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Commentaires de films faits par Vampilou

Répliques de films par Vampilou

Commentaires de films appréciés par Vampilou

Répliques de films appréciées par Vampilou

Un film qui fait froid dans le dos !

Difficile de faire plus d’actualité que ce film, inspiré d’une histoire vraie d’ailleurs, il met en avant le problème grandissant que devient le métier d’enseignant, toujours plus soumis à la violence, au harcèlement, parce que ça ne touche pas que les élèves, mais aussi ce métier, qui devient clairement un métier à risques, ce qui se confirme pleinement, lorsque l’on voit tous les évènements tragiques qui s’enchaînent. On assiste impuissant à la spirale infernale qui va se dérouler, une accusation grave, qu’il ne faut pourtant pas banaliser, parce que oui, ça existe, bien sûr que c’est une possibilité, certains professeurs ont déjà dérapé, mais lorsque tout cela est faux, lorsque ça devient un simple jeu pour des élèves qui ont envie de s’amuser, lorsque tout cela prend une ampleur bien trop réaliste, ça devient bien plus tragique. La rumeur va en s’emplifiant, vous êtes jugés constamment, vos actes, vos propos, il faut faire attention à tout, parce que tout peut se retourner contre vous, on se rend alors rapidement compte que les enseignants se voient presque censurés, parce qu’ils ne peuvent plus tout aborder, certains sujets deviennent tabous et lorsque les parents s’en mêlent, la situation devient ingérable, parce que maintenant, on se sent le droit de s’immiscer dans ce qui ne nous regarde en rien. Un harcèlement qui envahit tout, qui détruit, qui obsède, qui angoisse, parce qu’il y a tant en jeu, non seulement, un métier auquel on tient, parce que pour certains, c’est une véritable vocation, mais pire encore, c’est aussi une vie personnelle qui est en danger, qui se voit exposée à tous les regards, à tous les jugements et plus effrayant encore, ce sont les menaces de mort qui planent constamment sur vous. La réalisation de Teddy Lussi-Modeste est forte de son histoire personnelle, parce qu’il s’est inspiré de ce qu’il a lui-même vécu en tant que professeur, une vision extrêmement réaliste donc, au plus près de ce que l’on peut vivre dans cette situation et qui est évidemment d’une puissance infinie. Visuellement, on retrouve avec force ce point de vue personnel, extrêmement intimiste, tout est centré sur ce professeur, sur la manière dont il vit les évènements, cette descente en Enfer, il est toujours présent à l’image, tout se focalise sur lui et c’est à mon sens, ce qui en fait la force. En ce qui concerne le scénario, il est d’une justesse extraordinaire, parfaitement écrit, il montre avec un réalisme effroyable, la manière dont ce piège va se refermer peu à peu, nous serons au cœur de cette affaire, de ses méandres, des jugements des uns et des autres, qui vont alimenter le feu de ce harcèlement constant, destructeur. C’est la mise en avant de toute une époque, de cette société, la nôtre, qui s’enfonce toujours plus dans la violence, de ces gens, qui essaient d’aider, envers et contre tous, mais qui sont finalement montrés du doigt pour leurs initiatives, de cette jeunesse perdue, qu’il devient presque impossible d’aider, parce que le fossé qui se creuse devient insurmontable, qu’il est plus facile pour eux, de se tourner vers la violence ou l’agression, plutôt que d’accepter une main tendue. Quant au casting, c’est une merveille de réussite, François Civil y est simplement remarquable de talent, j’ai beaucoup aimé le rôle de Shaïn Boumedine et je dois saluer la performance extraordinaire de la jeune Toscane Duquesne.

En bref : Un film coup de poing, inspiré d’une histoire vraie, c’est le récit d’une société, de l’actualité qui fait notre quotidien depuis plusieurs mois, ou même années, de cette situation dans l’enseignement qui s’aggrave, de cette violence qui ne fait que s’amplifier, faisant de ces lieux de sécurité, de paix, des endroits où la haine, les agressions, le harcèlement, se font toujours plus présents, sans que personne ne puisse y faire quoique ce soit !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/04/25/pas-de-vagues/
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date : 23-04
Un quatrième opus toujours aussi efficace !

J’ai beau être devenue adulte, je suis toujours aussi fan de cette saga, alors pouvoir la retrouver était simplement un pur plaisir, avec cette sensation de rentrer un peu à la maison et de retrouver cette petite famille que l’on apprécie tant, même si cette fois, tous ne seront pas présents ou en tout cas, moins qu’à l’accoutumée. Mais notre panda sera bien au rendez-vous, toujours égal à lui-même, avec beaucoup d’appétit, des aventures toujours plein la tête et ce plaisir de venir en aide à tous ceux qui en ont besoin, mais cette fois, une annonce va bouleverser sa façon de voir le Kung Fu, ainsi que son futur proche. Eh oui, le changement est en route, toutes les bonnes choses ont une fin et notre guerrier dragon va devoir prendre une décision difficile, presque impossible, tant il se sent bien dans ce rôle qui l’a révélé aux yeux du monde et qui lui a donné un véritable but, celui qui lui a tant apporté, parce que donner, c’est aussi recevoir. Pour autant, on retrouve les bases mêmes de cet univers que l’on apprécie tant, qui fourmille de vie, de personnages et de folie, mais nous allons également découvrir tout un nouveau pan de ce monde, qui recèle de nouvelles personnalités pas piquées des hannetons, laissant présager de possibles futures aventures. La réalisation de Mike Mitchell et Stephanie Stine est un petit bijou, on reconnaît au premier coup d’œil, la patte de cet univers bien à part, mais avec la volonté de modernisation des studios DreamWorks, il y a ce petit quelque chose en plus, on sent que l’ensemble a été retravaillé, pour donner un nouveau souffle. Visuellement, c’est un pur régal, l’animation est riche, pleine de couleurs, de vivacité, les scènes de combats sont toujours aussi explosives et on retrouve cette petite touche de magie tellement agréable, qui fait toute la mythologie de ce monde extraordinaire. En ce qui concerne le scénario, il parvient à nous faire vivre une nouvelle étape dans le parcours de notre héros, un passage de flambeau difficile, qui vient ajouter une autre dimension émotionnelle à ce récit, une petite pointe de nostalgie qui en sera inhérente, qui offre également la possibilité de véhiculer d’autres messages et d’explorer d’autres facettes de ce personnage.

En bref : Un quatrième opus qui fonctionne à merveille, qui garde toute l’authenticité de cette franchise, son humour irrésistible, mais surtout, ses aventures rocambolesques, riches d’action, qui sont aussi propices à l’apprentissage, de soi, mais aussi des autres, de l’évolution que chacun doit traverser à un moment ou un autre, parce que les choses changent et qu’il faut savoir l’accepter, pour pouvoir avancer !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/04/23/kung-fu-panda-4/
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Une comédie qui fonctionne à merveille !

Grande fan de cette bande, je ne pouvais pas passer à côté de ce film, d’autant plus pour son univers autour des super-héros, autre grande passion pour moi et je dois dire que le mélange des genres fonctionne parfaitement, je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi bien travaillé, j’avais peur que ce soit trop lourd, mais ce ne fut pas le cas du tout. On sent véritablement cette inspiration des comics, mais aussi de leurs multiples adaptations, on a vraiment la sensation que ce métrage est fait par des fans, pour des fans, les références en sont évidemment la grande force, de multiples clins d’œil, plus ou moins subtils le parsèment et c’est un pur bonheur de pouvoir les reconnaître, c’est en partie, tout le sel justement. Pour autant, ce n’est jamais forcé, tout se fait avec finesse, dans la logique des évènements, pour que ça colle au plus près du cadre mis en place, un véritable hommage à cet univers qui a bercé de multiples générations et qui va nous faire rire plus que jamais. Bien sûr, nous sommes bien dans le cadre d’une comédie, il ne faut pas s’attendre à beaucoup plus de profondeur, mais ce n’est pas sa prétention non plus, la performance est honnête et on peut également noter une petite dose d’action bien maîtrisée, qui offre là encore, une jolie perspective, une valeur ajoutée non négligeable, pour le moins agréable. La réalisation de Philippe Lacheau ne déçoit pas, on sent toute sa patte de fan, toutes ses inspirations, il sait parler à toutes les générations, à cœur ouvert, il y met tous ses souvenirs, tout ce avec quoi il a grandi et nous aussi, par la même occasion, il est alors aisé de s’y reconnaître, c’est pourquoi ça fonctionne aussi bien. Visuellement, c’est une réussite, bien que sans grande extravagance, les quelques effets spéciaux sont bons, mais plus encore les vraies scènes de combats et autres fusillades sont à la hauteur, pour nous offrir quelques belles scènes d’action. En ce qui concerne le scénario, bien que sans grande complexité, ça ouvre le champ des possibilités, tout est fait pour que les scènes les plus cocasses, les plus absurdes, fassent mouche et je dois dire que l’humour est omniprésent, mais surtout, il est absolument irrésistible. Effectivement, parfois, à vouloir trop en faire, ça peut tomber à plat, pourtant, jamais ça n’arrive ici, on rit vraiment, on se prend au jeu du loufoque le plus assumé et honnêtement, quel bien ça peut faire de se faire embarquer dans un délire si joliment maîtrisé, qui assume tout. Quant au casting, on retrouve notre bande, Philippe Lacheau, Julien Arruti, Tarek Boudali, Élodie Fontan, toujours aussi parfaite et mention spéciale pour le rôle de Jean-Hugues Anglade, totalement à contre-emploi.

En bref : Une comédie qui fonctionne de la plus belle des manières, qui s’inspire de l’univers des super-héros, dans un hommage réussi, riche de clins d’œil, de références, on se régale à les retrouver, bercés par nos souvenirs d’enfance, à travers un récit qui fait mouche par son humour irrésistible, qui saura nous faire rire dans toutes les situations !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/04/18/super-heros-malgre-lui/
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Un film percutant de réalisme !

