"C'est vieux, c'est lent, c'est horrible". C'est ce que j'entends toujours après visionnage d'un film des années 20 et pour celui-là c'est encore plus vrai à cause des dinosaures.
Oui, le film date de 1925 et comparé à ce qui se fait aujourd'hui, c'est clairement pas bon mais replaçons-nous dans le contexte de ce qui pouvait se faire à l'époque et tout de suite le travail du service qui s'est occupé des costumes de l'homme-singe et des maquettes de dinosaures paraît tout de suite extraordinaire, tout comme l'animation du déplacement et des combats de ces créatures.
Ce qu'on trouve bien aujourd'hui, les effets spéciaux époustouflants travaillés par ordinateur ne sont que les descendants de ce que faisaient les anciens en matière solide et il est dont bête de comparer les deux époques, l'une étant héritière de l'autre.
Après, l'histoire respecte, autant que je m'en rappelle, celle de Conan Doyle est est agréable à suivre malgré ses 92 ans et la version d'1h40 qui a parfois des scènes répétitives qui n'apporte rien à ce que pouvait être sa version d'1h seulement.
A voir au moins pour le travail des équipes créatives et d'animation.

Un feel-good movie plutôt bien fait avec un Michel Serrault toujours impeccable et la petite Claire Bouanich qui sait allier innocence, malice et maturité tout au long de l'histoire.
C'est simple, parfois trop, a quelques longueurs et une réalité (la recherche de la mère et l'arrestation de Julien) qui nous fait sortir de cette relation entre le solitaire bourru et la jeune enfant qui découvre la campagne mais c'est un conte sympa à suivre. Un bon divertissement.

Une version bien différente de celle que livrera des décennies plus tard Tim Burton, uniquement du profit personnel pour le diabolique barbier qui rase ses victimes de très près.
Cette version est simple dans son histoire donc, montre bien de quoi est capable un homme pour s'enrichir et parvenir à atteindre ce qu'il convoite.
Le seul souci, c'est qu'il reste en surface du personnage, et c'est probablement ce qui m'a manqué pour l'apprécier plus. Tout comme pour sa complice, Mrs Lovatt, que je n'ai pas réussi à voir comme une personne capable de cuisiner les victimes. L'âge du film explique qu'on n'aille pas trop loin donc j'accepte tout à fait l'histoire comme elle est mais une version qui adopterait cette histoire mais en allant plus loin serait intéressante à suivre.
Curieux du cinéma, essayez cette version!

Le premier film parlant d'Hollywood, tout curieux du cinéma devrait le voir pour sa culture personnelle et tout un chacun devrait s'y essayer, même si, évidemment, c'est en noir et blanc et a quelques longueurs des films de l'époque.
L'histoire de cet homme qui ne veut pas suivre la tradition familiale et rêve d'autre chose est intéressante à suivre car l'opposition entre ce père venu de l'Ancien Monde et son fils qui n'a de souvenirs que du Nouveau donne une confrontation qui va développer les liens père/fils et mère/fils déjà bien travaillé pour l'époque.
Entre la tradition à préserver, le lien familial rompu dans la jeunesse mais toujours fort et sa vie personnelle, le chanteur de Jazz offre une histoire bien faite et agréable à suivre.

Une suite excellente, toujours pleine de références et de blagues qui volent pas haut mais qui sont drôles quand même. Un plaisir de retrouver Wayne et Garth pour un dernier concert de (conneries) rock.

Que la psychologie d'Esther était travaillée, quel plaisir que de suivre cette enfant dérangée dans son évolution dans la famille d'accueil... et quel déception pour l'explication finale. Non qu'elle soit dérangeante, il n'était pas possible, pour que les bien-pensant acceptent le film, de faire une histoire avec une enfant du gabarit d'Esther mais j'aurais tellement préféré que ce soit le cas.
Les acteurs sont plutôt bons dans leurs rôles, surtout Isabelle Fuhrman dans le rôle d'Esther et la pauvre Vera Farmiga qui n'a décidément pas de chance avec les enfants dans sa filmographie.

