Commentaires de films faits par Doigts_de_poussiere
Répliques de films par Doigts_de_poussiere
Commentaires de films appréciés par Doigts_de_poussiere
Répliques de films appréciées par Doigts_de_poussiere
Au final, c'est un film très poétique et superbe à regarde, les images sont magnifiques, la fluidité des plans est satisfaisante à souhait, et les acteurs jouent parfaitement leur rôle, avec beaucoup de justesse.
Je le conseille vivement !
Tout d’abord, les acteurs. Johnny Depp n’est plus là, il n’incarne plus le rôle de Grindelwald. Mais, même si je n’avais jamais pensé dire une chose pareil, c’est mieux ainsi. Mads Mikkelsen est un bien meilleur acteur pour le rôle de Grindelwald. Il fait fusion et union avec le personnage difficile qu’il incarne. J’ai bien aimé le voir dans ce rôle. Ensuite, Jude Law. Quel plaisir de le retrouver dans le rôle d’Albus ! Ça m’avait vraiment manqué. Quant à mon cher Eddie Redmayne… je crois que je pourrais faire des pages entières à faire son éloge… mais là n’est pas le sujet. La manière dont il incarne son personnage nous ferait presque dire qu’il est Newt. Vraiment. Les autres acteurs, comme Dan Fogler (Jacob), Callum Turner (Theseus), Alison Sudol (Queenie), ou encore Ezra Miller (Croyance), ou Katherine Waterston (Tina), jouent merveilleusement bien et nous transmettent des émotions incroyables.
Ensuite, j’aime bien le scénario, les révélations qui sont faites, les touches d’humour présentes. Je pense notamment à Jacob, ou Newt, sans qui ce film ne serait pas aussi bien.
L’univers d’Harry Potter est présent, mais je trouve que c’est moins « magique » que dans les deux premiers… mais j’ai bien aimé retrouver Poudlard, Près au Lard, ou d’autres détails d’Harry Potter comme la musique. L’aspect « Animaux Fantastiques » à quasiment disparu puisqu’on nous offre un seul animal « fantastique », ensuite, dans le premier, Newt, Tina, Jacob, et Queenie formaient le quatuor des personnages principaux du film. Or, ici, Newt est passé en personnage totalement secondaire, avec le duo Dumbledore/Grindelwald en tête du film. J’ai été déçue que Queenie change comme ça, aussi rapidement, quant à Tina, j’ai presque crue qu’on ne la verrait pas du tout.
J’attendais le duel entre Grindelwald et Dumbledore depuis longtemps, et je l’attends toujours… J’espère qu’il n’arrivera pas dans le 5ème volet, mais bien dans le 4ème.
La fin est prévisible, mais tout de même bien. [spoiler]Le mariage de Queenie et Jacob devait arriver, et les retrouvailles de Tina et Newt sont belles.Cependant, je ne vois pas trop ce qu’il se passera dans le 4ème, si ce n’est que l’affrontement tant attendu !
Pour conclure, Les Secrets de Dumbledore est un bon film, avec de très bon, voire excellents acteurs, des musiques magnifiques, des décors et effets spéciaux magiques, mais avec un intrigue qui est fade, moins intéressante que ce que je ne pensais. J’espère seulement qu’on verra plus Tina et Newt dans le prochain film !
Vu en VO
J'avais un doute par rapport à la bande annonce mais il s'est levé au fur et à mesure de l'avancer du film.
Aller le voir sans a priori et surtout sans référence MCU (Avengers par exemple).
Ensuite en ce qui concerne les rapports humains : il n'est pas obligatoire qu'il y ait interaction physique entre deux êtres humains pour développer une relation dans un film... D'ailleurs, personnellement, j'ai trouvé que le film nous renvoyait beaucoup plus à nous même et à ce qu'on vit, plutôt qu'à la simple relation père/fils du film (qui, soit dit en passant, n'est pas si simple).[/spoiler]
édit :
[spoiler]J'ai failli oublier la manière magistrale qu'a le film de jouer avec l'agoraphobie et la claustrophobie. On se retrouve dans des espaces gigantesques et angoissants mais tout en étant repliés sur nous mêmes, coincés dans notre petite combinaison d'astronaute. À couper le souffle.
Ce qui m'a empêché d'aimer ce film est sa longueur, je l'ai toujours trouvé long et interminable. Je n'ai jamais réussi à finir de regarder le film tellement c'était long, et les innombrables chansons qui passent de tout et de travers (il faut se dire que j'étais petite que je n'écoutais pas les sons avant). En revanche j'ai gardé une bonne mémoire pour les jolis costumes !
