Je ne suis pas fan de zombies mais réalisé par Danny Boyle, ça valait bien le coup d'oeil. D'une c'est très bien écrit et montre bien que les monstres dans ce film, ce ne sont pas les zombies mais bien les hommes, que ce soit ceux qui n'hésiteront pas à survivre par tout les moyens, que ceux qui ne contrôleront pas leurs "besoins primaires" dés qu'une femme est dans les parages. (bref violer peu importe l'âge de la femme).
La musique est très bonne et tient bien le tout.
Un des meilleurs films de zombie que j'ai pu voir.

L'histoire est bonne et très bien portée par Shailene Woodley (Hazel), Ansel Elgort (Gus) et Nat Wolff (Isaac). Marqués par la maladie, ils arrivent quand même à trouver une raison d'avancer, de continuer malgré la fin qu'ils pensent (et nous aussi) inéluctables.
Le duo Shailene Woodley et Ansel Elgort marche bien, c'était un plaisir de suivre l'évolution d'Hazel et Gus, de voir qu'ils arrivaient encore à avoir de bons moments malgré la maladie.
Les adultes ne sont pas mal non plus, que ce soit les parents d'Hazel qui arrivent à la soutenir malgré la difficulté de voir son enfant atteint d'une maladie qui peut l'emporter, les parents de Gus, même s'ils sont plus en retrait que ceux d'Hazel et le très excellent écrivain Peter Van Houten, très marqué par la disparition d'une personne qui lui était cher.
De bons sentiments, la maladie qui est présente sans en montrer tous les plus mauvais moments et quelques bonnes leçons sur l'amitié, l'amour, la famille, la vie, la mort... A voir!

Visuellement pas mal, avec quelques idées qui auraient été intéressantes si elles avaient mieux été développées et si les relations entre la scientifique et le militaire avait eue une origine. Là, j'ai juste eu l'impression de prendre l'histoire en cours de route, d'avoir loupé les épisodes précédents et de raccrocher les wagons comme je peux. Et même si je n'ai joué qu'aux premiers Final Fantasy, je n'ai rien retrouvé là-dedans qui pourrait se rattacher à l'univers. C'est dommage d'avoir mis Final Fantasy, il y avait un potentiel intéressant à développer l'ensemble.

Un très bon film avec beaucoup de qualités (et quelques défauts) mené par d'excellents acteurs, une très jeune future excellente actrice et des musiques inoubliables (Shape of my heart pour ne citer qu'elle). Sur le podium de la filmographie de Besson, même si les deux autres que je préfère sont tellement différents dans leur genre qu'ils pourraient être trois à la première place.

Un film qui décrit très bien une époque, une génération marquée par les guerres successives (qui ne les concernent pas) et pour certains avec l'envie d'une liberté et d'une paix qui dure.
Les personnages sont intéressants parce que tous différents, que ce soit Bukowski avec son innocence de jeune paysan débarqué dans la grande ville, Sheila qui est loin des soucis financiers et du conflit ou le génial et attachant Berger qui n'aime rien d'autre que la liberté et la vie.
Milos Forman nous offre une fois encore un film fort, avec des thèmes bien développés et des personnages dont on se souvient. Le tout avec de bonnes musiques. A voir.

Un Brian De Palma bien différent de tout ce que j'ai pu voir de sa filmographie et ça change radicalement. Même si le film prend clairement de l'âge, il reste très intéressant pour son traitement des références proposées, que ce soit Faust, Le fantôme de l'opéra, Dorian Gray,... Une découverte plutôt bonne d'un film de De Palma très loin de ce qu'il fait d'habitude.

Une idée originale de développer une relation amicale/amoureuse entre deux personnages, depuis leur enfance marquée par la mort pour l'un et le "racisme" pour l'autre, jusqu'à l'âge adulte et son lot de changement.
Ce n'est pas toujours clair entre les deux, le jeu monte en puissance au cours de leur vie, allant parfois vraiment loin dans la destruction mais malgré tout ça, ils continuent encore et encore, sacrifiant tout pour aller au bout du jeu, jeu qui ne peut évidemment connaître ni vainqueur ni vaincu et ne s'arrêter que d'une seule manière.
Préparez-vous parce que ça va loin, c'est clairement malsain mais ça propose tellement de choses qu'il mérite d'être vu.