Je ne suis pas toujours adepte des films engagés, ils me semblent parfois trop exagérés, trop violents dans leur manière d’aborder les choses, mais ils ont pourtant le mérite de nous alerter, celui-ci le fait avec beaucoup de force, tout en étant maîtrisé, c’est le juste équilibre, entre fiction et faits réels, il parvient à toucher son but, sans pour autant nous noyer dans une atmosphère trop pessimiste. Néanmoins, les sujets mis en avant ne manquent pas d’une certaine violence, celle que l’on inflige à notre planète, à travers la déforestation intensive qui a lieu en Indonésie, brûlant des forêts millénaires, expulsant des populations ancestrales, au profit de la culture de l’huile de palme, si rentable pour tous, que l’on ferme les yeux sur tout ce qui l’entoure. Parce qu’il n’y a pas que les questions environnementales qui sont à dénoncées, mais également toute la corruption des puissants, qui s’enrichissent grassement, sur le dos de leurs citoyens, toute la violence dont ils peuvent faire preuve, à l’aide de milices privés, pour le moins extrêmes, qui n’hésitent pas à détruire, même à tuer, pour faire peur, pour faire fuir et ainsi obtenir les terrains tant convoités. Alors, c’est quasiment dans un thriller que nous allons plonger, teinté de géopolitique, c’est une véritable course contre la montre qui s’engage, entre la politique intérieure de notre pays, mais aussi celle avec ce pays étranger, comme une partie de ping-pong où chacun se renvoie la balle, mais au centre de ces questions, il y a la vie d’un homme qui est en jeu, un homme qui a malheureusement tout d’une monnaie d’échange, un otage, comme beaucoup d’autres. La réalisation d’Edouard Bergeon est d’une justesse folle, son œil est finalement extrêmement humain, loin d’une certaine froideur clinique, qui pourrait être redondante ou pire, moralisatrice, il agit tel un lanceur d’alerte, sans cette volonté de nous donner des leçons ou de nous faire culpabiliser, mais en choisissant de nous informer. Visuellement, il parvient avec maestria, à nous montrer le contraste de ce pays qu’est l’Indonésie, si lumineux, si naturel, si beau dans ses forêts primaires et d’un autre côté, on le découvre profondément mutilé par cette industrie, détruit, au profit de l’argent. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement écrit, véritable quête pour la vérité, cette intrigue est menée tambour battant, mettant en avant tout ce qui est en jeu, plus que la vie d’un homme, c’est aussi les relations politiques entre deux pays, dictées par les bénéfices que chacun obtiennent de cette usine si destructrice. On se laisse porter par le combat de cette mère, qui navigue dans ce conflit si monstrueux pour une seule personne, si tentaculaire, qui se bat contre un mur beaucoup trop haut pour elle, sans armes, elle fera pourtant tout ce qui est en son pouvoir, dans ce monde gouverné par l’argent. Quant au casting, il est riche de crédibilité, Alexandra Lamy est profondément touchante, je suis bluffée par la maîtrise de Félix Moati, j’ai beaucoup aimé le rôle de Sofian Khammes et mention spéciale pour celui de Julie Chen qui m’a beaucoup touché.

En bref : Un film engagé, lanceur d’alerte, qui aborde un sujet que nous connaissons tous, mais le fait sans cette volonté de nous donner des leçons, de nous culpabiliser, juste de nous montrer ce qui se joue en Indonésie, mais aussi dans notre propre pays, parce que ce sont les puissants qui participent à ce massacre, parce que c’est l’argent qui est au centre de ces questions et qu’il est bien trop difficile de lutter seul, contre un système si tentaculaire !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/04/16/la-promesse-verte/
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Un film incontestablement frappant !

Un énième film qui concerne la Seconde Guerre Mondiale, c’est ce que beaucoup vont penser, si c’est bien le sujet principal, je crois n’avoir jamais vu un métrage s’atteler à ce sujet de cette manière, c’est sûrement là où réside le chef-d’œuvre, par cette vision bien particulière qu’il aura de nous montrer les choses. Nous serons au cœur d’Auschwitz, sûrement le pire camp de concentration qui a pu exister, ou en tout cas, le plus connu, mais jamais, pas un seul instant, nous verrons des images de ce qui s’y passe, pour la simple et bonne raison, que nous allons nous concentrer sur ses voisins, cette famille de nazis, avec son mari, directeur de cette usine du macabre, accompagné de sa gentille petite famille. Voilà, toute la force de ce film, mettre en avant la vie, somme toute banale de ce portrait familial modèle, dans un cadre bucolique, un quotidien qui leur paraît normal, idéal, alors qu’à deux pas de leur jardin, se déroule l’innommable, la monstruosité la plus abjecte, les cris, les pleurs, les fumées de ces corps que l’on brûle, les tirs qui résonnent tels des sentences de mort. C’est ce contraste qui fait toute l’horreur de cette situation, bien que nous savons tous quels montres ils pouvaient être, on se rend compte de la normalité que ça représentait pour eux et c’est à cet instant, qu’ils se dévoilent dans toute leur cruauté, dans toute la froideur dont ils pouvaient faire preuve, considérant des êtres humains, comme une simple marchandise avariée, dont il fallait se débarrasser. La réalisation de Jonathan Glazer est à mon sens, une vraie pépite, sa vision des choses, ses choix artistiques sont clairement à saluer, ils donnent une authenticité, une originalité extraordinaire, à un sujet qui a pourtant été adapté à de multiples reprises. Visuellement, c’est une claque monumentale, tout est fait de symboles, de scènes coup de poing, on ne montre jamais rien de la violence directe, bien que nous la connaissions tous, il n’est pas nécessaire d’en être témoin une fois de plus, alors, on la suggère, on la perçoit à travers des instants terrifiants de cette froideur chirurgicale qui faisait leur quotidien. En ce qui concerne le scénario, il est formidablement écrit, bien qu’assez simple en apparence, c’est tout ce qu’il révèle en sus, qui fait toute la différence, qui fait toute sa force, il expose les faits presque cliniquement, pourtant, les messages véhiculés sont d’une puissance absolument percutante. Il nous sera particulièrement difficile de rester insensible face à l’horreur de la situation, c’est l’incompréhension, la colère qui viendront nous animer, parce qu’il est impossible de rester de marbre, face à cette horreur, pourtant, certains le pouvaient et c’est ce contraste qui viendra littéralement nous poignarder en plein cœur, nous laissant sous le choc de l’inhumanité qui pouvait exister à cette époque. Quant au casting, il est simplement bluffant, Christian Friedel et Sandra Hüller sont exceptionnels de talent, pourtant, quelle difficulté d’interpréter l’horreur avec autant de crédibilité.

En bref : Un film très particulier, qui ne plaira sûrement pas à tous, parce que sa vision des évènements est différente, parce qu’il prend un parti plus original que ce que nous connaissons, pourtant, ce point de vue fait de symboles, d’images, de sons, fait justement toute la différence, nul besoin de voir, pour comprendre et effectivement, toute l’horreur, toute la monstruosité, saura nous parvenir de la plus violente des manières, d’autant plus à travers ce dénouement des plus percutant de réalisme !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/04/11/la-zone-dinteret/
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date : 09-04
Un remake plutôt agréable à regarder !

Le film de 1989 est clairement devenu culte avec les années, je l’ai évidemment vu, pour autant, à mon sens, ça reste un film d’action classique de cette époque, qui n’a rien de plus particulier et ce remake est parti sur le même chemin, un bon film d’action, bien que plus moderne, ça reste un divertissement, à l’image de son prédécesseur. Beaucoup crient au scandale, au déshonneur que l’on peut faire à l’original, si je peux comprendre qu’on l’apprécie moins, je ne lui trouve ni plus, ni moins de qualité, nous restons dans un film du genre tout à fait à la hauteur de ce que nous pouvions en attendre, mais qui ne va effectivement, pas beaucoup plus loin. Ce qui m’a particulièrement plu dans cette version, c’est son ambiance, cette délicieuse immersion en Floride, cette chaleur étouffante, ses bayous, ses crocodiles et l’art de vivre totalement à la cool qui peut exister là-bas, c’est une nouvelle identité pour ce récit, une nouvelle direction et je dois dire que ça apporte un certain vent de fraîcheur, plutôt sympathique. Cette petite ville, mais surtout ses habitants, qui font tout pour s’en sortir, face à des géants qui ne rêvent que de les expulser, pour construire leurs immenses hôtels pollueurs, pour riches excentriques est quelque peu cliché, mais étonnamment, ça fonctionne à merveille et on fini par s’attacher à eux. Doug Liman n’en est pas à son coup d’essai, j’apprécie plutôt son travail de réalisation habituellement et là encore, je suis convaincue, il n’y a rien à lui reprocher dans la qualité de l’image, c’est moderne, punchy, avec une belle authenticité. Visuellement, j’ai particulièrement apprécié le rendu donné aux scènes d’action, mais surtout de combats, effectivement, les scènes au corps à corps sont très réussies, parfaitement chorégraphiées, elles sont délicieusement rythmées et d’une vivacité extraordinaire, remises au goût du jour, par cette dimension liée au MMA, elles sont aussi plus violentes, plus impressionnantes. En ce qui concerne le scénario, rien de très neuf sous le soleil, on part sur les mêmes bases que l’original, même si le cadre est différent, on en conserve les grandes lignes, rien de très surprenant donc, mais ça fonctionne pourtant très bien. L’intrigue n’a rien d’exceptionnel en soi, mais le rythme est soutenu, alors on se laisse porter par les évènements, on peut noter une vraie pointe d’humour, sans être omniprésente, elle vient alléger une atmosphère parfois un peu sombre, par le passé de notre héros écorché vif, mais aussi par ce danger qui plane sur les habitants de cette petite bourgade. Quant au casting, il a ses forces, mais aussi ses faiblesses, Jake Gyllenhaal est toujours aussi bluffant par l’investissement dont il fait preuve, Conor McGregor n’est pas acteur et ça se voit, mais pour le reste, il est évidemment à la hauteur, Billy Magnussen manque d’un peu de charisme, pour être plus marquant en méchant.

En bref : Un film d’action qui reste assez classique, mais comme à l’image de son prédécesseur, il ne faut pas s’attendre à autre chose qu’un bon divertissement du genre, doté de très bonnes scènes de combats, bien que classique dans son intrigue, il parvient à nous livrer un métrage prenant, avec une touche d’humour subtile et très agréable, qui nous immerge au cœur d’une ambiance qui en fait toute l’authenticité !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/04/09/road-house/
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date : 04-04
Un film avec du potentiel mais qui manque d’intensité !

