Commentaires de films faits par athalia
Répliques de films par athalia
Commentaires de films appréciés par athalia
Répliques de films appréciées par athalia
Je regrette son approche trop linéaire. J'aurais finalement préféré que la partie 2 "Océan Indien" nous soit présentée en premier, puis la partie 1 "Paris" en flashback, en enfin la conclusion, ça aurait donné plus de mystère au film. Et c'est d'ailleurs comme cela qu'est construite la bande annonce, je m'attendais donc - légitiment je pense - à un film qui soit plus "à tiroirs", qui ait plus de nervosité et de mystère. Au final, j'ai eu l'impression de voir un drame, et à aucun moment un thriller. J'ai trouvé aucun suspense réel dans ce film, qui semble du coup se tirer parfois en longueur, car on a compris depuis un bon moment comment les choses allaient se poursuivre. Je peux pas dire qu'il n'y ait pas d'originalité, que c'est copier/coller de tel autre film, mais tout du long, j'ai eu une impression de familiarité, d'une histoire qu'on connaissait déjà dans ses grosses lignes. Alors me diriez vous, ce n'est pas en soit grave, un drame peut être excellent sans tirer sur le thriller. Mais quand on s'attendrait à autre chose, on ne peut se défaire d'une certaine déception.
Et c'est dommage, car à côté de ça, ça reste un joli film. La réalisation de Nicole Garcia est toujours propre et délicate, sa façon de montrer les corps de ses acteurs est très élégante et en rien voyeuriste. J'ai été plutôt transportée par l'histoire d'amour impossible entre Lisa et Simon, des personnages aux personnalités assez atypiques, presque agaçants, mais on arrive pourtant à s'y attacher. Le scénario est suffisamment subtile pour arriver à traiter de thèmes nombreux, inattendus et parfois audacieux (le rapport à l'argent, les trafics de drogue, l'adoption,...). L'interprétation m'a semblé inégale d'un bout à l'autre du film, je pensais que cette brochette d'acteurs principaux m'aurait amené plus loin dans l'émotion, mais avec cependant des scènes très lumineuses, notamment dans la partie 2 où j'ai trouvé Pierre Niney extrêmement juste. C'est ce que je disais dès le début de ce commentaire : je n'ai pas du tout passé un mauvais moment devant ce film, je l'ai trouvé bien fait et distrayant. Mais je me l'étais imaginé différemment, et mieux, à mon goût en tout cas.
Je trouve ces réunions de super héros pas du tout crédibles, entre Iron Man et son humour bof, Captain America qui pour moi ne sert pas à grand chose, Hulk que j'ai mis pas mal de temps à savoir que c'était le docteur machin et une Scarlett Johannson qui aurait tout aussi bien pu ne pas être là...
En fait, seul Loki valait le coup dans tout ça, parce que le personnage était carrément crédible et super bien joué. Ce qui donne une chance aux autres films Marvel du coup, parce que j'ai hâte de le revoir ^^
Dommage que certains passages ne reflètent pas la PACES mais l’ancien système...
Je recommande ce film
Les personnages sont vides, creux, ininteressant. Et assez mal interpreté, même si le jeu d'acteur est peut être ce que je bâcherais le moins.
Je veux dire merde, ça a rien a foutre là, a part pour que l'on puisse dire que la fin est vraiment trop triste.
Vous me direz, "non mais si t'aime pas les histoires d'amour fallait pas le regarder quoi".
Certains film d'amour sont très beau et très bien fait, vu la cote de celui ci je me disais que ça allait être le cas. C'est en vehiculant des idées comme ça que 90% des adolescentes croit que leurs vie est nul parce qu'il n'y a aucun bad boy qui va craquer sur elle et leur montrer le grand amour.
Fin bref, ce genre de film m'enerve.
Isabelle Hupert et Gaspard Ulliel sont vraiment très bons, on y croit vraiment, mais l'histoire en elle-même n'est pas aussi trépidante que ce que j'attendais, je n'ai pas du tout été transportée par le film, malgré de très bonnes performances d'acteurs / actrices.