Pas forcément mieux que le second et largement en dessous du premier, même si je dois reconnaître que l'arrivée des jeunes apporte un petit plus, pas forcément bien développé mais ça permet de voir un peu de sang neuf au camping. Et c'est bien le problème des suites, c'est de ne pas changer grand chose et de ne pas faire évoluer ses personnages. Le seul que j'ai apprécié dans celui-là, c'est Jacky et ses amnésies sélectives. Pour les autres, aucune évolution, surtout pour Patrick qui reste fidèle à lui-même. C'est bien une comédie mais avec des personnages qui évoluent au fil du temps, ce n'est pas mal non plus.

Mouais, on recycle, on recycle parce qu'il n'y a plus beaucoup d'idées pour faire avancer les choses au camping et les personnages n'évoluent pas vraiment donc même sans se prendre la tête, ce n'était pas intéressant à voir.

Ce n'est pas la comédie du siècle mais comparé à la dose de soupes fadasses qui sont réalisées chaque années, ça reste correct, avec des acteurs qui tiennent bien leur rôle et quelques idées intéressantes.

C'est du déjà-vu, ce n'est pas drôle, très peu de trouvailles qui ne font qu'à peine esquisser un demi sourire, le tout porté par la bande d'acteurs qui reprennent toujours le même genre de personnages dans leurs filmographies respectives, bref, une soupe fadasse, sans aucune saveur ni surprise.

Sean Penn prouve une fois encore qu'il est un excellent acteur et il campe très cet homme politique ouvertement gay qui va prendre la tête de tout un mouvement pour les droits des homosexuels à une époque où il n'était pas bien vu se s'afficher publiquement (et encore aujourd'hui, malgré les progrès).
Ne connaissant pas le personnage, j'ai suivi l'histoire sans a priori, sans savoir si c'est fidèle à la lutte qu'a mené le véritable Harvey et j'ai apprécié l'ensemble, qui montre bien la vie personnelle et professionnelle de cet homme qui a trouvé dans ce combat la fierté de ce qu'il était.
Un très bon film sur une lutte toujours d'actualité malgré les "progrès" obtenus depuis.

Comme la version de Burton, cette version a ses défauts, que ce soit au niveau des libertés prises par rapport à l'oeuvre originale, certaines n'ayant d'ailleurs aucun impact sur l'histoire en elle-même (l'absence du père de Charlie) qu'au niveau du personnage de Willy Wonka. Même si Gene Wilder est impeccable dans son rôle, je n'ai pas retrouvé le génié chocolatier débordant d'énergie, de bonne volonté et d'amour pour son travail. Ici, j'ai trouvé l'industriel qui a beaucoup encaissé après les multiples vols de ses secrets, qui a certes toujours la passion de ce qu'il fait mais plus la motivation de ce qu'on pouvait lire dans le roman de Dahl. C'est presque trop réel que je suis un peu sorti de l'histoire et du coup, j'ai trouvé que le meilleur du film, c'est toute la période avant que Charlie ne trouve le dernier ticket d'or. J'ai aimé l'histoire de ce jeune garçon qui se dévoue pour sa famille mais reste tout de même un enfant avec des rêves et des espoirs.
Du coup, je n'ai pas de préférence pour une version ou une autre, chacune proposant quelque chose d'intéressant, chacune prenant des libertés inutiles à l'histoire mais les deux réussissant tout de même à donner envie de visiter cette fameuse chocolaterie.

Un film d'animation très bien fait (et français en plus), qui renferme plein de poésie, de tristesse, d'espoir et d'obscurité, avec des passages rappelant sans problème l'univers poétique de Prévert.
Si on peut le montrer aux enfants d'un certain âge, la véritable valeur de l’œuvre ne saurait être apprécié qu'avec le temps et en étant adulte.
Un excellent film!