Je regarde très peu de cinéma asiatique, j’ai de grosses lacunes dans ce genre, mais j’essaie de m’y mettre peu à peu, j’ai donc eu l’occasion de tenter avec celui-ci et si ce n’est pas un film exceptionnel à mon sens, il possède néanmoins des qualités certaines, mais surtout, il n’a pas à rougir d’une production plus américaine, ponte du genre. Effectivement, nous sommes dans le cadre d’un métrage d’horreur, genre que j’affectionne particulièrement et je dois dire que les premières minutes étaient pour le moins très prometteuses, déjà très angoissantes, j’en étais très surprise, mais surtout, très heureuse, m’attendant à ce que ça se poursuive sur cette voie. Malheureusement, ce ne fut pas réellement le cas, si quelques scènes parviennent à se détacher du lot, à faire augmenter notre angoisse, l’ensemble manque cruellement d’intensité, nous serons dans quelque chose de plus subtil, de plus suggéré et si ça fonctionne malgré tout, on aurait pu aimer plus de percutant. Pour autant, on peut saluer cette volonté de faire autrement, de sortir des sentiers battus, de se libérer des carcans imposés, trop attendus, c’est un choix honorable, qui mérite d’être mis en avant, d’autant plus qu’à mon sens, c’est avec de telles idées que l’on renouvelle un genre devenu bien trop conventionnel, bien qu’il faille peut-être plus approfondir ce travail en question. Néanmoins, je tiens à mettre en lumière la réalisation de Jason Yu, premier film pour lui et si tout n’est pas parfait, son travail est à mon sens, à suivre de près, ses bases me semblent pour le moins solides, son évolution sera, je pense, exponentielle. Visuellement, on sait jouer des petits espaces, un petit appartement, ses pièces exiguës, aucune échappatoire, on s’y sent piégés, cette sensation d’oppression est une véritable force, mais aussi cette volonté de ne rien exagérer, pas de scène gore, pas de jumpscare à tout prix, juste la réalité des faits et quelques scènes pour le moins marquantes, notamment dans leur symbolisme. En ce qui concerne le scénario, plutôt bien ficelé, il s’attaque au somnambulisme, phénomène en soit, déjà plutôt effrayant, on vient y insuffler quelques légendes locales, ainsi qu’un folklore intéressants, c’est également toute une culture que l’on découvre et qui en fait toute l’originalité. Mais c’est aussi la vision d’un couple solide, prêt à tout pour tout surmonter ensemble, même le pire des évènements, ils ne veulent pas choisir la facilité, alors que tout leur entourage les pousse à laisser tomber, ils veulent lutter, pour retrouver leur quotidien, pour se sortir de cette impasse, une situation qui pourrait se transposer à n’importe quel couple, parce que traverser des épreuves, c’est exactement ce qui fait la force d’une histoire d’amour qui dure. Quant au casting, il est des plus crédibles, c’est le duo Yu-mi Jeong/Sun-kyun Lee qui en fait toute la quintessence, l’alchimie fonctionne parfaitement et leur interprétation est des plus réussies.

En bref : Un film d’horreur qui avait un grand potentiel, une vision notamment très originale du genre, qui a une volonté de sortir des carcans trop établis, trop clichés, mais qui manque d’une certaine intensité, pour réellement nous angoisser, bien que les sujets soient parfaitement abordés, dotés d’une vraie force de réalisme, on aurait aimé qu’ils soient un peu plus percutants !

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Une suite de qualité qui possède de vraies forces !

Franchise dérivée de notre cher « Shrek », j’apprécie particulièrement ce héros moustachu en bottes, à l’épée et à la langue acérées, qui à tendance à se vanter très souvent, mais qui a un cœur en or, si on creuse un peu plus dans son histoire, chose que nous allons d’ailleurs découvrir plus pleinement ici. Ce que j’ai toujours aimé dans cet univers, c’est le monde des contes qui est formidablement mis en avant, des références qui seront encore plus nombreuses dans ce second opus, qui foisonne de clins d’œil à tous ceux que l’on connaît, mais aussi à d’autres, plus mineurs, qui peuvent même nous être totalement inconnus et qui nous donne la curiosité de les découvrir en sus. À travers toutes ces histoires qui ont bercé notre enfance, on leur redonne des lettres de noblesse, une nouvelle vie, une certaine modernité aussi, ils évoluent dans une autre sphère, prennent de nouvelles couleurs et surtout, elles viennent alimenter la légende de notre Chat Potté, tantôt pour lui servir d’adversaires, mais aussi parfois d’alliés inattendus. Un monde qui pétille donc de vie, d’une richesse assez bluffante, il possède de vraies nuances, il y a toujours un nouvel élément à découvrir, des références à trouver, les détails se font particulièrement nombreux, apportant une réelle identité et un fond qui parvient à trouver un souffle nouveau. La réalisation de Januel P. Mercado et Joel Crawford est un véritable petit bijou, on sent que les studios DreamWorks ont une réelle volonté de se renouveler, un travail parfaitement exécuté ici, alors que l’on ne pouvait ne pas attendre grand-chose de neuf de cette suite. Visuellement, le rendu est pourtant totalement novateur, malgré une animation qui peut paraître classique de prime abord, elle se détache totalement de ce que l’on connaît habituellement, notamment dans les phases plus tournées vers l’action, qui possèdent une note plus japonisante, qui vient tout droit des animes. En ce qui concerne le scénario, je l’ai trouvé particulièrement bien mené, parfaitement écrit, il est intelligent, mais surtout, il parvient à aborder des sujets forts, qui sauront toucher tous les publics, à des niveaux de lecture différents bien sûr, mais toujours riches d’émotions, faisant traverser des péripéties folles à notre héros, à travers une quête initiatique, autant qu’une aventure passionnante.

En bref : Une suite qui apporte une réelle valeur ajoutée à cette franchise, qui a su se renouveler, tant dans l’animation, qu’au cœur de son récit, qui nous fera partager une aventure toujours aussi rocambolesque, riche de références à l’univers des contes, nous proposant alors un monde fabuleux à tous points de vue, dans lequel il est toujours magique de plonger !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/04/02/le-chat-potte-2-la-derniere-quete/
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Un film aussi onirique que bouleversant !

Dès les premières minutes, ce qui fonctionne immédiatement, c’est cette atmosphère bien particulière, c’est elle, qui fera la force, l’attraction innée de ce métrage, empreinte de mystère, d’un je-ne-sais-quoi qu’il est difficile de réellement déterminé, on ne saura pas vraiment pourquoi, pourtant, on sent tout de suite que rien ne sera jamais plus pareil après, comme si notre vision du monde allait irrémédiablement être changée. Entre rêve et réalité, mais aussi présent, passé et futur, nous serons constamment sur le fil du rasoir, toujours dans un certain flou, est-ce que ce qu’il se passe existe, ou bien sommes-nous dans l’ordre du fantasme, du souvenir, d’une vie rêvée que l’on s’imagine, ce sera là, le fond de ce film hors norme, aussi expérimental, que profondément humain, presque viscéral. C’est avant tout le témoignage poignant de la solitude, de celle qui vous colle à la peau depuis toujours, avec laquelle vous grandissez, comme une amie intime, qui fait votre quotidien et qui vous poursuit inlassablement, comme si vous ne pouviez pas vous en détacher, qu’elle faisait partie de vous, comme une ombre qui vous tient dans ses griffes. On se rend compte des blessures qu’elle peut entraîner, des cicatrices qu’elle peut laisser, profondément en vous, vous empêchant d’avancer, du mur qu’elle peut construire autour de vous, comme si plus personne ne pouvait le franchir, comme si plus rien ne pouvait vous atteindre, le mal, mais aussi le bien et c’est là le plus terrible, parce que la peur que cela entraîne, c’est aussi celle qui vous empêche de prétendre au bonheur. La réalisation d’Andrew Haigh est simplement sublime, aussi artistique, que poétique, il nous propulse au cœur d’une atmosphère prégnante, fascinante, presque hypnotisante même, il nous immerge dans un cadre fait de sensations, d’émotions, mais aussi de mystères. Visuellement, c’est un petit bijou, tout en simplicité, il n’y a rien d’extravagant, tout est fait de douceur, de subtilité, de lumière, mais aussi d’obscurité, c’est la vie, dans toute ses nuances, dans toute sa brutalité parfois, mais surtout, dans toute sa beauté, celle au naturel, que l’on trouve partout autour de nous, si on prend le temps d’ouvrir enfin les yeux. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement maîtrisé, adaptation d’un roman, on sent toute la poésie de l’écriture à travers ce métrage, bien que ça puisse paraître déstabilisant de prime abord, il suffit de se laisser porter, pour comprendre, pour que toute la force du récit, vienne nous percuter. Ainsi, c’est son titre qui viendra nous hanter, qui viendra résonner de toute sa puissance, de toute sa vérité, lorsque le dénouement survient, on en comprend toute l’étendue, toutes les nuances, toute la douleur aussi, celle d’un deuil jamais fait, des adieux qui sont pourtant essentiels, pour pouvoir avancer et enfin, s’ouvrir aux autres. Quant au casting, il est simplement exceptionnel, le duo Andrew Scott/Paul Mescal est incroyable d’intensité et le duo Jamie Bell/Claire Foy est bouleversant de symboles.

En bref : Un film particulier certes, mais d’une force, d’une puissance extraordinaire, la vision de la solitude, dans tout ce qu’elle a de plus terrible, de plus dévastateur, parce que les souffrances qu’elle engendre vous marquent pour toujours, vous empêchent de vous ouvrir, mais il est difficile d’aller à l’encontre de temps d’années passées seul et le seul moyen d’y parvenir, c’est de tourner la page, mais il est parfois trop tard !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/03/28/sans-jamais-nous-connaitre/
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date : 26-03
Un film aussi bouleversant que marquant !

Lorsque l’on parle de la Seconde Guerre Mondiale, on aborde souvent les mêmes sujets, dont, le conflit en lui-même, que nous avons pu voir sous toutes les coutures, mais il est plus rare de parler de ce qui a pu se dérouler un peu avant, parce que l’horreur a commencé avant l’entrée en guerre et il est cruellement important d’en être témoin. Voilà un pan de cette époque que je ne connaissais presque que de nom, on sait que c’est un instant crucial, presque le moment où la marche d’Hitler a pu commencer, mais on ne connaît pas vraiment la situation, ni l’horreur dans laquelle a basculée tout un peuple, laissant des milliers de réfugiés dans des conditions littéralement inhumaines. On parle ici de la Tchécoslovaquie, d’une partie de son territoire, gracieusement laissé aux mains du Führer, dans l’espoir vain que ça puisse arrêter ses ambitions, qu’il s’arrête à ces portes, littéralement sacrifiées, pour le bien du reste de l’Europe, mais qui a alors pensé à tous ceux qui y habitaient, à ces personnes que l’on a laissé entre ses griffes, dans le dénuement le plus total. Mais heureusement, quelques personnes se sont mobilisées, c’est leur histoire que nous allons suivre, eux qui se sont battus pour ceux qui ne pouvaient plus le faire et plus particulièrement pour tous ces enfants innocents, parfois orphelins ou non, des enfants qu’il était intolérable d’abandonner, parce qu’ils savaient quel destin les attendait, s’ils restaient dans leur pays. La réalisation de James Hawes est incroyable de justesse, il met en lumière ce pan de l’Histoire, dans toute sa vérité, alors évidemment, c’est une atmosphère lourde, oppressante, très sombre, de par toute l’horreur qui peut l’entourer, pour autant, il a réussi à y insuffler de la lumière, celle de l’espoir, d’un combat pour la liberté. Visuellement, c’est bien sûr assez sobre, rien d’extravagant, simplement la réalité d’une époque, parfaitement reconstituée d’ailleurs, elle nous immerge avec une efficacité redoutable dans ses méandres, percutant notre esprit par la force de cet événement, qui nous prendra littéralement aux tripes. En ce qui concerne le scénario, étant la retranscription parfaite de cette opération de sauvetage impressionnante, il est assez simple en apparence, pour autant, sa complexité réside dans tout le récit qui en découle, dans tous les messages qui sont passés et dans l’humanité de ces héros, qu’il faut absolument souligner, parce que leur histoire ne doit jamais se perdre. Véritable course contre la montre, on sent toute l’urgence de ce moment, parce que le pire est à leurs portes, parce que le monstre vient resserrer ses griffes peu à peu, mais malgré tous les efforts, malgré tous les sacrifices, il est impossible de sauver tout le monde et c’est bien cette pensée, qui résonne le plus cruellement en nous, qui nous bouleverse plus que jamais, nous laissant le cœur brisé. Quant au casting, il est extraordinaire, avant tout, grâce à un Anthony Hopkins simplement magistral, mais Johnny Flynn est tout aussi performant, les rôles de Helena Bonham Carter et Lena Olin viennent soutenir leur travail, de la plus touchante des manières.