Au début, je suis rentré à fond dans le film, sujet qui touche tout le monde, crise de la quarantaine, mélange de vie privée et fiction, bien joué, drôle. Les comédiens sont bons, le sujet fonctionne, Cannet s’enlise petit à petit dans sa tourmente…
Et puis il y a la seconde partie du film. Qui m’a semblé tomber là comme un cheveu sur la soupe. Parce que l’esprit rock dont il parle depuis le début est surtout mental et que là, on tombe dans le physique sans aucune raison.
J’ai eu l’impression de voir un autre film sur un autre sujet, sans aucun lien avec le premier. Pire : comme il y a des « effets spéciaux », on passe son temps à regarder le corps en détail en se demandant comment ils ont fait et la première partie du film s’efface presque de notre souvenir, devenant fade…
Je n’ai même pas compris la morale… Soit il n’y en a pas, soit on fait ce qu’on veut et ça ne gêne pas, soit… Non, je n’ai pas compris le message et j’ai passé la seconde partie du film à me demander où j’étais et où j’allais…
Du coup, déception.
D’abord par le personnage de Poirot qui n’est pas du tout à la hauteur d’un Peter Ustinov dans “Mort sur le Nil” ou d’un David Suchet dans la série britannique éponyme. Je n’ai pas du tout apprécié ce faux accent franco-belge que prend l’acteur et qui ne correspond pas du tout ! de plus, les énormes moustaches sont caricaturées, les rires grossiers du détective lorsqu’il lit Dickens « A tale of 2 cities », la violence dont il fait preuve (je ne vois pas Poirot monter sur le toit d’un train et je l’imagine encore moins courir après un meurtrier-de fait, Poirot a dans ce film un côté Sherlock Holmes des films avec Robert Downey Jr-épisode de la canne), sa mélancolie et tristesse pour une ancienne fiancée- pourquoi rajouter ce détail inutile qui approfondi son caractère et donne des détails sur sa vie au dépens des autres personnages ?- , son maniérisme exagéré -cf. son exigence pour des œufs parfaits cuits 4 minutes -ne me rappelle pas du tout le protagoniste si raffiné et pointilleux des romans d’Agatha Christie que j’avais dévorés pendant mon enfance.
Et puis j’ai été très surprise de voir que Poirot dévoile tout son raisonnement petit à petit alors qu’en vérité, seuls des indices épars sont donnés au lecteur et toute l’affaire n’est résolue qu’à la fin ! Ici dès le début on est au courant de la vraie identité de l’homme assassiné et des liens qu’entretenaient avec lui les suspects ! La découverte des indices est bâclée et il en manque certains, et Poirot, être méthodique semble dans cette nouvelle adaptation du XXI ème siècle deviner la vérité en se servant seulement de son intuition et non de ses fameuses petites cellules grises. Plus d’action que de réflexion en résumé…En outre comme je connaissais déjà l’histoire, il n’y avait pas trop de suspense…Sans mentionner la scène finale où tous les suspects ne sont pas réunis à l’intérieur du train dans le wagon restaurant (ce qui serait somme doute logique vu le froid qu’il fait dehors même si le personnel de la gare suivante essaie de remettre le train sur les rails) mais à l’extérieur,dans un tunnel (really ?) assis derrière une table comme s’il s’agissait de la Cène, transformant au passage le huis-clos qui nous rendait claustrophobes en film policier beaucoup moins pertinent et donnant au final un aspect négligé.
En parlant de scènes, les premières à Jérusalem et la résolution du vol par Poirot sont inutiles et sans intérêt si ce n’est d’apprécier la beauté ( ?) des reconstitutions et nous donner envie d’aller faire un peu de tourisme.
Cerise sur le gâteau, les acteurs sont très fades alors que certains d’entre eux sont habituellement géniaux (je pense qu’ils ont été mal dirigés et ils avaient aussi très peu de scènes et ce n’est pas du qu’au nombre de personnages) surtout Pénélope Cruz mais aussi Willem Dafoe et Judi Dench. Seul acteur qui a vraiment une scène plus approfondie : Johnny Depp lorsqu’il demande à Poirot de veiller à sa sécurité.
