Commentaires de films faits par Cellophane
Répliques de films par Cellophane
Commentaires de films appréciés par Cellophane
Répliques de films appréciées par Cellophane
Bref, ce film m'a beaucoup touché et m'a réellement captivé.
C'est le monde à l'envers encore une fois. A croire qu'Hollywood ne choisit des sujets sympas et d'actualité comme ceux là, que pour retourner la tête des bons gens.
Le film traite sans conteste de l'instruction en famille. ok. Sujet d'actualité par excellence en ce moment justement où le Common Core a été adopté aux USA et le projet de loi "égalité et Citoyenneté" en France qui réforme l'école à la maison. Bref, je vous confie mon ressenti moi qui suis une maman qui pratique l'alternative.
L'affiche est assez colorée et attractive pour qu'on aille le voir en famille et même avec nos plus jeunes enfants non sco. On se dit que c'est une occasion si rare...
Pour ceux qui ne souhaite pas lire des extraits, n'allez pas plus loin.
Dès la première scène, une partie de chasse sauvage en famille tournée en mode guerre avec découpage et dépeussage d'animaux bien comme il faut. Certains se feront plaisir mais peut-être que les végétariens ou sur le chemin du végétarisme ne comprendront pas bien l'idée tout au long de ce film prônant apparemment une idéologie parallèle. Ah oui, chasser soit-même notre nourriture, bien. M'enfin en terme de démonstration de l'autosuffisance, c'était pas le genre cueillette (vous voyez ce que je veux dire) ou de référence à la permaculture, l'énergie solaire ou autre système de phyto-épuration par ex, non la chasse c'est plus représentatif.
Bref, après on a les entrainements "militaires" le sport en famille quoi, l'entrainement au combat entre les 2 sœurs. Les notions de compétition, de performance sans oublier l'intelligence "sans faille" qui sait déballer des savoirs à la façon bête de foire.
Je suis de mauvaise foi, après que la petite fille de 5 ans à la gueule d'ange dissèque un énorme rongeur, on a la scène (la seule) où toute la petite famille fait une jolie méditation au beau milieu de la prairie. C'est très furtif mais au moins... c'est fait. mdr
Et puis après une scène de vol organisé dans un supremarket, une hymne aux armes blanches, tous les enfants auront leur cadeau tranchant en l'honneur de l'anniversaire de celui qui représente leur belle anarchie, Noam Chomsky. Je crois qu'il n'ont pas compris la philosophie de l'américain qui est sûrement le seul à avoir remis en question le conformisme ou l'approche des médias de masse, il remplace ici le père noël. Ah mais le plus petit de la fratrie, vous inquiétez pas, il n'aura pas un super couteau de chasse lui, nooon lui il aura un livre... si...
"les joies de la sexualité" ... "illustré" précise le père. J'adore Vigo Mortensen : / dans le seigneur des anneaux.
Et puis on découvrira de fil en aiguille, que la mère était une bouddhiste bipolaire et qu'elle s'est suicidée tellement tourmentée. Ben oui, forcément, ce genre de déviance... Bon je ne vous cache pas que les chrétiens ne sont pas en reste.
Enfin faites bien attention avant de vous dire tiens un petit film sympa à voir avec les enfants : il n'est absolument pas représentatif de ce que la plupart des personnes ayant opté pour l'IEF portent à travers leur expérience et leurs choix. De plus, à mon sens, ce n'est pas à montrer à de jeunes enfants.
Mais à la fin et là, ceux qui veulent encore voir cette propagande hollywoodienne, ne lisez pas plus pour garder le suspens...
Cerise sur le gâteau car c'est le happy end que nos chers américains attendaient tous, le grand s'engage à l'armée Super Vigo en profite pour lui transmettre sa leçon de papa fantastic en lui mettant autour du coup un collier d’améthyste : "Quand tu couches avec une femme... sois tendre, et à l'écoute... montre lui respect et considération même si t'es pas amoureux..." : /
Mwouais
Les enfants sont rescolarisés et mangent des céréales dans un bol de lait, sages comme des images dans la cuisine de leur nouvelle maison en attendant le bus de ramassage scolaire. Le papa est revenu à la raison. Enfin presque.
A voir absolument. Un des film les plus incontournable et brillant des capée d'épée.
Il suffit de lire le synopsis du film pour se sentir captivé : une société dans laquelle être célibataire serait un crime ? Et où l'on changerait les récalcitrants en animaux ? Voilà qui est intriguant.
Et effectivement, la première partie du film met en scène un univers surprenant, cruel et drôle d'une façon profondément cynique. Les détails ne manquent pas pour intriguer et horrifier à la fois le spectateur.