En bref : Un film qui retrace un pan de l’Histoire finalement peu connu, une histoire vraie des plus percutantes, insoutenable par certains aspects, elle nous livre un récit profondément fort, riche d’une humanité si rare, parce que certains se sont battus pour la liberté de ceux qui ne pouvaient pas l’obtenir par eux-mêmes, prenant sur leurs épaules des responsabilités si lourdes à porter, parce que l’on ne peut pas sauver tout le monde et que les sacrifices pèseront à jamais sur les mémoires !

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Une suite tout simplement magistrale !

Le premier opus avait déjà été une claque monumentale, mais je dois dire que cette suite vient enfoncer le clou, d’une manière absolument exceptionnelle, une réussite totale, à tous points de vue, à tel point qu’il est impossible d’en sortir indemne et de trouver le moindre défaut, c’est d’une perfection saisissante. Un univers de science-fiction d’une richesse considérable, sûrement le métrage le plus abouti du genre, d’une grande modernité, c’est une véritable leçon de style, une maîtrise du sujet percutante, tout y est, les codes sont respectés, c’est un monde bluffant, tentaculaire, qui nous ouvre ses portes, nous immergeant dans un environnement extrêmement complet. Le premier opus avait déjà exposé les grandes lignes, celui-ci vient complexifier l’ensemble, alors effectivement, c’est exigeant, bien sûr qu’il faut savoir être attentif, pour pouvoir appréhender tout ce qui fait les nuances de cet univers, sa force réside essentiellement dans cette richesse de tous les instants où absolument rien n’est laissé au hasard. Les questions politiques, religieuses viennent prendre plus d’ampleur encore, les complots, les prophéties prennent littéralement vie, tous les éléments se complètent, les pièces du puzzle viennent s’assembler, dans un tableau d’une puissance monumentale et c’est une fresque épique qui de dessine devant nous, qui saura résonner d’une manière extraordinaire avec notre actualité, jetant un œil, pour le moins réaliste sur nos propres conflits. Le travail de Denis Villeneuve est une valeur sûre à mes yeux, mais il fait une fois de plus, montre d’un talent tout simplement extraordinaire, son œil est profondément marquant, sa patte, inimitable, il offre à cet univers, des lettres de noblesse simplement mémorables, qui resteront, je pense, à jamais gravées dans le panthéon cinématographique. Visuellement, c’est un véritable bijou, un immense travail d’orfèvrerie, c’est un environnement d’une beauté saisissante, tout est tellement maîtrisé, les plans, la photographie, c’est littéralement à couper le souffle, les effets spéciaux sont également d’une qualité exceptionnelle, il n’y a tout simplement rien à redire, tant la perfection est au rendez-vous. En ce qui concerne le scénario, je vous l’accorde, ce n’est pas une sinécure, oui, c’est complexe, bien sûr qu’il demande un certain investissement du spectateur, pour autant, l’écriture est là encore, d’une intelligence rare, d’une maîtrise percutante, les liens se font, les éléments s’assemblent, dans une remarquable chorégraphie, qu’il suffit de suivre avec assiduité, pour en comprendre toutes les subtilités. Alors, l’intrigue vient littéralement prendre corps, la diplomatie, la politique et la religion seront les clés de voûtes de ce récit, à l’image de notre société, c’est ce qui en fait la difficulté, mais aussi la force, des sujets universels, qui viennent se mêler à cet univers aussi dévastateur, que bluffant, pour nous offrir un spectacle sans commune mesure, éblouissant. Quant au casting, là aussi, il est absolument monstrueux, Timothée Chalamet y est plus charismatique que jamais, Zendaya tient un rôle plus important encore, Rebecca Ferguson est toujours aussi hypnotisante, Austin Butler nous fait littéralement froid dans le dos et Florence Pugh tient un rôle riche de promesses.

En bref : Une suite que nous avons longuement attendue, mais qui en méritait chaque minute, un film de science-fiction qui atteint des sommets de réussite, qui restera dans les mémoires pour longtemps, un univers d’une richesse simplement époustouflante, visuellement d’une beauté à couper le souffle, elle nous livre un récit qui prend toute sa force, dans sa complexité, dans les questions qu’il aborde, résonnant admirablement avec notre époque, tout en nous livrant un spectacle de tous les instants, presque obsédant !

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Un biopic passionnant et touchant !

Il est souvent bien difficile de faire un biopic sur la vie d’un artiste, les attentes du public sont généralement grandes et il est aisé d’en décevoir une partie, pour ma part, je suis friande du genre, celui-ci ne déroge pas à la règle, d’autant plus qu’il a été construit avec une grande intelligence. Le plus difficile lorsque l’on parle d’un artiste est de vouloir résumer sa vie, autant que sa carrière entière, en si peu de temps, ici, on a choisi de se focaliser sur une période en particulier, bien que l’utilisation de flashbacks, vient nous éclairer sur son enfance, ainsi que sa jeunesse, le tout, parvenant à être finalement assez complet sur le sujet. Pour autant, on s’attarde plus spécifiquement à l’époque où Bob Marley, ainsi que son entourage, ont subi une tentative d’assassinat, directement à leur domicile et à tout ce qui se déroule ensuite, la remise en question qui en a suivi, son départ de son pays, pour sa propre sécurité, mais aussi pour retrouver le second souffle dont il avait besoin, pour trouver l’inspiration, loin de la colère, mais surtout du traumatisme inhérent à cette attaque. C’est également la mise en avant d’une des périodes de l’Histoire les plus troubles pour la Jamaïque, deux partis politiques qui s’opposent, qui ont conduits le peuple à une véritable guerre civile, alimentée elle-même par des gangs qui prennent de plus en plus de pouvoir, une véritable poudrière, prête à exploser à tout moment, une atmosphère difficile donc et particulièrement oppressante qui plus est. La réalisation de Reinaldo Marcus Green est en totale adéquation avec ce biopic, il a su mettre en lumière la richesse absolue de la vie de cet artiste, son amour pour la musique, mais aussi pour son pays, il n’était pas aisé de le faire en si peu de temps, pourtant, les choix me semblent tout à fait judicieux. Visuellement, c’est une petite pépite, le contraste entre la violence d’une époque et la lumière inhérente à ce pays, ses paysages, est des plus frappants, c’est à mon sens, ce qui fait l’une des forces de ce métrage, nous immergeant dans une ambiance tout à fait unique, à l’authenticité ô combien marquante. En ce qui concerne le scénario, il a été intelligemment pensé, bien que simple dans le fond, il a su aborder la vie de cet homme de manière complète, sans jamais qu’il n’y ait de lourdeur, bien que la période soit courte, elle est fondamentale dans la vie de cet artiste, nous proposant finalement une lecture extrêmement riche de sa vie dans son entièreté. C’est un récit extrêmement fort qui nous est partagé, qui nous permet de comprendre sa relation à sa culture, à ses croyances, mais aussi à l’importance de sa famille, même s’il possède quelques zones d’ombres, on sent qu’il était guidé par l’amour et par cette volonté extraordinaire de paix, loin de n’être superficiel, c’est réellement un message qu’il souhaitait porter au plus haut. Quant au casting, il est des plus performants, je suis bluffée par la prestation de Kingsley Ben-Adir et celle de Lashana Lynch n’a cessé de me toucher.

En bref : Un biopic qui a eu l’intelligence de s’attarder sur un pan précis de la vie de cet artiste, un moment fondateur de sa carrière, qui permettra finalement d’explorer une grande partie de son histoire, que ce soit celle de son pays, à une époque plus que troublée, mais aussi de l’inspiration pour son travail qui en a découlé, nous faisant partager un récit passionnant et très touchant !

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Un film délicieusement divertissant !

Lorsque l’on plonge dans ce métrage, c’est dans le monde des contes que nous allons nous immerger, il en possède tous les codes les plus classiques, presque les plus archaïques même, mais je vous rassure, tout ceci ne sont que des apparences et bien vite, on se détache de ces clichés, pour notre plus grand plaisir. Effectivement, bien que les bases soient quelque peu dépassées, très vite on se dirige vers un récit bien plus moderne, qui prend une direction plus intéressante, plus surprenante, oubliez la princesse en détresse et le prince charmant, très loin d’être si charmant, on prend une direction plus féministe dans son combat, plus indépendante, une direction qui résonne considérablement avec nos sociétés actuelles. Pour autant, on ne tombe pas dans la facilité, ce n’est pas un choix, juste pour respecter une certaine mode, c’était aussi le cas dans le roman dont il est l’adaptation, rien n’est poussé à l’extrême, c’est à mon sens, une autre façon de voir les choses, qui va avec l’évolution de notre époque. Au-delà de ça, c’est un formidable univers de fantasy qui s’ouvre à nous, qui en possède toutes les forces, notamment dans son environnement, dans les créatures qui le peuplent, c’est un monde extraordinaire, riche de magie, bien que l’on aurait aimé en découvrir encore plus, comme si nous étions restés en surface. La réalisation de Juan Carlos Fresnadillo est extrêmement agréable, il a su mettre en lumière cet univers, de la meilleure des manières, malgré un budget sûrement moins élevé qu’un blockbuster de cinéma, la qualité est au rendez-vous. Les effets spéciaux sont d’ailleurs assez bluffants, le dragon en question, est à mon goût, absolument sublime, dans toute sa splendeur, donnant lieu a des scènes, pour le moins impressionnantes, c’est spectaculaire, on en prend plein les yeux, un véritable régal. En ce qui concerne le scénario, assez classique lorsque l’on parle de conte, bien que la direction choisie soit plus moderne, on comprend rapidement où l’on veut nous mener, sans grande surprise, il est néanmoins tout en efficacité. On se laisse totalement prendre au jeu, portés par cette aventure, sans aucun temps mort, bien que quelques facilités soient utilisées, le divertissement est au rendez-vous, l’intrigue se suit avec plaisir, joliment menée par des scènes d’action, bien rythmées, sans qu’elles soient en surnombre. Quant au casting, il est des plus crédibles, Millie Bobby Brown tient évidemment l’affiche avec beaucoup de succès, mais Robin Wright, Angela Bassett et Nick Robinson, font des seconds rôles de qualité.