Le film d'une génération avec un Mike Myers et un Dana Carvey qui vont très bien ensemble. C'est rempli de références, parfois avec quelques longueurs et quelques blagues qui ne sont plus aussi drôles qu'avant mais comme ça fait partie de mes films coupables, ça passe.

Si le propos est intéressant, l'idée de ce don qui a des conséquences sur la personne qui le reçoit est pas mal même si le final de l'histoire gâche un peu ce que je m'étais imaginé pendant le film.
Le réapprentissage pour la jeune femme de ce monde qu'elle ne vivait que dans le noir est plutôt bien développé, tout comme le début de sa capacité à voir l'invisible mais dés qu'on part sur le final, ça perd curieusement de l'intérêt, même si la logique est respectée.
Dans l'ensemble, c'est plutôt bon, Jessica Alba va très bien dans ce rôle, quelques bons moments de frissons , bref, un bon film (même si l'original doit être un peu mieux). Je conseille.

Michel Serrault et Mathilde Seignier, un duo improbable qui donne une histoire vraiment bien sur le monde paysan et leurs difficultés au quotidien. Entre l'ancien agriculteur qui a connu la crise de la vache folle et la mort de sa femme et la jeune femme en reconversion professionnelle, ce n'est pas le grand amour mais au final, la solitude de la demeure éloignée de tout va finir par donner une sorte d'amitié agréable à suivre.

Vingt ans après, alors qu'ils étaient dans la poussière du cinéma, ils reviennent... et la première blague est tellement d'un stupide consommé que ça rappelle toutes celles du premier et c'est reparti pour la suite.
Du coup, cette suite est dans la continuité, parfois même meilleure, pleine de référence au précédent, donc bonne. Pour une fois qu'une suite se hisse à la hauteur du premier...

Un classique des frères Farrelly plutôt bon si on adhère à l'humour des réalisateurs. Ce n'est pas extraordinaire mais Jim Carrey et Jeff Daniels forment un duo excellent et même si certaines blagues tombent bas, elles passent quand même grâce à ces deux idiots.

Spawn... ou les cent choses à ne pas faire dans ce genre de film. Et ces cent choses, elles sont toutes là, de quoi faire un sujet d'analyse intéressante pour les écoles de cinéma.
Je ne connais pas l'univers de Spawn mais au peu de valable que j'ai pu en voir dans ce film, il y avait clairement mieux à faire que ça. Fans du comics, je compatis à votre souffrance.
Rien ne va dans ce film. Commençons par le sujet "Ça fait mal aux yeux tellement c'est affreux", qu'est ce que c'est que cet espèce de clébard pixelisé??? Et ces troupes en gelée blanche, c'est une armée??? S'il n'y avait pas de budget pour faire quelque chose de potable, il suffisait de les laisser dans l'ombre, ne faire que suggérer la menace et non flinguer les yeux des spectateurs... le scénario flinguait déjà le cerveau.
L'histoire est une platitude de déjà-vu, avec une menace digne des téléfilms catastrophes du samedi après-midi. La connexion entre Le clown et Wynn n'est pas expliquée. Comment un représentant de l'Enfer s'est associé avec un humain? Mystère! L'intérêt pour la guerre entre le Ciel et les Enfers??? La mort en masse pour fournir les armées de Malebolgia? Dans les morts, il y en aura sûrement beaucoup qui iront dans le camp d'en face.
Et c'est comme ça tout le long... en plus du Clown qui perd rapidement toute crédibilité.
Bref, c'est un film loupé sur tout les points, avec un scénario très faible, des personnages sans crédibilité,sans développement, voire inutile une bande-son qu'on retrouve dans chaque film fauché du genre, et des effets spéciaux horribles au vu de ce qui se faisait déjà à l'époque.
Reste à espérer que le Spawn qui suivra ne fera pas les même erreurs et que j'aurais droit à quelque chose de plus intéressant pour ce personnage.

Si j'avais vraiment aimé Les Choristes à l'époque de sa sortie malgré quelques défauts, je ne peux que le trouver bien inférieur à La cage aux rossignols. Noël Noël a cette innocence qui va très bien au personnage de Clément Mathieu, un adulte rêveur et sensible qui saura voir le meilleur en chacun... sauf en M. le directeur, peut-être.

