Une suite un peu en deçà du premier, niveau scénario surtout. Je ne sais pas si ce n'est que moi mais sans la partie Mason Verger, avec juste Clarice d'un côté et l'inspecteur Pazzi de l'autre pour courir après Hannibal, ça m'aurait suffit.
Après, ça reste un bon film, les acteurs et actrices sont bons, c'est toujours un plaisir de suivre Hannibal dans sa "fuite" pour échapper à ses poursuivants mais j'aurais clairement préféré un film plus resserré malgré l'efficacité du scénario et les qualités de Ridley Scott à la réalisation.

Personnage emblématique qu'Hannibal Lecter. Si dans "Le sixième sens" (Manhunter) de Michael Mann, Brian Cox avait incarné le personnage de bonne manière pour le peu de temps qu'il avait, il faut bien reconnaître qu'Anthony Hopkins est le choix parfait pour le rôle. On sent clairement le contrôle parfait qu'il a de son personnage tout du long et avec Jodie Foster en face pour le seconder , ça donne un excellent film avec un suspens maîtrisé.
J'ai adoré redécouvrir ce classique du genre, ce personnage à forte personnalité et cette rencontre qui va donner une relation de plus en plus ambigüe au fil de l'enquête.
C'est maîtrisé, le casting est excellent et il n'y a pas de temps morts, un excellent thriller que je ne peux que recommander.

Un film qui porte bien ses 81 ans, qui a su, malgré un scénario un peu faible en donner suffisamment au spectateur pour le faire voyager, que ce soit avec les paysages, les lieux, les costumes ou la musique. Évidemment, il ne marcherait pas aujourd'hui mais en 42, pour le spectateur qui avait la chance de le voir, ça fonctionnait sans difficulté.
La découverte était intéressante, c'est une aventure agréable et suffisamment courte pour ne pas s'ennuyer.

Un profiler efficace, porté par un bon casting, avec une intrigue bien ficelée et qui ne se devine pas facilement, du moins jusqu'à la présentation du personnage et surtout de son métier. C'est sûr qu'une fois ça su, si on a un bagage suffisant dans le domaine, on sait comment il va être confondu.
Après, le plus intéressant, c'est l'immersion du profiler dans les pensées de l'assassin et son lien avec le docteur Lekhtor, l'équilibre fragile entre le père de famille et le flic qui voudrait bien débarrasser le monde de ce genre de personnes. Et William Petersen le joue très bien.
Si j'ai vu les autres films sur Hannbal Lecter, je trouve celui-là bien différent et intéressant, le fait surtout que le célèbre docteur n'y a qu'un rôle secondaire.
Un très bon film du réalisateur.

"Aussi original que surprenant" commentait Le parisien au dos de la jaquette et pour une fois, je suis d'accord avec un avis journalistique.
Oui, c'est original ce duel pour une raison rarement évoquée et surtout défendue, cet homme qui va risquer sa vie pour défendre son honneur et l'affront qui lui a été fait, même si ce n'est pas lui qui en a eu le plus à souffrir de prime abord.
Oui, c'est surprenant de raconter cette histoire du point de vue de chacun des protagonistes impliqués dans cette affaire, Jean de Carrouges, Jacques Le Gris et Marguerite de Carrouges avec entre les trois Pierre d'Alençon pour privilégier un camp plus que l'autre.
L'immersion dans l'histoire est bonne, les décors, les lieux et costumes y contribuent avec efficacité et même si j'ai eu un peu de mal à m'habituer, dans la partie Jean de Carrouges surtout, aux changements de scènes rapides qui laissent penser à des coupes dans le montage final, c'est un film efficace que je reverrai avec plaisir.

L'arroseur arrosé... l'attrapeur attrapé... un thème vieux comme le cinéma mais quand on mets Fernandel et Gino Cervi face à un enfant qui va leur en faire voir de toutes les couleurs, ça marche plutôt bien. C'est pas toujours des plus fins, mais les deux adultes face à l'enfant se complètent si bien que j'excuse les quelques moments un peu creux. Et pour peu qu'on s'imagine Don Camillo et Péponne face à ce petit monstre, c'est encore plus drôle. Pas le meilleur de Verneuil, Fernandel et Cervi mais une bonne découverte tout de même.

La première histoire d'amour paranormale que j'ai vu dans ma vie de cinéphage et ça reste l'une des meilleures que je connaisse parce que le trio Demi Moore/Patric Swayze/Whoopi Goldberg, la comédie et l'amour se mêlent sans difficulté.
Même si le scénario est simple, les sentiments entre les personnages sont bien développés et c'est avec un plaisir teinté d'émotion qu'on suit la relation entre Sam et Molly et la rencontre improbable des deux avec Oda Mea qui va les (re)mettre en relation.
Un très bon souvenir pour un très bon film!

