Une suite qui montre bien la difficulté du nouveau combat du Che et sa fin proche. Même s'il a peu d'hommes, qu'il est recherché et peu soutenu par les autochtones, il continue à se battre jusqu'au bout pour ce qu'il croit.
Benicio Del Toro est bluffant dans son rôle de leader combattant, fatigué par la lutte et la maladie.
Une très bonne conclusion.

Après avoir vu l'excellent "Carnets de voyage", c'est un bon moyen de continuer l'histoire d'Ernesto Guevara dans une autre période de sa vie. S'il m'a manqué les connaissances nécessaires pour apprécier le film dans sa totalité, j'ai pu voir le quotidien de la vie de ceux qui ont combattu pour l'avenir d'un pays. Soderbergh a su synthétiser cette époque tout en laissant suffisamment de place à l'action et l'avancée du conflit.
Une bonne première partie de la vie du Che.

Un film qui propose quelque chose d'original, avec des références et des personnages "spéciaux", un univers bien différent de ce qu'on voit d'habitude mais il m'a manqué quelque chose pour l'apprécier, connaître un peu l'univers de la bande dessinée sans doute.

Les idées se recyclent et s'essoufflent malgré quelques bonnes idées et des légendes qui se développent.
Le film en lui-même n'est pas mauvais si on oublie les autres mais ils auraient dû s'arrêter au troisième parce que tirer sur la corde, ça dure jamais. On a perdu le Jack Sparrow des débuts, le Barbossa cruel et on colle toujours un fils et fille de pour essayer de relancer un peu les choses mais ça colle tellement pas qu'ils n'auraient pas été là, ça aurait été aussi bien. Quand aux caméos super cher d'Orlando Bloom et Keira Knightley, on va pas polémiquer, dans l'art de l'inutile, on fait pas mieux.
Ils auraient mieux fait de développer l'histoire de Salazar, ça aurait été intéressant de savoir ce que les morts avaient à dire.

Le film reste classique dans sa construction et on sait dés le début comment ça va finir entre Aurèle, Tarquin et Céline mais avec Savinien de Kerfadec pour tenir l'ensemble avec sa bonhomie et sa folie légère, ça se suit quand même.
On suit la lente évolution de la société depuis la prise de la Bastille dans le lointain Paris jusqu'aux guerres qui embrasèrent l'ouest avec en toile de fond le château du noble Kerfadec et le trio des "enfants"de Savinien.
Philippe Noiret est toujours excellent, Sophie Marceau, Lambert Wilson et Stephane Freiss forment un très bon trio, Roger Dumas est magistral dans son rôle de tourne veste absolument ignoble, Jean-Pierre est superbement froid dans son rôle de Baron de Tiffauges quant à Charlotte de Turckheim, elle m'a impressionné dans son rôle d'Olympe de Saint-Gildas.
Un film avec quelques longueurs (version longue 4*52 minutes) mais qui reste bon quand même.

Il faut aimer le genre, il faut aimer Richard Gere et Julia Roberts... ça partait mal... et au final, c'est pas mal du tout.
J'ai bien apprécié le décalage entre les deux personnages, le froid et riche Edward et la folie fragile de Vivian qui vont finir par s'apprécier malgré la différence.
Même si ce n'est pas le genre que je préfère, j'ai bien aimé. A voir.

Un film qui ne se contente pas de balancer des combats les uns à la suite des autres, des chorégraphies physiquement impossibles mais qui fait la part belle au combattant et à l'homme.
Enfin, j'ai pu suivre l'évolution d'un jeune garçon dans son apprentissage des arts martiaux, gagné par un trop plein de confiance qui va lui faire faire beaucoup d'erreurs, qui auront des répercussions, qui vont lui faire prendre conscience de bien des choses, que ce soit dans ses relations avec ses amis, ses élèves, son art mais également dans le tournant historique de son pays.
Un très bon film d'arts martiaux avec un personnage intéressant campé par un excellent Jet Li.

