Commentaires de films faits par Im-a-Sassenach
Répliques de films par Im-a-Sassenach
Commentaires de films appréciés par Im-a-Sassenach
Répliques de films appréciées par Im-a-Sassenach
Personnellement, j'ai beaucoup apprécié ce long-métrage où absolument tout crie années quatre-vingt, à commencer par la conception des personnages avec ces marionnettes caractéristiques de l'œuvre de Jim Henson. Après avoir entre autres créé les mythiques Muppets, c'est tout un univers sombre et enchanteur que ce dernier a réussi à élaborer avec l'étroite collaboration de Frank Oz, interprète du légendaire Maître Yoda. Certes, les effets spéciaux de ce film ne sont clairement plus tout jeunes, c'est kitsch à souhait, mais c'est ce qui fait son charme selon moi. Cela contribue effectivement à mon sens grandement à l'ambiance du film ainsi qu'à son identité et esthétique reconnaissables entre mille. La bande soundtrack accompagne elle aussi à merveille l'intrigue et apporte ainsi sa pierre à l'édifice. Le tout donné un monde inventé de A à Z (même s'il reprend les codes classiques de la fantasy/conte de fée : un héros, une quête, des méchants à vaincre - quoique...) aussi hostile et dangereux que fascinant et ensorcelant. Je peux tout à fait comprendre pourquoi aujourd'hui on en parle encore !
Pourtant, l'on pourrait penser que d'employer des marionnettes comme essentielles, voire carrément comme seules et uniques protagonistes de l'histoire, disons le franchement, aurait pu rendre l'ensemble fort peu crédible, or, ce fut tout l'inverse de mon côté : j'ai en effet trouvé ces pantins articulés tout ce qu'il y a de plus vivants et attachants, j'ai ressenti les mêmes émotions qu'eux au fil de leurs tumultueuses péripéties et j'ai également craint sérieusement pour leur existence - du moins, pour ce qui est de nos deux personnages principaux Jen et Kira, du mignon tout plein petit peuple des Podlings, de la prophétesse qui n'a pas la langue dans sa poche Aughra et de l'adorable boule de poils de compagnie Fizzgig. Les Skesis et leurs serviteurs/mercenaires Garthim quant à eux m'ont fichée une sacrée frousse ! Très sincèrement, je pense que si j'avais vu ce film enfant, j'en aurais été traumatisée tant ils sont aussi répugnants à l'intérieur qu'à l'extérieur, ça, c'est certain ! Quant bien même j'ai adoré la façon dont ils sont tournés en ridicule et souligne leur vanité, cela a permis d'alléger considérablement l'atmosphère de mon côté...
Vous l'aurez compris, j'ai été tout simplement embarquée dans le monde ténébreux et si envoûtant de Dark Crystal. Ce fut là une bien jolie aventure que j'ai vécue au côté des Gelflings et des Skesis ! Il me tarde désormais de visionner la série Netflix Dark Crystal : L'âge de la Résistance qui m'a tout l'air d'être une préquelle assurément digne de son illustre film d'origine !
Si vous avez une excellente (mais alors excellente mémoire !), vous savez surement qu'il y a deux ans de cela maintenant, j'ai eu un coup de foudre absolument incroyable pour le roman d'Angie Thomas du même nom et j'étais donc surexcitée à l'idée d'en découvrir son adaptation cinématographie sortie au tout début de l'année 2019. Malheureusement, le film n'était pas resté bien longtemps à l'affiche dans ma ville et je l'avais donc, la mort dans l'âme, loupé.
Je remercie donc infiniment Canal + (comment ça, on n'a pas le droit de citer de marques ou de chaînes TV ?) de m'avoir donné la splendide opportunité d'enfin le visionner car ce film est à mon sens un petit bijou, une authentique réussite, un vibrant et poignant hommage a l'œuvre littéraire duquel il prend ses racines.
Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne vois pas très bien ce que je pourrais vous en dire car j'ai tout simplement tout adoré dans ce long-métrage. Les décors et l'esthétique des différents protagonistes sont notamment superbement travaillés : c'est tout à fait comme cela que je m'imaginais la maison et le quartier de Starr, les divers lieux du récit, l'apparence des personnages, leur habillement, etc. Les morceaux musicaux choisis sont également au top et correspondent parfaitement à l'univers de notre lumineuse héroïne. Les compositions instrumentales propres au film sont tout aussi bien amenées et accompagnent ainsi à merveille les nombreux instants forts de l'intrigue.
Puisque je vous parlais du rendu visuel de nos personnages initialement d'encre et de papier un peu plus haut, parlons justement du casting. Amandla Steinberg fait une magnifique tête d'affiche dans le rôle de Starr : elle est belle, rayonnante, elle a su s'approprier la pléthore d'émotions que son personnage d'adolescente entre deux mondes est amené à éprouver au cours de l'intrigue et les a fait siennes, nous permettant ainsi de ressentir intensément la colère, le désarroi, l'immense chagrin de cette dernière et de créer un solide lien de connivence avec elle au fur et à mesure que le fil de l'action se déroule. Pour ma part, j'ai trouvé son interprétation criante de vérité, d'un réalisme saisissant et cela vaut également pour tous les autres acteurs de ce film. Ils ont réussi l'exploit de faire véritablement corps avec leur personnage, du début jusqu'à la fin, au point que, dès le départ, je ne regardais pas des comédiens jouant un rôle bien précis mais des personnes réelles qui avaient une histoire à nos raconter - LEUR histoire, pétrie de souffrance, d'injustice, de rage, de haine mais aussi de bonheur, de joie et d'amour. Pour en revenir au casting juste impeccable qui a été fait pour ce film, je tenais à rapidement faire deux petites mentions spéciales. La première va à K.J. Apa, que vous connaissez probablement plus pour son rôle d'Archie Andrews dans la série Riverdale. J'étais extrêmement curieuse de voir cet acteur que j'apprécie beaucoup jouer dans autre chose. Non pas que je n'affectionne pas Riverdale ni le personnage d'Archie, simplement... Cela commence un peu à me sortir par les yeux, je l'avoue. Néanmoins, cela ne m'a pas empêché de constater le talent de K.J. que je voulais voir s'exprimer ailleurs, et je n'ai pas été déçue. Je suis très heureuse qu'il ait été sélectionné pour le rôle de Chris car ce personnage lui va à mon sens comme un gant : un peu gaffeur et même exaspérant à certains moments mais tout ce qu'il y a de plus sincère dans ses attentions et profondément attentionné et juste. Il a réussi à rendre à l'écran chaque petit aspect de Chris qui font que j'ai aimé du plus profond de mon petit cœur ce personnage la première fois sur le papier et la flamme s'est ravivée ici. Comme quoi, oublier le galimatias que représente la vie beaucoup trop tourmentée pour que cela en soit crédible à mon goût d'Archie Andrews et K.J. en devient un acteur très intéressant et touchant qui s'en sort comme un chef. Ma seconde mention spéciale va quant à elle à Anthony Mackie, qui a su me démontrer qu'il faisait un King assurément plus vrai que nature. En effet, et contrairement à ce que j'avais pu vous affirmer ci-dessus, Anthony Mackie était le seul à l'affiche qui ne correspondait pas à l'image que je me faisais de King dans ma tête, et pour cause : là où Angie Thomas dans son livre nous décrivait une caricature sacrément comique, poussée à l'extrême mais qui n'en reste pas moins convaincante et effrayante de Don Vito Corleone à la sauce afro pour l'apparence physique (et la mentalité aussi) de King, le redoutable chef de gang du quartier de Starr qui va lui mener la vie dure, Anthony Mackie en incarne l'exact opposé. En réalité, je ne pouvais pas plus me tromper car, même si Anthony Mackie représente l'inverse total de King physiquement, il a su en conserver l'aura lourde et imposante, malfaisante et vicieuse et je me suis surprise à avoir les poils qui se hérissaient et le cœur étreint d'une peur panique dès qu'il apparaissait à l'écran. Chapeau bas, l'artiste. En vrai, chapeau bas à l'ensemble du casting de ce film car ils méritent tous amplement des éloges pour leur formidable interprétation de leur personnage respectif.