La fille de Papa aime aussi à faire des films qui gratte la pensée dans les coins sombres... j'adopte.
Le film est lent, pesant mais tellement bien écrit que c'est un plaisir (coupable) que de suivre les pensées de ces sœurs et d'essayer de comprendre le geste de la plus jeune, puis celui de ses sœurs après elle.
Si la première fois, je n'avais pas aimé qu'on parle plus de Lux que des autres, plus je le revois, plus je comprend ce choix.
Sofia Coppola démarre fort et ce sera sûrement un plaisir de suivre sa carrière

Comme souvent chez Alan Parker, c'est une histoire humaine difficile à suivre que celle de cette famille qui part des Etats-Unis pour retourner dans une Irlande pauvre, avec aucun espoir de travail.
Si dans l'ensemble le film est bon et les acteurs pas mal du tout, j'ai trouvé l'ensemble un peu long. resserré sur deux heures, voire 1h45, ça aurait été un peu plus puissant. On suit les difficultés de la famille, l'impuissance de ce père rêveur mais fainéant, de cette mère qui fera tout pour ses enfants et de Frank qui résistera à tout pour repartir mais il m'a manqué quelque chose pour que ça marche comme ça avait marché dans d'autres films du réalisateur.

Le film date, est en allemand, et pourtant, il a une telle ambiance que j'ai été pris par l'histoire sans problème.
L'histoire est prenante, les personnages travaillés et les idées très bien développées. Ici, pas de gentils d'un côté et de méchants de l'autre. Peu importe ses opinions personnelles, ses notions de justice, le résultat final du "procès" montre que derrière chaque crime, il y a un être humain... perverti ou malade, mais humain tout de même.
J'ai trouvé en M le maudit, ce que j'avais déjà lu chez Nabokov (L'enchanteur), une histoire forte, dérangeante mais qui donne à réfléchir.
A voir absolument.

Quentin Tarantino arrive encore à surprendre avec très peu niveau histoire puisque les motivations de Mike ne transparaissent que dans les détails de ce qu'il raconte mais c'est ce qui fait que j'ai réussi à accrocher au personnage.
La réalisation en deux parties est un peu gênante, l'ajout des deux flics à l'hôpital n'apporte rien à ce qu'on avait déjà pu comprendre du personnage de Mike mais c'est contrebalancé par le reste.
Enfin, les femmes ne sont plus juste des petites choses fragiles qui ne savent que parler d'amour. Ici, elles rendent les coups et plutôt bien d'ailleurs... un peu ce qu'on aimerait voir dans la vie courante, histoire de calmer un peu les mecs qui se prennent pour des hommes...
C'est du brutal, qui montre bien que les femmes sont tout à fait capables de répondre à ce genre de mec, capable de prendre son pied uniquement en imposant la force et la peur à ses proies.
L'esthétique de l'ensemble et la musique donne un film plutôt bon, pas le meilleur de la filmographie de Tarantino mais avec sa patte reconnaissable entre toute.

Le film vieillit doucement et souffre à certains moments d'un sacrée couche de poussière au niveau des effets spéciaux mais le divertissement est suffisamment bon pour compenser, avec de l'humour qui tient bien le tout. Richard Chamberlain est pas mal dans son rôle, tout comme Sharon Stone.
Un mélange d'Indiana Jones et de A la poursuite du diamant vert qui passe plutôt bien.

Une bonne soeur aveugle sur la jaquette de votre DVD, vous vous imaginez sans doute que ça va donner quelque chose d'intéressant... continuez à rêver encore un peu.
Ici, en monde documentaire déjà-vu sur bien d'autres films pas mieux, l'histoire d'une femme et de son compagnon qui vont enquêter et vouloir "aider" la mère de cette dernière.
Sauf que c'est tellement de la redite, que c'est mal écrit et qu'on a aucun intérêt pour les personnages que c'est 1h20 de mauvais film à suivre. Passez votre chemin et continuez à explorer d'autres horizons, celui-là n'est pas bon du tout.