Chaplin réussit une fois encore à faire rire et à émouvoir dans ce film qui approche doucement de son centenaire. Le duo qu'il forme avec le jeune et talentueux Jackie Coogan marche vraiment bien, grâce notamment au rythme des scènes, à la musique et (selon moi) aux habits deux fois trop grand du petit garçon.
C'est drôle et émouvant à la fois comme on savait si bien le faire à l'époque. A voir absolument.

On ne pourra pas dire qu'Enki Bilal, ce n'est pas original. L'univers graphique de la ville, des Dieux d’Égypte et des humains est travaillé et ça fait plaisir de voir quelque chose d'aussi différent.
Pour le reste, il faut du temps pour commencer à apprécier Horus, son lien avec Nikopol et Jill malgré les thèmes importants abordés et la différence flagrante entre ce Dieu et les deux humains.
A voir pour le côté différent de ce qui se fait proposé par le réalisateur et pour une éventuelle découverte d'un réalisateur, auteur de BD réputé.

Le film est court (82 minutes) et malheureusement, je dirais que c'est son point faible principal. C'est ambitieux, ça propose de donner une importance à tous les personnages mais le temps de développer tout le monde, il n'y a plus de temps pour développer tout ce qui va autour de cette prison de l'espace. Qui sont les prisonniers? Pourquoi sont-ils là et pourquoi ont ils des surnoms pareils? Qui sont les scientifiques? On a un bout d'explication au début mais ça ne suffit pas pour entrer pleinement dans l'histoire.
L'esthétique générale est déroutante mais on finit par l'accepter et on suit l'histoire quand même malgré une évolution attendue et quelques incohérences et moments à la logique douteuse.

Pas le meilleur film de la filmographie "banditesque" de Delon mais Giovanni a encore réussi à rendre un côté attachant et une classe à son personnage.
Le duo Delon/Meurisse marche plutôt bien, j'ai presque regretté qu'il n'arrive que si tard dans le film.
Pour le reste, ça se laisse regarder sans plus. Du même réalisateur, j'ai préféré Deux hommes dans la ville.

Une aventure qui ressemble beaucoup trop à celles d'un autre célèbre aventurier et donc qui n'est pas très intéressante à suivre malgré le casting qui va bien. Ça se suit mais vraiment sans plus.

Jim Carrey et Tom Shadyac, c'est un couple qui fonctionne bien mais quand on connaît un couple depuis longtemps, ça devient un peu routinier dans la construction et on n'est pas surpris par grand chose malgré la force comique de Jim Carrey.
Oui, c'est drôle, Jim Carrey arrive à nous faire rire et nous émouvoir en papa qui "redécouvre" son fils au moment où il risque le plus de le perdre, c'est plein de vérité mais il manque quelque chose pour que ça se démarque un peu de ce que sait faire le couple Carrey/Shadyac.

Takahata a toujours eu un style particulier et des films qui arrivaient toujours à ne jamais se ressembler mais avec le Conte de la princesse Kaguya, j'ai trouvé qu'il avait fait son film le plus abouti, celui qui clôt le mieux la vie de cet artiste de génie.
Tout y est très bon, l'histoire, la musique, les personnages, leurs évolutions, le tout porté par des dessins magnifiques (certains feraient de très beaux tableaux) et des choix scénaristiques qui donnent beaucoup d'impacts à certaines scènes (le départ de Kaguya à la fin par exemple).
Un chef-d’œuvre que je conseillerais le plus dans l’œuvre générale de Takahata (avec l'indéboulonnable Tombeau des lucioles).

La suite de la vie et des amours de Vic, ses ami(e)s et ses parents est un peu moins intéressante que dans le premier volet puisque c'est à peu de choses près la même histoire que dans le volet précédent.
C'est long pour ce que ça propose et l'évolution ne portant que sur les amours de Vic, je n'arrive pas à m'attacher plus que çà la jeune femme en devenir.
C'est culte et je comprends pourquoi mais ce n'est clairement pas mon genre de film.

