir tant elle nous semble palpable. Ensuite, et c'est cela qui m'a séduite avant toute chose, l'essence même des personnages d'origine est respectée jusqu'au bout. Leur bonhomie, leur innocence désarmante, leur générosité et leur gentillesse sans fin, leur tempérament survolté, colérique, d'une mélancolie extrême pour certains, leur immense désarroi, transpire de chaque scène à partir du moment où ils apparaissent pour la tout première fois à l'écran ; à un point tel que je me suis retrouvée au bord des larmes à de nombreuses reprises. Avec Jean-Christophe et Winnie, mes vieux copains d'enfance sont revenus à moi intacts en même temps qu'ils vivaient leurs retrouvailles bouleversantes avec Jean-Christophe. Je dirais même que j'ai vécu cela comme si je rencontrais ces merveilleux personnages qui m'accompagnent chaque jour, et ce depuis longtemps, inlassablement comme si c'était la toute première fois. En bref, ce film m'a fait vivre un pur instant de bonheur comme je ne l'aurais guère cru possible. Il semblerait que les miracles existent bel et bien en fin de compte...

In fine, je n'ai pas tout à fait terminé avec cette chronique. Venons-en dès à présent à son point essentiel, à savoir la critique du script. Je vous l'accorde, ce dernier comporte certaines facilités et notamment un dénouement bien trop simpliste et assez peu crédible quand on y repense à deux fois. Cependant, j'ai décidé de passer outre ces menus défauts pour ne retenir uniquement ce qui importe véritablement à mon sens, autrement dit le superbe message d'espoir que le film fait passer. Je ne vous cacherai pas que, dans un premier temps, j'ai été déroutée puis très agréablement surprise par la tonalité sombre, assez triste et qui nous fait comme un pincement au cœur de l'histoire proposée à l'écran par Marc Forster - et qui m'a très fortement rappelé celle d'un autre film de ce même réalisateur, Neverland ou un véritable petit bijou de cinéma que je ne peux que vous recommander. Comme je vous l'ai dit un peu plus haut, ce film nous donne envie, et pas qu'une seule et unique fois, de pleurer à chaudes larmes, de se rouler en boule et d'oublier ce monde extérieur terriblement cruel, sombre et injuste, qu'il y a là au dehors. La nostalgie d'une époque chérie et bel et bien passée est qui plus est poussée à son paroxysme, le film l'assume d'ailleurs pleinement. D'où mon conseil suivant : évitez de montrer ce film à des enfants trop jeunes. Certes, les aventures de Winnie et toute sa joyeuse et formidable clique sont généralement adressées aux tous-petits, à savoir la tranche des 3-6 ans. Or, il est impossible pour ce public-là de comprendre les sentiments profondément grisâtres et souvent déprimants des plus grands, ainsi que de prendre suffisamment de recul vis-à-vis de leur propre enfance afin de s'identifier à ces sentiments de perte irrémédiable et de catastrophique désillusion liés au passage à l'âge adulte. Les enfants de 6 à 10 ans pourront à la rigueur se reconnaître dans le personnage si sympathique au demeurant de Madeleine mais le même type de remarques que je pouvais faire à l'instant vaut également pour eux. Attention, je ne dis pas que les enfants sont bêtes et ignorants au point de ne pas comprendre la portée philosophique du film et de ne pas pouvoir s'approprier la tristesse et l'amertume qui en émanent à certains moments donnés ; je dis simplement que, tant qu'ils n'auront pas un certain vécu et surtout tant qu'ils seront encore en plein dans leur enfance, les deux pieds dans le plat comme on dit, ce film ne leur parlera pas, leur paraîtra au contraire très obscur, et toute sa valeur émotionnelle ou presque s'en retrouvera perdue pour eux, ainsi que les leçons et le réconfort qu'ils auraient pu en retirer si jamais ils avaient regardé cette œuvre à la bonne période de leur existence. Ce serait fortement dommage qu'ils loupent tout ce que ce film a de bon et de beau à leur apporter pour une simple question de très, très mauvais timing, il ne s'agit là que mon humble opinion.

Pour conclure, je dirais que Jean-Christophe et Winnie est un délice de petit bonbon, à la saveur certes parfois douce-amère, mais qui parvient à panser tous les maux de votre petit cœur esseulé au fil du temps. C'est l'effet qu'il a eu sur ma petite personne en tout cas : aussi efficace et redoutable qu'une bonne lampée de miel issue des pots de Winnie, absolument imparable ! Rien de tel pour se remettre d'aplomb et voir les choses sous un autre angle plus optimiste et éclairant. En clair, ce film est un véritable concentré d'amour et autres émotions fortes qui ne manquera certainement pas de réveiller l'enfant qui sommeille en vous et qui n'attend qu'une chose : reprendre les rênes pour que vous puissiez enfin vivre votre vie pleinement, sereinement et avec un grand et beau sourire fendant votre visage !
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Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film qui m'intriguait grandement, à savoir Nicky Larson et le parfum de Cupidon. En effet, je n'ai peut-être pas grandi avec le fameux Club Dorothée (je suis née en 1998, je ne vous dis pas ma poisse - l'émission s'est arrêtée en 1997) mais ça ne m'a empêché de voir une poignée d'épisodes de Nicky Larson durant mon enfance sur MCM, de me fendre la poire et de me créer ainsi de très jolis (et salaces) souvenirs. J'étais donc très curieuse de découvrir cette adaptation live-action française de ce manga/anime que j'apprécie beaucoup, qui plus est par un acteur-réalisateur que j'affectionne particulièrement, à savoir Philippe Lacheau, et force est de constater que le résultat a été résolument à la hauteur de mes attentes !

Cependant, je ne vais pas vous mentir : lorsque le projet a été annoncé, j'étais, comme la plupart des fans et autres amateurs du matériau d'origine, fortement dubitative. On le sait désormais, le cinéma occidental et les mangas, ça ne fait généralement pas bon ménage. Et donc forcément, à force de déceptions, on en finit par se blinder face à d'éventuels projets novateurs qui se présentent et presque par en devenir mauvaise langue à l'avance. Personnellement, j'avais in fine décidé de ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué et de voir par la suite ce que ça allait donner. Puis la première bande-annonce est tombée et j'ai alors commencé à grincer des dents. Je ne saurais vous dire pourquoi mais cette dernière ne m'inspirait absolument pas. J'étais prête à ce moment-là à faire le dos rond au film à sa sortie, je vous l'avoue honteusement. Et puis, les premières critiques sont parues, pour la plupart étonnamment positives, et c'est ainsi que je me suis retrouvée devant Canal + pas plus tard qu'hier soir pour laisser une fois pour toutes sa chance à Nicky Larson et le parfum de Cupidon. Voilà pour la petite background story. Ce que je retiens de tout ça, c'est que j'aurais dû faire confiance à la bande à Fifi car elle ne m'avait jamais déçue auparavant et il semblerait que cela n'est pas prêt de se produire !

Pour commencer, ce qui m'a tout d'abord frappée avec cette adaptation, c'est l'immense respect qu'elle voue au manga/anime d'origine. Tous les ingrédients qui ont fait de Nicky Larson à l'époque un véritable succès et une œuvre mémorable, autrement dit des personnages complètement barrés et hauts en couleur, une atmosphère démente, déjantée, mais aussi teintée de noirceur qui oscille constamment entre le fou rire et les larmes, à tout le moins, l'émotion profonde, une musique cultissime et un humour lourdingue porté sur la fascination quasi malsaine pour l'anatomie féminine du héros irremplaçable de l'histoire, sont rassemblés ici et mélangés à la sauce Lacheau, ce qui nous donne un long-métrage explosif qui enchaîne les scènes plus folles et délirantes les unes que les autres à un rythme endiablé et qui nous embarque ici dans une aventure inédite complètement dingue au côté entre autres d'un duo Lacheau-Fontan toujours aussi complice qui crève l'écran en tant que Nicky et Laura.