Cependant, comme le dit PowLeen, passée un certain point, on attend quelque chose qui n'arrive pas : une explication, des événements qui viendraient changer la donne ou surenchérir, bref, quelque chose ! Mais non, si la petite société des célibataires qui se cachent dans la nature semblait prometteuse, elle ne donnera aucun intérêt supplémentaire à l'histoire. La fin est étonnante elle aussi, mais à mes yeux largement insuffisante.
Je trouve donc que ce film a gâché un excellent potentiel, c'est dommage !
En effet, son réalisateur grec est encore très peu connu, bien qu'il ait selon moi un grand talent teinté de simplicité qui mérite d'être reconnu.
Certains trouveront sans doute dérangeant ce film qui se joue sur le fil d'une bande-son admirable où les dialogues sont relégués au second plan.
Pourtant, là est toute sa puissance. Tous les acteurs jouent juste, ils sont poignants. Dans l'univers qui est le leur, cette histoire est terrible. Ce film, c'est un drame, ni plus ni moins. Je sais que beaucoup de gens ont dit qu'ils n'avaient pas appréciée cette oeuvre parce qu'ils n'avaient pas pu concevoir ce monde, ils n'avaient pas su y entrer, si bien qu'ils étaient incapables de la juger. Je comprends tout à fait ce sentiment, je crois que c'est une des grandes barrières du cinéma de Lanthimos.
Il est vrai que le film peut parfois sembler long, cela fait partie de ses défauts, surtout dans sa première partie. Mais il est impossible de nier la psychologie tenue par le réalisateur, ce qui est touchant.
Pour autant, malgré cet étrange cocktail de sentiments mitigés, voir ce film est une expérience dont on sort troublé, que l'on ait aimé ce long-métrage ou non, que l'on se soit attaché aux personnages ou non, que l'on ait frémi ou non.
Selon moi, ce film est sans doute un peu trop décalé pour être un chef d'oeuvre, un peu trop contemplatif aussi, mais il n'en reste pas moins une oeuvre admirable que j'ai pris plaisir à voir. Ou plutôt, que j'ai vraiment ressentie lors de mon visionnage, et cela, je crois que ça a pour moi été le grand point fort du film.
Bref ! Je vous le conseille sincèrement pour un film pas comme les autres.
Sur la forme, j'adhère totalement : le casting est excellentissime, notamment Ewan McGregor qui est totalement bouleversant par moment (il m'a fendu le cœur dans la scène où ses parents l'enferment dans sa chambre) mais tous les rôles ont été soignés. La réalisation est agréable, on instaure une ambiance vraiment sympa et la musique accompagne parfaitement bien l'histoire. Les dialogues sont super bien écrits et percutants. Il est assez malin d'alterner des scènes drôles et des scènes plus graves. Et surtout, il y a BEAUCOUP de rythme, on ne s'ennuie vraiment pas une seule seconde.
Mais sur le fond, je trouve qu'il n'y a juste pas de scénario... On voit les divagations d'un junkie... Et c'est tout...
On part pas d'un point A pour aller à un point B, il n'y a pas de réelle évolution de l'histoire ou des personnages.
J'ai peut-être rien compris au film (?) mais ça m'a donné l'impression qu'on n'avait absolument aucun message à faire passer, et pourtant sur le thème de la drogue, il y en a des choses à dire...
En bref, c'est un super divertissement, c'est très loin d'être un mauvais film, j'ai au contraire passé un très bon moment, mais il aurait pu être à mon sens meilleur. En fait, je crois qu'il faudrait le rythme et l'ambiance de ce film et le message de Requiem for a Dream pour créer le film parfait sur le thème de la drogue.
UN PENCHANT FORTEMENT NÉGATIF
Voyez, tellement je reste incertaine, je ne parviens pas à organiser mes pensées vis-à-vis de ce film, soit dit en passant, adapté du roman éponyme de Chantal Thomas, dont je parlerai plus loin. Étant donné que mon avis risque de pencher davantage en négatif, je vais commencer par là et finir par une touche plus positive, car il n’y a pas que des défauts tout de même. C’est assez frustrant car on voit les efforts faits pour que l’on s’attache aux personnages, notamment celui de Sidonie, lectrice et grande dévouée de la Reine Marie-Antoinette. Pourtant je ne suis pas parvenue à compatir à sa situation ni même à celle de tous les occupants de Versailles, qui sont en pleine crise de panique de trois jours durant – pour ceux dont la tête n’a bien évidemment pas encore été coupée… J’ai bien ressenti l’atmosphère critique que le réalisateur a voulu faire passer, notamment avec les musiques, mais malheureusement ces dernières n’ont pas été à la hauteur de la panique des aristocrates, valets et dames de chambre. En plus de ça on ne comprend pas instantanément ce qui les mets dans cet état, la Prise de la Bastille bien évidemment, mais leurs états d’esprits ne sont pas assez développés pour faire passer leurs émotions. L’évolution de l’histoire, quant à elle, n’est je trouve pas assez progressive, on passe d’un plan à l’autre avec la sensation de rater des éléments essentiels des événements. Dernier point négatif, comme je le disais plus haut, il s’agit de la fin. À chaque coup je ne peux m’empêcher de me poser des questions sur l’avenir de Sidonie : est-elle ne serait-ce qu’encore vivante ? J’ai pu avoir ma réponse dans le roman de Chantal Thomas, et bien heureusement car finalement ce n’est peut-être que le seul élément pour lequel j’éprouvais un intérêt à commencer la lecture de l’ouvrage.