Jamais je n'ai croisé film aussi bon sur les anges et sur leur intérêt pour l''être humain et sa capacité à ressentir les choses.
Si le rythme est lent, le film en noir et blanc ou en couleurs fades, ces choix s'expliquent parfaitement dans cette histoire et lui donne toute sa force.
Damiel et Cassiel, qui vivent depuis le commencement des temps commencent à vouloir autre chose et sont attirés par l'être humain, avec ses forces et ses faiblesses, sa capacité à aimer et haïr, bref sa complexité et vont finir par faire un choix pour eux-même et non pour les autres.
L'histoire prend le temps de nous faire réfléchir sur beaucoup de choses, à la fois philosophique et poétique, visuellement accrocheur et dérangeant parfois... une perle cinématographique.

Le film est lent, vraiment mal écrit, avec des personnages vraiment pas intéressant et trop peu développés et ne parlons pas de la pseudo-mythologie qu'ils ont essayé de mettre en place. C'est loupé sur tout les points. Et porté par des jeunes acteurs, ça n'aide pas non plus. Pour un film sur la mythologie de cette célèbre forêt, passez votre chemin.

Je m'attendais à être agréablement surpris, à trouver une profondeur que je ne trouve jamais chez Marvel, mais là, je suis déçu sur bien des points.
intéressé par la mythologie, je me suis demandé ce qu'était ce grand n'importe quoi sur l'histoire des dieux qui meurent tous et d'un chef des dieux pas foutu de tuer Arès mais d'une Amazone qui pourrait le faire... logique? Elle a une particularité qui peut l'expliquer mais quand même.
Et la logique dans le scénario, c'est vraiment pas le point fort et c'est ce qui m'a fait sortir de l'histoire pourtant avec potentiel intéressant.
Après, visuellement, avec Zack Snyder dans les parages, ça reste acceptable malgré un abus de ralentis qui n'apportent pas grand chose et fait même perdre du temps pour l'histoire.
Le début dans le monde des Amazones est très beau mais il manque quelque chose, des explications et un peu plus de temps pour donner à cette partie toute l'attention qu'elle mérite.
Donc, pour moi, le problème, c'est que j'ai trouvé Wonder Woman assez fade, presque transparente au vu de ce qu'elle est. Et le manque de surprises aussi dans le déroulement de l'histoire... A voir ce qu'ils arriveront à faire dans le second volet, en espérant qu'on aura enfin Wonder Woman l'Amazone.

Si l'idée de départ est intéressante et que Philippe Noiret est un excellent choix pour ce personnage un peu benêt mais pas tant que ça, je me suis ennuyé une fois qu'on a compris le chemin pris par l'histoire.
Ce n'est pas qu'il soit pas bon, je ne suis simplement pas entré dans ce film de Tavernier.

Même en partant sans aucune attente, je ne pensais pas descendre aussi bas dans la qualité d'un film. Si ça reste regardable, côté histoire, c'est service minimum et idées usées jusqu'à la trame, avec un ennemi qui est n°1 dans les films sans idées (juste devant les nazis).
Donc, c'est regardable mais une fois seulement.

Un poil moins intéressant que "A bord du Darjeeling limited" malgré une évidente ressemblance sur certains thèmes et un peu plus long sur certains passages mais reste quand même bien dans l'ensemble.
La famille Tenenbaum a une histoire peu banale au vu de leur passé et de ce qu'ils deviendront après le divorce des parents, et malgré les différences évidentes, plus on avance, plus ils arrivent à se rapprocher.
Drôle, d'un grand n'importe quoi à certains moments, avec de beaux moments toutefois, un film de la filmographie Anderson qui reste bon quand même

Je me suis longtemps demandé dans quoi je m'étais embarqué mais au fur et à mesure que ça avançait, je me suis attaché aux personnages, que ce soit les deux principaux (la petite et le grand-père) comme le reste de la famille.
C'est un peu comme les films de Wes Anderson, des personnages un peu "spéciaux", une histoire qui n'est pas exceptionnelle mais qui a toujours quelque chose qui fait qu'on apprécie l'ensemble.