Parlons-en justement du casting ! Comme je vous le disais à l'instant, Philippe Lacheau et Elodie Fontan m'ont indéniablement convaincue dans leur interprétation respective de Nicky Larson et Laura Marconi. J'ai été particulièrement émue par la prestation d'Elodie Fontan qui a su rendre à merveille autant le caractère bien trempé que la vulnérabilité et sensibilité bien cachée de Laura ainsi que le charisme singulier et saisissant de ce personnage. Quant à Philippe Lacheau, on sent qu'il s'éclate tel un grand enfant dans le rôle de Nicky Larson. Il prend véritablement son pied tout en prenant en compte les subtilités et la complexité de son personnage et le rendu est franchement satisfaisant de mon côté. J'avais adoré leur alchimie clairement palpable dans Alibi.com et je l'ai d'autant plus goûtée ici avec Nicky Larson et le parfum de Cupidon. Il semblerait que ce tandem de choc à l'écran (comme dans la vraie vie) ne cessera jamais de me faire rêver et j'en redemande encore de cette alchimie exceptionnelle qui émane d'eux deux dès qu'ils se retrouvent ensemble !

De façon globale, je dirais que chaque acteur de ce film, principal comme secondaire voire "simple" caméo (je n'aime pas l'emploi de cet adjectif car chaque caméo dans ce film s'est retrouvé être un véritable délice à découvrir pour ma part) semble s'être donné les moyens de lâcher totalement prise et d'incarner leur personnage jusqu'au bout du bout afin de prendre véritablement part à la pure folie ambiante qu'a dû être le tournage de ce film. Ça se voit qu'ils prennent des risques, qu'ils osent et qu'ils le font à fond pour être le plus proche possible de l'essence incomparable à aucune autre du manga originel. Dans ma tête, je m'imagine le plateau de tournage de Nicky Larson et le parfum de Cupidon comme ayant été un authentique terrain de jeu qui se prenait tout de même un tant soit peu au sérieux afin d'offrir le meilleur cadeau possible aux fans de la première heure ainsi qu'au public dans son ensemble, qui laissait la part belle à l'imagination et à une créativité sans limites et où la bonne humeur devait régner en maîtresse incontestée. En tout cas, c'est l'effet qu'a produit sur moi ce film : celui d'une franche rigolade d'1 h 35 continue qui m'a redonné le sourire jusqu'aux oreilles et qui n'a pas manqué de me surprendre et de me captiver à chaque seconde qui passait !

Dernier point qu'il me semblait capital à aborder : la double-lecture que l'on peut avoir de ce long-métrage. En effet, en dehors de l'aspect comédie et film à rebondissements sacrément réussis, Nicky Larson et le parfum de Cupidon est truffé de références à la célèbre émission télévisée qui a permis à l'anime d'origine d'être diffusé en France. J'avais justement peur de cette caractéristique-là du film car, si j'essaye de m'intéresser un maximum à ces années bénies qu'ont été celles du Club Dorothée et que je n'ai malheureusement pas connues, je suis en revanche loin d'être au parfum (ha, ha !) vis-à-vis de tous les dessins animés nippons qui ont pu passer à l'antenne à cette époque-là. Pour autant, je ne dirais pas que tous ces clins d'œil savamment intégrés au film empêchent tous ceux qui n'ont pas vécu leur plus tendre enfance avec la véritable marraine bonne fée qu'était et restera Dorothée de pleinement savourer ce dernier à sa juste valeur. Bien au contraire, cela nous permet de nous pencher plus avant sur cette période bienheureuse de la télévision française et de voir naître en nous ce désir impérieux de se renseigner plus à son sujet en regardant notamment ces fameux dessins animés d'antan et en souhaitant par la suite revisionner Nicky Larson et le parfum de Cupidon pour constater si l'on parviendrait à saisir plus de clins d'œil que la première fois.

Pour conclure, je vous recommande chaudement, du plus profond de mon cœur, de voir au moins une fois Nicky Larson et le parfum de Cupidon. C'est complètement barré mais cela reste totalement cohérent et intelligent dans son grain de folie. Ce film est effectivement extrêmement complet et je pense pouvoir dire sans trop me tromper qu'il n'a rien à envier à ses homologues américains en matière d'adaptations occidentales de manga. Avec les moyens à son bord et sa propre identité humoristique et cinématographique, Philippe Lacheau nous propose ce que j'ai perçu comme un véritable giga épisode inédit made in cocorico de Nicky Larson au plus proche de l'essence de la série originelle et de son ambiance à la fois tout ce qu'il y a de plus bon enfant et sérieuse tout en rendant hommage à la télévision pour enfants française de la plus ingénieuse des façons. Chapeau l'artiste !
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date : 10-01-2019
Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler de l'adaptation cinématographique d'un roman de légende, d'une histoire intemporelle qui a su marquer toutes les générations : aujourd'hui, je vais vous parler de Croc-Blanc d'Alexandre Espigares. Mais tout d'abord, je tiens à sincèrement remercier le site lecteurs.com pour l'envoi de ce très beau blu-ray ainsi que pour ce très sympathique livret d'activités élaboré par les éditions Gallimard Jeunesse qui l'accompagnait. Je me suis grandement amusée à faire les petits jeux qui y étaient proposés, à lire les informations essentielles qu'il contient sur la vallée canadienne du Yukon et sur la fameuse ruée vers l'or et surtout, j'ai adoré faire le sublime coloriage du totem indien proposé à la toute fin. J'ai eu l'impression de retourner quinze ans en arrière et cela m'a fait un bien fou ! Sans plus attendre, passons à ce sublime film d'animation devant lequel j'ai passé un excellent moment. Attention, frissons et belles et grandes émotions garantis !

Ce qui m'a tout d'abord impressionnée et ce dès les premières minutes du long-métrage, c'est le lien saisissant entre le choix même de l'animation et les personnages. Je vous explique : dans ce dessin animé, les êtres humains sont représentés avec des traits anguleux, très froids, comme s'ils étaient des marionnettes ou des poupées de chiffon inanimées. Même les figures bienveillantes aux traits du visage plus doux et lumineux comme le Marshall Weedon Scott et sa femme Maggie ou les Indiens ont un petit côté angoissant dans la façon dont ils sont dessinés. On constate cependant un contraste évident entre la façon dont les méchantes gens tels que Beauty Smith, parfait exemple de la cruauté et de la cupidité humaines avec sa petitesse physique et morale, son côté malingre et sa malveillance inscrite sur sa face difforme, sont constamment dépeints dans l'obscurité des fight clubs pour chiens, et celle où les humains qui font des erreurs et ont peur de l'inconnu mais qui essayent néanmoins de se montrer ouverts d'esprit et généreux sont représentés de manière encourageante, baignés d'un halo de lumière.