J’ai eu du mal à m’attacher aux différents personnages, peut-être parce qu’au final les spectateurs ne savent rien d’eux ( quel dommage que la figure de Poirot vienne éclipser le reste des personnages, alors que de fait, le détective est censé se faire discret et laisser sa place au drame qui se joue devant ses yeux. Ici, Branagh l’a converti par narcissisme-c’est lui qui interprète Hercule- en l’élément dramatique de l’histoire, alors que cela devrait être le meurtre. On note l’effort fait pour ajouter un personnage noir au milieu de ces riches blancs et on se conforme de l’explication donnée par ce dernier pour justifier sa présence : chaque année, un étudiant de couleur est accepté à l’université ( on est en 1934 il me semble)
A part ça, les prises de vue sont intéressantes (cf. scène d’ouverture sur le mur des lamentations-on pardonnera le changement de scenery de cette première scène qui est censée se passer à Alep) mais les techniques trop répétitives et puis je n’ai pas retrouvé l’ambiance de tension avant que le meurtre soit commis ni même après partiellement du à une utilisation de la musique peu judicieuse.
A propos des shots, j’ai trouvé que le fait de ne pas montrer au spectateur le cadavre lorsqu’il est découvert mais de se focaliser sur l’expression horrifiée des autres acteurs n’apporte rien de spécial et gâche ce moment sensé être croustillant. Tout est dramatisé jusqu’au train qui au lieu d’être simplement bloqué par des paquets de neige, se retrouve à-demi renversé sur le côté au bord d’un précipice sur un pont bancal en bois (et le film nous montre l’avalanche qui descend à toute vitesse pour rattraper le train).
Les maquettes (sans doute nécessaires) donnent au tout un aspect artificiel et surfait. A sa décharge, les costumes sont très beaux et l’ambiance jazzy et le décor art-déco auraient pu fonctionner si ce n’est qu’au lieu de contribuer à une certaine ambiance, ils la cassent totalement. Les images sont trop féériques à l’image du dernier film de ce réalisateur « Cendrillon » que j’étais allée voir au cinéma et qui était de meilleur qualité que celui-ci. Si une suite est tournée, ce dont je doute car je prévois un flop pour ce film, j’espère qu’elle sera meilleure que ce film ci. Elle semble prévue tout de même vu la fin et le meurtre qui a été commis sur le Nil. Une autre incohérence à rajouter ( Poirot sera en croisière avec tous les suspects avant que le meurtre soit commis et n’arrivera pas sur les lieux du crime après coup).
Sans compter la morale de l’histoire qui nous est assenée (ne peut-on pas faire plus dans la subtilité ?). De plus, par rapport à cette dernière remarque, est-ce que vraiment Poirot voit le monde en noir et blanc, « il y a le bien et il y a le mal, et rien entre les deux » comme il apprend à un homme au début du film ? Pour être une lectrice de la Reine du Crime, je ne pense pas même s’il est vrai qu’il a un certain idéal de justice.
J’aimerais terminer par vous poser cette question : Avait-on vraiment besoin d’une nouvelle adaptation du crime de l’orient express surtout quand celle-ci est complètement ratée et le génie du crime fomenté n’opère pas ? Bref, amateurs de whodunnits, passez votre chemin ! Comme un article de la presse anglaise souligne pertinemment, « Murder on the Orient Express is a ride worth skipping »
Ça laisse penser qu'il est impossible, voire indécent, de faire un remake de quelque film que ce soit en France.
Et quoi? Angélique 2013 serait moins bien scandaleuse qu'Angélique 1964? À coups sûrs! Ça fait 49 ans que la société a évolué. Et heureusement. Si on regarde ce film avec les yeux qu'on avait en 1964...