L'histoire est simple, les effets spéciaux vieillissent un peu mais quand on a connu ce film dans son enfance, ça reste un très bon moment et des souvenirs d'aventures imaginées donc je lui pardonne à peu près tout ses défauts que je peux voir aujourd'hui.
C'est un plaisir de revoir Warwick Davis jeune, de redécouvrir la mythologie développée et de trouver de nouvelles références empruntées à d'autres films.
Un excellent film.

Qu'est ce que Robert Redford, Mrogan Freeman et Jennifer Lopez sont venus faire dans un film pareil???
Non que le film ne soit pas bon, mais l'histoire est d'un classique, sans la moindre surprise ni prise de risque. Tout du long, j'ai pensé qu'en téléfilm de l'après-midi, ça l'aurait fait mais pas en film, surtout avec les deux poids-lourds que sont Redford et Freeman.
Du coup, j'ai regardé sans vraiment regarder, les paysages étant le seul vrai intérêt du film. Pour le reste, un téléfilm de l'après-midi bien écrit arrivera au même résultat. Dommage parce que le duo Redford/Freeman est pas mal du tout.

Oublions un instant avoir lu les oeuvres de Dumas. Le film, comme cela remonte un peu dans mon estime et me permet d'apprécier le jeu d'acteur de Leonardo DiCaprio qui campe un Louis XIV vaniteux et un prisonnier cassé en manque de confiance. Jeremy Irons, John malkovich et Gabriel Byrne sont bons en Athos, Aramis et D'Artagnan. Quant à Gérard Depardieu, comme on pouvait s'y attendre d'une adaptation américaine avec un acteur français, c'est tout de suite un gros lourdaud, porté sur la boisson et le cul... oui, Porthos prend cher dans cette adaption.
Maintenant, pour le fan des mousquetaires que je suis, pour le lecteur des Trois Mousquetaires, Vingt ans après et Le vicomte de Bragelonne, je n'ai pas retrouvé les personnages que j'ai aimé, une pâle copie de ce qu'ils sont dans les romans.
Le film est bon, pour peu qu'on ait pas lu les livres, sinon, c'est juste une adaptation qui permet d'apprécier les acteurs (sauf Depardieu qui n'aurait jamais dû accepter de massacrer Porthos à ce point).

Enfin un Spider-Man avec une personnalité qui évolue tout le long du film. Et contrairement à ce que je n'avais pas apprécié dans Captain America: Civil war, Spider-Man est toujours le personnage principal du film, Tony Stark n'étant là que pour l'aider à rattraper les choses ou le faire prendre conscience de ce qu'implique ses pouvoirs.
Peter Parker (avec déjà ses pouvoirs et ayant déjà fait partie des Avengers) s'ennuie dans sa vie de lycéen ordinaire et ça se sent. Le film avançant, j'avais moi aussi envie qu'on délaisse un peu la partie lycée pour la partie super-héros mais sans cette partie là, Peter et Spider-Man n'auraient pas eu une évolution intéressante. C'est bien là, la force de ce Spider-Man, on a un équilibre entre le jeune homme et l'Avenger qui n'en est pas encore tout à fait un.
La seule frustration que j'ai eu dans ce film, c'est que comme dans les Amazing Spider-Man, l'ennemi me semble tellement loin que je ne peux m'intéresser à la personne qui se cache derrière le personnage. Ici, Adrian est devenu marchand d'armes juste pour pouvoir ramener de l'argent à la maison et que sa famille ait la belle vie? Je peux comprendre que le temps et l'argent investi qu'il a perdu lorsque le gouvernement a repris les rênes lui ait fait perdre un peu la boule mais de là à devenir marchand d'armes lourdes, j'ai du mal. Il me manque quelque chose pour l'apprécier, du temps supplémentaire au début pour montrer l'importance que sa famille a pour lui ou un côté déjà sombre qui aurait expliqué ce revirement si radical.
Du coup, le film est très bon, Peter Parker est enfin un vrai lycéen avec une évolution intéressante tout du long, il prend de plus en plus conscience des responsabilités qui vont avec le pouvoir, ce qui donnera une évolution intéressante pour une éventuelle suite.
Tony Stark ne prend pas toute la place, il est là quand il faut et c'est très bien.
Les personnages "normaux", Ned, Liz et le reste de l'équipe d'intellos en route pour le concours national donnent quant à eux ce qui fait encore de Peter Parker un jeune homme et pas encore le super-héros qu'il va devenir.
Un très bon MARVEL.

