Commentaires de films faits par Camille45
Répliques de films par Camille45
Commentaires de films appréciés par Camille45
Répliques de films appréciées par Camille45
Le scénario n'en est pas dramatique pour autant. L'humour est très bien amené dans quelques scènes. En effet le personnage de Nina Kacew est tellement particulier qu'il en est drôle.
Je trouve l'arrivée de Gregory et Vera pertinente dans une relation entre jeunes personnes mais j'étais bien trop mal à l'aise pour accepter les comportements entre Vera et Ares qui respirent la toxicité...
J'ai tout de même apprécié les décors, les costumes et la musique qui nous plongent dans un Japon historique. Cependant, on voit bien que c'est un réalisateur américain qui pose ses yeux sur ce pays, il le rend folklorique et exotique. Il ramène notamment la geisha à la condition de prostituée, qui, sans être une experte de la culture japonaise, constitue pour moi une mauvaise approche du sujet.
Deuxième chose qui m'a dérangé et j'espère que depuis #MeToo cela vous a dérangé aussi ce sont les yeux que posent le président sur une petite fille de 12 ans. Au-delà de ça, toutes les femmes sont hypersexualisées. Pour moi le male gaze est beaucoup trop visible pour raconter l'histoire d'une geisha, métier de femme.
On suit tout au long du film une jeune professeure qui est impliquée dans des scandales de vol dans sa classe. On la suit littéralement car la caméra se place au dessus de son épaule. Le format du film est carré, ce qui recentre le regard sur ce qu'il se passe à l'intérieur du collège.
Sa position est difficile car elle doit assurer de la justice mais les rumeurs vont vite parmi les élèves, l'abus de pouvoir est délicat dans le scolaire. Cette école allemande a mis en place plein de méthodes pour assurer l'équité la plus juste mais les valeurs les plus correctes possibles ne permettent pas toujours d'être droit dans ses bottes.
Les acteurs sont excellents, la musique enivrante et les plans très bien beaux, cadrés comme des tableaux !
J'ai été très émue par la relation aux parents et par l'histoire d'amour.
Ici on montre la banalisation du mal : le paradoxe entre la vie de famille champêtre dans un pavillon avec des enfants, une piscine, des fleurs, un chien et une pelouse bien verte ; et le génocide qui a lieu derrière les murs. Mais nous ne verrons rien de l'horreur qui a lieu, tout comme les enfants grandissent dans l'innocence. Le fond sonore nous donne des indices avec les cris, la fumée, les bruits de trains, les cendres.
Le film implique de s'y connaître sur le sujet car tout est suggéré rien n'est montré. C'est notre devoir de nous rappeler sans l'avoir vécu. Un passage documentaire sur le musée d'Auschwitz évoque ce devoir de mémoire. Encore une fois, il faut savoir reconnaître les lieux, ce sont les baraquements du camp dont certaines salles sont remplies des objets abandonnés par les prisonniers du camp : des lunettes, des valises, des béquilles, des chaussures d'enfant.
Il y en a des choses à dire sur ce film. J'ai trouvé les plans dans la maison très intéressants avec l'idée du "bon père de famille" qui s'exprime très bien. Un homme, peu importe son travail qui ramène de l'argent à la maison, fait vivre sa famille et lit des contes à ses enfants.
Les musiques nous glacent le sang, bravo à Mica Levi pour sa retranscription de l'horreur.
Et je ne m'attarderai pas plus mais voici une critique qui exprime des idées complémentaires : https://www.senscritique.com/film/la_zone_dinteret/critique/278966980
Si on a la chance de connaître les peintures de Pierre Bonnard avant de voir le film, on pourra y retrouver des clin d'oeil dans les scènes du film.
Déjà, dans ce film, on traite la gêne, l'inconfort, la peur du regard des autres, la domination, le mépris de classe, l'hypocrisie de la classe intellectuelle et toutes ses absurdités. Je vous donne des exemples : dans la scène du vernissage, tous les riches petits vieux n'attendent en réalité que l'ouverture du buffet pour s'empiffrer plutôt que de réellement apprécier l'art. Lors de la scène du buffet, pareil les gens en costume par égoïsme ont peur d'attirer l'attention de la bête sur eux, ils n'interviennent ainsi qu'au dernier moment.
Chaque scène est là pour exprimer quelque chose, rien n'est inutile ! Quand la femme veut absolument récupérer la capote pleine et qu'on voit bien que ce n'est pas par précaution, cela créée énormément de gêne et d'inconfort vis-à-vis de la situation.
Je salue le travail de ce réalisateur qui expérimente vraiment avec le cinéma et nous délivre des choses inédites.
On y décortique les relations avec domination, manipulation et déni sous fond de culture américaine avec son hypocrisie et son sourire de façade. On retrouve ces caractéristiques aussi bien dans le personnage de Gracie que de Joe, inspirés d'une relation à scandale dans les années 90.
L'approche du scénario est superbe car on approche cette histoire plus de 20ans après les faits lorsqu'une actrice souhaite en apprendre davantage sur l'histoire du couple car elle va incarner Gracie dans un film. De plus, les acteurices sont superbes, particulièrement Natalie Portman qui délivre une performance impressionnante.