Last but certainly bit least - dernier point que je souhaitais aborder dans cette chronique résolument dithyrambique (et je l'assume à 200%), c'est le remarquable travail réalisé par la scénariste du film, Audrey Wells. Elle a réussi à mon sens à respecter l'essence intrinsèque du livre en en conservant toutes ses composantes fondamentales de façon admirable. Bien sûr, certains aspects plus apparents et étoffes dans le livre n'ont pas pu être traités autant en profondeur dans le film faute de temps mais cela n'amoindrit en rien la puissance de son propos, l'impact durable qu'il peut avoir sur le spectateur et c'est au fond tout ce qui compte.
Pour conclure, ce que je retiendrai essentiellement de ce film, comme du livre, c'est la magistrale leçon d'humanité qu'il nous donne en héritage et dont nous nous devons de faire fleurir les graines dans nos cœurs. Quelles que soient nos origines ethniques, sociales, il est capital que nous soyons capables de VOIR l'autre, dans son entièreté, sans se laisser aveuglés par un voile de haine par notre peur de la différence. C'est ce que ce film m'a appris et bien d'autres choses encore et pour ça, je ne peux que chaudement vous le recommander ! COUP DE CŒUR
Je ne vous cacherai pas que, si j'ai entre autres autant tardé à voir ce film, c'est en raison de sa technique animation pour le moins... particulière qui m'avait pas mal brusquée en visionnant la bande-annonce il y a de cela bien des années déjà. Et pourtant, dès les premières minutes du long-métrage, c'est que ce qui m'a séduite d'emblée. Je sais, je suis un être étrange... Personnellement, je suis tombée amoureuse de la façon dont les images prenaient vie telles des peintures ancestrales qui se réveilleraient de leur long sommeil pour nous raconter une poignante histoire d'autrefois. Car en effet, la légende de Kaguya est considérée comme la plus ancienne au Japon. Ce serait même elle qui justifierait l'existence du Mont Fûji, ou la montagne la plus sacrée de ce pays ! Une chose est sûre, j'ai été fascinée par la façon qu'Isao Takahata a choisi pour donner corps à ce conte aussi somptueux et envoûtant que triste et désarmant. Au niveau de l'animation, de la musique traditionnelle sélectionnée, de la technique employée pour exprimer au mieux la nature profonde des personnages, leurs sentiments, et captiver l'audience, rien à redire : ce film est un pur chef d'oeuvre.
Pour ce qui est de l'intrigue et des protagonistes en soi, je me suis instantanément attachée à la figure phare de Kaguya, cette princesse de cœur éprise de liberté, de simplicité, dont l'unique désir est de ne faire qu'un avec le monde qui l'entoure et qui possède l'immense sagesse de percevoir et d'apprécier pleinement la beauté de toute chose. Ce film nous fait indéniablement passé un magnifique et vibrant message sur la valeur immesurable de ce qui justement ne s'achète pas, à savoir l'amour incommensurable d'un père et d'une mère, la chaleur d'un sourire, d'une amitié, la tendresse et le réconfort d'un premier amour et surtout l'importance fondamentale de notre libre-arbitre. Tout au long du film, Kaguya va aller à l'encontre de ses souhaits les plus ardents par souci de rendre heureux son père adoptif qui a absolument voulu l'élever au rang presque de déesse sur Terre et toutes ces effroyables concessions vont finir par la briser, ainsi que notre cœur au passage. Je préfère vous prévenir, ce conte n'est pas une fable à la Disney où tout se termine pour le mieux - et après tout, j'ai envie de vous dire que ce n'est justement pas cela que l'on attend d'un film Ghibli ou d'animation japonaise en général, cet happy ending à l'américaine qui finit par résolument nous bercer d'illusion à la longue. Le dénouement de Le Conte de la Princesse Kaguya vous laissera au contraire une saveur particulièrement douce-amère dans la bouche et vous vous retrouverez avec le besoin irrépressible de crier tout votre soûl sur votre écran de télévision (ou d'ordinateur/portable/tablette, vous choisissez le média que vous voulez pour pouvoir visionné ce film, tant que vous le regardez) comme si cela pouvait arranger quelque chose. Néanmoins, ce que je retiendrai de ce film, c'est la magistrale leçon de vie qu'il nous donne : soyez en harmonie avec la Nature, montrez lui à quel point le bonheur qu'elle vous procure vous importe et elle vous rendra votre amour au centuple, prenez conscience d'à quel point l'innocence immaculée de votre enfance et les liens qui vous unissent à vos proches sont précieux, ne trahissez jamais votre être intérieur. Cela semble assurément plus simple à dire qu'à faire, je vous l'accorde, mais il est cependant vital de respecter ces principes à mon sens.
Pour conclure, je dirais qu'Isao Takahata a ici clôt sa carrière sur une superbe note de douceur et de majestuosité juste inouïe. 14 ans après son dernier film en date à l'époque, à savoir Mes voisins les Yamada (que je n'ai toujours pas vu par ailleurs, je sais, je devrais avoir honte, mais Netflix va m'aider à remédier à cela, encore une fois), et au bout de 40 années de réflexion et 8 de production pour mettre en oeuvre ce projet somme toute pharaonique, je peux pour ma part affirmer que Le Conte de la Princesse Kaguya valait définitivement la peine d'abattre tout ce dur labeur. Ce long-métrage est un petit bijou d'humanité que je ne suis pas prête d'oublier de sitôt. Merci du fond du cœur M. Takahata pour l'héritage inestimable que vous laissez derrière vous.
Hier soir, j'ai visionné le film Alita Battle Angel qui me tentait fort depuis sa sortie en février dernier. Je n'ai certes jamais lu le manga d'origine, qui si je ne me trompe pas s'intitule GUNNM, mais cela ne m'empêchait pas d'être extrêmement attirée par sa toute dernière adaptation cinématographique. Et force est d'avouer que j'ai désormais plus que jamais envie de me plonger dans la lecture de ce dernier !
Étant donné que je ne connais pas le matériau d'origine, je ne pourrai pas dresser de comparaison entre celui-ci et le film ; néanmoins, s'il y a bien une chose qui soit indéniable, c'est que, malgré la présence de la plupart des codes propres aux blockbusters hollywoodiens au sein du scénario - entre autres choses certains clichés particulièrement gros qui peuvent faire sérieusement grincer des dents et des dialogues parfois peu savoureux ou empreints d'intelligence et d'originalité - ; malgré aussi cette appropriation, cette occidentalisation évidente d'une intrigue à la base élaborée par un esprit japonais (et donc oriental), on ressent une réelle volonté de la part de l'équipe du film de vouloir faire les choses dans les règles et donc de rester fidèle le plus possible à l'esprit de cet univers assurément hors-normes et fascinant qu'est celui de notre héroïne. Pour ma part, je n'ai pas eu besoin d'avoir lu le manga pour percevoir cela ; il y a en effet un tel amour pour l'œuvre originelle qui se dégage de ce live-action que cela en crève les yeux à mon sens. Et autant vous dire que cette passion-là, cet enthousiasme débordant et euphorisant, est purement et simplement contagieuse, d'où mon désir irrépressible de me jeter sur le manga de légende qu'est GUNNM séance tenante.