Alors proposer une nouvelle lecture du roman d'Anne et Serge GOLON, c'est aussi ramener dans notre époque ce qui fit son charme pour nos pères et mères. D'une certaine manière, proposer aux jeunes génération leur Angélique, plus moderne, plus libre, plus impliquée.
En tout cas, il ne mérite nullement ces critiques "méchantes" sur le choix des acteurs, sur le jeu des acteurs, sur l'ensemble d'un film qui, s'il ne plait pas à certains, qui ont frémis de leurs premiers émois en découvrant la chute de reins de Michèle MERCIER, devraient s'interroger s'ils ne sont pas restés enfermés dans cette fatale séquence.
Angélique 64 était un bon film, et la série a eu le même succès. Je ne regrette pas de les avoir regardés. Ils ont fait partie de mon expérience d'alors.
Angélique 2013 a le charme de la nouveauté, d'un traitement intelligent de l'histoire, de l'image, du jeu d'acteurs. Tout comme, sans je crois, prétendre détrôner la précédente. Avoir cette vision unique, c'est réduire l'art à l'expression de l'unique. Vingt et un Tarzan au cinéma! Six James Bond! Neufs versions de l'Île au trésor (dont une avec les Muppets!!!) ! Aller je m'arrête. Mais je suis triste comment ce film a été détruit par la critique parce que la version ne convenait pas à certains.
Avant d'entrer dans les détails, je dois dire que j'aime énormément la littérature gothique aussi bien britannique qu'américaine. Plus qu'un sujet d'étude, c'est devenu un de mes genres préférés : des histoires mystérieuses, pleines d'amour et de folie, où l'homme et le monstre ne font plus qu'un, et où tous les cauchemars deviennent réalité. Des livres dont la seule odeur des pages vous fait frissonner. Difficile d'adapter cette atmosphère sur le grand écran, mais pas encore impossible. Le célèbre Dracula de Coppola en témoigne, un peu comme l'excellente série américaine Penny Dreadful qui mélange les histoires pour créer une grande fresque gothique et absolument jouissive. La question est donc : « Crimson Peak mérite-t-il sa place dans ce sanctuaire de ténèbres et de mystères ? ». Malheureusement, la réponse est non.
Crimson Peak n'est pas mauvais du tout, bien au contraire. D'abord, il a su éviter les longueurs qui amènent souvent l'ennui si elles ne sont pas bien meublées, reproche qui revient souvent dans mes critiques me semble-t-il. Ensuite, il se déroule dans un décor absolument magnifique, apportant à la maison une histoire pleine de rebondissements. Elle en devient un personnage elle-même, ce qui est assez rare et mérite d'être souligné. En outre, les acteurs sont bons et les dynamiques entre les quatre personnages principaux sont bien travaillées, donnant au film un rythme plutôt agréable à suivre. Jessica Chastain et Tom Hiddleston sont exceptionnels dans les rôles de Lucille et Thomas, deux personnages tout à fait fascinants, en particulier la première. J'aimerai ajouter que ce que beaucoup considèrent comme un manque d'originalité ou encore une trop forte prévisibilité de la part du scénario ne m'a absolument pas dérangé, c'est même l'un des thèmes du gothique : ce qui est à prévoir, ce que l'on sait sans en avoir la certitude ou la preuve, la menace qui flotte sur l'héroïne, l'étau qui se resserre sur elle dont nous, simples spectateurs impuissants, sommes les témoins. Alors, personnellement, ça ne m'a pas dérangé...
Le problème, c'est que le film en lui-même peut se résumer à ceci : « pas assez ». Certes, les décors sont beaux mais la caméra ne s'attardent pas assez sur eux à mon goût, les plans sont trop superficiels et ne montrent pas assez de détails car ils se concentrent sur les personnages, le film n'accorde pas assez de temps à l'histoire d'amour pour s'épanouir, pas plus qu'il n'en accorde aux fantômes qui, bien que le réalisateur leur ait donné un second rôle, sont finalement très peu présents. Mention spéciale à la bande annonce qui a du regrouper toutes les apparitions de fantômes du film pour faire croire qu'il y en avait beaucoup plus. D'accord, on ne s'attend pas non plus à voir des fantômes au coin de chaque couloir mais leur donner plus d'ampleur, plus de présence et surtout plus d'intérêt dans le scénario, ça n'aurait fait aucun mal. Finalement, malgré un bon rythme, le film paraît court, voire même un peu rapide. Le résultat nous laisse sur notre faim, et le tout s'achève sur une fin un peu bancale tant elle a été rapide et bâclée.