Un film qui partait avec une bonne idée, des acteurs qui font le boulot mais, et c'est sans doute de l'avoir vu en VF, des dialogues d'un niveau qui passe sous le ventre des serpents sans les soulever, ce qui gâche clairement l'histoire (en plus de certains serpents clairement pas bien faits).
Est ce une comédie? Un film catastrophe un peu sérieux? Un mélange des deux? C'est divertissant mais vraiment sans plus.

Une animation soignée pour une histoire simple mais avec des personnages attachants. Même si je ne suis pas le public visé, j'ai apprécié la découverte, ce monde divisé entre les humains, les souris et les rats, la richesse graphique de chacun des mondes que relie cette histoire et ce petit héros hors du commun.
Une bonne découverte que je recommande sans problème.

Un bon film, parfois, n'a pas besoin d'un scénario élaboré, prise de tête, pour être bon. La rencontre entre un humain et un extra-terrestre, c'est plus souvent un conflit qui tourne au massacre et c'est là que Spielberg a réussi son premier pari.
Ici, le jeune garçon et la créature de l'espace vont chercher à s'apprivoiser, pas à se détruire. Aucun des deux ne veut prendre l'ascendant sur l'autre, c'est une symbiose en construction qui va aboutir à l'union de l'un et de l'autre, avec au final, un détachement nécessaire, qui est triste, qui marque, mais qu'on comprend.
Ne pas y inclure d'adultes, hormis la maman à la fin et l'homme qui semble avoir déjà été en contact avec ce genre de créatures, donne toute sa poésie à l'histoire. Que de la simplicité, de l'innocence, aucune méchanceté gratuite ou de peur, sinon celle qui précède la curiosité...
Un scénario travaillé, des personnages attachants, une poésie maîtrisée font que je peux me passer de voir ce film pendant des années et le redécouvrir avec émotion à chaque fois... la magie du vrai cinéma, celui des images et des sentiments.

Une plongée tête la première dans la misère de Calcutta mais aussi et surtout dans son humanité pleine et entière que Max va découvrir petit à petit dans les difficultés du quotidien et dépasser ses propres problèmes dans ce pays si différent du sien.
C'est très bien écrit, bien interprété, un excellent travail de reconstitution fait pour ce bidonville, des personnages attachants et inoubliables, c'était une excellente découverte et ça reste des décennies après toujours un plaisir de revenir dans cette cité de la joie, que ce soit en film ou dans le roman de Dominique Lapierre.

Il y a de l'idée mais un manque évident de moyens pour la réaliser. Si l'ensemble reste correct, les effets spéciaux de certains combats nous sortent clairement de l'histoire tellement le rendu est moche.
L'histoire en elle-même est un brin bancale et on mets du temps pour réunir tous les partis pour le combat final.
J'ai connu Tsui hark plus inspiré et produisant un bien meilleur travail, sa trilogie Détective Dee n'était pas mal du tout.

Je m'attendais à pire et même si c'est clairement pour les enfants, l'ensemble est plutôt pas mal du tout, avec de bonnes idées qui donnent envie de lire le roman qui doit être plus étoffé.
Un bon petit film.

Le portrait d'une jeune femme, bien loin de ce qu'elle a connu, dans un univers assez rude qui fait qu'elle perd assez vite pied mais réussit tout de même à tenir tant bien que mal jusqu'au petit coup de pouce qui va lui donner la confiance dont elle manque cruellement.
Pour son second film, son premier original du coup, Guillaume Gallienne réussit pas trop mal l'histoire de son héroïne, bien portée par Adeline d'Hermy et même si c'est un peu foutoir et un brin long, ça reste du bon et je vais suivre avec intérêt les prochains projets du réalisateur.

Agréable surprise, que ce soit l'histoire en elle-même, l'acteur principal qui est aussi le réalisateur et les thèmes abordés.
Même si au début, je me suis demandé dans quoi je m'étais embarqué, le jeu d'acteur et la psychologie m'ont pris et j'ai suivi l'histoire avec plaisir.
Le personnage est excellent, un peu maniéré mais son amour pour sa mère et les femmes en général donne un final inattendu et, pour une fois, un homme qui a du respect pour les femmes, un vrai respect.
Une bonne découverte d'un film, d'un acteur et d'un réalisateur...

Sans avoir lu les romans, j'ai bien senti l'univers d'Horowitz dans ce film... mais l'univers de l'auteur est-il adaptable?
Le film se laisse regarder, pour peu qu'on ne voit pas tous les défauts, la facilité scénaristique et les personnages sans charisme. Mais en même temps, c'est pour les plus jeunes donc c'est normal que je l'ai regardé sans vraiment trouver ça prenant.