C'est tout de même un bon scénario et de bons acteurs mais j'en garde un souvenir perplexe.
La réalisation par une femme se sent et c'est tout ce qu'on demande ! Des dialogues qui ne sont pas sexistes à la James Bond, des personnages complexes avec une histoire et des scènes épiquement drôles. J'ai adoré les actrices Mélanie Laurent, Adèle Exarchopoulos et Manon Bresch.
J'ai tout adoré. Déjà le jeu d'Emma Stone est incroyable, je ne l'avais pas beaucoup vue dans ce genre de registre et j'ai été bluffée. Le jeu de Mark Ruffalo est très impressionnant aussi car très détestable !
J'ai aimé le scénario avec l'émancipation de Bella Baxter, par le sexe certes mais finalement c'est ce qui lui apprend le plus car elle ne comprend pas d'emblée tous les enjeux sociétaux qui manipulent ou influencent ces relations sexuelles.
Les décors sont tops on vit dans du Frankenstein macabre et une villa baroque, puis on découvre des villes baignés dans une ambiance steampunk (historique et futuriste à la fois), pour revenir à de l'absurde fantastique. Un savant mélange ! On sent que le réalisateur a beaucoup d'inspiration et de références provenant du voyage et du cinéma.
J'ai bien aimé comment c'était filmé avec du noir et blanc, de la couleur, du fish eye. Beaucoup de propositions mais tout était bien assemblé, fluide. J'ai adooré les costumes : un mélange entre époque victorienne et haute couture actuelle. Beaucoup de jeux sur les textures en volumes, en froufrous, en plissés, en transparences. Tout cela rend très bien autant en noir et blanc qu'en couleur. Cela donne une silhouette très puissante et très douce à Bella.
C'est tout de même un bon film avec le changement de l'acteur, les différentes mises en abyme et puis l'absurde globalement. On va dire que c'est un bel exercice bien réussi mais pas un incontournable du cinéma français.
J'y ai projeté beaucoup de mes propres souvenirs mêlés entre ceux avec mon père et ceux avec ma mère. Mon père étant touché par la dépression et étant moi-même fille unique de parents séparés, le film collait un peu trop à ma vie. Ce qui m'a beaucoup touchée.
Le film monte doucement en pression et on découvre petit à petit la relation entre les deux personnages, ce que Sophie ne sait pas encore de son père car elle est une enfant. Elle reconstitue ses souvenirs accompagnée des vidéos de sa caméra.
A la fin, la tension est intenable c'est déchirant sans qu'il y ait un événement particulier, ce sont tous ces détails flous et remplis de sentiments confus qui s'empilent et constituent une pile d'émotions.
Le film vient nous chercher au plus profond et je me suis faite attraper toute crue.
Un des films les mieux réalisés que je connaisse!
Le style du road movie fonctionne à merveille, nous sommes plongé·es dans les Etats-Unis des années 80-90, dans les détails les plus clichés possibles.
Louise est l'intelligence, Thelma la naïveté, mais parfois les rôles s'inversent... Pour une fois on représente une réelle amitié entre deux femmes, sans ambiguité, sans rivalité ; une amitié profonde et sincère. Leur amitié est sans faille et c'est ce qui fait du bien.
La fin m'a donné des frissons !
Au delà de ça, j'ai trouvé cela très intéressant l'ambiguité de la situation de son personnage qui ne se rappelle pas très bien, qui ne sait pas se situer vis-à-vis de sa situation. Mais son corps sait à sa place et elle découvre une tristesse profonde.
J'ai aussi aimé le personnage de l'autre garçon qui prend soin d'elle sans qu'elle s'en rende compte et qui ne tente rien avec elle. Par contre, il faut absolument qu'elle change d'amie, celle-ci ne lui veut aucun bien.
Bref très poignant sans être gore, c'est très pertinent.
J'ai été hypnotisée par la musique techno et les couleurs néons.
J'ai adoré le personnage de Lucy Gray qui n'est pas dupe et naïve, au contraire pleine de caractère mais attendrissante ! J'ai trouvé intéressant les dialogues entre ce caractère de personnage et celui du jeune Snow.
De plus, j'ai grandi avec la saga Hunger Games, livres et films alors j'étais heureuse de retrouver cet univers de la dystopie. Cela m'a fait plaisir de découvrir toute la partie historique des Hunger Games, les arènes, les tenues, le train, les pacificateurs. Les références initiales aux arènes romaines puis des arènes beaucoup plus technologiques au temps de Katniss. On note encore plus de similitudes avec le parti nazi, la tenue des officiers, les banderoles etc etc
Bref comme vous l'avez compris, j'ai adoré !!
Le monde des mathématiques était aussi agréable à retrouver.
C'est un film tout en simplicité mais assez agréable à regarder.
Je l'ai vu en version française alors je pense que cela m'a aidé à bine comprendre les dialogues et à m'accrocher au scénario. J'ai aimé être plongée dans cet univers mais le film était tout de même un peu long.
Le scénario est étrange, on ne sait pas vraiment où positionner le personnage principal dans cette histoire. Ce n'est pas hyper bien joué, on a du mal à croire à certaines scènes.
Ce n'est pas un film très rigoureux ce qui est dommage.