Cependant, Alita Battle Angel ne se résume pas à un simple souci de bien-faire vis-à-vis de la culture manga japonaise ou à un excellent mais rudimentaire divertissement made in USA comme seuls les Américains savent assurément nous en pondre, bien au contraire : j'ai en effet trouvé que ce film recelait d'une valeur ajoutée que je ne saurais vous décrire. Histoire de ne pas trop me perdre dans mon propos, je dirais simplement que ce qu'il nous propose à contempler et à vivre va au-delà de ce à quoi je pouvais m'attendre avec ce type de films grand public. Il ne s'agit pas là de juste nous en mettre plein la vue, même si le film accomplit sans grande difficulté cet exploit, mais plutôt de nous toucher, de nous ébranler au plus profond de nous-même, de faire naître en nous des sentiments d'une puissance insoupçonnée qui laissent pantois et résolument confus, qui donnent matière à réfléchir et nous marquent de façon indélébile. En bref, ce film possède un petit je-ne-sais-quoi qui le fait sortir du lot par rapport aux autres films de SF classiques et, s'il y a encore du chemin à parcourir en matière d'adaptation à 100% réussie de manga, Alita Battle Angel constitue un sacré bon début dont l'on parvient sans problème à oublier les défauts tant on est immergés rapidement dans ce monde épatant et pris dans le feu de l'action.
En clair, Alita Battle Angel est un film qui pour moi a tout bon : casting impeccable, personnages attachants, surprenants et que l'on prend un immense plaisir à suivre, en particulier l'extraordinaire et fougueuse protagoniste éponyme qui nous transmet définitivement son feu sacré, scènes d'action d'exception, esthétisme grandiose et indubitablement époustouflant, bande soundtrack qui fait à merveille son job (et puis, Dua Lipa quoi ♥)... Vous l'aurez compris, je suis tombée sous le charme de ce film et j'espère sincèrement qu'il aura une suite car il le mérite ! COUP DE CŒUR ♥
En effet, j'ai toujours été fascinée par cette figure emblématique de l'âge d'or d'Hollywood sans que je puisse véritablement m'expliquer pourquoi. Il y avait quelque chose chez cette enfant star aux boucles innombrables et parfaites en tout point de différent, d'à part qui n'a jamais manqué de me subjuguer. Et puis, cette grande dame qu'était l'inoubliable Shirley a connu un extraordinaire destin qui ne peut que laisser sans voix. Mais c'est une autre histoire qui sera contée une autre fois (promis !)...
En bref, cela fait fort longtemps qu'il me tient à cœur de visionner l'intégralité de la très dense (en pourtant si peu de temps) filmographie de cette grande actrice. Cet objectif m'a toujours trotté dans un coin de la tête sans jamais que je ne cherche à l'atteindre véritablement (c'est paradoxal, je sais). C'est ainsi que j'ai déniché inconsciemment, sans le vouloir, L'oiseau bleu sur YouTube (je vous mets le lien ici). Vous l'aurez deviné, je n'ai pas hésité un seul instant à regarder ce long-métrage et... grand bien m'en a pris. Ce film et moi étions fait pour nous rencontrer et le moment ne pouvait pas mieux tomber avec les fêtes de Noël qui approchent à grand pas. L'oiseau bleu est effectivement un véritable conte de fées, idéal pour une fin d'année réussie où il est important de prôner des valeurs magnifiques et essentielles telles que la générosité, la bonté, l'hardiesse, l'abnégation et surtout, l'humilité.
L'oiseau bleu va totalement dans ce sens, nous narrant l'histoire à la période de l'Avent de Mytyl, fillette capricieuse et égoïste qui se désespère chaque soir de ses mauvaises actions et de ses paroles vénéneuses et cherchant impitoyablement la clé du bonheur. Une marraine la Bonne fée va alors la mettre en quête de l'oiseau bleu, celui qui serait enfin capable de combler son désir le plus ardent de félicité absolue. Shirley Temple, qui était alors sans le savoir je pense au crépuscule de sa courte mais tout à fait honorable et exceptionnelle carrière au sein de l'univers plein de paillettes et de poudre aux yeux d'Hollywood, incarne avec brio la jeune Mytyl, personnage peu sympathique au demeurant de prime abord mais qui a su tout de même profondément me toucher au vu de la formidable évolution qu'il connaît au fil de l'intrigue. Et puis, au fond, difficile de jeter la pierre à cette fillette car nous lui ressemblons tous un peu : toujours éternellement insatisfaits sans se lasser, sans jamais essayer de prendre conscience de toutes les richesses que nous possédons en notre for intérieur, celles qui n'ont pas de prix, et de nous en contenter, rechignant à tendre la main vers l'autre et à le faire profiter de notre part de lumière. Tout comme pour Mytyl et ses drôles de compagnons, à savoir son adorable petit frère Tyltyl à l'innocence absolument charmante et désarmante, la fourbe et terrifiante chatte Tylette et le chien Tylo d'une fidélité exemplaire métamorphosés en êtres humains le temps d'un rêve tout bonnement extraordinaire, le film nous donne une sacrée bonne leçon en matière d'humanité, de dignité et de décence et on en ressort le cœur fondu comme du beurre chaud sur une tartine (merci L'accro du shopping pour cette citation que j'adore réutiliser à toutes les sauces) et les yeux larmoyants (I'M NOT CRYING, YOU ARE). Je reconnais que le film a plutôt mal vieilli avec ses effets spéciaux des temps anciens (on était en 1940, ils ont fait comme ils ont pu, les pauvres, et ce n'était déjà pas si mal !), son esthétique imparable en mode "contes de Grimm et vêtements bavarois in the place" et sa représentation des enfants pas encore nés comme de véritables petits angelots en culottes extra courtes, c'est le cas ici de le dire, mais je me fiche totalement de son côté ultra kitsch. Bien au contraire, non seulement le charme a en réalité opéré sur moi à 200% mais en plus, cette façon très old-fashioned dans le fond et dans la forme de raconter des histoires n'empêche pas le message d'être limpide comme de l'eau de roche et d'être toujours aussi, et je dirais même plus que jamais, pertinent aujourd'hui.
Pour conclure, je ne peux que vous encourager à prendre votre ordinateur, à vous installer confortablement avec votre plaid sur les genoux et votre chocolat chaud à portée de main et à vous laisser emporter par L'oiseau bleu, dont la simplicité du propos émeut et donne fortement envie de se secouer afin de pas passer à côté de la vie et de ses beautés qui sont bien plus proches de nous qu'on ne pourrait le penser. En clair, un film sincère et merveilleux qui dégage une magie indescriptible, celle du cinéma d'antan comme on n'en fait guère plus !
Eh bien, je peux vous assurer qu'elle fut extrêmement positive ! La première chose qu'il me tient à cœur de souligner, c'est que je regrette sincèrement d'avoir pensé ne serait-ce qu'une seule seconde que cette suite n'aurait aucune utilité, si ce n'est commerciale, pour la société aux grandes oreilles. Grossière erreur de jugement que j'ai commise là car le scénario de ce second volet tient sérieusement la route et je dirais même, comme beaucoup avant moi, que l'intrigue de ce second film est nécessaire pour mieux comprendre celle du premier et plus particulièrement la décision qui avait été prise de nous présenter Maléfique comme une figure bienveillante, maternelle envers Aurore. A l'époque, cela m'avait sacrément surprise que la méchante la plus intimidante et déterminée dans ses mauvais plans de Disney nous soit présentée comme une marraine la bonne fée pouvant faire preuve de bons sentiments et d'une extrême gentillesse et compassion. Ici, Disney défend son point de vue, l'étoffe, le justifie comme il faut avec une introduction aussi claire que concise et persuasive et cela marche à la perfection !