Ce film avait un potentiel mais il est tellement noyé sous les problèmes qu'on perd tout intérêt et concentration au fil du visionnage.
Disons-le clairement, le film manque de budget à tous les étages. Premièrement, c'est mal filmé, ça bouge, c'est pas net et bon sang, où étaient les lumières? Les scènes de nuit sentent la journée masquée avec de gros daps noirs tellement on voit rien.
Deuxièmement, la musique est partout, tout le temps et rarement en accord avec l'action. On était déjà hors de l'action en image, s'ajoute maintenant la musique.
Et enfin, le scénario. Qu'en dire sinon que c'est mal écrit, que les actions s'enchainent mal et qu'il y a une incohérence qui gâche l'ensemble?
Donc, c'est mal écrit, mal filmé, avec une overdose de musique. Si vous voulez voir un film italien fauché des années 70, faites-vous plaisir. Si vous cherchez le frisson de la possession, allez voir ailleurs.

Une jeune femme perdue dans ses envies, ses pulsions, qui a perdu sa mère et qui décide de faire le Pacific Crest Trail (4240 bornes)... difficile de croire que ça puisse aller au bout mais pourquoi pas.
Et au final, c'est pour elle une sacrée aventure et pour tous ceux qui connaissent les longues randonnées non préparées qui vous laissent sur les rotules, une sacré rando.
Les paysages sont très beaux, la musique va dans l'ensemble très bien, les acteurs aussi, Reese Witherspoon est magnifique (entrant dans mon top trente des meilleures actrices américaines) et le cheminement de l'héroine est un plaisir à suivre dans sa complexité et son acceptation de son passé... le tout avec des phrases d'auteurs célèbres que j'apprécie particulièrement. Un très bon film.

Samuel L. Jackson, encore dans un rôle de professeur, ça méritait de s'y intéresser. Et même si la trame du film est du déjà vu, ça reste très bon. Le message est bien véhiculé et devrait sortir des films pour arriver un peu dans le monde réel. Ce qu'a fait Coach Carter pour ces jeunes, forcer les barrages de l'échec habituel dans ce lycée pour donner à ses joueurs un horizon bien plus grand que la rue ou la prison, c'était quelque chose.
Et encore une fois Samuel L.Jackson en professeur qui n'hésite pas à faire ce qu'il faut pour arriver à faire bouger les choses, c'est juste excellent. Un très bon film sport-étude.

N'étant pas familier de l'oeuvre de Johanna Spyri, je ne saurais dire si le réalisateur a respecté suffisamment bien l'oeuvre de l'auteure mais pour le reste, ça donne un petit film qui va bien. J'ai aimé suivre les aventures de la jeune Heidi campée par la jeune Elsbeth Sigmund et son grand-père par le bon Heinrich Gretler, le tout dans les paysages de montagne que la petite fille aime tant.
La partie en ville m'a un peu moins intéressé, j'ai bien compris qu'Heidi ait le mal du pays.
Le film est bon et m'a donné envie de lire l'oeuvre de Johanna Spyri même si je n'en ai plus l'âge depuis longtemps.

Un très bon film sur la vie de l'auteure du sorcier le plus célèbre de la littérature jeunesse, sa jeunesse, la maladie de sa mère qui la marquera à jamais, ses doutes, ses réussites et ses échecs... on suit tout de l'évolution de Johann Rowling jusqu'à son succès et à la fin on se dit (outre qu'on aurait aimé que ça dure plus longtemps), qu'elle mérite grandement le succès qu'elle a connu. A voir.

Certains films de Clint Eastwood marquaient déjà, que ce soit "Sur la route de Madison" (les femmes ne sont pas juste des mères de familles) ou "Mystic river" (Les expériences vécues durant l'enfance traumatisent à vie) mais avec Gran Torino, j'ai trouvé que Clint Eastwood donnait un peu son dernier récital. Il aurait arrêté sa carrière de réalisateur et d'acteur après celui-là, ça aurait donné au "mythe" qu'il est déjà ses dernières lettres de noblesses.
Les thèmes abordés sont prenants, souvent pleins de vérités, le tout porté par un Clint Eastwood fidèle à ses personnages passés. Comment ne pas reconnaître en Walt Kowalski certains des personnages de l'univers du réalisateur? Un brin Harry Callahan, un brin Tom Highway, un brin Frankie Dunn, personnage à la fois dur, hanté par son passé mais qui arrive à faire évoluer un personnage plus jeune que lui, lui donner les bonnes clés pour avancer et faire ce qu'il faut, quand il faut, pour que son poulain avance dans le bon sens.
Les acteurs sont bons, les messages véhiculés sont forts, pas de musique qui n'ait pas sa place dans l'histoire et un Clint Eastwood qui nous livre l'un de ses meilleurs personnages, ça donne l'un des meilleurs films que j'ai pu voir du réalisateur (dans le top 10, ça c'est sûr).