Mais surtout, ce film d'animation est une ode à la nature avant toute chose. Celle-ci est dessinée avec des couleurs chatoyantes, vives et chaudes, là où la grande ville au bord du fleuve Klondike n'est que teintes de gris, de noir et de brun délavé. Cette représentation magnifique des grands espaces nous donne juste envie de renouer avec la nature, de retrouver le contact avec cette terre brute et cette beauté sauvage qui est incarnée par chaque arbre gigantesque, par chaque montagne à gravir, par chaque brin d'herbe de cette forêt verdoyante, enchanteresse, auréolée de lumière mais aussi extrêmement dangereuse. Le monde des animaux symbolise la liberté et la paix sans condition tandis que celui des humains représente la cupidité, l'appât du gain, l'oppression, la soumission, la violence et la discrimination, la cruauté envers les créatures de Dieu et envers Mère Nature, mais aussi envers ses semblables, envers la couleur de peau, envers tout ce qui est différent. J'ai trouvé que le film nous donnait à réfléchir sur tout ce que l'être humain a de bon ou de mauvais en lui. Sans être moralisateur, par simple évocation, le film invite les jeunes enfants comme les adultes à reconnaître ce qui est ou non moralement condamnable. Il y aura certains passages du film qui vous feront hérisser le poil d'indignation et de dégoût et d'autres qui feront juste fondre votre cœur d'amour à l'état pur et de reconnaissance. À mes yeux, ce film d'animation saura vous toucher au plus profond de vous autant sur le fond que sur la forme. Les deux se marient à merveille afin de vous faire vivre une aventure extraordinaire, celle de Croc-Blanc, un animal d'exception aussi fidèle et protecteur qu'un chien, meilleur ami de l'Homme, et aussi libre comme l'air, fort et instinctif qu'un loup. Je vous mets au défi de ne pas craquer face à son adorable bouille de chiot absolument trop mignon ou face à sa trogne trop craquante de chien adulte. Cela me ramène à ce que je disais plus tôt sur le choix de l'animation : les êtres humains sont représentés comme étant des créatures inanimées, tandis les animaux comme le très attachant Croc-Blanc, sa sublime mère Kishé ou encore les loups affamés au regard de tueur sont dessinés avec des traits beaucoup plus doux, plus agréables à contempler pour les yeux, comme s'ils nous apparaissaient comme étant clairement vivants, habités par une âme véritable, vibrante et qui ne pourra que nous émouvoir. On s'identifie à leur situation, à leurs besoins, à leur incompréhension face au fait que les hommes empiètent progressivement sur leur territoire. On compatit face à leur souffrance, face à la soif d'émancipation et au besoin vital de retour à l'état sauvage de Croc-Blanc et cela nous amène à nous remettre sérieusement en question, au niveau de notre soi-disant humanité et de notre comportement concernant l'environnement qui nous entoure et la vie des autres êtres qui y habitent. Le film ne dure peut-être qu'une heure vingt mais c'est juste ce qu'il faut pour nous faire passer des messages justes, percutants, essentiels, qui vont droit jusqu'à leur cible. C'est clair et efficace et plus d'une semaine après mon visionnage du film d'Espigares, cela continue à cogiter dans ma petite caboche. En clair, ce film est important et je ne vous encouragerai jamais assez à le regarder si vous souhaitez allier l'utile à l'agréable.