Vous l'aurez compris, l'histoire s'axe donc ainsi autour de la très complexe et magnifique relation que partage Maléfique et celle qui est devenue au cours du premier film sa filleule, sa précieuse petite protégée, Aurore. J'ai justement adoré le fait que celle-ci ait un rôle bien plus pré-pondérant au sein de sa propre histoire au lieu de simplement la subir comme on a pu le lui reprocher dans le Disney d'origine La Belle au bois dormant et même dans le premier Maléfique. Dans ce second volet, Elle Fanning campe toujours Aurore aussi magnifiquement et ce personnage que j'aime tant et ce depuis toujours cesse d'être l'adorable demoiselle en détresse atrocement ingénue pour devenir la reine attentionnée, à l'écoute, forte et combative que la Lande mérite. Au passage, j'ai fortement apprécié le fait que les habitants de la Lande soient d'autant plus présents et actifs dans ce film-ci. Dans le premier, la Lande fait beaucoup plus office que simple (mais absolument superbe) paysage d'arrière-plan au sein duquel se déroulait l'action sans forcément que les nombreuses espèces qu'elle abrite soient forcément mises en avant. Avec Maléfique : Le Pouvoir du mal, Disney rectifie le tir en nous offrant notamment à voir en action des petites créatures juste trop craquantes qui m'ont juste fait littéralement fondre à chacune de leurs apparitions et qui m'ont autant émue que si elles avaient été faites de chair et d'os.
Cette transition toute trouvée me permet d'aborder deux aspects essentiels de cette suite qui m'ont conquise à 100% : d'une part, si la performance magistrale d'Angelina Jolie en tant que Maléfique continue de porter le film et si notre méchante de choc est, c'est un fait, toujours au centre du récit et de son bon déroulement, chaque personnage, principal, secondaire ou même mineur, a sa part à jouer dans l'avancée de l'intrigue. Comme je vous le disais précédemment, Aurore a enfin voix au chapitre et je dirais qu'au fond, c'est résolument la prestation d'Elle Fanning qui m'a le plus touchée et transportée. Philippe également ne fait désormais plus office de plante verte mais de véritable prince au cœur noble qui sait affirmer ses convictions et se battre pour ce qui lui semble juste. Les deux ensemble forment un ravissant jeune couple fidèle à l'image idyllique, purement et simplement onirique et somptueuse que je garde du duo Aurore-Philippe originel qui a marqué toute mon enfance et qui me mettait à chaque fois que je visionnais La Belle au bois dormant des étoiles et des cœurs plein les yeux. La petite princesse qui sommeille encore et toujours en moi a été comblée par l'alchimie évidente qui unissait Elle Fanning et l'inconnu au bataillon mais indubitablement charmant Harris Dickinson à l'écran. Concernant la grande Michelle Pfeiffer, celle-ci incarne à merveille la redoutable, glaciale et terrifiante reine Ingrith. Je n'ai pas grand chose à redire là-dessus, sa proposition avec ce rôle d'antagoniste au poil était purement et simplement impeccable. D'autre part, encore une transition franchement bien trouvée (j'ai le droit de me jeter des fleurs de temps à autre), l'histoire de Maléfique : Le Pouvoir du mal était non seulement bien ficelée à mes yeux mais aussi tout ce qu'il y a de plus intense et poignante. Le film regorge d'une noirceur telle que je pense que, si je l'avais vu étant petite fille, j'en aurais pleuré toutes les larmes de mon corps. Le propos de cette suite est en effet si cruel et percutant, parlant vis-à-vis de notre époque actuelle et de ses dérives, en particulier lors d'une de ses scènes-clés que j'ai bien cru que j'allais en étouffer. Et la petite larme a coulé bien entendu. J'en ai eu les yeux qui piquaient sacrément fort, vous pouvez me croire ! Mais clôturons ce paragraphe déjà bien trop long avec des pensées plus positives et un personnage que j'avais tout bonnement oublié de mentionner alors que c'est pourtant mon petit chouchou depuis le début, j'ai nommé mon Diaval adoré. Que dire de plus, à part que je suis retombée amoureuse de lui avec ce second film et que je ne cesserai jamais de l'aimer inconditionnellement ? Je crois que je ne pouvais pas mieux conclure cette chronique qu'avec ces mots débordant de sincérité et d'amour à profusion. Vive l'amour ! (promis, je n'ai pas écrit cette chronique sous l'emprise de substances illicites)
Pour conclure, je pense que le message est clair : Maléfique : Le Pouvoir du mal est un bien beau et grand défi que les studios Disney se sont lancés et à mon sens, ils ont su relever celui-ci avec brio, et ce à tous les niveaux. J'entends par là que les costumes sont tous plus splendides les uns que les autres, les effets spéciaux sont toujours au rendez-vous, toujours aussi dingues, époustouflants et extraordinaires, le casting, c'est du solide, l'atmosphère du film est immersive et captivante au possible, et son propos est certes assez traditionnel mais véhiculé de façon diablement efficace et extrêmement intense. Seule la bande soundtrack, et notamment la chanson-thème du film, m'aura un tantinet déçue même si elle reste très belle et envoûtante. Bizarrement, je vais à contre-courant de l'opinion générale en clamant haut et fort que le premier Maléfique demeure à ce jour celui qui conserve la place de number one des deux films de la franchise dans mon cœur, ma grande tendresse envers ce dernier n'est en effet décidément pas prête de s'amenuiser, mais cela n'empêche pas ce Maléfique 2 de lui arriver tout à fait à la cheville, cinématographiquement parlant du moins de mon côté, et d'être ainsi une fort jolie (c'est le cas de le dire) réussite.
En effet, j'ai globalement adoré ce film qui m'a juste redonné du baume du cœur et dont l'atmosphère so british et très vintage old-fashioned m'a énormément plu. J'ai vraiment eu l'impression de voyager dans le temps avec ce film, l'immersion au sein de l'Angleterre d'après Seconde Guerre mondiale est totale. S'ajoute à cela un esthétisme très porté sur les nuances de brun que j'ai trouvé tout bonnement magnifique et qui donne au film tout son cachet, son charme insaisissable. C'est comme regarder une photographie ancienne type sépia qui se mettrait en mouvement pendant presque deux heures de temps ou ouvrir un vieux livre de contes traditionnels qui sent le renfermé et qui a encore plein de belles histoires à nous raconter. La magie indescriptible de cette aura d'une autre époque opère instantanément, tout simplement. La luminosité du long-métrage est également exceptionnelle à mon sens. J'ajouterais qu'on peut sans aucun doute dire que la forme comme le fond du film sont irradiants d'une lumière bienfaisante qui réchauffe résolument les cœurs au fur et à mesure que l'intrigue progresse. Bref, au niveau de tout ce qui se rapporte au visuel et à l'esthétisme, ainsi qu'en ce qui concerne son scénario (mais on parlera de cela plus en détails par la suite, soyez patients !), Jean-Christophe et Winnie est de mon côté une sacrément belle réussite.
Pour ce qui est des acteurs, je n'ai là rien à redire non plus : Ewan McGregor et Hayley Atwell campent parfaitement leur rôle de couple qui bat de l'aile. D'un côté, nous avons un mari absent et renfrogné mais qui fait tout son possible pour mettre sa petite et aimante famille à l'abri du besoin par le biais de son travail acharné et abrutissant et qui exprime alors son amour incommensurable pour cette dernière de cette manière plutôt qu'avec une grandiloquence de la parole et des démonstrations particulières d'affection. De l'autre, nous nous retrouvons face à une épouse qui essaye de soulager l'homme qu'elle aime de l'immense et insoutenable pression qu'il porte sur ses épaules en voulant lui rappeler la beauté et l'importance des petits plaisirs simples de l'existence. A mon sens, ces deux grands acteurs que sont Ewan et Hayley n'ont clairement plus rien à prouver. C'est d'une évidence flagrante et la façon imparfaite mais authentique dont ils rendent la profonde vulnérabilité de leur personnage respectif m'a beaucoup touchée et émue.