Le film d'une époque, sympathique à regarder même si j'ai trouvé ça un peu long. La vie et les histoires d'amour d'une ado de 13 ans, c'est clairement pas ma tasse de thé. J'aurais au moins apprécié le jeu de Denise Gray, magnifique Poupette qui n'a pas sa langue dans sa poche. J'aurais presque préféré un film rien que sur elle.

Une suite qui dépasse le premier, c'est rare mais dans ce cas pas extraordinaire tellement le premier était faible. Ici, la patte James Wan, couplé à la réalisation de David F.Sandberg donne un film plutôt bon, avec une histoire qui se tient, des moments de tension maîtrisés et une conclusion qui rattache les deux films,le tout avec des clins d'oeils aux films de James Wan et un potentiel lien avec la religieuse de la photo.
Même si les phénomènes se concentrent sur une personne en particulier, pour une fois, c'est tout le monde qui dérouille, les parents, les orphelines, la sœur, tout le monde y a droit.
C'est bien écrit et bien réalisé, resterait plus qu'à en faire un troisième pour donner une histoire au démon.

L'homme et l'animal une fois réunie dans un film et une fois encore, quand c'est réalisé par une personne qui aime ça, avec des acteurs/actrices qui aiment ça, il y a une alchimie spéciale qui fait passer le film sans qu'on ne voit le temps passer.
Mathlide Seigner est excellente dans son rôle de jeune femme traumatisée par l'accident qu'elle a eue et Sami Frey est magistral tout le long, froid mais si plein de sentiments et d'amour pour les chevaux.
C'est bien écrit, bien réalisé, très bien joué et en plus, la fin a réussie à me surprendre, je ne peux que le conseiller.

Classique dans son déroulement, sans réelles surprises mais avec une idée de départ intéressante, le tout porté par un Mel Gibson qui joue les play-boy et une Helen Hunt qui s'est fixé des objectifs ambitieux dans un monde beaucoup trop masculin.
Une idée originale mais qui manque d'un petit plus pour que ce soit vraiment bon.

Quand une comédie est écrite et réalisée par un grand de l'humour, ça donne vraiment quelque chose de bon, que ce soit dans les références, les situations et même dans certains détails. Ajoutez-y de très bons acteurs et ça donne une comédie travaillée, drôle et qui passe très bien.

Tout est langage (Françoise Dolto). Et chaque art a le sien, ça ne peut donc pas parler à tout le monde. Sans être musicien, je suis resté un peu en dehors de l'histoire malgré la recherche de la perfection de ce maître de musique qui est déçu par son élève mais j'ai tout de même apprécié l'évolution de Marin Marais qui finit par comprendre son professeur à la fin.
Guillaume et Gérard Depardieu sont très bons, Anne Brochet magnifique comme d'habitude mais celui qui m'a le plus surpris dans un rôle différent de ce que j'ai pu voir, c'est Jean-Pierre Marielle. Il donne au personnage une personnalité et une obscurité des plus intéressantes.
Le tout porté par l'excellent travail de Jordi Savall, ça donne un film sur la musique prenant.

Une suite un peu en deçà de son grand frère mais qui reste plutôt sympa à voir et laisse un potentiel intéressant pour la suite.
Le point que j'ai trouvé le plus dérangeant, c'est que connaissant Robert Carlyle, je savais déjà ce qui allait arriver à sa famille. C'est un rôle tellement récurrent pour l'acteur qu'on ne pouvait imaginer autre chose que ça.
Après, aucune autre réelle surprise si ce n'est du côté de la mère qui donne un potentiel pour la suite.
Un film d'action potable donc mais je garde, pour ma part, une préférence pour le premier.