Avant de conclure, je souhaitais juste consacrer un petit paragraphe à la musique composée par Bruno Coulais et interprétée par l'orchestre philharmonique du Luxembourg. J'ai tout simplement adoré cette bande soundtrack qui rythme à merveille le récit, qui mêle avec brio le grandiose de la musique classique aux sonorités et notamment aux percussions de la musique traditionnelle indienne, et cela se marie ainsi parfaitement aux immenses paysages de nature superbe et brute que l'on nous présente, aux différents moments forts de la vie de Croc-Blanc, que ce soit en tant que bébé chien téméraire dans la grande forêt, en tant que chien de traîneau solide comme le roc et rapide comme l'éclair de la tribu d'Indiens ou en tant que chien de combat esseulé aux mains de Beauty Smith dans la sombre et grande ville. La musique se fait alors tour à tour effrénée, entraînante, angoissante, mélancolique ou encore toute douce et apaisante lors des instants joyeux et source de sérénité que Croc-Blanc va vivre avec le couple Smith ou lors des premiers instants de sa vie, seul avec sa bien-aimée mère louve. En clair, j'ai été totalement emballée par la musique du film qui nous fait passer par de grands moments d'émotion. Quant au doublage français, je n'ai rien à redire là-dessus. Nous avons là un beau casting cinq étoiles avec de grands acteurs français, Virginie Efira, Raphaël Personnaz et Dominique Pinon, qui prêtent leurs voix aux trois personnages principaux. Le reste des doubleurs ont également des voix qui correspondent tout à fait aux personnages qui leur ont été attribués, on sent que le travail a été également soigné de ce côté-là avec des acteurs triés sur le volet et de très bons choix de doublage, de quoi donner d'autant plus de crédibilité et de souffle au récit. Pour moi, Croc-Blanc est un film de qualité sur tous les plans, cela va s'en dire.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à visionner Croc-Blanc au moins une fois, par simple curiosité. Je peux vous garantir que vous ne serez pas déçus ! Ce film d'animation superbement maîtrisé est selon moi un joli plaidoyer pour la nature, pour le droit des animaux d'être traités comme nos égaux, pour un respect écologique et moral de notre belle planète bleue et des êtres vivants qui la peuplent, qu'importe la couleur de leur peau (merci Pocahontas et L'air du vent). J'ajouterais à cela que Croc-Blanc est avant tout une adaptation très fidèle du livre d'origine, pour les souvenirs que j'en ai. En effet, ma lecture de ce grand classique signé Jack London remonte déjà à quelques années mais j'en ai néanmoins un souvenir extrêmement vivace dans ma mémoire de lectrice. En me plongeant dans ce roman, j'avais eu véritablement l'impression de sentir la terre humide et incultivée sous mes pieds, de sentir l'air pur du Grand Nord emplir mes poumons et son froid sec et revigorant me pénétrer jusqu'aux os. J'en étais presque prête à hurler à la lune moi aussi, tant je me sentais vivre cette histoire de quête de la liberté sauvage et d'identité animale auprès de Croc-Blanc. Eh bien, ce film m'a fait le même effet, m'a fait ressentir ces même sensations libératrices, qui donnent le sentiment authentique d'être en vie, de ne faire qu'un avec sa nature profonde, de renouer avec ses origines. Et, tout comme le chef-d'oeuvre de London, je ne suis pas prête de l'oublier non plus !
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date : 04-11-2018
Un biopic vraiment très poignant sur le destin d'un groupe mythique. Ce film vous fera tomber amoureux de leur musique si ce n'est pas déjà le cas, et vous fera aussi passer par une palette d'émotions très intenses. Les acteurs sont tous excellents et livrent une prestation exceptionnelle, Rami Malek en tête, mais pas que : Gwilym Lee, Joseph Mazzello et Ben Hardy sont troublants de ressemblance avec Brian May, John Deacon et Roger Taylor, c'en est bluffant ! Je recommande ce film à tous, aux fans de Queen comme aux simples amateurs de musique, aux férus de biopic comme à ceux qui sont simplement curieux de découvrir l'histoire époustouflante de ce groupe de légende. Bref, un film à voir et à revoir avec plaisir ! ♥
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date : 18-07-2018
Étrangement, ce sont les biopics dont j'attends le moins qui me surprennent le plus. Non pas que je n'attendais rien de celui-ci : avec Jalil Lespert à la réalisation et Pierre Niney et Guillaume Galienne en duo tête d'affiche, difficile de ne pas en attendre beaucoup. Ce que j'entends par là, c'est que je n'attendais pas spécialement quelque chose de Yves Saint-Laurent, tout simplement parce-que je ne m'intéresse pas du tout à la mode. J'ai désiré en réalité plus voir ce film pour le beau monde qu'il y a dans le casting que pour son contenu, même si d'apprendre à mieux connaître un génie de la mode et de son temps comme Saint-Laurent ne pouvait qu'attiser ma grande curiosité. Je ressors de cette expérience cinématographique extrêmement satisfaite : les images, les décors, les tenues sont impeccables, comme des vêtements de Saint-Laurent (d'ailleurs, ce SONT des vêtements de Saint-Laurent, crées par le défunt couturier donc) ; la musique est ABSOLUMENT par-faite, cette bande-soundtrack est juste magnifique, d'une telle élégance, juste de toute beauté ; et les prestations des acteurs sont au rendez-vous. Pierre Niney est splendide en Yves Saint-Laurent, la ressemblance est frappante, jusque dans l'intonation timide de la voix, dans la façon de se tenir et de se comporter en société. Puis cette personnalité renfermée sur son travail acharné se fera plus libérée par la suite. Guillaume Galienne est bouleversant en Pierre Bergé, compagnon de route de Saint-Laurent qui ne cessera jamais de l'aimer, de le protéger, malgré le mal que Saint-Laurent lui fera, qu'ils se feront mutuellement. Bergé se jettera corps et âme dans une entreprise dont il ne connait rien, la mode, par amour. Le fait que le film s'axe notamment sur cette histoire entre deux hommes, sur le côté sentimental, plus que sur une réelle chronologie (qui est bien là mais qui ne prévaut pas) et un pointillisme sur les événements qui ont marqué la vie du grand couturier, n'est pas un tort, bien au contraire. Cette histoire d'amour, c'est le cœur de la vie de Saint-Laurent, celui qui bat à l'unisson avec son talent. Il était donc tout naturel que le film réponde au rythme des battements de ce cœur. Je ne peux donc que recommander le visionnage de ce merveilleux film. Je ne sais si je regarderai un jour l'autre film sur YSL avec Gaspard Ulliel, tant Niney est superbe à mes yeux dans ce rôle, mais je me dis que les deux œuvres cinématographiques peuvent être complémentaires sur ma connaissance novice à propos d'YSL, donc ça pourrait être intéressant de regarder ce film également. A voir.
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date : 18-07-2018
Je ne sais quoi penser de ce film... Etant une grande fan de films historiques, et au vu du potentiel dont le film disposait (le sujet, le réalisateur, les acteurs, les décors et les sources d'information, la reconstitution à l'identique des trois caravelles mythiques, LA MUSIQUE...), je m'attendais à porter ce film aux nues. In fine, non. Ce film a effectivement toutes les qualités requises pour être un excellent film historique : même si je suis toujours un peu rebutée par Depardieu, force est de constater que personne n'aurait pu jouer le rôle de Colomb mieux que lui ; Sigourney Weaver est absolument magnifique dans son petit rôle néanmoins fort surprenant de la reine Isabelle, que je m'attendais à voir représentée beaucoup plus psychorigide et stricte (on rappelle que cette femme a instauré L'INQUISITION, hein. C'est violent.), et non pas ouverte d'esprit et rayonnante ; les autres acteurs ne sont pas en reste et le film nous fait véritablement voyager, à l'image de l'esprit rêveur et insatiable de découvertes qu'était Colomb. Alors, qu'est-ce qui coince ? Un mini-reportage dans les bonus du DVD nous explique que Ridley Scott, le grand Ridley, n'a pas conçu son film comme un film historique mais comme un film de science-fiction, à l'instar de ses précédents chefs-d'oeuvre. Et effectivement, cela se ressent dans la réalisation, dans la façon de voir les choses. BEAUCOUP. En effet, la vie de Christophe Colomb dépasse de loin la fiction tant ce qu'il a entrepris est extraordinaire. Cependant, cette hybridité m'a semblé incongrue et pas à sa place. D'où le fait que j'ai trouvé ces deux heures trente de film bien trop longues alors que pourtant nécessaires (quatre voyages ne se racontent pas en moins de deux heures). Je reconnais les qualités du film, ainsi que sa déconcertante ingéniosité, et je recommande de le voir au moins une fois dans sa vie. Néanmoins, ce que je retiendrai de cette oeuvre pour ma part, c'est la musique magistrale de Vangelis, dont le thème central de cette bande soundtrack a surpassé le film à mes yeux en terme de postérité.
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Quel film, mais quel film... J'étais surexcitée à l'idée de le voir, car Winnie l'Ourson et moi, c'est une grande histoire d'amour depuis... toujours. J'étais donc impatiente de découvrir l'origine de ce petit ourson adorable au t-shirt rouge qui adore manger du miel et se promener dans la forêt des rêves bleus au côté de ses nombreux amis animaux et d'un petit garçon bien particulier. D'ailleurs, c'est plus son histoire à lui qu'on va suivre, celle de ce petit enfant non pas d'encre et de papier comme Jean-Christophe (qui s'appelle Christopher Robin en V.O., d'où l'ambiguïté entre le vrai petit garçon et celui des histoires pour enfants), mais un de chair et de sang, Christopher Robin, de son vrai nom d'enfant Billy Moon, qui va subir bien trop tôt et sans l'avoir demandé la pression de la célébrité, alors qu'il souhaitait juste être un petit garçon comme les autres, sans qu'on lui vole ses jouets bien aimés et qu'on s'approprie sa vie. Je dirais que ce film m'a véritablement bouleversée, et qu'il est certain que je ne verrai plus jamais Winnie l'Ourson, l'Ours Edward pour son véritable propriétaire, de la même façon, même si je ne cesserai jamais de l'aimer aussi fort qu'avant. Quand on voit ce film, tout ce qui se passe dans Winnie l'Ourson a une symbolique encore plus forte. A commencer par ce lieu anthologique où se passe toutes les belles aventures de Winnie, la forêt des rêves bleus. Un lieu qui permet à tous les enfants et adultes du monde de s'évader, d'être enclin à la rêverie, au doux bonheur et à l'innocence. Un lieu en réalité bien réel qui, pendant un long week-end, aura fait le bonheur d'un père d'apparence froide et distant, brisé de l'intérieur par les horreurs de la guerre et incapable de reprendre sa vie de dramaturge comique là où il l'avait laissé, et celui d'un fils, un petit garçon espiègle, plein de joie de vivre, curieux de tout, adorable en tout point, qui veut simplement que son père si doué avec les mots lui invente une histoire pour lui. Une histoire qui va être donnée comme un cadeau au reste du monde, un cadeau rempli d'amour, d'espoir, d'allégresse, de tolérance, d'amitié éternelle, et de soleil, mais aussi un sacrifice de la part de Christopher Robin qui a tant souffert de sa "notoriété". Malgré toutes les souffrances et le chagrin causés par la publication des albums d'A.A.Milne, je suis heureuse que le film se finisse sur cette image : que Winnie, avant toute chose, est un symbole de l'enfant qui continue à vivre en nous, malgré les traumatismes, les guerres, la peur, la solitude, la cruauté et la Bêtise de l'être humain. Il y aura toujours un petit ourson et son ami humain pour vous rappeler que, oui, vous êtes important, oui, vous êtes plus fort et intelligent que vous ne le pensez, que vos différences font ce que vous êtes, et qu'il y aura toujours une place pour vous dans les rêves et dans le cœur de quelqu'un. Je remercie sincèrement les producteurs/réalisateur/scénaristes/acteurs/monteurs/toute l'équipe de ce film d'avoir permis que celui-ci existe, vraiment, du fond du cœur, un immense merci.
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date : 16-06-2017
J'ai vu ce film en cours d'allemand au collège et je l'ai adoré ! Il laisse sans voix et la fin m'a carrément laissée estomaquée. Ce film nous montre de manière effarante à quel point il est facile d'instaurer un régime totalitaire si on a des talents d'orateur (comme Hitler l'avait, malheureusement) et ainsi embobiner les masses dans une communauté nationaliste et discriminante. Cette étude menée dans la vraie vie (peu de temps après le régime d'Hitler en plus) est vraiment terrifiante. Les acteurs sont vraiment bluffants, en particulier Jürgen Vogel et Frederick Lau. Un film qui mérite d'être vu.
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date : 30-09-2016
Un film que j'ai découvert grâce à une camarade de classe, et franchement je la remercie. Girl interrupted, le titre original, correspond beaucoup mieux. Une histoire vraie perturbante qu'on se prend de plein fouet de par le talent des actrices, l'incroyable Winona Ryder qui incarne à merveille son rôle, l'extraordinaire Angelina Jolie (qui a bien mérité son Oscar), Whoopi Goldberg, la regrettée Brittany Murphy ... Un film à voir.
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date : 30-09-2016
Un film qui fait pétiller les yeux et qui a fait partie intégrante de mon enfance ... Rires, émotions, imagination, aventure, ... Il comporte de tout pour plaire et séduire petits et grands. Robin Williams illustre une fois de plus son immense talent dans ce film familial et culte !
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date : 18-09-2016
J'ai été voir ce Marvel avec mon père au cinéma et on a passé un super moment. Je ne m'attendais pas à quelque chose d'extraordinaire donc je n'ai pas eu de déception. C'est un plaisir de voir tous ces super-héros réunis en un seul film, avec un aussi bon casting pour les incarner qui plus est. Les scènes d'action sont spectaculaires, j'en ai pris plein les yeux. Après, je trouve que le scénario était un peu faiblard et pas super original, la guerre entre super-héros ça fait un peu trop je trouve, mais bon. On a droit à des moments émouvants n'empêche. Pour moi, ce film reste un excellent divertissement, qui peut donner à réfléchir, mais ce n'est pas hyper profond, ça ne va pas au-delà. L'arrivée de Spider-Man apporte une bouffée de fraîcheur et d'humour, ça fait du bien et j'ai trop hâte de voir Spider-Man : Homecoming. Et sinon, team Cap ou team Iron ? :3
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date : 09-08-2016
J'ai adoré ce film, je l'ai trouvé super beau et très fidèle au livre, même si ce dernier reste bien mieux ! J'adore aussi les acteurs choisis, notamment Saorise Ronan (je suis fan de cette actrice ♥♥), Diane Kruger et Jake Abel (parfait dans le rôle de mon Ian chéri héhé) ! + Radioactive d'Imagine Dragons c'est parfait ! ♥
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Ce qui est drôle, c'est que quand j'ai vu HP3 pour la première fois (soit il y a deux ans), j'avais adoré, mais je n'aurais absolument pas déclaré que c'était mon film favori de la saga (pareil pour le livre d'ailleurs). Alors qu'aujourd'hui, ce serait justement le contraire ! X) Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !

Après, je n'aime pas dire que j'aime un HP plus qu'un autre, car j'ai toujours supporté l'idée que les films (et les livres aussi d'ailleurs) forment ensemble une unité, un tout extraordinaire. Retirez un HP de la saga, et rien n'est plus pareil, c'est démantelé, ça n'a plus de sens. Cependant, après avoir lu HP3 en VO (visez un peu la magnifique édition Bloomsbury : *) et revu le film, en version originale cette fois, je crois bien que je suis véritablement devenue accro à Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban. Certes, le film a beaucoup de différences avec le livre, ce qui m'avait déplu de prime abord. Notamment, je ne le trouvais pas assez explicite au sujet des Maraudeurs, contrairement au livre. Enfin bref, je ne vais pas relever tous les détails discordants, car ce n'est pas mon but. J'adore autant l'un que l'autre, et le film a su absolument me charmer pour ce qu'il est. Je l'adore pour lui-même, tandis qu'auparavant je me disais "Si je ne connaissais pas le livre et ne l'avais pas lu, je n'aurais pas pu apprécier ce film à sa juste valeur." D'apprécier un film en soi en le détachant complètement de son livre d'origine, c'est un immense effort pour moi. Surtout que je venais juste de relire le livre. Pourtant, en visionnant Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, je n'ai pensé à aucun moment au livre de J.K. Bien sûr, certaines différences sautent aux yeux (comme la fin du film par exemple, c'est flagrant), mais je n'ai absolument pas été parasitée par cela. J'ai pleinement savouré le film et j'ai l'impression qu'il m'a envoûté. Il m'a ensorcelé, c'est sûr et certain.

Je trouve qu'HP3 se démarque des autres films HP. Alfonso Cuarón est un réalisateur que j'apprécie beaucoup et il a su apporter sa touche personnelle et ses idées. Il a su créer une atmosphère unique et enchanteresse au volet qu'il a réalisé. J'adore tout simplement l'ambiance d'HP3, beaucoup plus sombre et plus mystique que les deux premiers volets de Columbus, qui étaient résolument plus enfantins et féeriques, à l'image de leur réalisateur (enfin, c'est mon avis, et HP2 commençait déjà dans la voie de l'assombrissement, quand on y repense). Le côté fantastique qu'apporte Cuarón à la saga m'a stupéfaite, honnêtement, j'ai été bluffée par son travail et par l'univers présenté ! Il est mon réalisateur favori sur les 4 qui ont travaillé sur la saga, même si tous ont fait de l'excellent boulot. J'ai aussi beaucoup aimé l'importance que Cuarón donne aux élèves de Poudlard et à leur manière de porter leur uniforme, à leurs relations ensemble (comme la scène ajoutée dans le dortoir garçons de Gryffondor, où l'on sent une vraie camaraderie/amitié). On sent que l'enfance est finie et qu'ils sont devenus de vrais adolescents. J'ai beaucoup aimé sa vision des choses, tout simplement (oui, je dis ça souvent, j'en suis désolée xD).

Au niveau des personnages, je suis une grande fan de Sirius et Remus (d'ailleurs, allez voir cette vidéo, j'adore la chanson choisie : * Après, il y en a plusieurs comme ça, à vous de choisir ;D), d'où mon amour pour ce film ! Remus reste mon petit chéri, je l'ai de suite adoré dans le livre comme dans le film. Je le désigne direct comme étant non seulement mon Maraudeur favori, mais aussi mon prof préféré ! Malheureusement, il ne reste qu'un an en tant que prof de DADA (Defence Against the Dark Arts), j'étais trop triste ! Si j'étais à Poudlard (malheureusement, je ne suis qu'une pauvre moldue désespérée ...), je serais ravie qu'il soit mon professeur ! Il est drôle, amusant, calme, intelligent, gentil, et enfin un professeur de DADA potable quoi ! Il est compréhensif, il soutient ses élèves, bref il est parfait quoi ! J'aimerais devenir une prof comme ça (enfin moi, ce serait prof de philo et de langues :p) ! En tant que maraudeur, il est un ami extrêmement fidèle, malin aussi, j'avoue j'ai trop le crush sur lui depuis deux ans maintenant ♥ Et il est beauuuu! ~ (Si, si, il est beau, personne ne me contredis ! Chacun ses goûts en matière d'hommes lol !) Quant à Sirius, autre personnage introduit dans ce troisième volet, je l'adore aussi ! J'adorerais l'avoir comme parrain, il aurait fait un second père formidable pour Harry ! Malheureusement, il n'a pas eu cette chance et a subi une telle injustice ouiiiin ... Je dirais que Sirius est un personnage trop cool, et un ami merveilleux, j'adore sa relation avec James et Remus. Il ferait n'importe quoi pour ses proches, et, vu qu'il se savait innocent, il n'a jamais perdu l'espoir de s'échapper, c'est beau :'D Pour ce qui est des acteurs choisis pour incarner ces deux-là, je n'aurais pas fait de meilleurs choix, aussi prestigieux : David Thewlis et Gary Oldman sont deux acteurs britanniques que j'admire énormément, et je suis ravie qu'ils aient joué ces deux personnages que j'adore, leur performance à chacun est remarquable. Certes, ils étaient de 10 ans trop vieux pour les rôles, mais bon, ils avaient fait pareil pour Lily et James, alors ça suit leur logique :p Et puis, ce qui compte vraiment, c'est que l'esprit des personnages soit conservé !♥