Néanmoins, la véritable révélation de ce film, celle qui selon moi mérite amplement une mention spéciale, c'est indubitablement Bronte Carmichael. En plus d'avoir une bouille absolument adorable, celle-ci joue à merveille, avec beaucoup de malice, d'enthousiasme et une grande sensibilité et sincérité, une Madeleine purement et simplement craquante qui, pour ma part, n'a pas manqué de me faire fondre. Cette petite fille qui n'a qu'un seul désir, continuer à jouir librement de ces moments inoubliables et incomparables à aucuns autres qui constituent l'enfance, représente une salvatrice bouffée d'air frais si on la compare avec les adultes du film qui, de façon générale, se montent tous bien trop le bourrichon, pardonnez-moi l'expression.
Et enfin, abordons ceux qui font de mon point de vue la force du long-métrage, j'ai nommé Winnie et compagnie. Pour commencer, j'ai adoré le fait que ces derniers aient été conçus comme d'authentiques animaux en peluche tels qu'on pouvait en faire au début du vingtième siècle, bien moins artificiels et industriels que maintenant, avec une véritable matière artisanale pelucheuse qui ressort si bien à l'écran qu'on en a presque l'impression saisissante qu'il suffirait de pouvoir simplement tendre la main pour la toucher et la caresser à n'en plus finir tant elle nous semble palpable. Ensuite, et c'est cela qui m'a séduite avant toute chose, l'essence même des personnages d'origine est respectée jusqu'au bout. Leur bonhomie, leur innocence désarmante, leur générosité et leur gentillesse sans fin, leur tempérament survolté, colérique, d'une mélancolie extrême pour certains, leur immense désarroi, transpire de chaque scène à partir du moment où ils apparaissent pour la tout première fois à l'écran ; à un point tel que je me suis retrouvée au bord des larmes à de nombreuses reprises. Avec Jean-Christophe et Winnie, mes vieux copains d'enfance sont revenus à moi intacts en même temps qu'ils vivaient leurs retrouvailles bouleversantes avec Jean-Christophe. Je dirais même que j'ai vécu cela comme si je rencontrais ces merveilleux personnages qui m'accompagnent chaque jour, et ce depuis longtemps, inlassablement comme si c'était la toute première fois. En bref, ce film m'a fait vivre un pur instant de bonheur comme je ne l'aurais guère cru possible. Il semblerait que les miracles existent bel et bien en fin de compte...
In fine, je n'ai pas tout à fait terminé avec cette chronique. Venons-en dès à présent à son point essentiel, à savoir la critique du script. Je vous l'accorde, ce dernier comporte certaines facilités et notamment un dénouement bien trop simpliste et assez peu crédible quand on y repense à deux fois. Cependant, j'ai décidé de passer outre ces menus défauts pour ne retenir uniquement ce qui importe véritablement à mon sens, autrement dit le superbe message d'espoir que le film fait passer. Je ne vous cacherai pas que, dans un premier temps, j'ai été déroutée puis très agréablement surprise par la tonalité sombre, assez triste et qui nous fait comme un pincement au cœur de l'histoire proposée à l'écran par Marc Forster - et qui m'a très fortement rappelé celle d'un autre film de ce même réalisateur, Neverland ou un véritable petit bijou de cinéma que je ne peux que vous recommander. Comme je vous l'ai dit un peu plus haut, ce film nous donne envie, et pas qu'une seule et unique fois, de pleurer à chaudes larmes, de se rouler en boule et d'oublier ce monde extérieur terriblement cruel, sombre et injuste, qu'il y a là au dehors. La nostalgie d'une époque chérie et bel et bien passée est qui plus est poussée à son paroxysme, le film l'assume d'ailleurs pleinement. D'où mon conseil suivant : évitez de montrer ce film à des enfants trop jeunes. Certes, les aventures de Winnie et toute sa joyeuse et formidable clique sont généralement adressées aux tous-petits, à savoir la tranche des 3-6 ans. Or, il est impossible pour ce public-là de comprendre les sentiments profondément grisâtres et souvent déprimants des plus grands, ainsi que de prendre suffisamment de recul vis-à-vis de leur propre enfance afin de s'identifier à ces sentiments de perte irrémédiable et de catastrophique désillusion liés au passage à l'âge adulte. Les enfants de 6 à 10 ans pourront à la rigueur se reconnaître dans le personnage si sympathique au demeurant de Madeleine mais le même type de remarques que je pouvais faire à l'instant vaut également pour eux. Attention, je ne dis pas que les enfants sont bêtes et ignorants au point de ne pas comprendre la portée philosophique du film et de ne pas pouvoir s'approprier la tristesse et l'amertume qui en émanent à certains moments donnés ; je dis simplement que, tant qu'ils n'auront pas un certain vécu et surtout tant qu'ils seront encore en plein dans leur enfance, les deux pieds dans le plat comme on dit, ce film ne leur parlera pas, leur paraîtra au contraire très obscur, et toute sa valeur émotionnelle ou presque s'en retrouvera perdue pour eux, ainsi que les leçons et le réconfort qu'ils auraient pu en retirer si jamais ils avaient regardé cette œuvre à la bonne période de leur existence. Ce serait fortement dommage qu'ils loupent tout ce que ce film a de bon et de beau à leur apporter pour une simple question de très, très mauvais timing, il ne s'agit là que mon humble opinion.
Pour conclure, je dirais que Jean-Christophe et Winnie est un délice de petit bonbon, à la saveur certes parfois douce-amère, mais qui parvient à panser tous les maux de votre petit cœur esseulé au fil du temps. C'est l'effet qu'il a eu sur ma petite personne en tout cas : aussi efficace et redoutable qu'une bonne lampée de miel issue des pots de Winnie, absolument imparable ! Rien de tel pour se remettre d'aplomb et voir les choses sous un autre angle plus optimiste et éclairant. En clair, ce film est un véritable concentré d'amour et autres émotions fortes qui ne manquera certainement pas de réveiller l'enfant qui sommeille en vous et qui n'attend qu'une chose : reprendre les rênes pour que vous puissiez enfin vivre votre vie pleinement, sereinement et avec un grand et beau sourire fendant votre visage !
Cependant, je ne vais pas vous mentir : lorsque le projet a été annoncé, j'étais, comme la plupart des fans et autres amateurs du matériau d'origine, fortement dubitative. On le sait désormais, le cinéma occidental et les mangas, ça ne fait généralement pas bon ménage. Et donc forcément, à force de déceptions, on en finit par se blinder face à d'éventuels projets novateurs qui se présentent et presque par en devenir mauvaise langue à l'avance. Personnellement, j'avais in fine décidé de ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué et de voir par la suite ce que ça allait donner. Puis la première bande-annonce est tombée et j'ai alors commencé à grincer des dents. Je ne saurais vous dire pourquoi mais cette dernière ne m'inspirait absolument pas. J'étais prête à ce moment-là à faire le dos rond au film à sa sortie, je vous l'avoue honteusement. Et puis, les premières critiques sont parues, pour la plupart étonnamment positives, et c'est ainsi que je me suis retrouvée devant Canal + pas plus tard qu'hier soir pour laisser une fois pour toutes sa chance à Nicky Larson et le parfum de Cupidon. Voilà pour la petite background story. Ce que je retiens de tout ça, c'est que j'aurais dû faire confiance à la bande à Fifi car elle ne m'avait jamais déçue auparavant et il semblerait que cela n'est pas prêt de se produire !
