Idée originale qui laisse la place à beaucoup de possibilités sur la transmission d'une vie à une autre par la manipulation génétique.
Se prendre pour Dieu et en subir les conséquences, c'est ce qui arrive à Jessie et Paul après la disparition de leur fils lors de ses huit ans. "Aidés" par le docteur Wells, ils vont vite découvrir que leur fils est différent de ce qu'il devait être.
Un film qui fait réfléchir sur la manipulation génétique et ses possibilités bonnes ou mauvaises et permet de voir un Robert De Niro dans un rôle bien différent de ce que j'ai l'habitude de voir de lui.

Prodigieusement ennuyeux, principalement à cause du casting qui ne va pas du tout, que ce soit le châtelain (François Berléand) qui "disparaît" mais dont on sait très bien ce qu'il va advenir de lui, le flic (Michel Muller)qui apparaît d'un seul coup et ne sert à rien ou le groupe en général qui a des réactions bizarres, sans réelles explications à mesure de l'avancée de l'histoire.
Scènes de sexe inutiles, histoire mal écrite et mal jouée, début de film en pièce de théâtre qui met mal à l'aise, dialogues charcutés et réactions aléatoires des personnages... tout est à jeter.

Fin plutôt réussie pour cette excellente trilogie, même si j'ai trouvé ce troisième volet un peu long.
C'est toujours très bien travaillé au niveau de l'animation des singes et le scénario qui prend le temps de développer l'opposition entre César et le Colonel tout en proposant de nouvelles choses pour faire avancer l'histoire.
L'avancée de la maladie simienne est amenée de bonne manière, boucle le destin des humains et laisse libre champ à toute possibilité pour une éventuelle suite.
Une trilogie qui a su prendre des libertés par rapport à l'oeuvre originale sans la dénaturer, c'est rare et en plus c'est très bien fait.

Scénarios mal travaillés, histoires ridiculement exagérées, effets spéciaux au rabais, maquillages d'étudiants de première année, musique et éclairage à bas prix, le tout avec une VF à ch...er.
Ou on le prend pour un gros délire de série ultra Z et on se marre à tout décortiquer ou on se demande comment des gens ont perdu du temps à tourner ça.
Pour ma part, c'était long mais marrant de voir le degré de nullité de la chose.

Connaissant très bien les humains, c'était assez facile de voir ce qui allait arriver de leur côté. Mais pour ce qui est du travail apporté sur les relations communautaire des singes, c'est tout autre chose. Une "société" s'est crée et j'aurais vraiment aimé en voir plus avant d'en arriver au grand final, tout comme j'aurais aimé qu'on développe encore un peu plus Koba qui méritait plus que ça.
L'opposition d'idées entre lui et César donne de bons moments de vérité, notamment sur ce que doit faire César pour protéger les siens contre les Humains.
Une très bonne suite avec un travail sur l'animation des visages simiesques vraiment agréable à voir et revoir tellement c'est bien fait.

Uwe Boll, réalisateur célèbre s'il en est pour ses mauvais films a curieusement, été plutôt acceptable pour celui-là. L'histoire n'est pas terrible, va trop vite sur certaines choses et traîne en longueur sur d'autres, les femmes ne servent pas à grand chose sinon montrer leurs formes mais bon, ça reste regardable quand on attend déjà pas grand chose du réalisateur.
Reste que je comprend mieux pourquoi Michael Madsen n'a pas eu de scène de combat au sabre dans Kill Bill quand je le vois se battre dans ce film.

Le scénario est classique est trop vu pour s'y attarder, donc la qualité du travail sur les singes est la seule chose sur laquelle s'appuyer pour vraiment apprécier le film. L'animation permet beaucoup plus de choses que les maquillages et autres prothèses des anciennes versions et on voit beaucoup mieux les émotions traduites par César et les autres singes. "L'humanité" que ça leur donne est très bien faite et nous donne plus envie de les suivre que ce que j'ai pu ressentir dans les autres versions.
Pour un premier volet, c'est du très bon travail et ça donne sans problème envie de connaître la suite des aventures de César et de ses semblables.

Un second volet qui propose pas mal de choses pour une éventuelle suite mais qui reste suffisamment sur la famille et sur l'aîné en particulier pour s'intéresser à l'évolution du personnage.
C'est plutôt bon dans l'ensemble, même si on a fait mieux depuis.
Par contre, la VF est d'une horreur, j'en regrette de ne pas avoir le VOSTF sur mon DVD. Regardez-le en VO, ça doit être beaucoup mieux.