TOUT N’EST PAS NOIR
Les points positifs maintenant, qui sont moins nombreux, faisant pencher la balance du mauvais côté pour le film. Malgré le fait que les personnages ne m’ont pas transcendé, j’ai tout de même eu un léger attachement à Sidonie à la fin du film, tant sa dévotion est grande pour Marie-Antoinette. Le personnage de la Reine est je trouve plutôt bien interprété par Diane Kruger. On ressent pour le coup la lente progression vers les abysses de la Reine, perdant petit à petit l’espoir et les personnes qu’elle chérie. Enfin j’ai trouvé très intéressant le sujet de la Révolution à la suite de la Prise de la Bastille, en plein cœur du château de Versailles.
L’histoire se déroule dans les alentours de Tombouctou, région tombée aux mains des islamistes. C’est une fiction mais elle est inspirée de plusieurs histoires vraies et de la propre expérience du réalisateur. La violence des extrémistes tranche avec la volonté de vivre et d’être libre des habitants. C’est un très bel hommage à la liberté qui résonne de manière particulière en ce moment. Sissako a très bien retranscrit la complexité de la situation en représentant tous les peuples qui vivent dans cette région, les tensions et les incompréhensions qui existent entre eux.
J’ai vu beaucoup de commentaires disant que ce genre de sujets devraient rester limités aux JT. Sans dire qu’on changera le monde avec des chansons et des poèmes, je pense au contraire que l’art est la meilleure réponse à l’extrémisme.
En parlant d’art, le gros point fort du film c’est sa photographie, d’ailleurs il a reçu un petit oscar pour ça au passage. L’image est vraiment magnifique, chaque plan est à la fois simple et délicat et on peut y voir là encore une opposition avec l’horreur de la situation.
C’est un film très humain, on y suit de nombreux personnages dont la complexité n’a pas été négligée. Qu’ils soient du coté des « gentils » ou des « méchants » (très gros guillemets hein !) on peut voir qu’ils sont soit tiraillés, soit apeurés. Certains tentent de se révolter contre la situation, tandis que d’autre préfèrent faire profil bas. C’est difficile à dire puisque ce n’est pas vraiment un contexte qui m’est familier mais j’ai eu l’impression que le portrait était réaliste.
Avec un si beau visuel et un aussi bon sujet, un scénario aurait été le bienvenue. Bon j’exagère peut être un peu. Je tiens quand même à préciser que je ne suis pas non plus une puriste du scénario de base avec la situation initiale, les péripéties, etc.. En général je suis même un très bon public pour les films contemplatifs. Mais là ça n’a pas marché. Le rythme est très lent et on suit des dizaines de personnages sans pour autant s’attacher à la plupart d’entre eux. Je suis assez étonnée de voir que deux semaines après l’avoir visionné je ne me rappelle que de quelques passages…
Au final j’ai trouvé que c’était un beau film mais au bout d’une heure je m’ennuyais ferme et j’ai du mal à comprendre tout le remue ménage qu’il y a eu autour de lui. Peut être suis-je passé à coté de quelque chose ?
https://beyondthelinessite.wordpress.com/2016/05/16/parlons-cine-timbuktu/
Les personnages sont ultra attachant et délivrent des émotions vraiment sincères. Je trouve que dans les productions plus récente, Burton tombe bien trop souvent dans le naïf et le faux, alors que dans ce film on y crois vraiment.
Le casting est sans faute. Bon ok, il n'y a rien d'original au fait de voir Johnny Depp dans un film de Burton et on sait tous que c'est un très bon acteurs... Mais il est juste incroyable dans ce film. Il m'a jamais autant touché et ému que dans ce rôle.
Puis c'est très sympa de nous expliquer comment on fabrique la neige, ça donne une morale assez mignonne à ce conte.