En résumé, Crimson Peak est un hommage certes, mais il ne lui est pas permis de se transcender et d'apparaître dans toute la splendeur d'une nouvelle œuvre qui irait au bout de son propos. Dommage, il y avait pourtant de quoi faire avec un tel matériau, il ne m'en reste à présent qu'un sentiment mitigé.
/! Spoilers /!
• Lucille est le personnage le plus intéressant du film à mon sens. Dérangée, ça c'est sûr, elle inspire malgré tout un soupçon de pitié mais pas très longtemps. Encore une fois, elle est vraiment très ancrée dans son univers grâce à son côté femme fatale et aussi folle à lier qu'elle exprime davantage dans la dernière partie du film.
• Bien que l'histoire d'amour entre Edith et Thomas manque d'un peu de sel, elle n'en reste pas moins attachante. Dommage que Guillermo Del Toro ne se soit pas un peu plus attaché à l'écriture du jeu de séduction auquel joue Thomas au tout début afin de pouvoir l'épouser, le couple aurait gagné en profondeur.
• Tom Hiddleston a comparé les personnages d'Edith et Thomas à ceux d'Elizabeth Bennett et Mr. Darcy dans « Orgueils et Préjugés », mais à mon sens, ils sont bien plus proches de ceux de Mrs. De Winter et Maxim dans l'excellent « Rebecca » de Daphné du Maurier. Edith et Mrs de Winter sont toutes deux de jeunes étrangères sans famille qui tombent amoureuses et épousent un anglais mystérieux (Thomas pour l'une, Maxim pour l'autre) qui ne leur témoigne que peu d'affection et qui possèdent un domaine relativement impressionant, même si Allerdale Hall est en piteux état par rapport à Manderley qui rayonne. Dans les deux cas, l'héroïne se retrouve confrontée à un « fantôme », véritable dans le premier cas alors qu'il ne s'agit que d'un souvenir dans « Rebecca », et va tâcher de découvrir les secrets que cache le manoir. Cette quête est d'autant plus freinée par la présence d'une opposante froide et autoritaire, Lucille dans « Crimson Peak » et la célèbre Mrs Danvers de « Rebecca » (qui a inspiré Walt Disney pour la création de Lady Tremaine, la marâtre de Cendrillon). D'ailleurs, Guillermo Del Toro a listé les œuvres dont il s'était inspiré pour faire ce film et « Rebecca » en faisait bien partie. Pour ceux qui ont lu le livre, on reconnaît pas mal d'éléments.
• La scène où Edith découvre la liaison incestueuse entre Thomas et Lucille est assez intéressante et révélatrice de la personnalité de ce couple. Ce qui m'a le plus marqué, c'est que pendant qu'il l'embrasse, Lucille fredonne une berceuse à Thomas (elle a déjà fait d'ailleurs référence à une berceuse qu'elle lui chantait quand ils étaient enfants). Elle est sa sœur, sa mère et son amante. Et en même temps, Thomas est aussi un peu tout ça pour Lucille. Les deux personnages se sont bâtis un monde dans lequel ils sont complètement seuls, et ne peuvent compter que l'un sur l'autre. L'arrivée d'Edith dans une relation aussi envahissante et toxique ne peut que bouleverser l'équilibre qu'ils s'étaient façonné. C'est encore plus intéressant de voir à quel point les femmes dominent le monde de Thomas : d'abord Lucille, puis Edith qui finalement va l'aider à se réaffirmer et à reprendre, ou du moins tenter de reprendre, le contrôle de sa vie (jusqu'à ce que ces trois coups de couteau le stoppent dans son élan). Le film est pas mal sur un plan psychologique.