Parlons de mes scènes favorites : j'en retiens 3 que j'adore vraiment beaucoup beaucoup beaucoup dans ce film. La première, c'est celle dans la salle du DADA, j'aime bien la surnommer "la scène du Ridikkulus". Elle nous démontre tout le talent d'enseignant de Lupin (Si, si !) et l'épouvantard de Neville, franchement, comment ne pas rire ! Cette scène très rythmée n'aurait qu'un défaut selon moi : le fait de montrer l'épouvantard d'Harry. Car du coup, après, quand Lupin lui dit "Je m'attendais à ce qu'il prenne la forme de Voldemort, c'est une évidence", du coup c'est pas logique. Dans le livre, on n'a pas le temps de voir l'épouvantard d'Harry prendre forme, mais bref, je chipote. La seconde scène est celle très brève dans le dortoir des garçons, que j'ai déjà cité plus haut. Elle me fait rire et apporte de la légèreté au film, c'est là qu'on sent que Poudlard, c'est comme être à la maison. Enfin, j'ai été profondément émue par la scène entre Sirius et Harry, quand celui-ci lui propose d'habiter chez lui et contemple Poudlard (ce dernier détail, c'était pas dans le livre et j'ai adoré qu'ils ajoutent ça dans le film, car ça montre l'importance qu'a Poudlard aux yeux de Sirius, c'est l'endroit où il a pu être lui-même et rencontrer James). Quand on pense à la fin cruelle qu'à le livre/film (désolée, mais franchement, pour Sirius et Harry, c'est juste horrible quoi, c'est pour ça que j'aimais pas spécialement HP3 à la base TT), ça donne juste envie de pleurer ! uu J'aime beaucoup aussi la scène ajoutée d'Hermione frappant Malefoy, c'est tellement jouissif ! (même si j'aime Drago :3). Enfin bref, je m'arrête là car il y a tellement de passages de ce film que j'aime, même si c'est très différent du bouquin. Pour ce qui est de la chose que je changerais dans ce film, j'ajouterais le match de Quidditch Gryffondor/Serpentard grâce auquel Gryffondor gagne la coupe de Quidditch. Pour moi, c'est un événement très important dans la vie d'Harry et pour sa maison, c'est fortement émouvant (même si bon, moi je suis Serdaigle, j'affectionne énormément Gryffondor). Mais bon, quand on voit la fin du film, on comprend le choix d'enlever ce moment ... Le personnage de Dubois (Sean Biggerstaff) m'a beaucoup manquée, je trouve que dans le 3, c'est là qu'il apparaît le plus, pour motiver son équipe à gagner la coupe, surtout vu que c'est sa dernière année à Poudlard, donc c'est trop triste qu'il soit absent ... Au moins, il est évoqué et ça m'a fait trop rire, c'est déjà ça !

Bon, il serait temps de conclure non ? Je vous l'ai dit, quand je parle d'HP, je suis intarissable, impossible de me taire ! Mes doigts courent sur le clavier ! Que puis-je vous dire, à part que ce film est définitivement devenu mon HP favori, et que je compte bien regarder une fois de plus sur TF1, même si revu il y a à peine une semaine ! (bah, dimanche ça en fera deux, et puis HP, ça se regarde sans fin !♥♥) ★★★★★ ϟ
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date : 05-08-2016
J'ai tout simplement adoré ce film, que j'ai été voir au cinéma. C'est un superbe film historique, qui est merveilleusement réalisé et qui m'a beaucoup émue. Et pour quel casting ! Entre Kristin Scott Thomas, Michelle Williams, et Sam Riley, il y a du beau monde ! (Margot Robbie joue un petit rôle aussi, j'adore cette actrice) Et leurs performances sont incroyables. Mon coup de cœur va à Matthias Schoenaerts, j'ai craqué pour son personnage j'avoue. Ayant aussi lu le livre, je suis très satisfaite de cette adaptation qui m'a transportée et qui fait honneur à l'oeuvre de l'auteur originelle, du moins c'est mon avis.
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date : 30-06-2016
Ce film est certainement mon favori de Tim Burton, un réalisateur de génie que j'admire beaucoup. Peut-être ne devrais-je pas dire ça, car j'adore tous les films de Burton, ils sont tous spéciaux à mes yeux. En tout cas, Edward Scissorhands est celui que j'ai le plus vu de sa filmo, ça c'est certain. Je me le regarde au moins une fois par an, des fois plusieurs fois en une année. Impossible de me lasser de ce chef d'oeuvre poétique avec sa touche de conte de fée. Edward est le personnage interprété par Johnny Depp que je préfère, on peut dire qu'il a eu une chance unique de se faire connaître avec un personnage aussi émouvant et profondément beau de l'intérieur, ce qui se reflète à l'extérieur. A lui tout seul, Edward porte, symbolise tant de choses : l'innocence, la bonté de cœur, l'envie d'aimer et d'être aimé, la peur de la solitude, la vraie beauté. Pourquoi les normes de beauté, de normalité même, devraient-elles être fixées par la société ? C'est tout bonnement injuste et ce film en fait une belle dénonciation.

En effet, à travers l'image de la petite suburb américaine où les maisons, les voitures, les biens de consommation sont tous les mêmes, où tout le monde colporte sur tout le monde, le film est criant de vérité concernant notre société qui n'a jamais accepté la différence et qui fait des marginaux des bouc-émissaires, à cause d'une véritable paranoïa (je vous fais mon cours d'anglais renforcé là XD). Chaque personnage, habitant, correspond à un individu de la société : l'excentrique complètement folle, la fanatique religieuse, la mère qui fait preuve de gentillesse et qui essaie de bien remplir son rôle, la belle jeune fille qui découvre la vraie signification de la beauté ... D'ailleurs, l'histoire d'amour entre Kim et Edward est pure et très émouvante, je verse toujours ma petite larme en voyant ce film, je suis une sentimentale uu