"Mery Streep sait décidément tout faire".
Et elle le prouve une fois encore dans ce rôle de mère qui a décidé un jour de se consacrer à son rêve plutôt qu'à sa famille. Ses choix, ce qu'elle a abandonné, elle a su le faire très bien passer, surtout quand elle retrouve ses enfants après être revenue pour aider sa fille.
C'est une excellente interprétation qu'elle donne une fois encore et avec le look qu'elle se taille partout où elle passe c'est encore plus vraisemblable.
Reste la fin qui va un peu trop vite, les pardons qui se font lors du mariage du fils.... il manque un peu de temps pour que l'histoire se termine de meilleure manière mais bon, c'est un bon petit film avec une Meryl Streep toujours excellente et de bonnes musiques.

Film d'animation plutôt bien fait mais à réserver aux plus jeunes. C'était sympa à voir tout de même.

Je connaissais ce film grâce à l'image du petit garçon et son tambour rouge et blanc sans jamais l'avoir vu et c'est un plaisir d'avoir enfin ce film dans ma collection.
J'avais aimé l'humanité qu'avait su donner le réalisateur à son personnage dans "Mort d'un commis voyageur" et dans "Le tambour" j'ai été servi aussi.
Cette histoire d'un petit enfant qui décide un beau jour de ne plus grandir est intéressante puisque originale. Des gens qui ne grandissent plus, qui vieillissent trop vite ou rebours, j'ai déjà vu mais un enfant qui décide par lui-même de ne plus vouloir grandir , c'est intriguant.
Et sans grandir, il va mûrir et rencontrer beaucoup de monde, en prendre plein la tronche et perdre beaucoup.
David Bennent est excellent dans le rôle d'Oskar, à la fois drôle et touchant dans certaines scènes.
Un film que je recommande malgré le côté bizarre de l'histoire.

Le film me laisse assez mitigé puisqu'il propose suffisamment de bonnes idées pour apprécier l'ensemble mais ne développe pas assez pour que ça soit vraiment prenant.
On ne sait rien de ce couvent en Roumanie, très peu sur le prêtre et l'aspirante et du coup, j'ai suivi l'histoire sans vraiment m'intéresser aux personnages. Fort heureusement que l'idée des visions bien exploitées de l'aspirante m'ont permis de mieux m'y intéresser.
Le canadien français ne sert à rien, il n'aurait pas été là, on aurait gagné du temps pour mieux assombrir encore l'histoire, ou montrer que le couvent avait une incidence sur le village.
Bref, ce n'est pas la catastrophe annoncée mais j'aurais aimé tellement plus pour l'univers de Valak.

Le film n'épargne rien des horreurs de la guerre, rien de l'ambiance des derniers jours dans le bunker et encore moins des derniers instants... C'est dérangeant de voir cet homme avec un visage si humain, malgré la maladie qui semble le gagner et la "folie" de ses derniers actes. Plus dérangeant encore de constater la "foi" de certains de ses proches, surtout les Goebbels.
Affreux de voir comment des êtres humains en sont arrivés là sans pouvoir comprendre puisque ce qu'ils ont traversés nous est inconnu. Juger est facile mais qu'en aurait-il été si nous avions vécu les mêmes expériences qu'eux.
Bruno Ganz est magistral dans son rôle d'Hitler et il fallait oser le faire.
Un film que je recommande fortement.

Film sympathique qui, à certains moments, en rappelle d'autres, avec une histoire suffisamment intéressante pour s'intéresser aux aventures de Lewis Bartavelt.
Le duo Jack Black et Cate Blanchett marche plutôt bien, ça aurait même été bien de se concentrer un peu plus sur ces deux là encore un peu.
Un bon film qui passe bien.

Le film a une idée de base pas développée, un casting de personnages dont on sait à l'avance comment et quand ils vont y passer et qui va rester à la fin, le tout avec des Prédators toujours pas développés.
C'est le troisième que je vois et je ne sais toujours pas ce qu'ils sont, d'où ils viennent et pourquoi et comment ils chassent (si on peut appeler chasser quand on est invisible et bourré d'armes plus puissantes que celles de son ennemi). Les parties de chasse à chaque opus, ça commence à être lassant, faudrait être un peu plus ambitieux avec cette saga.
Pour le reste, c'est correct mais je reste quand même sur une préférence au premier.

Un divertissement qui passe plutôt bien même si je n'ai pas été particulièrement porté par l'histoire. Les acteurs sont plutôt bons, l'univers développé bien travaillé, du bon travail sans être non plus inoubliable.

Un quatrième opus qui clôt bien la saga, c'est toujours très bien écrit et c'est un plaisir de continuer à suivre le travail de Wes Craven sur l'univers de Woodsboro et sa vision des films d'horreur.

Wes Craven savait vraiment tenir un scénario de manière à toujours mener à qui on ne s'attendait pas vraiment et à donner à son univers un je ne sais quoi de prenant, tout en gardant une cohérence dans la saga.
L'histoire se tient et même si je n'ai plus le plaisir de la découverte de la première fois, c'est toujours un plaisir de le revoir.