Je le déconseille vivement à ceux qui ont lu les livres...
J'ai finalement pas mal accroché à l'histoire, même si je ne suis habituellement pas fan de ce genre de scénario. L'humour n'est pas si lourd et américain que ce à quoi je m'attendais à première vue.
Ensuite, j'ai trouvé intéressant l'angle choisi, dans le sens où on sait rapidement qu'il est malade mental et que tout se passe dans sa tête. Il aurait pu y avoir un vrai suspens quant au fait que ce soit son chat qui le convainc de tuer par exemple.
La fin reste enfin plutôt inévitable ; même si les toutes dernières minutes du films sont surprenantes et complètement barrées, je crois qu'elles résument bien l'ambiance du film.
Ce film est à la fois drôle, émouvant, ridicule et poétique, une vraie réussite!
(J'avais tellement envie de rentrer dans l'écran pour foutre mon poing dans la tronche de cet abominable personnage qu'est Alistair. Dans le genre incitation à la haine, il est fort le gars).
Chronique complète : https://thenotebook14.wordpress.com/2015/05/04/cinema-le-septieme-fils/
Premièrement, j'adore le système du found footage, vraiment, mais quand c'est logique et bien foutu. Ici non seulement c'est pas maîtrisé, j'ai eu mal au crane au bout de 10 minutes, mais en plus c'est incohérent. Je ne supporte juste pas ce type de personnage journaliste, qui sous prétexte de leur pulsion voyeuriste ou leur besoin de promotion forcent leur cameraman a continuer de se trimbaler la caméra en situation de crise. Surtout quand ça commence a être un beau bordel, on aurait peut être besoin de bras pour casser du zombie non? ALORS LACHE CETTE PUTAIN DE CAMERA !
Le film n'est pas non plus dénué de qualité, la monté de la tension progressive est très bien foutu, pour arriver finalement a cette scène horrible dans l'appartement. Ceci dit ça ne sauve pas le film.
Non je suis désolé, ça se transmet par la salive et le sang, ça vous transforme en bestiole assoiffé de sang, c'est un virus zombie, il y a pas de satan qui tienne !
Je rajouterai au passage que le found footage est mieux, sur certains point, mais affligeant sur d'autres. Au niveau du son par exemple. Censé retranscrire celui de la caméra, il n'y a aucune raison qu'on ressente quand un personnage se prend une baballe dans l'oreille !
Je préciserai que vous ne pouvez pas utiliser vos zombies (oui connard, c'est des zombies, et puis c'est tout) comme bon vous semble. Ils sont soit amorphe, soit surexcités, mais on adapte pas ça pour se faciliter la vie messieurs, c'est trop facile.
Ultime critique, les scénariste on pas été foutu de trouvé une intrigue qui dure 1h30 alors se sont sentie obligé de nous en pondre une seconde inutile. En plus ces ados sont insupportable. Insupportable et inutile. Super cocktail !
Pour le côté réussi, je dirais que.. Bah.. Euh..
Non mais quand même a fou les miquettes, le système de caméra a l'épaule s'avère bien utilisé quand même, c'est pas tout a jeter.
Non mais, sérieusement, ils avaient toutes les cartes en mains pour faire un super film, avec une fin qui nous laisse bouche-bée et ou tu te dis <<- Non, ils ne peuvent pas couper là ?! >>, eh bien non !
2. Sa mère...est vachement jeune !
3. La relation Tris-Christina n'est pas très approfondie, on ne sait pas trop si elle la pardonne.
4. Non mais, la scène de la chute ! Personne ne lève le petit doigt...c'est tout juste si Tobias ne la regarde pas en haussant un sourcil, << -Tient, elle tombe du ciel. Oh, elle s'écrase par terre. >> De plus, on ne sait même pas qui elle est. Elle, Lynn et Uriah débarquent : << Salut, nous sommes les amis de Tris, enfin on est supposés l'être mais elle ne nous connait même pas en fait. >>. Tout comme pour Lynn et Marlène dont la chute n'a aucun impact sur personne. En fait pas mal de personnages secondaires sont négligés ou alors rajoutés de façon décousue.