Vous l'aurez compris, Burton a signé ici une perle, un petit bijou du septième art à voir absolument si ce n'est pas déjà fait ! Et sans modération !
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date : 29-05-2016
Il y a deux ans, je m'étais ENFIN décidée à aller voir ce film. D'habitude, lorsqu'un film me fait vraiment envie, je vais le voir la semaine même de sa sortie tellement je suis excitée. Lors, là, j'ai vraiment pris mon temps avant d'aller le voir. Chose étrange, car La Belle et la Bête est mon deuxième conte favori après La Reine des Neiges. Je devais donc être ravie de voir ce conte adapté une nouvelle fois. Eh bien, pas tant que ça. Pourquoi ? Tout simplement car je tiens beaucoup à la version de Disney, qui a marqué mon enfance, et à celle de Jean Cocteau. J'avais peur que ce soit un remake de cette dernière d'ailleurs et j'ai eu le préjugé que cette nouvelle version 2014 ne serait pas à la hauteur du magnifique film de 1946 qui m'avait tant enchantée et envoûtée. Finalement, ma maman voulait le voir avec moi, pour qu'on passe un agréable moment ensemble, et j'ai accepté, bien sûr. J'étais également curieuse de voir si mon préjugé était fondé. Après avoir vu le film hier, je peux dire que, oui, mon préjugé était fondé. Cette nouvelle adaptation (et pas remake, j'en suis très heureuse :D) ne vaut pas le grand classique de Jean Cocteau. Mais elle m'a agréablement surprise, je ne pensais pas qu'elle me plairait autant. Ce qui m'a le plus impressionnée, c'est la beauté des décors, des paysages, des costumes. C'est superbe, les robes et les parures de Belle sont plus magnifiques les unes que les autres, on a envie d'habiter dans le château tellement il est beau, le paysage est splendide et la Bête est ... WAAAH. Au fond, quand j'y pense, les Bêtes de toutes les adaptations sont belles, avec leurs superbes habits, elles ne m'ont jamais fait peur comme Belle, qui hurle à chaque fois qu'elle la voit pour la première fois :) Même la petite maison de campagne de la famille de Belle donnait envie d'habiter dedans tellement elle était mignonne et le paysage toujours merveilleux. Côté casting, les acteurs jouaient tous très bien leur rôle, je n'ai rien à dire là-dessus. J'ai beaucoup apprécié Anne et Clotilde, on ne les voit pas beaucoup mais elles sont attachantes et drôles, alors qu'elles sont supposées être détestables (les sœurs de Belle dans le film de Cocteau le sont en tout cas). Pour ce qui est de notre nouveau duo, Vincent Cassel et Léa Seydoux, je les ai beaucoup aimé tous les deux. J'ai été très contente de découvrir Léa Seydoux, car je n'avais jamais vu un de ces films. Même pas La Vie d'Adèle, et je ne suis pas plus tentée que ça de le voir ... Bref, j'ai trouvé qu'elle jouait très bien le rôle de Belle, ils l'ont bien choisie, comme Vincent Cassel, que j'ai trouvé majestueux ... Cependant, je préfère largement le couple formé par Josette Day et Jean Marais à l'écran. J'ai été totalement sous le charme de la Belle et de la Bête qu'ils incarnaient, ils étaient grandioses. Mais revenons au film de Christophe Gans. Je lui ai trouvé des points positifs face au film de 1946 : 1/ La présence des petits chiens de chasse, ils sont adorables :D ♥ 2/ Le fait que l'on voit le passé de la Bête en prince. On apprend en détails comment il est devenu bête et j'ai trouvé cela très intéressant, malgré le fait que je préfère largement la raison de Disney, à savoir que le prince ne s'intéressait qu'aux apparences et non à la vraie beauté. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai trouvé la raison du film de Gans un peu tordue, je ne comprenais pas très bien pourquoi ils avaient choisi ça. Enfin, je n'ai pas encore lu le conte de Mme de Villeneuve, j'ai juste lu celui de Mme de Beaumont ... et 3/La fin. J'ai en effet préféré la fin de ce film-ci à celle de Jean Cocteau. Je l'ai trouvé beaucoup plus belle. Celle du film de Jean Cocteau m'avait déçue, je ne m'attendais pas à cela. Le film était parfait à ma yeux et là paf ... La fin qui n'était pas exactement celle que j'espérais. La réplique finale de Belle ne m'a pas beaucoup plue, c'est très très dommage :'( Dans le film de 2014, j'ai trouvé la toute fin simple mais très belle. Je n'en espérais pas mieux et j'étais très contente de ce final (bien que très attendu, évidemment). En conclusion, je vous conseille de voir ce film, il est très beau et bien fait, mais, si vous ne voulez que regarder une seule version du conte au cinéma, privilégiez la version de Jean Cocteau, elle est globalement bien meilleure.
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date : 28-05-2016
Un film que j'ai eu le grand bonheur de découvrir en Anglais renforcé pour notre cours concernant l'immigration. Le film m'a charmé pour sa simplicité : il nous dresse le portrait de la jeune Eilis, une Irlandaise intelligente, pleine de bon sens et d'honnêteté, qui entraperçoit un avenir prometteur aux Etats-Unis, à Brooklyn. En parallèle, on suit également évolution de sa vie personnelle et sentimentale. J'ai été captivé à un point par le film que le fait de le regarder en trois fois a été une torture pour moi, je désirais ardemment savoir la suite du périple d'Eilis, un personnage que j'ai adoré de suite et interprété avec brio par Saorise Ronan, que j'adore également. J'ai failli aller voir la suite en streaming chez moi et je me suis retenue, et ce fut un combat périlleux ! Le film m'a fait ressentir des émotions si fortes, on pourrait croire que ce n'est qu'une simple histoire d'une immigrée qui réussit aux USA, mais en réalité, cela nous touche beaucoup plus que ça, je me sentais intégrée à l'histoire du film, je n'avais pas la moindre envie de quitter Eilis et surtout son boyfriend italien, dont je suis tombée amoureuse haha ! Ils forment le couple de rêve, je suis leur fan n°1 ! L'intrigue est très bien construite, et le parallélisme entre l'Irlande et New York est très pertinent : de nombreuses scènes dans les deux pays se font échos et j'ai trouvé cela très ingénieux et utile. Le film est poignant, il m'a touchée en plein coeur et à la fin, j'ai cru que j'allais m'effondrer en larmes tellement cette fin est parfaite ! D'ailleurs, une de mes camarades de classe ne s'est pas retenue pour pleurer ! Bon, ma prof a demandé à ce qu'on lui télécharge le film en VOSTFR (Bouuuuuh ! Pas bien !) mais si vous pouvez le trouver, n'attendez pas mars 2016 pour sa sortie en France ! Sérieusement, je vous le recommande chaleureusement, l'histoire m'a transportée, le casting est excellent (Domnhall Gleeson, Jim Broadbent et Julie Walters de HP qui jouent des rôles de personnes emplies de gentillesse et d'abnégation, Emily Bett Rickards pour les fans d'Arrow :3, ...), et moi je suis doublement conquise, je pense que je le regarderais une seconde fois et même sans modération, je suis folle de ce film ! COUP DE FOUDRE ϟ
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date : 19-05-2016
Vous avez besoin d'un bio-exorciste ? Alors, on va aller voir le fantôme Beetlejuice ! Découvrir une production signée Tim Burton, c'est toujours du pur bonheur et je vous avoue que j'étais super contente lorsque, en tirant au hasard dans ma liste de films à voir ou à revoir, je suis tombée sur Beetlejuice ! J'étais toute excitée, moi qui adore Burton et qui, pourtant, a vu très peu de ses films, je me suis dis que cela allait être tout simplement génial ! Il est très bien fait et digne de son réalisateur ! Et, au moins, en ce qui concerne l'univers, j'ai été embarquée dans un monde plein d'inventivité et d'originalité, je n'ai pas été déçue de ce point de vue là, chaque Burton a son monde propre auquel on s'accroche et qui a toujours des surprises à nous réserver ! $) Franchement, chapeau, je suis encore impressionnée ! *-* Entre les différents fantômes, le gigantesque serpent de sable et Beetlejuice himself, je peux vous assurer que ce film a amplement mérité son Oscar du Maquillage, c'est épatant ! *^* ♥ I dig that ! xD $) Le maquillage du personnage éponyme est en particulier trop classe, le cosplay parfait pour Halloween, je suis fan ! *-* ♥ J'adorerais me costumer comme ça, il faut que je trouve le déguisement et qu'on me l'achète ! *^* Puis ma meilleure amie me ferait le maquillage avec joie ! :D Je garderai juste mes cheveux au naturel, j'aime pas les colorer ^-^ Surtout que ma Jessie chérie m'a dit que j'avais de très beaux cheveux, alors je suis très flattée et je ne les changerai nullement ! :D ♥ Tiens, parlons de Beetlejuice au fait, ce serait chouette de commencer par lui au niveau des personnages ! ;D Alors, je ne vous cache pas que j'ai eu du mal à accrocher avec lui, surtout à cause de sa perversité, je trouve cela répugnant ! :P La pauvre Barbara ! >.