Pour commencer, ce qui m'a tout d'abord frappée avec cette adaptation, c'est l'immense respect qu'elle voue au manga/anime d'origine. Tous les ingrédients qui ont fait de Nicky Larson à l'époque un véritable succès et une œuvre mémorable, autrement dit des personnages complètement barrés et hauts en couleur, une atmosphère démente, déjantée, mais aussi teintée de noirceur qui oscille constamment entre le fou rire et les larmes, à tout le moins, l'émotion profonde, une musique cultissime et un humour lourdingue porté sur la fascination quasi malsaine pour l'anatomie féminine du héros irremplaçable de l'histoire, sont rassemblés ici et mélangés à la sauce Lacheau, ce qui nous donne un long-métrage explosif qui enchaîne les scènes plus folles et délirantes les unes que les autres à un rythme endiablé et qui nous embarque ici dans une aventure inédite complètement dingue au côté entre autres d'un duo Lacheau-Fontan toujours aussi complice qui crève l'écran en tant que Nicky et Laura.
Parlons-en justement du casting ! Comme je vous le disais à l'instant, Philippe Lacheau et Elodie Fontan m'ont indéniablement convaincue dans leur interprétation respective de Nicky Larson et Laura Marconi. J'ai été particulièrement émue par la prestation d'Elodie Fontan qui a su rendre à merveille autant le caractère bien trempé que la vulnérabilité et sensibilité bien cachée de Laura ainsi que le charisme singulier et saisissant de ce personnage. Quant à Philippe Lacheau, on sent qu'il s'éclate tel un grand enfant dans le rôle de Nicky Larson. Il prend véritablement son pied tout en prenant en compte les subtilités et la complexité de son personnage et le rendu est franchement satisfaisant de mon côté. J'avais adoré leur alchimie clairement palpable dans Alibi.com et je l'ai d'autant plus goûtée ici avec Nicky Larson et le parfum de Cupidon. Il semblerait que ce tandem de choc à l'écran (comme dans la vraie vie) ne cessera jamais de me faire rêver et j'en redemande encore de cette alchimie exceptionnelle qui émane d'eux deux dès qu'ils se retrouvent ensemble !
De façon globale, je dirais que chaque acteur de ce film, principal comme secondaire voire "simple" caméo (je n'aime pas l'emploi de cet adjectif car chaque caméo dans ce film s'est retrouvé être un véritable délice à découvrir pour ma part) semble s'être donné les moyens de lâcher totalement prise et d'incarner leur personnage jusqu'au bout du bout afin de prendre véritablement part à la pure folie ambiante qu'a dû être le tournage de ce film. Ça se voit qu'ils prennent des risques, qu'ils osent et qu'ils le font à fond pour être le plus proche possible de l'essence incomparable à aucune autre du manga originel. Dans ma tête, je m'imagine le plateau de tournage de Nicky Larson et le parfum de Cupidon comme ayant été un authentique terrain de jeu qui se prenait tout de même un tant soit peu au sérieux afin d'offrir le meilleur cadeau possible aux fans de la première heure ainsi qu'au public dans son ensemble, qui laissait la part belle à l'imagination et à une créativité sans limites et où la bonne humeur devait régner en maîtresse incontestée. En tout cas, c'est l'effet qu'a produit sur moi ce film : celui d'une franche rigolade d'1 h 35 continue qui m'a redonné le sourire jusqu'aux oreilles et qui n'a pas manqué de me surprendre et de me captiver à chaque seconde qui passait !
Dernier point qu'il me semblait capital à aborder : la double-lecture que l'on peut avoir de ce long-métrage. En effet, en dehors de l'aspect comédie et film à rebondissements sacrément réussis, Nicky Larson et le parfum de Cupidon est truffé de références à la célèbre émission télévisée qui a permis à l'anime d'origine d'être diffusé en France. J'avais justement peur de cette caractéristique-là du film car, si j'essaye de m'intéresser un maximum à ces années bénies qu'ont été celles du Club Dorothée et que je n'ai malheureusement pas connues, je suis en revanche loin d'être au parfum (ha, ha !) vis-à-vis de tous les dessins animés nippons qui ont pu passer à l'antenne à cette époque-là. Pour autant, je ne dirais pas que tous ces clins d'œil savamment intégrés au film empêchent tous ceux qui n'ont pas vécu leur plus tendre enfance avec la véritable marraine bonne fée qu'était et restera Dorothée de pleinement savourer ce dernier à sa juste valeur. Bien au contraire, cela nous permet de nous pencher plus avant sur cette période bienheureuse de la télévision française et de voir naître en nous ce désir impérieux de se renseigner plus à son sujet en regardant notamment ces fameux dessins animés d'antan et en souhaitant par la suite revisionner Nicky Larson et le parfum de Cupidon pour constater si l'on parviendrait à saisir plus de clins d'œil que la première fois.
Pour conclure, je vous recommande chaudement, du plus profond de mon cœur, de voir au moins une fois Nicky Larson et le parfum de Cupidon. C'est complètement barré mais cela reste totalement cohérent et intelligent dans son grain de folie. Ce film est effectivement extrêmement complet et je pense pouvoir dire sans trop me tromper qu'il n'a rien à envier à ses homologues américains en matière d'adaptations occidentales de manga. Avec les moyens à son bord et sa propre identité humoristique et cinématographique, Philippe Lacheau nous propose ce que j'ai perçu comme un véritable giga épisode inédit made in cocorico de Nicky Larson au plus proche de l'essence de la série originelle et de son ambiance à la fois tout ce qu'il y a de plus bon enfant et sérieuse tout en rendant hommage à la télévision pour enfants française de la plus ingénieuse des façons. Chapeau l'artiste !
Ce qui m'a tout d'abord impressionnée et ce dès les premières minutes du long-métrage, c'est le lien saisissant entre le choix même de l'animation et les personnages. Je vous explique : dans ce dessin animé, les êtres humains sont représentés avec des traits anguleux, très froids, comme s'ils étaient des marionnettes ou des poupées de chiffon inanimées. Même les figures bienveillantes aux traits du visage plus doux et lumineux comme le Marshall Weedon Scott et sa femme Maggie ou les Indiens ont un petit côté angoissant dans la façon dont ils sont dessinés. On constate cependant un contraste évident entre la façon dont les méchantes gens tels que Beauty Smith, parfait exemple de la cruauté et de la cupidité humaines avec sa petitesse physique et morale, son côté malingre et sa malveillance inscrite sur sa face difforme, sont constamment dépeints dans l'obscurité des fight clubs pour chiens, et celle où les humains qui font des erreurs et ont peur de l'inconnu mais qui essayent néanmoins de se montrer ouverts d'esprit et généreux sont représentés de manière encourageante, baignés d'un halo de lumière.