5. Non mais, alors là, s'il voulaient rendre Caleb détestable, c'est réussit ! Pourtant c'est mon petit chouchou alors je peux pas etre objective ! S'il vous plait n'en faite pas trop un idiot comme ça, je l'aime bien moi !
6. A l inverse, Peter, le sale type de service est un petit ange. << - Oh, mais je suis passé à l'ennemi pour sauver Tris, que j'adore, je suis tellement intelligent !>>C'est un type qui ne fait rien tant que ça ne lui apporte pas quelque chose, normalement.
7. Tris est censée résister au sérum de vérité, c'est un indice clé ! Eh bien non ! Elle souffre et avoue tout, complètement sous contrôle, du coup on peut en déduire que tout ça va chambouler toute la suite.
8. La relation Tris-Tobias est...facile. Il n'y a plus rien qui les sépare. Tous les petits détails qui rendaient leur relation interessante ont disparus : notamment le fait que chacun s'allie à un des parents de Tobias. Mais bon je vois mal Tris retrouver quelqu'un qui n'existe quasiment pas quant à Tobias il pourrait presque confondre sa maman avec sa copine donc bon.
9. C'est quoi cette fin ? Remettez le message, s'il vous plait ! Où est le suspens de la fin qui coupait le souffle ? Le Edith ? Edith Prior ? J'ai supporté chaque ecart au livre, juste parce que je me disais, la fin va être épique, juste...WAHOU ! Et là...j'étais bouche bée ! Un happy Ending ? Rien que ça ? Mais et le final du livre ? Eh bien j'attends toujours...
Bon, je crains pour Allégeance :
- Comment va-t-il y avoir cette rivalité Sans factions/ ceux qui veulent sortir puisque tout le monde court vers la clôture << Wouhou, sortons, allons vers un endroit bizarre et qui nous a toujours été inconnu sans nous poser de questions ?!
- Comment va-t-il y avoir cette guerre Marcus/ Evelyn puisque Marcus n'a servit à rien ?!
- Comment va-t-il y avoir cette relation Christina/Uriah puisqu'Uriah n'a pas perdu sa copine visiblement et que Christina ne réagit pas plus que ça ?
- Et surtout : Comment Tris peut-elle résister aux sérums, alors que là, elle n'est même pas capable de résister au sérum de vérité ?[/spoiler]
Enfin, mis à part tout ça, tout n'est pas non plus tout noir. Evidemment je critique parce-que je suis déçue. J'espère vraiment que ceux qui n'ont pas lut le livre auront la chance d'apprécier le film, c'est en tout cas le cas des amies qui étaient venues avec moi, bien que les pauvres je leur avait promis un suspens monstre a la fin et en fait..bref.
[spoiler]
J'ai vraiment apprécié le fait que pour réussir le test des fraternels, elle doive se pardonner. Ca renvoyait aux paroles de Johanna au début et c'était joliment tourné.
Cette idée d'ailleurs, la façon d'ouvrir le coffre était bien trouvée et cet écart au livre en revanche m'a plutôt convaincue.
Mais malgré une ambiance tendue d'émotion, je n'ai pas réellement saisi le thème prédominant. On dirait que tous sont traités avec la même intensité. J'ai eu l'impression que j'assistais à un déroulement de scènes de vies, sans qu'il y ait à aucun moment de montée de la tension dramatique.
J'ai attendu un coup de théâtre, une scène qui remuerait tout ce petit monde, mais elle n'est jamais arrivée. La fin m'a rendu perplexe et frustrée, et je ne comprenais pas dans quelle direction nous avait mené le film.
Donc bien que j'ai été emportée par l'ambiance et les personnages, le scénario fouillis et la fin plus que confuse pour moi m'ont déçue. Dommage, mais peut-être le revisionnerai-je, pour pleinement en saisir les subtilités.