< Et puis j'adore, son mari, limite, il s'en fiche, il veut juste chasser la nouvelle famille de la maison ! x) Et puis, au final, il (Beetlejuice :D) a réussi à bien me faire rire, il est original et spécial ! xD Et, comme je vous l'ai déjà dit, j'adoooore son look ! $) Il s'agit d'une transformation extrêmement réussie pour Michael Keaton, je ne l'ai même pas reconnu ! O.O Je n'ai visionné que très peu de films avec lui dedans, mais quand même, j'aurais du voir que c'était lui normalement o_O Or, là, même pas, c'est remarquable comme son maquillage a été bien réalisé, bravo ! :D Même si je trouve Beetlejuice très cool, je ne me serai jamais marier avec lui ! ^-^ x) Pour rien au monde ! XD Désolée mon gars ! x) J'ai bien cru que la malheureuse Lydia allait y passer, je compatissais et j'avoue que cela aurait été une sacrée surprise qu'elle se retrouve avec lui à la fin ! J'aurai eu le suspens jusqu'au bout ! Tiens, je vais enchaîner avec elle ! J'ai été agréablement surprise de retrouver Winona Ryder dans ce long-métrage, je ne savais pas qu'elle incarnait un personnage dedans ! Je pensais que sa première collaboration avec Tim Burton était Edward aux Mains d'Argent mais je me suis trompée ! C'est le second film seulement que je vois avec elle et elle me plait vraiment beaucoup ! Bon, cela me gène un peu de savoir qu'elle volait dans les magasins même après être devenue célèbre (Déjà avant, c'est pas bien !) mais là, je juge son talent d'actrice et je peux vous garantir que, du talent, elle en a ! Son personnage de Lydia est très attachant, touchant et cette jeune adolescente au style bien particulier a su me conquérir ! J'avais presque envie d'entrer dans le film pour lui faire un gros câlin, la réconforter et devenir son amie, elle me faisait de la peine à vouloir mourir ! On ne peut pas dire que ses parents soient géniaux, loin de là ! La pauvre, c'est normal qu'elle soit incomprise, entre une belle-mère totalement agaçante et un père qui se fiche de tout ... Ils m'ont paru bien peu attachés à elle et cela m'a fortement énervée ! Le père, Charles, me plaisait au départ car lui, ne voulait pas changer la maison et cela me soulageait, elle est toute mignonne cette maison. Mais après, il ne s'intéresse jamais à son enfant et, du coup, il est devenu aussi désagréable que sa femme ! Au moins, ils étaient faits l'un pour l'autre, ils se sont bien trouvés, c'est déjà ça ! Heureusement qu'à la fin ils changent, j'étais toute joyeuse et rassurée surtout ! Otho, c'était pareil pour lui, en pire même car il a bien failli tuer définitivement Adam et Barbara ! Je n'en revenais pas et je ne voulais pas du tout cela ! C'était horrible, il fallait que ça s'arrête ! Idem que pour le mariage de Beetlejuice et Lydia, j'ai eu peur jusqu'au dernier moment, et je suis tout à fait satisfaite de l'Happy Ending que l'on reçoit. Bon, on peut pas dire que cela soit hyper génial pour Beetlejuice mais cela me convient. Adam et Barbara forment un couple adorable et franchement, cette sale Linda qui gâchait leurs moments de tranquillité, heureusement qu'on ne la voit pas souvent ! Cependant, je lui suis reconnaissante car elle a vendu la maison à la famille Deetz, qui parvient à vivre en harmonie avec les Maitland ! Même si ce n'est pas chose aisée. Qu'Adam et Barbara meurent aussi jeunes, j'en avais mal au cœur pour eux ! Malheureusement, cela arrive souvent dans la réalité. Le pire, c'est la mort affreuse qu'ils ont, avec le chien qui fait tomber la planche et qui s'en va sans rien de casser ! Honnêtement, j'étais à la fois super triste et je mourais de rire en même temps, alors qu'il n'y avais rien de drôle ! C'est tout moi, ça ! Quand je pense qu'ils ont sauvé le chien et que lui les amène à leur perte justement, quelle ingratitude ! J'ai ressenti beaucoup de pitié pour eux car la mort, ça craint, on ne peut pas sortir de chez soi avant cent vingt-cinq ans sinon on se retrouve dans le dessert et on se fait manger ! Euh ... Paye ta super nouvelle existence quoi ! Et pour couronner le tout, des personnes s'installent et changent tout dans la propriété ! Je comprends totalement leur sentiment d'hostilité et leur envie de les faire fuir ces nouveaux habitants, je me souviens que, quand j'ai vu tous les changements que la famille qui habitait dans la maison chérie de mon enfance avaient fait ... J'ai ai pleuré, je ne la reconnaissais même plus. Autant dire que je soutenais entièrement le couple Maitland, qui m'était si sympathique ! J'ai adoré leur relation avec Lydia, qui était limite comme leur enfant pour eux. C'était si émouvant ! Bon, certes, Adam et Barbara sont un peu jeunes pour être les parents de Lydia mais il y a un réel amour entre eux et elle et on sent qu'ils lui portent beaucoup d'affection. Pour finir en beauté, parlons musique ! J'aime beaucoup les chansons d'Harry Belafonte, elles correspondent parfaitement au film et j'ai envie d'en entendre et d'en découvrir plus de lui ! Je mourais d'envie de danser comme Lydia sur Jump in the Line tout à la fin, c'est trop top de pouvoir voler ! Rien que pour ça, je voudrais des amis fantômes comme Adam et Barbara ! J'ai également adoré la scène culte je pense de ce long-métrage, à savoir celle où ils dansent tous sous l'influence de nos deux fantômes ! Je la posterai un jour sur le blog ! En faisant des recherches sur le film après visionnage, j'ai découvert que les visages familiers de Jeffrey Jones (Charles) et de Catherine O'Hara étaient ceux de l'Empereur d'Autriche dans Amadeus et de la mère de Kevin dans Maman, j'ai raté l'Avion ! J'avoue que je m'y attendais pas ! Moi qui adore à la folie Amadeus, j'aurai du le reconnaître M'Enfin brefouille, je vous le chroniquerais ce film d'exception un jour, il le faut ! Pour conclure, je dirai que Beetlejuice est un film déjanté et explosif à l'image de son réalisateur de génie ! J'ai été très contente de pouvoir ENFIN le regarder et je me rends compte désormais que j'apprécie plus après visionnage que pendant ! Cependant, il n'est pas du tout mon Burton favori pour le moment, je préfère largement Edward aux Mains d'Argent qui est mon chouchou pour l'instant ! Je vous recommande chaudement les deux, vous ne le regretterez pas ! J'ai été surprise d'apprendre qu'un dessin animé Beetlejuice réalisé par Burton lui-même existait et j'adorerais le voir, je suis sure qu'il sera super ! Je me demande également s'il est vrai qu'un second volet soit en préparation ! Mon papa adoré m'a parlé de ça il n'y a pas si longtemps, je ne me souviens plus de quand, et cela m'avait scotchée car : Premièrement, Tim Burton est un réalisateur qui ne semble pas très souvent enclin aux suites, ce qui est tout à son honneur. En effet, il a dissuadé les Studios Walt Disney de faire une suite à L'étrange Noël de Monsieur Jack en 2000 et il n'a pas voulu diriger la suite d'Alice au Pays des Merveilles avec Johnny Depp et Mia Wasikowska. Deuxièmement : Mon papa d'amour n'aime pas du tout Burton ! Pas même Edward aux Mains d'Argent, vous vous rendez compte ? Alors, pour qu'il soit intéressé par ce Beetlejuice 2, c'est que cela va être exceptionnel. Personnellement, je demande à voir, je suis très curieuse et intriguée car je me demande bien quelle suite on peut donner à pareille histoire !
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J'avoue que je préfère le livre, mais néanmoins, c'est une superbe adaptation que j'ai tout simplement adoré *-* Très fidèle au roman et qui nous met des étoiles pleins les yeux *-* Et puis, Ron, Hermione, Harry et Drago sont trop choux <3.
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