En bref : Un film délicieusement divertissant, qui nous offre une plongée dans un conte moderne, qui prend des apparences presque classiques de prime abord, mais qui parviennent à s’en détacher, pour nous livrer le combat d’une héroïne forte, indépendante, bien que l’intrigue soit peu surprenante, on se laisse porter par son rythme soutenu et par ses scènes d’action assez impressionnantes !

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Un film d’action à l’atmosphère envoûtante !

Ce qui m’a tant plu dans ce film, c’est avant tout son cadre, véritable plongée en Irlande, ça a l’air de rien, pourtant, c’est à mon sens, l’une de ses plus grandes forces, c’est ce qui lui donne toute son identité, ces paysages extraordinaires, cette ambiance que l’on reconnaît entre mille, c’est vraiment une patte tout à fait typique, qui apporte une authenticité des plus savoureuse. D’autant plus qu’il s’agit d’une époque bien particulière pour ce pays, les années 70 et tous les troubles que nous lui connaissons, liés à cette volonté d’indépendance, à tous ces attentats terriblement violents qui ont eu lieu, même si nous n’en sommes témoins qu’au début, de la plus extrême des manières, c’est une situation pleine de tensions, que nous allons découvrir. Pour autant, on comprend également qu’il existe un contraste percutant, avec ce qui peut se passer dans les villes et le calme presque irréel des villages les plus reculés, comme si eux, ne vivaient pas les mêmes événements, comme si, en étant éloignés de tout, ils l’étaient aussi des questions, des drames qui se jouent pourtant dans leur pays, comme une bulle hors du temps. Pour autant, même si tout cela est intéressant, nous restons dans le cadre d’un film d’action, assez classique, qui possède des ficelles connues, même si tout ce qui l’entoure, ne manque pas d’intérêt, il ne faut pas s’attendre à ce que ce soit plus poussé dans ses approfondissements, même si c’est mieux travaillé, que beaucoup d’autres métrages du genre. En revanche, j’ai particulièrement apprécié la réalisation de Robert Lorenz, qui a su offrir cet environnement bien particulier à son film, c’est véritablement ce qui fait toute la différence, toute sa force, son identité, c’est presque un bol d’air à part entière, nous laissant l’impression de respirer à plein poumons. Visuellement, c’est avant tout, un voyage tellement revigorant, malgré des sujets, un fond, évidemment très sombres, cette plongée au cœur de cette nature presque sauvage, ballottée par les éléments, offre finalement un sentiment de liberté et de lumière, qui vient contrebalancer le tout. En ce qui concerne le scénario, entendons-nous bien, il reste des plus classiques, rien de très novateur ici, même si, on peut saluer son efficacité, elle reste bien menée, on se laisse porter par ses rebondissements, par les récits qui peuvent se jouer en filigrane et on ne boude pas son plaisir. Autre chose à saluer, c’est le fait qu’il soit à contre-courant de tout ce que l’on peut connaître des films d’action, on ne mise pas exclusivement sur des scènes d’explosions ou de fusillades en tous genres, au contraire, c’est très peu dosé, il y a une certaine lenteur, qui correspond vraiment à l’atmosphère de voulue et c’est à mon sens, un véritable point fort. Quant au casting, je l’ai trouvé très convainquant, on retrouve un Liam Neeson plus vieillissant, mais plus nuancé également, je suis très agréablement surprise par le rôle de Jack Gleeson et Kerry Condon est tout à fait crédible dans cette interprétation.

En bref : Un film d’action qui à tout misé sur son identité, sur ce cadre, cet environnement à part entière, cette plongée en Irlande qui nous fait voyager au cœur d’un pays, mais aussi de cette période très troublée, bien que classique dans son intrigue, il parvient à se détacher de tout ce que l’on connaît du genre, pour nous livrer un métrage sombre et étonnant dans sa manière de voir les choses !

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date : 07-03
Un film loin d’être si désagréable !

Comme la plupart des productions Sony, bien qu’elles soient en collaboration avec Marvel, il est rare que le public soit en accord avec les choix effectués et si effectivement, nous ne sommes pas dans du pur Marvel, que l’on s’éloigne quelque peu de sa qualité, ça reste des films divertissants, qui ne manquent pas d’un certain intérêt. Ce sera le cas également pour celui-ci, à l’image de Venom ou Morbius, on découvre des héros différents, des histoires que l’on connaît moins bien, qui sont peut-être de moindre importance, par rapport à ce que l’on connaît, mais qui possèdent pour autant, une identité à part entière, qui mérite que l’on s’y attache. Je dois bien admettre ma totale méconnaissance de ce pan des comics, une découverte totale pour moi, avec laquelle j’ai pris beaucoup de plaisir finalement, cette nouvelle héroïne, mais surtout, tout son parcours, son histoire personnelle, parviennent à nous toucher véritablement et c’est en même temps qu’elle, que nous allons comprendre ce dont elle est capable. Le seul élément qui peut être regrettable avec cet univers en particulier, c’est sûrement son côté trop adolescent, qui va de pair avec les autres personnages qui entourent notre héroïne, bien que ce soit justifiable, de par leur âge, on tombe un peu trop aisément dans certains clichés et c’est à mon sens, clairement dommageable. La réalisation de S.J Clarkson est dans l’ensemble, pour le moins correcte, il a su donner les meilleures armes à cette adaptation, je dois même dire que je suis assez bluffée par le résultat final, bien meilleur que certaines grosses productions. Visuellement, c’est effectivement, plus que convainquant, les effets spéciaux sont de qualité, ils sont d’ailleurs utilisés à bon escient, jamais en surnombre, je suis même étonnamment surprise par les scènes d’action, qui sont ô combien immersives. En ce qui concerne le scénario, il reste assez classique de ce que l’on peut connaître lorsque l’on parle de ce genre de films, les ficelles sont connues et elles restent, pour le moins prévisibles, on sait ce que l’on va voir et nous serons peu surpris par la tournure des évènements. Pour autant, l’intrigue est fluide, parfaitement menée, justement rythmée, on se prend alors aisément au jeu, sans grande prise de tête, on s’attache aux personnages et à leur destin qui se joue de manière inextricable. Quant au casting, il m’a beaucoup plu, j’ai trouvé Dakota Johnson tout à fait convaincante, le trio Sydney Sweeney, Isabela Merced, Celeste O’Connor est à la hauteur et bien évidemment, j’ai adoré le rôle de Tahar Rahim.

En bref : Un film qui n’est certes, pas parfait, toujours un peu à part dans l’univers Marvel, il n’en reste pas moins intéressant, nous dévoilant une nouvelle héroïne que l’on prend plaisir à connaître, notamment pour son histoire, on peut pourtant regretter ses notes un peu trop adolescentes, même si le divertissement reste des plus agréables !

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Un film aussi prenant que bouleversant !

Effectivement, nous sommes dans le cadre d’un remake, après la version musical de Broadway, il a été décidé de tenter une adaptation sous forme de comédie musicale, un choix qui ne plaira pas à certains, mais dont j’ai trouvé une pertinence évidente, qui correspond à merveille avec la culture noire-américaine et ses racines profondément liées au blues. En cela, les phases de chansons sont absolument sublimes, elles participent grandement à l’ambiance incroyable de ce métrage, tantôt joyeuses, mélancoliques ou même plus sombres, elles savent retranscrire profondément les différentes étapes de ce récit, apportant un rythme, des percussions, de façon à nous faire littéralement vibrer, avec tout ce qui peut se dérouler à l’écran. Si pour certains, il existe une déconnexion avec la gravité du cadre mis en avant, pour ma part, j’ai eu la sensation d’être totalement immergée dans cette culture, dans les bouleversements que traversent ce peuple, dans ses tourments, autant que dans les progrès qu’ils ont justement connus à cette époque si particulière. Puisque nous sommes dans une Amérique post-esclavagisme, bien que le peuple noir se soit libéré de ses chaînes, il reste malheureusement un fond de domination ici, dont nous serons témoins de la plus cruelle des manières, mais en plus de ça, c’est également des traditions terribles contre lesquelles il faut maintenant lutter, une autre domination, celle de l’homme sur la femme, des maltraitances qui étaient monnaie courante, ce sont les chaînes du patriarcat qu’il faut maintenant savoir briser. La réalisation de Blitz Bazawule est tout simplement sublime, en plus d’une reconstitution de l’époque absolument parfaite, maîtrisée dans ses moindres détails, c’est une utilisation simplement sublime des couleurs, un spectacle à part entière, qui participe grandement à l’efficacité de cette comédie musicale. Visuellement, c’est un véritable petit bijou, c’est une explosion des sens, les scènes de comédie musicale notamment, sont extraordinaires, avec des chorégraphies absolument sublimes, d’une maîtrise totale, elles nous offrent des instants d’une intensité remarquable, parfois aussi difficiles, que vectrices d’un espoir percutant. En ce qui concerne le scénario, parfaitement écrit, c’est un récit qui nous prend littéralement aux tripes, c’est celui d’une époque, de ses combats, de ses victoires aussi, de ses tragédies, des thèmes extrêmement sombres seront abordés, parfois insupportables même, mais jamais sans lumière, parce que l’espoir y est omniprésent. C’est une histoire de femmes qui résonne toujours violemment avec notre actualité, parce que le combat n’est finalement jamais terminé, c’est une histoire de sororité extraordinaire, de cette solidarité qui peut vous aider à tout traverser, à briser ces chaînes qui vous ont emprisonnées durant toute votre vie, parce qu’il n’est jamais trop tard pour prendre son destin en mains. Quant au casting, il est tout simplement extraordinaire, Fantasia Barrino crève littéralement l’écran par sa performance, Taraji P. Henson fait de nouveau preuve d’un talent absolument sublime et j’ai adoré la prestation tout en force de Danielle Brooks.

En bref : Une nouvelle version sous forme de comédie musicale, un choix qui peut être discutable, qui se trouve pourtant être en parfaite corrélation avec la culture noire-américaine, qui apporte une tout autre profondeur à ce récit, un rythme puissant, vibrant d’énergie, qui nous fera partager une histoire percutante, celle d’une époque faite de révolutions, une histoire de femmes bouleversante, parfois difficile, mais toujours riche d’espoir !

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date : 29-02
Un film hommage absolument irrésistible !