Je trouve l'idée des Replicant (le personnage de Roy m'a bien plu) et le "contexte historique" du film très bon, mais après ça, je suis un peu déçue de ce qui en a été fait.
Premièrement, je n'aime pas Harrison Ford. C'est comme ça, mais j'étais prête à l'ignorer si il ne jouait pas aussi... moyennement.
Son personnage n'est guerre mieux :
Passé cet agacement, la musique ne m'a pas non plus impressionné (et pitié, ces saxophones...), et bien que la fin me sois parue assez poétique, j'ai été un poil déçue de la conclusion avec les Replicant.
Peut-être que je ne suis simplement pas le type de public visé...
C'est dommage, parce que Blade Runner commençait vraiment bien, et jetait les bases d'un univers que je trouve très intéressant. De plus, il pose les questions de ce qui est humain, de l'intelligence artificielle, de l'esclavage, de l'obsolescence programmée... Ce qui m'a plu dans le film.
Les scènes chez Sebastian sont aussi très réussies au niveau du décor et de l'ambiance ; et la confrontation entre Roy et Deckard était vraiment fantastique.
Donc, fondamentalement, les deux éléments qui m'ont gâché le film sont la musique et la partie romance.
Du reste, c'est probablement un très bon film...
Mais pour ces quelques détails, le film n'est pas très intéressant. Il pose la question de la limite de l'humain, de l'intelligence artificielle mais comme d'autres films. Il est long et pas vraiment bien.
C'est drôle de voir qu'ils s'imaginaient des voitures volantes (alors qu'on en est loin) et que par contre leur ordinateur reste énorme alors que là, la technologie a évolué de ouf !
... Ah ben non, attendez... ca marche pas comme excuse du coup...[spoiler]Le père qui s'embrouille avec le fils qui lui demande pardon avant qu'il ne meure, le principe "j'ai une bonne tête de con, alors j'vais tous vous plumer à la fin mais allez-y croyez ce que je dis" (que ce soit Victor ou l'autre politicien),...
Le seul truc que je m'explique pas et qui m'intrigue vraiment c'est ... Le couteau suisse. Il est passé où lui ? C'est quoi son histoire ?
Je m'attendais évidemment à des effets spéciaux pas top étant donné l'époque de sa sortie, et cela ne m'aurait pas gêné si j'avais eu autre chose à me mettre sous la dent! Malheureusement je n'ai pas adhéré à l'humour, les deux personnes qui ont regardé avec moi non-plus. J'imaginais que nous allions nous payer de bonnes tranches de rigolades mais ça n'a pas été le cas. On l'a même arrêté 15min avant la fin, n'y tenant plus.
Je crois que la morale finale, quoique je ne l'ai pas bien comprise, renvoi à l'importance que l'on devrait consacrer à notre humanité.
Son père cherchait d'autres formes d'existences et le film entier semble conclure qu'il n'y n'en a aucune. De ce fait, ça permet de mettre l'emphase sur cette importance que nous devrions prendre en compte concernant nos relations humaines. S'il n'y a rien ailleurs, nous sommes tous ici. Il faut prendre soin les uns des autres, se relever les coudes, s'aimer en harmonie et profiter. Profiter du fait qu'ailleurs rien de tout cela n'existe, alors il est encore bien plus impératif et crucial de réaliser que tout est ici et que nous le gâchons la plupart du temps.
Au lieu de se détester, de se mépriser, de se juger, de se tuer, nous devrions être reconnaissants envers chacune de nos existences. Parce qu'elles sont uniques, elles ont de l'importance.
C'est ce que j'en ai conclu après l'avoir terminé.
Il y avait des longueurs au film, la trame sonore est très bonne, mais les émotions n'y sont pas nécessairement alors elle devient inutile.
Il m'a porté à réfléchir malgré qu'il n'était pas selon moi LE film de l'année.