Mais surtout, ce film d'animation est une ode à la nature avant toute chose. Celle-ci est dessinée avec des couleurs chatoyantes, vives et chaudes, là où la grande ville au bord du fleuve Klondike n'est que teintes de gris, de noir et de brun délavé. Cette représentation magnifique des grands espaces nous donne juste envie de renouer avec la nature, de retrouver le contact avec cette terre brute et cette beauté sauvage qui est incarnée par chaque arbre gigantesque, par chaque montagne à gravir, par chaque brin d'herbe de cette forêt verdoyante, enchanteresse, auréolée de lumière mais aussi extrêmement dangereuse. Le monde des animaux symbolise la liberté et la paix sans condition tandis que celui des humains représente la cupidité, l'appât du gain, l'oppression, la soumission, la violence et la discrimination, la cruauté envers les créatures de Dieu et envers Mère Nature, mais aussi envers ses semblables, envers la couleur de peau, envers tout ce qui est différent. J'ai trouvé que le film nous donnait à réfléchir sur tout ce que l'être humain a de bon ou de mauvais en lui. Sans être moralisateur, par simple évocation, le film invite les jeunes enfants comme les adultes à reconnaître ce qui est ou non moralement condamnable. Il y aura certains passages du film qui vous feront hérisser le poil d'indignation et de dégoût et d'autres qui feront juste fondre votre cœur d'amour à l'état pur et de reconnaissance. À mes yeux, ce film d'animation saura vous toucher au plus profond de vous autant sur le fond que sur la forme. Les deux se marient à merveille afin de vous faire vivre une aventure extraordinaire, celle de Croc-Blanc, un animal d'exception aussi fidèle et protecteur qu'un chien, meilleur ami de l'Homme, et aussi libre comme l'air, fort et instinctif qu'un loup. Je vous mets au défi de ne pas craquer face à son adorable bouille de chiot absolument trop mignon ou face à sa trogne trop craquante de chien adulte. Cela me ramène à ce que je disais plus tôt sur le choix de l'animation : les êtres humains sont représentés comme étant des créatures inanimées, tandis les animaux comme le très attachant Croc-Blanc, sa sublime mère Kishé ou encore les loups affamés au regard de tueur sont dessinés avec des traits beaucoup plus doux, plus agréables à contempler pour les yeux, comme s'ils nous apparaissaient comme étant clairement vivants, habités par une âme véritable, vibrante et qui ne pourra que nous émouvoir. On s'identifie à leur situation, à leurs besoins, à leur incompréhension face au fait que les hommes empiètent progressivement sur leur territoire. On compatit face à leur souffrance, face à la soif d'émancipation et au besoin vital de retour à l'état sauvage de Croc-Blanc et cela nous amène à nous remettre sérieusement en question, au niveau de notre soi-disant humanité et de notre comportement concernant l'environnement qui nous entoure et la vie des autres êtres qui y habitent. Le film ne dure peut-être qu'une heure vingt mais c'est juste ce qu'il faut pour nous faire passer des messages justes, percutants, essentiels, qui vont droit jusqu'à leur cible. C'est clair et efficace et plus d'une semaine après mon visionnage du film d'Espigares, cela continue à cogiter dans ma petite caboche. En clair, ce film est important et je ne vous encouragerai jamais assez à le regarder si vous souhaitez allier l'utile à l'agréable.
Avant de conclure, je souhaitais juste consacrer un petit paragraphe à la musique composée par Bruno Coulais et interprétée par l'orchestre philharmonique du Luxembourg. J'ai tout simplement adoré cette bande soundtrack qui rythme à merveille le récit, qui mêle avec brio le grandiose de la musique classique aux sonorités et notamment aux percussions de la musique traditionnelle indienne, et cela se marie ainsi parfaitement aux immenses paysages de nature superbe et brute que l'on nous présente, aux différents moments forts de la vie de Croc-Blanc, que ce soit en tant que bébé chien téméraire dans la grande forêt, en tant que chien de traîneau solide comme le roc et rapide comme l'éclair de la tribu d'Indiens ou en tant que chien de combat esseulé aux mains de Beauty Smith dans la sombre et grande ville. La musique se fait alors tour à tour effrénée, entraînante, angoissante, mélancolique ou encore toute douce et apaisante lors des instants joyeux et source de sérénité que Croc-Blanc va vivre avec le couple Smith ou lors des premiers instants de sa vie, seul avec sa bien-aimée mère louve. En clair, j'ai été totalement emballée par la musique du film qui nous fait passer par de grands moments d'émotion. Quant au doublage français, je n'ai rien à redire là-dessus. Nous avons là un beau casting cinq étoiles avec de grands acteurs français, Virginie Efira, Raphaël Personnaz et Dominique Pinon, qui prêtent leurs voix aux trois personnages principaux. Le reste des doubleurs ont également des voix qui correspondent tout à fait aux personnages qui leur ont été attribués, on sent que le travail a été également soigné de ce côté-là avec des acteurs triés sur le volet et de très bons choix de doublage, de quoi donner d'autant plus de crédibilité et de souffle au récit. Pour moi, Croc-Blanc est un film de qualité sur tous les plans, cela va s'en dire.
Pour conclure, je ne peux que vous encourager à visionner Croc-Blanc au moins une fois, par simple curiosité. Je peux vous garantir que vous ne serez pas déçus ! Ce film d'animation superbement maîtrisé est selon moi un joli plaidoyer pour la nature, pour le droit des animaux d'être traités comme nos égaux, pour un respect écologique et moral de notre belle planète bleue et des êtres vivants qui la peuplent, qu'importe la couleur de leur peau (merci Pocahontas et L'air du vent). J'ajouterais à cela que Croc-Blanc est avant tout une adaptation très fidèle du livre d'origine, pour les souvenirs que j'en ai. En effet, ma lecture de ce grand classique signé Jack London remonte déjà à quelques années mais j'en ai néanmoins un souvenir extrêmement vivace dans ma mémoire de lectrice. En me plongeant dans ce roman, j'avais eu véritablement l'impression de sentir la terre humide et incultivée sous mes pieds, de sentir l'air pur du Grand Nord emplir mes poumons et son froid sec et revigorant me pénétrer jusqu'aux os. J'en étais presque prête à hurler à la lune moi aussi, tant je me sentais vivre cette histoire de quête de la liberté sauvage et d'identité animale auprès de Croc-Blanc. Eh bien, ce film m'a fait le même effet, m'a fait ressentir ces même sensations libératrices, qui donnent le sentiment authentique d'être en vie, de ne faire qu'un avec sa nature profonde, de renouer avec ses origines. Et, tout comme le chef-d'oeuvre de London, je ne suis pas prête de l'oublier non plus !
Après, je n'aime pas dire que j'aime un HP plus qu'un autre, car j'ai toujours supporté l'idée que les films (et les livres aussi d'ailleurs) forment ensemble une unité, un tout extraordinaire. Retirez un HP de la saga, et rien n'est plus pareil, c'est démantelé, ça n'a plus de sens. Cependant, après avoir lu HP3 en VO (visez un peu la magnifique édition Bloomsbury : *) et revu le film, en version originale cette fois, je crois bien que je suis véritablement devenue accro à Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban. Certes, le film a beaucoup de différences avec le livre, ce qui m'avait déplu de prime abord. Notamment, je ne le trouvais pas assez explicite au sujet des Maraudeurs, contrairement au livre. Enfin bref, je ne vais pas relever tous les détails discordants, car ce n'est pas mon but. J'adore autant l'un que l'autre, et le film a su absolument me charmer pour ce qu'il est. Je l'adore pour lui-même, tandis qu'auparavant je me disais "Si je ne connaissais pas le livre et ne l'avais pas lu, je n'aurais pas pu apprécier ce film à sa juste valeur." D'apprécier un film en soi en le détachant complètement de son livre d'origine, c'est un immense effort pour moi. Surtout que je venais juste de relire le livre. Pourtant, en visionnant Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, je n'ai pensé à aucun moment au livre de J.K. Bien sûr, certaines différences sautent aux yeux (comme la fin du film par exemple, c'est flagrant), mais je n'ai absolument pas été parasitée par cela. J'ai pleinement savouré le film et j'ai l'impression qu'il m'a envoûté. Il m'a ensorcelé, c'est sûr et certain.