Fabuleux clin d’œil à l’univers d’Agatha Christie, nous serons dans un thriller qui possède indubitablement sa patte, qui la concerne même directement, à plus d’un titres, mais je ne vous en dis pas plus, sachez que les surprises autour de cette grande auteure du genre, seront clairement au rendez-vous. Mais c’est également un métrage dans le plus pur style britannique, qui fait la part belle à son humour tout à fait atypique, presque décalé, il se fait extrêmement subtil, il fait pourtant mouche à chaque reprises, distillant de fabuleuses réparties et autres jeux de mots, ou cocasseries, tout du long, ce qui fait inévitablement tout son charme. C’est une plongée absolument savoureuse dans le milieu du cinéma, mais aussi du théâtre, dans le Londres des années 50, c’est l’image même de tout ce que l’on pouvait imaginer à cette grande époque, aussi festif, que grandiloquent, un tableau passionnant qui se dessine sous nos yeux et qui nous offre un cadre tout à fait unique en son genre. Mise en abîme des plus intelligentes, on peut se sentir quelque peu perdu dans un premier temps, mais il suffit de se laisser porter par cet univers fait de paillettes, mais également d’une certaine noirceur, pour en apprécier toutes les nuances et en comprendre toutes les ficelles, même si elles peuvent paraître alambiquées dans un premier temps. La réalisation de Tom George est incroyablement agréable, j’ai beaucoup aimé sa façon de voir les choses, il a su moderniser un genre qui peut paraître suranné, lui apporter une certaine vivacité, à travers des mouvements de caméra notamment et des plans tout à fait prenants. Visuellement, en plus d’être une fabuleuse reconstitution de l’époque, ainsi que du milieu qu’il met en scène, on se régale des mises en scènes extrêmement théâtrales, qui possèdent une véritable authenticité, une patte propre à ce métrage, qui lui apporte une identité tout à fait unique. En ce qui concerne le scénario, il mise sur sa simplicité, sur cet aspect whodunit, mais il faut se méfier des apparences et il n’est pas si simple que l’on pouvait le penser, notamment par sa manière de présenter les évènements, à travers des flash-backs qui pourront paraître trop nombreux, mais qui ont une véritable importance. C’est une intrigue finalement extrêmement savoureuse, qui nous capte dans ses filets, dans laquelle on se laisse porter, savourant son humour, ses rebondissements et surtout, la relation de ce duo totalement improbable, qui fait tout le sel de ce récit, pour le moins irrésistible. Quant au casting, extrêmement riche, il est lui aussi au rendez-vous, notamment par son duo Sam Rockwell/Saoirse Ronan, d’une alchimie parfaite et absolument délicieuse.

En bref : Un thriller qui peut paraître classique dans son genre, mais qui sera un fabuleux hommage à Agatha Christie, maîtrisant tous les codes de ses enquêtes, de la plus belle des manières, avec un humour britannique des plus irrésistibles, très subtil, mais qui fonctionne avec une efficacité redoutable, pour nous faire partager un récit qui mise sur sa simplicité, mais qui ne le sera pas tant que ça, nous livrant une aventure aussi rocambolesque, que passionnante !

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Un film captivant et percutant !

Préparez-vous pour une plongée au cœur d’un asile de femmes au 19ème siècle, un asile où on enfermait toutes femmes contrevenant à la bien pensance de l’époque, sans forcément qu’elles n’aient le moindre signe de maladie mentale, mais simplement parce qu’elles pouvaient déranger, parce qu’elles n’entraient pas dans les codes qui leurs étaient imposés. Bien sûr, même si certaines femmes étaient en souffrance réelles, pour beaucoup, ce n’était pas leur place, d’autant plus lorsque nous sommes les témoins directs des traitements qui leur ont été infligés, traitements que l’on ne peut décemment pas qualifiés de médecine, mais plus de tortures et de maltraitances en tous genres, mais en définitive, absolument rien qui ne peut aider à se sortir de cette prison, qui semble finalement n’exister, que pour enrichir ceux qui la dirigent. Pire encore, il était de coutume de faire participer ces malades à des bals, où toute la bonne société était invitée, les exposants tels des monstres de foire, des bals où tout était autorisé, même le pire, parce que ces femmes n’avaient pas leur mot à dire, n’avaient parfois même pas la possibilité de refuser quoique ce soit, même les sévices les plus inimaginables. C’est un environnement révoltant qui s’ouvre donc à nous, dans tout ce qu’il a de plus terrible, une vision effrayante de la façon dont les femmes pouvaient être traitées il n’y a pas si longtemps que ça encore, le plus difficile étant d’accepter que ce sont également des femmes qui géraient ces endroits et imposaient ces traitements à leurs propres consœurs, sans le moindre état d’âme. J’ai beaucoup aimé la réalisation d’Arnaud des Pallières, sa façon de mettre en lumière cet univers si difficile, un univers qui a déjà été exposé, il y a peu d’ailleurs, mais auquel il apporte sa propre vision, lui donnant une identité propre et surtout, l’abordant sous un angle tout à fait passionnant. Visuellement, malgré un côté sombre inhérent à cet environnement d’enfermement, c’est un travail extrêmement lumineux, qui fait la part belle aux couleurs, extrêmement saturées, elles viennent adoucir un cadre si profondément violent psychologiquement, c’est à mon sens, un véritable petit bijou artistique. En ce qui concerne le scénario, j’ai beaucoup aimé son angle de vue, presque sur fond de thriller, l’immersion dans cette asile se fait volontaire, elle possède un véritable but, un sens, elle n’est pas seulement là pour dénoncer une situation insoutenable, mais aussi pour trouver des réponses à une blessure tout à fait personnelle. Une intrigue que j’ai trouvée pleine d’intelligence, très subtile, certains auront peut-être la sensation qu’elle ne va pas au bout des choses, à mon sens, elle met pourtant le doigt sur une réalité, celle de se dire que malgré tout, il est peut-être trop tard, que même si la vérité éclate, on ne peut parfois rien faire pour la réparer, parce que la blessure est trop profondément ancrée et que vouloir la soigner, n’est pas toujours suffisant. Quant au casting, c’est clairement le point fort de ce métrage, il est absolument bluffant dans son ensemble, Mélanie Thierry est tout simplement époustouflante et les rôles de Josiane Balasko, ainsi que de Marina Foïs font littéralement froid dans le dos.

En bref : Un film percutant, révoltant, sur les asiles de femmes à une époque pas si lointaine, des asiles qui ont finalement tout d’une prison où tout était permis, même le pire, dépossédant les femmes de toute leur humanité, un cadre ô combien difficile, parfois insupportable, mais qui vient servir une intrigue personnelle, presque un thriller, un récit profondément bouleversant, auquel il est impossible de rester insensible !

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date : 22-02
Un film percutant et absolument fascinant !

Je vous avoue que le catch ne fait clairement pas partie de mes passions, je ne connais que peu de choses à ce milieu, bien que j’ai pu voir quelques matchs et encore moins les légendes qui peuvent l’entourer, je n’avais donc aucune connaissance de cette grande famille qui sera représentée ici, sachez que c’est pourtant une histoire vraie. Une histoire vraie qui va se montrer dans tout ce qu’elle a de plus tragique, de plus dramatique et même de plus révoltant, c’est avant tout cette famille qui sera sous le microscope, la manière terrible dont elle s’est construite, sous l’égide d’un père tyrannique, qui ne vit que pour le succès qu’il n’a jamais eu, mais qu’il reporte de manière si violente sur ses fils. Exemple typique d’une masculinité toxique poussée à l’extrême, comme quoi, être un garçon n’est pas toujours plus enviable que d’être une fille, lorsque l’on tombe sur un homme tel que lui, un homme que l’on ne peut même plus considérer comme un père, qui instaure une compétition entre ses propres enfants, les classant lui-même par préférence, achetant leur amour à grands coups d’exploits sportifs qu’ils doivent nécessairement effectuer. Le milieu du catch n’est alors qu’un prétexte, celui par lequel cet homme va instaurer sa poigne de fer, alors que ça aurait pu rester une passion familiale, il en fait le théâtre de son éducation maltraitante, propulsant ses enfants dans un succès qu’ils n’ont jamais voulu, mettant toujours plus de pression sur leurs épaules, allant jusqu’au point de non retour, sans jamais qu’il ne se remette en question. La réalisation de Sean Durkin est incontestablement sublime, une véritable claque artistique, malgré une atmosphère extrêmement éprouvante, son jeu de lumière met en avant de manière bouleversante cet univers si rugueux, si difficile, j’ai été littéralement touchée en plein cœur par sa vision des évènements. Visuellement, bien que très sobre, très épuré, c’est une véritable pépite, une œuvre d’art à part entière, d’une douceur extraordinaire, malgré la violence psychologique inhérente à cette situation, on vient l’enrober de lumière, pour atténuer un peu la brutalité de ce qui se déroule. En ce qui concerne le scénario, assez simple, il retranscrit l’épopée incroyable de cette famille, qui aurait pu paraître enviable, jusqu’à ce qu’on en découvre les coulisses, la manière dont le succès a pu corrompre une simple passion, celle d’un sport à part entière, qui demande un investissement physique absolument bluffant, bien que l’on puisse penser que tout n’est qu’apparences dans ce spectacle. C’est un récit littéralement bouleversant, qui n’aura de cesse de nous révolter, parce que ce n’est pas ça être père, ce n’est pas détruire ses propres enfants, les laisser à leurs démons, pour peu que le succès soit au rendez-vous, les pousser à se déchirer, pour obtenir les miettes d’amour d’un père, qui n’a rien à offrir, si ce n’est son égoïsme. Quant au casting, il est tout simplement exceptionnel, Zac Efron tient à mon sens son meilleur rôle, mais Harris Dickinson, Jeremy Allen White et Stanley Simons sont tout aussi bouleversants, notons également la performance incroyable de Holt McCallany, mention spéciale pour une Lily James fabuleuse.

En bref : Un film tout simplement extraordinaire, le récit d’une épopée du sport incroyable, qui brille par son succès, mais qui dévoile en coulisses, la vie littéralement dramatique de cette famille, placée sous l’égide d’un homme qui ne vit que pour la gloire, celle qu’il n’a jamais pu obtenir lui-même, qu’il va infliger de la plus violente des manières à ses propres enfants, peu importe les sacrifices, les souffrances, pourvu que les lauriers lui reviennent !

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date : 20-02
Un film d’action aussi barré que passionnant !