Ce film n'a absolument aucune légèreté et n'est que lourdeur. Que dire a part que c'est vraiment pas drôle et même franchement de mauvais goût. Le scénario tiens en 3 lignes, les décors sont moches, les dialogues mal rédigés, même les acteurs ont l'air de ce demander ce qu'ils sont venus faire dans cette galère...
j'ai même pas tenue jusqu'à la fin du film tellement j'ai trouvé ça mauvais
Franchement, si ce film n'avait pas été réalisé pas Almodóvar mais par un inconnu, je crois qu'on en aurait jamais entendu parler.
Il y a biensur des bon points, notamment l’excellente prestation de Tim Robbins.
Le brouillage de frontière entre rêve et réalité et assez habile.
J'ai beaucoup apprécié la scène de la station de métro.
Par contre, et peut être que ça vient de moi, mais j'ai pas eu vraiment peur une seul seconde. On s'attend presque a chaque instant a ce qu'un truc vraiment flippant arrive, et au final.. Rien. C'en est frustrant. Il en résulte au final une atmosphère oppressante, mais même pas tant que ça.
Et la fin, parlons en de la fin
Ceci dit, je pense que le problème doit venir de moi, j'ai l'impression d'avoir raté quelque-chose avec se film.. Je crois qu'un second visionage s'impose.
Ce que je reproche à ce film, c'est le fait qu'il soit presque unanimement apprécié pour une raison erronée, c'est à dire sa soi-disant originalité... Sauf que non, c'est tout sauf un film original. On flirte même avec le plagiat à vrai dire. Et par deux fois en plus.
Les parallèles gênant avec Paprika ont été déjà pas mal documentés, j'ai donc envie de vous parler d'un autre film moi. Remplacez les rêves par un jeu vidéo et vous obtenez le film "eXistenZ", réaliser par David Cronenberg et sorti, bien avant Inception, en 1999. Le concepts est similaire, certains des personnages ont des personnalités ou des rôles comparables, et, surtout, les intrigues sont construites EXACTEMENT de la même manière.
Nolan et son équipe gardent quand même un peu de mérite : ils ont réussis, sur de nombreux points, à améliorer support original. Pour faire simple eXistenZ, n'était pas un très grand film, car manquait cruellement d'ambition. C'était franchement brouillon, voir de mauvais gout sur les bords, et restait dans le divertissement pur jus. Assez incomparable, donc, avec l'aspect ultra léché d'Inception, qui bénéficie en plus d'un univers assez complet, dans lequel on y a intégré de vrais enjeux dramatiques.
Bref, ce film n'est pas un simple copier/coller, mais on quand même très largement le sentiment de voir qu'une version améliorée d'un film vieux de 15 ans, et si ça suffit pour faire un chef d'œuvre, moi aussi je peux être un réalisateur/scénariste de génie ! Après qu'on s'entende bien, ça pourrait être totalement ok pour moi de faire un bon remake ou film librement inspiré, il m'est même déjà arrivé d'aimer des films de ce type, mais c'était assumé. Là non, ce n'est pas assumé, on voudrait nous faire croire que c'est sorti de l'esprit génial de Nolan, et que tous ces parallèles ne sont que des purs hasards... J'aime pas être prise pour une idiote, et ce film et ce réalisateur me prennent pour une idiote. Je les traiterais donc avec le même respect. C'est pour ça que malgré ses qualités, je n'ai absolument aucune envie de mettre ce film dans une liste plus élevée, car j'estime qu'il ne mérite pas mieux.
Puis ça se casse la gueule dans le dernier tiers du film. En plus des incohérences et des dialogues assez mal écris qui finissent par lasser, je trouve qu'il y a un truc qui cloche dans cette fin. La morale et les thèmes évoqués sont tellement naïf que ça ne colle pas au genre du thriller et à l'ambiance du début. Je me suis vraiment dis "tout ça pour ça ?!". Bref, je suis déçue.
Pour une fois que Luchini joue ! Pour une fois qu'il sort un peu de ce rôle littéraire qui le colle depuis quelques films...
Le film est intéressant en bien des points, malin parfois. Quelques personnages apparaissent secondaires dans l'histoire mais apportent tellement au film ! Je pense notamment au peintre, qui humanise les personnages, qui permet d'expliquer au spectateur les événements au début, qui place le Président de la cour d'assise dans son contexte ("à double chiffre").
Les scènes dans le bar son intéressantes, touchantes, mais pas tire-larme (pourtant je m'y attendais au tire-larme !). Il y a du sous-texte abordé rapidement à plusieurs reprises, pas toujours subtil, mais fait le taff.
Je me suis fait malmené par les fausses pistes tout au long du film, croyant avoir décelé tous les setup/pay off, tous les gestes/attitudes louches, mais en fait non, un vrai bleu !
La grande force de ce film, c'est de marier tous les arts ou presque. La musique (BO) est magique, le film parle de de poésie (Antoine POL), fait référence à la peinture (merci les aquarelles et les fusains).
Tout est à sa place et j'y ai cru.