Une adaptation de Carmen dans le Rome des années 60, avec une histoire pas terrible, terrible mais avec l'excellente Giovanna Ralli pour porter ce personnage de femme libre qui sait faire marcher son petit monde et n'a pas peur de tout sacrifier pour sa liberté, ça passe pas trop mal, surtout grâce à l'excellente photographie du film.

Un scénario simple, des acteurs de l'époque, des combats rigolos vu du regard d'aujourd'hui mais pour son époque, ça reste un film d'épée pas mauvais, un peu long et bavard mais un moment de cinéma ancien agréable et la découverte d'une figure historique intéressante.

L'univers du réalisateur est particulier et il m'a fallu clairement m'accrocher pour arriver au bout de la chose. Faut dire qu'avec un casting pareil, je m'attendais à une histoire de potes comme on en trouve dans tout le cinéma parisien qui se regarde, des mecs à qui tout réussit mais qui s'emmerdent où se mentent les uns les autres, mais là, ça va beaucoup plus loin. Ils bouffent, ils baisent, ils rebouffent, ils lâchent des caisses qui font passer le Glaude et le Bombé (La soupe aux choux) pour des amateurs le tout en rebouffant jusqu'au bout. C'est écœurant, c'est lourd et beaucoup trop long pour en arriver au peu que ça raconte.
Je comprends le message, j'admire les acteurs qui l'ont porté mais clairement, c'est pas un film que je reverrai (et surtout pas avec plaisir)

Une comédie française efficace et qui arrive en plus à glisser de quoi cogiter en plus, c'est rare et Pierre Richard arrive très bien à faire rire et émouvoir en même temps ce rôle de journaliste qui se retrouve à faire le jouet pour le fils d'un homme riche.
C'est bien écrit, bien joué, j'ai grandement apprécié la redécouverte.

Je m'attendais à une version très édulcorée du roman de William Golding mais au final, même s'il manque quelques passages importants du roman et une place plus importante à Simon, le réalisateur a réussi à montrer la majorité des moments violents sans être ultra choquant pour son époque.
Les enfants jouent plutôt bien également, c'est donc une assez bonne adaptation.

Une libération de Paris bien menée, qui a pris le temps de montrer tous les partis qui se battent, la difficulté de s'unir et d'attendre le bon moment, les luttes de pouvoir et les combats sanglants pour défendre les lieux occupés, d'un côté comme de l'autre.
Le film est un peu long mais pour une opération de cette envergure, il fallait bien ça, voire plus...
Le casting est bon et même si certains grands sont là plus pour de la figuration de quelques secondes qu'autre chose, ça fait plaisir de les y voir quand même.
La photographie et les lumières sont très bonnes comme souvent dans les films de René Clément.
Un bon film même si j'aurais clairement aimé en voir plus, trouver un peu plus de traîtrise, des combattants un peu moins héroïques, plus humains ordinaires que combattants qui n'ont peur de rien... Plus de femmes aussi, parce qu'il n'y a pas que les hommes qui se sont battus non plus mais le film date un peu et sa vision est celle de son époque, je ne peux pas lui reprocher ça. En tout cas, je ne regrette pas les près de 3h que ça a duré.

Un excellent troisième volet, même si on sent clairement que De Funès a pris le pas sur tous les autres. C'est drôle, bien écrit, on se souvient des retournements de situations et surtout des répliques de Juve qui ne retrouve jamais ses morts... Une très bonne conclusion de la trilogie.

Un second volet un peu moins inspiré, un peu moins drôle, qui se laisse regarder mais sans plus. On sent même la facilité dans les quelques scènes à la Benny Hiill, quand ça se poursuit en musique. C'est pas mauvais mais le premier était clairement mieux.

Un personnage intrigant, un commissaire qui lui court après et des journalistes pris entre les deux... c'est simple mais avec un personnage dont on ne sait jamais rien, avec Jean Marais, Louis de Funès, Mylène Demongeot et Robert Dalban et toutes les péripéties qui arrivent aux personnages, ça passe tout seul.
Un très bon premier volet de la trilogie.

Une reconstitution plutôt bien menée pour cet évènement, qui prend bien le temps de faire monter le feu pour laisser aux acteurs de la lutte à venir d'en comprendre l'ampleur. Aucun feu ne sera plus fort et difficile à tenir que celui-là et j'ai aimé l'idée des deux jeunes sapeurs pour leur premier feu.
C'était agréable de suivre le combat intérieur... et extérieur des pompiers, toutes les actions à faire, les décisions à prendre dans ce court laps de temps. On oublie vite que sous l'équipement, ça reste des hommes et femmes qui risquent leur vie là-dedans.
Quelques moments auraient mérité d'être coupé mais dans l'ensemble, c'est assez efficace.