Les films d’espionnage sont généralement conçus sur le même modèle, genre assez sérieux de prime abord, ils peuvent même paraître un peu austères parfois, mais depuis quelques années, certains ont pour vocation de le dépoussiérer, de le moderniser et de lui apporter un peu de folie, c’est exactement le cas ici, pour mon plus grand bonheur. Tout commence par un roman, une auteure amoureuse du genre, qui a beaucoup de succès avec sa série, mais qui va se trouver un peu trop près de la réalité, on pense simplement être les spectateurs de son imagination, que rien de tout cela ne se déroule ailleurs que dans son cerveau, mais tenez-vous prêts, pour une aventure totalement épique et rocambolesque. Tous les codes sont bien présents, nous serons réellement dans un cadre purement classique en terme d’espionnage, manipulations politiques, double, voire triple jeu, manigances, trahisons, tout est bien là pour nous retourner le cerveau, comme il se doit, pour autant, c’est fait avec beaucoup d’humour, de légèreté, pour un rendu qui devient finalement bien plus accessible psychologiquement et garanti sans aucune prise de tête. Alors, je peux comprendre que ce soit un style qui ne plaise pas à tout le monde, les amoureux de la première heure pourront incontestablement trouver à y redire, pour autant, c’est une nouvelle direction qui possède un vrai potentiel et qui gagne clairement à être connu. Grande fan de la réalisation de Matthew Vaughn, d’ailleurs, ouvrez l’œil, « Kingsman » n’est jamais bien loin, on retrouve incontestablement sa patte, son style totalement décalé qui sort du lot, son identité, son authenticité et sa folie, mais aussi sa vraie vision du genre, dans un fabuleux mélange psychédélique. Visuellement, c’est une explosion de tous les instants, on en prend littéralement plein les yeux, des scènes d’action survitaminées, des fusillades, des combats parfaitement chorégraphiés, le tout, dans une explosion littérale de couleurs et d’effets spéciaux parfaitement utilisés. En ce qui concerne le scénario, de prime abord, il peut paraître assez simple, voire déjà vu, pour autant, il va très rapidement se révéler bien plus complexe que ce que nous pouvions imaginer, une intrigue à tiroirs, qui va se montrer plus surprenante et étonnante, au fil des minutes qui passent. Non seulement, c’est un film d’action incroyablement rythmé, mais en plus, c’est un récit qui saura nous embarquer dans une aventure aux rebondissements nombreux, qui n’auront de cesse de nous faire explorer des pistes aussi différentes les unes que les autres, en ayant la grande intelligence de ne jamais nous perdre pour autant. Quant au casting, il fonctionne à merveille, le duo Bryce Dallas Howard/Sam Rockwell est aussi différent, que complémentaire et Henry Cavill tient un rôle pour le moins savoureux de folie.

En bref : Un film d’espionnage totalement décalé dans son ton, dans sa manière d’aborder un genre parfois très austère, fun, loufoque, il est pourtant extrêmement solide dans son intrigue, malgré une modernité incontestable, on conserve les codes avec une efficacité redoutable, pour nous livrer un film d’action absolument passionnant et qui saura également nous surprendre à de multiples reprises, par des rebondissements aussi imprévisibles, qu’intelligents !

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Un film simplement beau d’émotions !

Bienvenue dans une petite bourgade de Dublin, dans les années 60, un petit quartier où tout le monde se connait, où tous sont en quelque sorte voisins l’un de l’autre, se connaissant depuis toujours, comme s’ils formaient finalement, tous une grande famille et comme on le sait, parfois, dans les familles se cachent de lourds secrets. L’Irlande est un pays où la religion tient une place primordiale, elle sera plus que jamais au centre de ce métrage, puisqu’il est question du pèlerinage de Lourdes, ce voyage qui ressemble à une dernière chance pour certains, un voyage qui va être le symbole de tant d’autres choses pour tous, celui des douleurs du passé, qu’il est peut-être enfin temps de pardonner, pour trouver la paix. Que vous soyez ou non croyants, là n’est pas la question, d’ailleurs, c’est un point essentiel de ce métrage, à aucun moment on ne cherche à imposer la foi, elle est certes importante, mais elle vient surtout servir de prétexte, de lien entre ces personnages, elle est présente telle un personnage secondaire, sans jamais devenir omniprésente. C’est avant tout une histoire de femmes, de leur rôle dans ces années encore bien difficiles où elles n’avaient encore que peu de droits, où le simple fait de vouloir entreprendre ce pèlerinage, était considéré comme une désertion du domicile conjugal, laissant leurs pauvres maris s’occuper de tout en leur absence. J’ai beaucoup aimé la réalisation de Thaddeus O’Sullivan, toute en douceur, à travers un voyage qui semble anodin, presque trop léger, il mettra pourtant en avant toute une époque, avec un œil fort de réalisme et une efficacité redoutable. Visuellement, l’accent est mis sur la reconstitution de cette période, parfaitement réussie, elle nous plonge d’autant plus intensément dans ses méandres, bien qu’il pourrait se montrer sombre, au vu de ses sujets parfois difficiles, c’est pourtant un métrage extrêmement lumineux, presque une bouffée d’oxygène, où souffle un véritable vent de liberté. En ce qui concerne le scénario, il peut paraître assez simple, voire peut-être un peu naïf de prime abord, pourtant, derrière cette légèreté d’apparence, se cache bien plus de profondeur et plus de complexité qu’on ne pouvait le penser, pour nous livrer un récit profondément touchant. Effectivement, tout repose sur ce groupe de femmes, toutes liées par un secret difficile, qui les ont marqué pour toujours, elles vont devoir faire face à leurs erreurs, à leurs souffrances, à travers ce voyage presque initiatique, c’est le temps du pardon, mais aussi celui de prendre enfin leur destin en mains, quitte à bousculer les mentalités. Quant au casting, c’est le groupe qui fait la force, dans une alchimie absolument sublime, Maggie Smith, Laura Linney, Kathy Bates et Agnes O’Casey, elles sont toutes au cœur de l’histoire.

En bref : Un film qui fait simplement du bien, qui pourra paraître naïf dans un premier temps, mais qui va finalement se révéler bien plus important, plus nuancé que ce que nous pouvions imaginer, pour nous proposer le récit d’une époque d’abord, mais aussi celui de femmes brisées par un secret, qui vont se reconstruire, en trouvant la voie du pardon, pour enfin pouvoir prétendre à la paix tant recherchée !

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Une comédie d’action extrêmement efficace !

La comédie d’action est un genre que l’on voit de plus en plus souvent, qui fonctionne bien habituellement, pour peu que ce soit justement dosé, que les codes soient respectés et que chacun des deux aspects soient présents, dans un bel équilibre, sans que jamais ça ne soit trop grotesque ou trop invraisemblable. Et je dois dire que je suis très agréablement surprise par ce métrage en particulier, qui réunit absolument tout ce que nous pouvions en attendre, c’est non seulement, un véritable film d’action, qui maîtrise son sujet, qui nous offre un cadre délicieusement propice aux fusillades et autres combats, dans un divertissement absolument savoureux. Mais c’est également une comédie très justement dosée, utilisant un humour subtile, sans jamais tomber dans le vulgaire, ni dans le grossier, c’est simplement drôle, une comédie familiale même, qui pourra toucher tous les publics, avec une efficacité redoutable. Pour autant, on ne réinvente pas le genre, entendons-nous bien, il n’y a rien de très novateur, les ficelles sont assez classiques, mais elles sont parfaitement maîtrisées, de la meilleure des manières possibles et pour nous proposer un ensemble de qualité. La réalisation de Simon Cellan Jones est plus que correcte, à la hauteur de ce que nous pouvions en attendre, bien que le budget ne doit pas être conséquent, le résultat est pour le moins agréable, sans forcément sortir du lot habituel. Visuellement, les effets spéciaux sont assez simples, j’ai apprécié qu’ils soient peu nombreux, misant essentiellement sur le réalisme des scènes d’action, qui sont elles, absolument réussies, nous offrant des moments particulièrement punchy et spectaculaires. En ce qui concerne le scénario, assez basique en apparences, bien qu’il n’aille pas chercher très loin, on reste sur une intrigue qui fonctionne à merveille, sans prise de tête, on prend simplement plaisir à la suivre, avec quelques rebondissements bienvenus, qui viennent ajouter un peu de piment à l’ensemble. Mais ce qui fonctionne aussi bien ici, c’est surtout ce cadre familial, auquel on s’attache inévitablement, on savoure les situations cocasses dans lesquelles ils sont plongés et on se surprend à être touchés par leurs liens, par leurs difficultés parfois. Quant au casting, il est absolument parfait, Mark Wahlberg est coutumier du fait, il maîtrise son sujet et j’ai particulièrement aimé le rôle de Michelle Monaghan qui vient le complémenter.

En bref : Une comédie d’action qui maîtrise les codes, assez classique dans ses ficelles, il les manient avec une efficacité redoutable, sachant jongler avec ces deux genres, en leur donnant toute leur place, véritable métrage d’action, riche de rythme, il se montre subtilement drôle, sans jamais tomber dans la lourdeur et en nous livrant une intrigue, simple, mais savoureuse à suivre !

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date : 08-02
Un film qui répare profondément !

En grande amoureuse du milieu de la danse, je ne pouvais pas passer à côté de celui-ci, bien que je n’y connaisse pas grand-chose, je suis toujours sous le charme du mouvement des corps, peu importe le style et en l’occurrence, j’ai rarement vu un film qui le met si merveilleusement en avant, nous y immergeant de la plus percutante des manières. On commence cette immersion au cœur d’un ballet classique, de ses coulisses, autant que du spectacle en lui-même, un début littéralement époustouflant, profondément marquant et qui va être le point de départ d’une nouvelle vie, d’un renouveau, un véritable drame à vivre, pour tout grand sportif, mais qui va s’avérer devenir ce renouveau rédempteur dont nous pouvons tous avoir besoin. C’est alors, un récit de reconstruction, du deuil à plus d’un titre, d’une vie qui prend fin telle qu’on l’a connue, telle qu’on l’a rêvée, espérée, mais à laquelle il faut pourtant dire adieu, une décision déchirante, presque insupportable, mais pour revenir plus fort et plus épanoui encore. Bien que tout se déroule dans ce cadre artistique, c’est une situation universelle, qui pourra parler à chacun de nous, parce que parfois, les coups durs surviennent, qu’ils paraissent insurmontables, mais ils peuvent devenir cette renaissance que nous n’attendions pas, cette nouvelle vie plus riche encore que tout ce que nous pouvions imaginer. Je ne suis pas la fan la plus fervente de Cédric Klapisch, j’ai peu vu son travail, mais je dois dire que ce métrage m’a donné envie de le découvrir plus amplement, tant il a su parler à mon cœur, mettant en avant de la plus merveilleuse des manières cet univers si particulier. Visuellement, c’est une plongée extraordinaire au cœur de ces corps en mouvement, la danse sous tous ses aspects, qu’ils soient plus académiques ou plus brutaux, plus classiques ou plus instinctifs, c’est l’art sous toutes ses formes, mis en avant avec tout le respect, toute la beauté qui soit. En ce qui concerne le scénario, assez simple en apparence, l’intérêt n’est pas dans sa complexité, mais dans ce qu’il véhicule, dans son récit, bouleversant de messages, dans cette leçon de vie extraordinaire, cette histoire de renaissance, de réparation, qui met l’accent sur l’espoir, au-delà de tout. Une intrigue qui se suit au gré des scènes de danse, ce retour à la vraie vie, autant qu’à la nature, qui vient réparer les âmes, autant que les corps, prendre soin de soi, dans le sens le plus général du terme, pour s’ouvrir aux autres et pour donner un nouveau sens à cette vie que l’on pouvait croire briser à jamais. Quant au casting, il est absolument parfait, Marion Barbeau tient le haut de l’affiche avec une perfection redoutable, entourée par des seconds rôles qui viennent parfaitement la mettre en valeur, à l’image de François Civil, Pio Marmaï, Muriel Robin ou Denis Podalidès.