Il faut le savoir, je suis une grande fan de zombies, j’ai vu à peu près tous les films, du plus classique, au plus original, voire parodique, j’ai également lu pas mal de romans, bref, c’est une vraie passion. Que ce soit plus ou moins gore, je suis irrémédiablement amoureuse de ces créatures fantastiques, bien souvent un peu répugnantes, mais je ne résiste à aucune d’elle et ça faisait bien trop longtemps que je n’en avais pas vu. Bon, celui-ci n’est pas forcément un classique du genre, il est justement plus tourné vers la comédie, ce n’est pas une caricature non plus, mais disons qu’ils sont plutôt un prétexte à une situation. Cependant, tous les codes sont respectés, ce sont des morts vivants assoiffés de chair humaine, leur façon de se nourrir reste toujours aussi gore et ils doivent toujours mourir de la même façon. Mais ici, ils ne sont pas là pour rien, ils ont une vraie utilité, ils viennent mettre en lumière les problèmes de notre société, nous offrant une satire incroyablement grinçante et ô combien percutante. On met le doigt sur notre surconsommation, sur ce qui fait finalement de nous les vrais zombies, ceux qui ne font déjà plus attention à ce qui les entoure. On nous fait vite comprendre que nos comportements égoïstes nous envoient droit dans le mur, la technologie toujours plus présente, la santé de notre planète, c’est nous qui sommes responsables et il va falloir se réveiller. Alors oui, ce ne sera pas un contexte de pur divertissement, il y a un sens plus profond, plus intellectuel et ça ne plaira effectivement pas à tout le monde. On reconnaît aisément le style de Jim Jarmusch, sa façon bien à lui de faire passer des messages, sa vision très pessimiste du monde, de sa déchéance, c’est terriblement efficace et c’est même carrément addictif. Visuellement, la qualité est au rendez-vous, les effets spéciaux sont excellents, notamment les maquillages des différents zombies, qui sont affreusement réussis. On ne va pas se mentir, certaines scènes sont bien gores, ce qui est toujours le cas lorsque ce genre est mis à l’honneur, mais si vous aimez comme moi, ça ne devrait pas vous poser de problème. En ce qui concerne le scénario, il est là aussi très particulier, bien construit, son rythme est extrêmement lent, nonchalance et stoïcisme seront au programme, mais c’est totalement voulu et c’est justement ce qui fait toute son originalité. C’est absolument à contre-courant de ce qui se fait habituellement, mais ça vient d’autant plus amplifier l’inéluctabilité de cette situation, parce que quoi que l’on fasse, tout ça va mal finir. Mais sachez tout de même que l’humour sera omniprésent, encore une fois, ce sera extrêmement subtil, beaucoup de références cinématographiques et de second degré très loufoque, mais ô combien irrésistible. Quant au casting, il est excellent, Bill Murray est tout simplement génial, Adam Driver m’a fait mourir de rires et j’ai eu un véritable coup de cœur pour le rôle de Tilda Swinton.
En bref : Un film de zombies totalement décalé en apparence, mais qui cache entre ses lignes une satire sociale terriblement efficace, à l’humour extrêmement caustique et d’une efficacité redoutable !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2019/05/30/the-dead-dont-die/
Comme les poèmes de Paterson : on est tellement perplexe qu'on les lirait, par pure curiosité.
Ce film, c'est la vie, tout simplement. La vie simple, sans fioritures, sans rêves démesurés, sans aventure. Peut-être un peu triste ? Oui, mais ça dépend comment on la prend.
Alors le film m'a surpris, il n'est pas catastrophique. On est pris dans l'histoire (enfin la courte parce que en terme de véritable histoire, c'est court) mais les acteurs sont doués dans leurs rôles. On sent bien les tourments de Grey et le désarroi d'Anna.
Les scènes érotiques ne sont pas, comme dans les livres, lourdes (une scène de cul par chapitre, c'était lourd de chez lourd)
Et la fin a été plutot bien réussi pour le coté frustrant^^
Mais sans avoir lu le livre, on peut être très frustrer, jugeant que rien ne sait concretement passer dans le film
Un film que chacun se doit de regarder au moins une fois (si ce n'est plus pour comprendre tous les détails).
J'ai trouvé l'intrigue creuse et fade, marquée par le retour du vilain créé dans le précédent film. Il n'y avait pas d'originalité à ce niveau et le fait que le spectateur ait été familiarisé avec le cadre de Pandora a atténué l'effet de surprise qui a été salué par la critique en 2009.
On retrouve les mêmes thématiques abordées au commencement auxquelles s'ajoute l'acceptation de la différence introduit par les enfants de Jack, des métisses qui ont eu du mal à se faire accepter par le peuple des récifs, la relation père-fils, et l'accueil des réfugiés de guerre, on-ne-peut-plus d'actualité.
On sentait bien l'attachement du réalisateur d'en mettre plein la vue avec ce nouveau milieu dans lequel la famille Sully trouve exil au point que j'ai trouvé cela insistant et long ce qui fait traîner l'histoire.
Les effets spéciaux sont au rendez-vous mais au bout de 3h de film ont tendance à devenir étourdissants plus qu'impressionnants.