Julie Andrews (encore une fois) est magnifique dans cette comédie musicale, incarnant à la fois une jeune femme en manque de confiance mais avec une telle fraîcheur qu'elle communique toujours une bonne humeur quelle que soit la situation.
La famille Von Trapp complète très bien l'ensemble et j'ai suivi avec plaisir l'évolution des relations entre les personnages, malgré ce qui se profile à l'horizon.
C'est une des très rares comédies musicales qui réussit à transmettre de la bonne humeur, de la gaieté alors que le IIIème Reich n'est pas loin et rien que pour ça, ça mérite d'être vu.
Même si je ne suis pas fan de toutes les chansons, certaines restent marquantes (en VO bien sûr), Edelweiss, restant celle que je préfère.

Un documentaire d'un duo des plus improbables, Jacques-Yves Cousteau, commandant de la Calypso et le tout jeune et pas encore sorti de l'école Louis Malle.
Le film est excellent, il montre très bien les beautés de la nature sous-marine, mais également tout ce qui va avec, les techniques de recherche de l'époque qui serait gênante aujourd'hui et la difficulté de rester longtemps en mer (les requins).
J'ai eu plus de mal quand j'ai vu les bonus de mon DVD et que certaines des prises avaient été refaites (même si certaines étaient déjà visibles). Je pense surtout avec l'accident avec le jeune cachalot. Si le premier l'était, le second lui a été provoqué et ça a écorné à jamais le respect que j'avais pour le grand Cousteau.
A voir.

Disons-là tout de suite, c'est malsain, gênant et pour peu qu'on soit un peu sensible, c'est un film qu'on ne pourra apprécier.
Pour ma part, j'ai bien aimé ce film malgré quelques évolutions du scénario que j'aurai aimé plus poussées.
L'histoire est bien écrite, on suit l'évolution de ces deux scientifiques dans leur rôle de chercheurs pour une grande entreprise, dans leur côté scientifique qui veulent quand même avancer dans leur recherche propre, dans leur relation de couple chercheur, dans leur vie propre où le passé de la chercheuse influence son évolution au cours de l'histoire... le tout influencé par la croissance de Dren.
Mention spéciale à Delphine Chanéac qui est juste excellente dans son rôle, elle traduit très bien les émotions et les questionnements de Dren.
Donc, oui c'est gênant, malsain et on peut ne pas apprécier le film à cause de ça mais si on passe au delà de ça, l'invitation à la réfléxion sur le "jusqu'où pourrait-on aller pour créer des médicaments?" (ou gagner de l'argent), "que fait-on d'une créature de ce genre maintenant qu'ele a été crée?" est intéressante à développer.

Un film de vampires barré, j'ai bien vu le délire du réalisateur mais je ne suis pas entré plus que ça dans ce monde de vampires. Il y a de l'hémoglobines à foison, du massacre à tout va, le tout avec des maquillages et effets spéciaux bien faits. Un film à voir entre potes.

L'idée est intéressante, plutôt bien documentée mais l'ensemble manque d'un rythme et d'une noirceur qui m'aurait permis de mieux apprécier l'ensemble.
L'histoire est bien écrite, les acteurs sont bons, l'enfant est crédible et la fin annonce la couleur... c'est bien mais sans plus.

Un remake d'un film français pour les américains, un film sur le Moyen-Âge aux Etats-Unis... ça ne pouvait donner que ça. S'il n'y avait pas eu les deux premiers, ça aurait donner un film potable mais ils sont là et on passe donc le temps à suivre deux mondes qui ne peuvent vivre ensemble, que ce soit les médiévaux dans le troisième millénaire ou les visiteurs de l'Ancien continent avec ceux du nouveau... reste le fil ténu des relations familiales entre un ancêtre et son descendant, qui aurait mérité d'être un peu plus développée.