En bref : Un film profondément beau, qui sait mettre le mouvement des corps en valeur, à travers des scènes de danses dans tous les genres, c’est une immersion percutante, sublime de tous les instants, qui nous fait partager un récit bouleversant, une histoire de résilience, de réparation, une histoire de deuil, celle d’une vie longtemps rêvée, qu’il faut apprendre à réinventer, pour pouvoir l’appréhender pleinement !

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date : 06-02
Un film d’horreur essentiellement dramatique !

Catégorisé film d’horreur, il faut pourtant se méfier de ce terme, bien qu’il en possède certains accents, il est bien plus que ça, c’est avant tout, un drame social, familial, avec une ambiance effectivement plutôt sombre, presque glauque et une atmosphère presque obsédante de mystère. Pour autant, c’est avant tout une vision particulièrement réaliste de l’agriculture française, de ses drames, de ses difficultés, un sujet qui résonne inévitablement avec notre actualité et qui nous plonge dans un quotidien difficile, dans lequel il est compliqué de se faire entendre, comme si vos souffrances étaient invisibles aux yeux de tous. Bien sûr, il n’est pas question d’un élevage traditionnel ici, même s’il peut s’adapter à tous, néanmoins, sa spécificité pose également d’autres questions, notamment sur notre avenir alimentaire, mais également sur la méconnaissance que nous pouvons en avoir, les questions qui l’entourent sont pourtant bien réelles, mais il est plus facile de moquer ces idéaux, que de comprendre que ce sera sûrement notre futur. Ce qui fonctionne aussi bien dans cet univers, c’est justement son réalisme, ces insectes tout à fait normaux de prime abord, mais qui vont évoluer, rien d’extravagant, tout se fait dans la subtilité, sans jamais devenir grotesque et monstrueux, mais au contraire mettant en avant un changement qui semble presque possible, tout en étant contre-nature. Je découvre le premier film de Just Philippot, j’avais beaucoup aimé son second métrage, on retrouve des thèmes qui lui sont chers, sa vision de la famille essentiellement et de l’environnement, le tout avec une sensibilité assez sombre, presque pessimiste, mais qui s’accorde également avec nos problématiques actuelles. Visuellement, c’est d’une justesse extraordinaire, à la fois très simple, sobre, on ne tombe jamais dans la facilité pour autant, là où on aurait pu tomber dans l’extrême, les effets spéciaux se sont faits tout en finesse, nous offrant des scènes frappantes de vérités, elles seront peu nombreuses, mais leur efficacité est redoutable, nous livrant des instants qui font froid dans le dos. En ce qui concerne le scénario, peut-être trop lent pour certains, j’ai pour ma part, beaucoup aimé l’ambiance qui s’installe peu à peu, ce côté glauque, malsain qui s’amplifie au fil des minutes, c’est en cela que le côté horrifique se dégage, venant littéralement exploser dans les dernières minutes, pour nous montrer toute sa puissance. Bien que l’intrigue soit bien menée dans l’ensemble, touchante par son drame sous-jacent, par ses sujets extrêmement forts, on peut peut-être regretter un dénouement légèrement trop brutal, même si son ouverture me plaît, que chacun pourra s’en faire une opinion, elle m’a semblé trop rapide. Quant au casting, il est absolument parfait, j’apprécie décidément beaucoup la performance de Suliane Brahim, Marie Narbonne et Raphaël Romand viennent compléter ce trio familial avec beaucoup de talent également.

En bref : Un film d’horreur qu’il est bien trop facile de réduire à ce seul genre, parce qu’il est bien plus que ça, drame social, mais aussi familial, il possède un contexte fait de réalisme, qui aborde des sujets forts, qui font encore notre actualité à ce jour, tout en pointant du doigt la vérité d’un futur, bien que ses accents soient aussi mystérieux, qu’effrayants, ils offrent une vision quasiment hypnotique de ces créatures !

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date : 01-02
Un film d’horreur pour le moins intense !

Grande arachnophobe, je dois dire que je ne faisais pas la fière en y allant, mais finalement, on se rend rapidement compte que c’est un sujet qui touchera chacun, que vous ayez peur ou non, ça atteindra ce côté primaire de votre cerveau, personne ne pourra y rester indifférent et je pense que chacun ressentira cette angoisse presque animale. Quel bonheur de voir un cinéma français s’atteler à un genre qu’il ne maîtrise pas spécialement habituellement, réussir là où les autres ont tendance à stagner, voire à régresser considérablement, c’est une réussite totale à mon sens, un huis clos d’ambiance oppressante, angoissante à souhait, extrêmement réaliste, viscérale, c’est incontestablement bluffant de talent. Les films avec des araignées tournent rapidement au grotesque, voire à la caricature, celui-ci ne tombe jamais dans cet écueil, surfant sur un angle parfaitement crédible, bien qu’il soit exploité à son extrême, ce qu’il met en scène est largement probable, venant justement ajouter à la peur profonde que nous ressentirons. Mais ce métrage, c’est également un cadre particulier, une cité comme on en voit tant, sa population qui fait souvent la une des journaux, son langage particulier, sa musique, alors beaucoup pourront en être rebuté, à mon sens, c’est simplement logique, rien n’est surjoué, c’est un microcosme dans toute sa réalité, dans toutes ses caractéristiques et c’est une identité forte, qu’il ne faut surtout pas lui enlever. Sébastien Vaniček nous offre son premier long métrage et m’est avis qu’il va falloir le suivre de près, sa vision est saisissante, percutante, il a su imposer son style avec force, nous livrant un univers brutal, qui va marquer pour longtemps. Visuellement, volontairement très sombre, presque glauque, c’est un environnement hostile qui se dessine et qui va le devenir bien plus encore au fil des minutes, avec cette invasion des plus effrayantes, je dois dire que les effets spéciaux sont absolument bluffants, nous offrant des scènes qui font littéralement froid dans le dos. En ce qui concerne le scénario, assez simple de prime abord, c’est un survival qui possède des codes assez classiques, mais qui a su les maîtriser avec une efficacité redoutable, ne tombant jamais dans le grotesque, bien au contraire, puisqu’il a su conserver ce réalisme d’une importance cruciale. Mais ce n’est pas qu’un film d’horreur, c’est aussi le reflet d’une société, cette vermine, c’est aussi ces habitants qui vivent dans ces quartiers, laissés pour compte, dont on se moque allègrement, un menu sacrifice, qu’il est aisé de faire et qui sera d’ailleurs fait de la pire des manières. Quant au casting, il est incroyablement percutant, Théo Christine est absolument bluffant, qu’il fut intéressant de voir Finnegan Oldfield dans un tel rôle et je suis particulièrement heureuse d’avoir pu voir une autre facette de Jérôme Niel.

En bref : Un film d’horreur d’une réussite totale, une atmosphère terriblement oppressante, délicieusement angoissante, qui nous plonge dans un univers des plus hostiles, qui aura le mérite de ne jamais tomber dans une facilité grotesque, mais au contraire, de rester dans un réalisme d’autant plus marquant, d’une efficacité redoutable et non dénué de questions profondément humaines, possédant une double lecture absolument percutante !

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Un film extrêmement prenant !

Tout commence comme un film assez classique, une famille qui vit en forêt, loin de tout, de tout le monde, en totale autarcie, jusqu’ici, ça semble déjà vu, un idéal que nous avons pu voir à travers d’autres métrages, mais voilà, les apparences sont trompeuses et rapidement, on se rend compte que cette situation est loin d’être aussi idyllique qu’elle veut bien le faire croire. Alors, c’est une tout autre direction que nous allons emprunter, celle d’un thriller, aux forts accents psychologiques, c’est vraiment en ce sens qu’il se démarque, dans toutes les notions d’ordre moral qu’il met en avant, c’est véritablement dans toutes les questions qu’il traite qu’il parvient à se démarquer et à frapper fort. Effectivement, on se rend compte que lorsque c’est un cadre que nous avons toujours connu, il est difficile de voir le mal qu’il comporte, pour nous, c’est la normalité, celle dans laquelle on a toujours grandi, alors, lorsqu’on vous déracine de ce quotidien, l’ennemi n’est pas celui que l’on vous montre du doigt, mais bien celui qui en vous sauvant, vous arrache de tout ce que vous aviez connu jusqu’à présent. Mais dans des yeux d’enfant, impossible de faire la part des choses, de voir le mal en face, ce n’est qu’en grandissant que l’on comprend, que notre perspective évolue, que l’on voit les évènements avec le prisme de l’âge adulte, avec l’arrivée de sa propre famille aussi, on découvre ce qu’est la vraie normalité, pas celle malsaine, à laquelle on a voulu vous faire croire. La réalisation de Neil Burger est assez superbe, malgré une atmosphère très sombre, l’environnement qui l’entoure est incroyablement lumineux, quasiment en pleine nature, nous serons immergés dans une liberté totale, alors qu’en réalité, il est question de séquestration, une opposition qui fait toute la force de ce métrage. Visuellement, je dois dire que je suis sous le charme, ce sont des paysages extraordinaires, une nature omniprésente, dans toute son ambivalence, parfois violente, elle se fait le parallèle de la nature humaine, dans tout ce qu’elle a de plus marquant. En ce qui concerne le scénario, adaptation d’un roman que je n’ai pas lu, je ne peux juger de sa justesse, mais j’ai particulièrement apprécié son écriture, les questions qu’il met en avant, en plus d’être un thriller très bien mené, c’est avant tout un récit fait d’émotions. On ne mise pas tout sur l’intrigue, qui est finalement assez simple, mais sur son aspect psychologique, sur des liens biaisés, ceux d’un amour parental auquel on ne peut que croire à travers des yeux d’enfant, mais qui va montrer son vrai visage à travers un prisme plus adulte, c’est cette évolution qui viendra apporter toute sa force au récit et toutes ses émotions. Quant au casting, il est à mon sens exemplaire, j’ai adoré découvrir Daisy Ridley dans ce rôle, Ben Mendelsohn est parfaitement crédible et quel plaisir de retrouver Garrett Hedlund.

En bref : Un film qui peut paraître assez classique dans un premier temps, une vision idyllique de la vie, qui va se dévoiler au grand jour, dans toute sa perversité psychologique, cette vie de famille finalement non choisie, imposée de la plus terrible des manières et ses conséquences, parce qu’il est difficile de grandir normalement après ça, de se forger sa propre vérité, d’enlever ses œillères d’enfant, pour enfin comprendre que rien n’était amour, bien au contraire !

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