Je trouve qu'HP3 se démarque des autres films HP. Alfonso Cuarón est un réalisateur que j'apprécie beaucoup et il a su apporter sa touche personnelle et ses idées. Il a su créer une atmosphère unique et enchanteresse au volet qu'il a réalisé. J'adore tout simplement l'ambiance d'HP3, beaucoup plus sombre et plus mystique que les deux premiers volets de Columbus, qui étaient résolument plus enfantins et féeriques, à l'image de leur réalisateur (enfin, c'est mon avis, et HP2 commençait déjà dans la voie de l'assombrissement, quand on y repense). Le côté fantastique qu'apporte Cuarón à la saga m'a stupéfaite, honnêtement, j'ai été bluffée par son travail et par l'univers présenté ! Il est mon réalisateur favori sur les 4 qui ont travaillé sur la saga, même si tous ont fait de l'excellent boulot. J'ai aussi beaucoup aimé l'importance que Cuarón donne aux élèves de Poudlard et à leur manière de porter leur uniforme, à leurs relations ensemble (comme la scène ajoutée dans le dortoir garçons de Gryffondor, où l'on sent une vraie camaraderie/amitié). On sent que l'enfance est finie et qu'ils sont devenus de vrais adolescents. J'ai beaucoup aimé sa vision des choses, tout simplement (oui, je dis ça souvent, j'en suis désolée xD).
Au niveau des personnages, je suis une grande fan de Sirius et Remus (d'ailleurs, allez voir cette vidéo, j'adore la chanson choisie : * Après, il y en a plusieurs comme ça, à vous de choisir ;D), d'où mon amour pour ce film ! Remus reste mon petit chéri, je l'ai de suite adoré dans le livre comme dans le film. Je le désigne direct comme étant non seulement mon Maraudeur favori, mais aussi mon prof préféré ! Malheureusement, il ne reste qu'un an en tant que prof de DADA (Defence Against the Dark Arts), j'étais trop triste ! Si j'étais à Poudlard (malheureusement, je ne suis qu'une pauvre moldue désespérée ...), je serais ravie qu'il soit mon professeur ! Il est drôle, amusant, calme, intelligent, gentil, et enfin un professeur de DADA potable quoi ! Il est compréhensif, il soutient ses élèves, bref il est parfait quoi ! J'aimerais devenir une prof comme ça (enfin moi, ce serait prof de philo et de langues :p) ! En tant que maraudeur, il est un ami extrêmement fidèle, malin aussi, j'avoue j'ai trop le crush sur lui depuis deux ans maintenant ♥ Et il est beauuuu! ~ (Si, si, il est beau, personne ne me contredis ! Chacun ses goûts en matière d'hommes lol !) Quant à Sirius, autre personnage introduit dans ce troisième volet, je l'adore aussi ! J'adorerais l'avoir comme parrain, il aurait fait un second père formidable pour Harry ! Malheureusement, il n'a pas eu cette chance et a subi une telle injustice ouiiiin ... Je dirais que Sirius est un personnage trop cool, et un ami merveilleux, j'adore sa relation avec James et Remus. Il ferait n'importe quoi pour ses proches, et, vu qu'il se savait innocent, il n'a jamais perdu l'espoir de s'échapper, c'est beau :'D Pour ce qui est des acteurs choisis pour incarner ces deux-là, je n'aurais pas fait de meilleurs choix, aussi prestigieux : David Thewlis et Gary Oldman sont deux acteurs britanniques que j'admire énormément, et je suis ravie qu'ils aient joué ces deux personnages que j'adore, leur performance à chacun est remarquable. Certes, ils étaient de 10 ans trop vieux pour les rôles, mais bon, ils avaient fait pareil pour Lily et James, alors ça suit leur logique :p Et puis, ce qui compte vraiment, c'est que l'esprit des personnages soit conservé !♥
Parlons de mes scènes favorites : j'en retiens 3 que j'adore vraiment beaucoup beaucoup beaucoup dans ce film. La première, c'est celle dans la salle du DADA, j'aime bien la surnommer "la scène du Ridikkulus". Elle nous démontre tout le talent d'enseignant de Lupin (Si, si !) et l'épouvantard de Neville, franchement, comment ne pas rire ! Cette scène très rythmée n'aurait qu'un défaut selon moi : le fait de montrer l'épouvantard d'Harry. Car du coup, après, quand Lupin lui dit "Je m'attendais à ce qu'il prenne la forme de Voldemort, c'est une évidence", du coup c'est pas logique. Dans le livre, on n'a pas le temps de voir l'épouvantard d'Harry prendre forme, mais bref, je chipote. La seconde scène est celle très brève dans le dortoir des garçons, que j'ai déjà cité plus haut. Elle me fait rire et apporte de la légèreté au film, c'est là qu'on sent que Poudlard, c'est comme être à la maison. Enfin, j'ai été profondément émue par la scène entre Sirius et Harry, quand celui-ci lui propose d'habiter chez lui et contemple Poudlard (ce dernier détail, c'était pas dans le livre et j'ai adoré qu'ils ajoutent ça dans le film, car ça montre l'importance qu'a Poudlard aux yeux de Sirius, c'est l'endroit où il a pu être lui-même et rencontrer James). Quand on pense à la fin cruelle qu'à le livre/film (désolée, mais franchement, pour Sirius et Harry, c'est juste horrible quoi, c'est pour ça que j'aimais pas spécialement HP3 à la base TT), ça donne juste envie de pleurer ! uu J'aime beaucoup aussi la scène ajoutée d'Hermione frappant Malefoy, c'est tellement jouissif ! (même si j'aime Drago :3). Enfin bref, je m'arrête là car il y a tellement de passages de ce film que j'aime, même si c'est très différent du bouquin. Pour ce qui est de la chose que je changerais dans ce film, j'ajouterais le match de Quidditch Gryffondor/Serpentard grâce auquel Gryffondor gagne la coupe de Quidditch. Pour moi, c'est un événement très important dans la vie d'Harry et pour sa maison, c'est fortement émouvant (même si bon, moi je suis Serdaigle, j'affectionne énormément Gryffondor). Mais bon, quand on voit la fin du film, on comprend le choix d'enlever ce moment ... Le personnage de Dubois (Sean Biggerstaff) m'a beaucoup manquée, je trouve que dans le 3, c'est là qu'il apparaît le plus, pour motiver son équipe à gagner la coupe, surtout vu que c'est sa dernière année à Poudlard, donc c'est trop triste qu'il soit absent ... Au moins, il est évoqué et ça m'a fait trop rire, c'est déjà ça !
Bon, il serait temps de conclure non ? Je vous l'ai dit, quand je parle d'HP, je suis intarissable, impossible de me taire ! Mes doigts courent sur le clavier ! Que puis-je vous dire, à part que ce film est définitivement devenu mon HP favori, et que je compte bien regarder une fois de plus sur TF1, même si revu il y a à peine une semaine ! (bah, dimanche ça en fera deux, et puis HP, ça se regarde sans fin !♥♥) ★★★★★ ϟ
En effet, à travers l'image de la petite suburb américaine où les maisons, les voitures, les biens de consommation sont tous les mêmes, où tout le monde colporte sur tout le monde, le film est criant de vérité concernant notre société qui n'a jamais accepté la différence et qui fait des marginaux des bouc-émissaires, à cause d'une véritable paranoïa (je vous fais mon cours d'anglais renforcé là XD). Chaque personnage, habitant, correspond à un individu de la société : l'excentrique complètement folle, la fanatique religieuse, la mère qui fait preuve de gentillesse et qui essaie de bien remplir son rôle, la belle jeune fille qui découvre la vraie signification de la beauté ... D'ailleurs, l'histoire d'amour entre Kim et Edward est pure et très émouvante, je verse toujours ma petite larme en voyant ce film, je suis une sentimentale uu
Vous l'aurez compris, Burton a signé ici une perle, un petit bijou du septième art à voir absolument si ce n'est pas déjà fait ! Et sans modération !