Dans la catégorie des mauvaises adaptations pour faire de l'argent, on doit sûrement pouvoir le mettre dans les nominés tellement rien n'est respecté, ne serait-ce qu'un peu.
Tout est déjà dit, pas besoin de refaire la liste de ce qui ne va pas. C'est mauvais, ça n'essaie même pas de réunir les néophytes et les fans avec une histoire potable.
Rien à prendre et surtout rien à regretter de ce film.

Il y avait un certain potentiel mais avec un scénario qui manque de budget, d'ambition et surtout de temps pour développer l'intrigue. 1h24 pour une histoire pareille, c'est beaucoup trop court pour développer les personnages, les lieux, l’Église, les vampires et la guerre entre tout ce beau monde.
Du coup, à peine commencé, à peine fini, remballez et débrouillez vous à développer vous-même l'histoire dans votre imagination si le cœur vous en dit.
C'est dommage.

Il y a de l'action, quelques phrases bien écrites et c'est à peu près tout ce que j'ai trouvé dans ce film. Pour ma part, je suis passé complètement à côté. A revoir dans quelques années peut être.

Un film mexicain, du début des années 60, qui raconte l'histoire d'une femme métisse mexicaine du temps de l'invasion des conquistadors espagnols qui va se laisser séduire par l'un d'entre eux, en avoir des enfants, mais va se retrouver délaissée parce qu'ils ne sont pas du même monde et finir par tuer ses enfants par folie, ça donnait déjà une idée intéressante à suivre. Coupler cette histoire avec celle de la famille descendante des héritiers du conquistador des siècles plus tard, toujours maudits, en était une autre.
L'équilibre entre les deux est bien fait, l'histoire est bien écrite et si on peut ne pas aimer une mère qui tue ses enfants et maudire les suivants, c'est tout de même une légende qui donne un bon film.
Curieux du cinéma, pas rebutés par les VOST autre qu'anglaises, faites comme moi, essayez les films d'autre pays et autres décennies, ça vaut parfois le coup.

Le film arrive très tard, est très mal écrit, met l'accent sur des personnages qui ne servent à rien et a un casting qui ne fonctionne pas.
On parle de la révolution, on voit vite fait les grands noms mais ils ne servent à rien, on reste trop dans le lien entre Jacquouilles et ses p'tits-p'tis-p'tis fillots. Cela va bien cinq minutes mais il aurait fallu proposer un peu de neuf, les spectateurs ne sont pas tous des gros beaufs décérébrés.
Je n'aime pas particulièrement Ary Abbitan et là, il ne sert à rien. Franck Dubosc, curieusement, est un peu plus intéressant dans un rôle où il ne fait pas le con et j'aurais aimé qu'il ait une plus grande importance, surtout avec Alex Lutz dans son rôle de frère un peu pédant.
Quant à tous le casting féminin, il n'aurait pas été là, le film y aurait gagné. Je n'ai rien trouvé de drôle les concernant. Pourtant, avec Marie-Anne Chazel et Joelle Sevilla, il y avait de quoi faire beaucoup mieux que ça.
Le film se concentre sur l'inutile sans prendre le temps de développer le lien entre Godefroy de Montmirail et toute sa descendance présente dans le film. Avec l'opposition entre Gonzague, Robert et Victoire Eglantine, il y avait de quoi faire.
Dommage parce que le potentiel était là. Monsieur Astier, s'il voulait s'y intéresser pourrait sortir quelque chose d'intéressant.

Petite comédie zombiesque qui passe plutôt bien même si certaines vannes tombent à plat, grâce au quatuor d'acteurs-actrices. Le personnage incarné par Woody Harrelson est excellent de bout en bout, j'ai eu un peu plus de mal avec celui de Jesse Eisenberg dés qu'il a lâché ses histoires de règles à suivre. Quant à Wichita (Emma Stone) et Little Rock (Abigail Breslin), j'aurais aimé qu'elle mène la vie dure aux deux autres un peu plus longtemps.
Et en plus, il y a Bill Murray, que demander de plus???

Un film avec tout les déjà-vu des films du genre, des dialogues insipides, des acteurs qui devaient bien payer leurs factures, bref une perte de temps pour pas grand chose.

Des films violent, on en a chaque année. Des films qui transcrivent si bien la violence, ils sont rares et ceux qui le font aussi bien qu'American history X, je n'en connais pas beaucoup.
Ce film est superbement écrit et interprété par Edward Norton Edward Furlong.
Que l'opposition entre les deux marche, dans l'évolution de leur relation avant et après l'incarcération de Derek.
Que les niveaux de lecture sont nombreux tellement la psychologie des deux est travaillée. On déteste Derek mais on finit par comprendre pourquoi il en est arrivé là et comment c'est arrivé. Un vrai plaisir de psychologie à démêler.
La fin me laisse même envie de savoir ce qu'il allait devenir par la suite...
Un sacré bon film, même si c'est d'une violence qui n'épargne rien, il faut vraiment le voir.