Commentaires de films faits par Noone
Répliques de films par Noone
Commentaires de films appréciés par Noone
Répliques de films appréciées par Noone
Clairement, on est loin de ce qui s'est fait par la suite mais il faut regarder le travail de dingue des dessinateurs et des animateurs pour arriver à un tel résultat, à une époque où tout était encore à inventer. Il faut aussi faire le comparatif avec ce qui sortait à la même époque, rien qu'en France, pour voir qu'il y a clairement du niveau.
L'histoire est bien, la confrontation entre Horus, Hilda et Grunwald donne de beaux moments d'animation... Un très bon précurseur aux chefs d’œuvres des studios Ghibli
Et ce qui va se passer dans ce sous-sol, cette confrontation entre Finney et son kidnappeur, avec en dehors sa sœur qui le cherche donne 99 minutes d'histoire bien ficelée, dérangeante, flippante et... émouvante.
C'est bien écrit, bien joué, bien travaillé au niveau décor et ambiance, un film que je reverrais avec grand plaisir.
J'ai aimé découvrir cette jeune lycéenne qui chaque matin ne manque pas un lever de drapeau pour son père, les liens qu'elle développe dans ce quartier latin (qui ressemble beaucoup au château ambulant question propreté) et sa relation avec ce jeune homme qui va prendre une tournure inattendue...
C'est bien écrit, l'animation est belle, les personnages sont attachants et la musique, si elle n'atteint pas le niveau des chefs d’œuvres des Studios Ghibli reste bonne. Un bon Ghibli.
C'est lourd, testostéroné, avec des personnages féminins qui sont là juste pour leurs formes (sauf la méchante), c'est pas drôle du tout, mais c'est assez raccord avec les souvenirs que j'ai de la série (avec moins de références couilles/bites pour cette dernière) donc ça passe une fois.
Une comédie inventive, drôle, que je reverrais avec grand plaisir.
Passé l'excellent moment du début quand le réalisateur a l'idée de développer un peu la suite du précédent, on se retrouve sur l'autoroute du déjà-vu sans intérêt. Six personnes enfermées dans une baraque, filmées jusqu'au bout, même si ce n'était pas encore trop répandu à sa sortie, ça apporte pas grand chose à l'histoire et à la saga en général.
Du coup, rien à en retirer sinon pour les scènes d'avant l'idée à la con...
C'est un plaisir malsain de suivre ces deux-là se courir (ou s'éviter) après pendant 82 minutes, un peu comme dans le premier entre Michael et le Dr Loomis.
Laurie/Keri finit par comprendre qu'elle ne peut fuir éternellement son frère et dans les dernières minutes, ça envoie clairement du lourd.
Quant à la fin qui développera le début du Halloween: Résurrection, je l'avais pas vu venir, comme quoi il ne faut jamais sous-estimer l'intelligence d'une grande brute qui marche.
On retrouve un peu d'humour, d'aventure, de bons sentiments et des références à tout va. Une bonne fin!
Du coup, c'est le grand n'importe quoi scénaristique. Même s'il y avait déjà des incohérences dans les autres volets, là c'est la fête. Entre la secte qui veut renouer avec la tradition, Jamie qui n'a plus rien à voir avec son tonton, les Strode qui habitent dans la maison Myers sans avoir ce qui s'est passé et le docteur Loomis qui aurait dû rester à la retraite, on a la totale.
C'est clairement pas terrible!
Point gênant: pourquoi Tina a plus d'intérêt que Rachel pour Jamie? Il s'est passé un Halloween 4.5 que je n'ai pas vu?
Par contre, j'ai aimé, même si ça commence à tourner en rond, voir Loomis être encore et toujours obsédé par Michael Myers, à la fois avec l'envie de le tuer mais aussi de l'aider.
Et c'est là que j'ai apprécié le film: Michael Myers commence à montrer une part d'humanité parce que Jamie semble avoir un pouvoir sur lui, comme s'il restait un peu de Michael dans le tueur au masque. Ce n'est pas très poussé, je sais pas ce que ça va donner par la suite, mais ça m'intrigue et donne envie de continuer la saga.
Une excellente reprise de la série.
Le seul reproche que je pourrais lui faire hors scénario peu développé sur le côté sorcier et pierre de Stonehenge, c'est la lenteur qui ne marche pas vraiment ici. Le méchant n'est pas non plus inoubliable, il est battu très facilement alors que ses séides ont donné plus de fil à retordre. Et les héros, c'est pas fou non plus.
Reste le petit fil de la fête de Samhain, qui a une petite explication et qui aurait donné quelque chose d'intéressant si ça avait été le cœur de l'histoire.
Ça se laisse regarder mais il y avait place à mieux.
Il n'est pas parfait, le monde des Minimoys est peu développé, celui des Bogo-matassalai pas du tout, tout comme le lien entre les deux mais tant pis, on fera avec, ça a été un plaisir de le voir à l'époque et ça reste un bon souvenir tout de même.
Une excellente comédie musicale que je mets avec plaisir dans les meilleures que je possède.
Et c'est clairement le meilleur film (animé) avec "Jeux interdits" qui montre les effets de la guerre sur les enfants. Dans son genre, "Le tombeau des lucioles décrit la lente descente aux enfers de Seita et de sa petite sœur, la mort, le quasi renvoi par la famille restante et la famine et la maladie, le tout avec une complicité entre les deux qui réchauffe dans cette froideur. Seita a cette force immense de vouloir préserver autant que possible l'innocence de sa petite sœur, de la faire rire et rêver pour oublier les difficultés, en s'oubliant lui-même.
C'est dur mais d'une poésie maîtrisée, le meilleur de maître Takahata.
A recommander sans hésiter, même si c'est super triste.