Film magnifique, que ce soit par sa réalisation, son casting, ses effets spéciaux ou son histoire à la fois simple mais si pleine de vérité sur la vie, la mort, ce qu'on laisse derrière soi et ce qu'on n'a pas pu dire à ceux qui sont parti.
Robin Williams est l'acteur parfait pour ce rôle, à la fois si plein de vie, d'imagination mais avec sa fragilité qui donne toujours un charme à ses personnages.
Annabella Sciorra, Cuba Gooding Jr et Max Von Sydow complètent très bien l'ensemble pour cette histoire triste, poétique, philosophique, sur la vie et son après, avec ce qu'on y a perdu et ce qu'on peut en espérer.
Un film où les sentiments et les souvenirs sont mis à rudes épreuves mais ça en vaut clairement la peine.

Petit film qui passe le temps mais qui manque clairement de budget, d'écriture et surtout du casting adéquat pour porter une histoire qui aurait pu être cent fois meilleure que ça.

Cecil B. DeMille a su, une fois encore, rendre spectaculaire son sujet avec les moyens et les figurants nécessaires à ce genre de film. J'ai suivi avec plaisir la croisade, la confrontation de Saladin et Richard mais aussi l'histoire entre RIchard et Berangaria, malgré les promesses faites au roi de France.
Un bon film du réalisateur.

Bernard Rose m'avait déjà intéressé avec son "Paperhouse" et après avoir vu Candyman, je ne suis pas déçu par son travail une fois encore.
Si l'histoire reste plutôt simple, elle reste efficace et avec un personnage dont le passé reste suffisamment dans l'ombre pour être intéressé jusqu'au bout, surtout grâce à la carrure de Tony Todd et la voix qui va bien avec.

Film fauché, tant au niveau des costumes, du scénario, que des acteurs mais qui, du fait de son âge et de son pays d'origine reste pas mauvais si on aime les films pour rire sur les effets spéciaux, les personnages décalés et les combats aux chorégraphies douteuses.

Une bonne suite où on retrouve avec plaisir Fernandel et Gino Cervi se battre pour leurs idées mais aussi pour le village et se retrouver, comme toujours, à la fin.
Le duo fonctionne toujours très bien et sous l'oeil bienveillant de Duvivier, on a également pas mal de beaux plans par la même occasion.

Un film qui sait manier ses personnages dans un rythme et un cadre qui retient sans difficulté notre attention.
On suit sans problème cette famille qui va rivaliser d'audace pour obtenir ce qu'elle veut, passer les bornes une à une pour se faire, y compris l'ultime pour garder ses acquis.
Et on suit également la famille riche qui se laisse avoir mais qui va perdre beaucoup sans avoir fait grand chose pour ça sinon être peu regardant sur les choses...
C'est un très bon film, bien écrit et bien rythmé et avec un excellent casting pour porter le tout.
A voir.

Un troisième volet un peu moins bon que le premier, même s'il se rattrape à la fin, à cause principalement d'un problème évident d'écriture. Si les enfants ne le verront pas forcément, les adultes qui ont apprécié les deux premiers resteront sur leur faim de ce côté là puisqu'on sait très bien comment va évoluer l'histoire entre Dracula et Ericka. Ça reste de bonne facture, on a encore de l'humour et l'équilibre entre tous les personnages reste encore bon mais je préfère tout de même les deux premiers.

Un film d'animation bien fait, avec de bonnes musiques et des personnages variés mais à réserver aux plus jeunes car pour un adulte, à part le côté animation, l'histoire reste celle qu'on connaît tous et on sait très bien comment ça va finir. A voir tout de même pour l'excellent travail d'animation et d'écriture.

Je connaissais déjà l'histoire pour l'avoir vu dans diverses adaptations mais jamais encore en film d'animation et c'était plutôt pas mal, surtout porté par la musique.
L'ensemble est agréable à suivre même si je garde une préférence pour l'errance de Moïse. C'est bien écrit et ça permet de découvrir cette histoire pour les plus jeunes. Un bon film d'animation.

L'humour des Monty Pythons, on en est client ou pas mais s'il y a une chose sur laquelle on ne peut qu'être d'accord, c'est que c'est très bien écrit.
J'aime toujours autant le travail de la troupe de grands dingues, la loufoquerie travaillée de l'ensemble, les situations abracadabrantesques et les personnages "spéciaux".
Toujours aussi drôle et bien écrit!

J'étais curieux de voir cette version des Misérables transposée dans les années 40 et si j'ai trouvé l'ensemble un peu long (168 min), j'ai apprécié voir Belmondo évoluer dans cette époque et se trouver des points communs avec le célèbre Jean Valjean, héros de la littérature de Victor Hugo, que ceux qu'il rencontre lui raconte l'histoire.
De sa jeunesse à ses rencontres durant la Seconde Guerre Mondiale et les personnes qu'il sauve, ses actions font échos à celles de son héros (malgré lui) et donne presque au récit une modernité agréable... à moins que le cinéma de Lelouch y soit pour quelque chose.... ou que ce soit le duo Lelouch/Belmondo que j'avais aimé dans "Itinéraire d'un enfant gâté".
En tout cas, une belle découverte.

Un film à papa comme on savait le faire à l'époque et qui ne plairait pas vraiment au spectateur d'aujourd'hui mais qui reste agréable à revoir pour ceux qui ont des souvenirs de films vus avec leurs ainés et pour la complicité entre Fernandel et Cervi.
Une bonne comédie simple comme on savait le faire avant.

Un second volet dans la lignée du premier, toujours bien écrit, toujours aussi drôle avec un côté grand n'importe quoi monstrueux maîtrisé qui fait que quel que soit son âge, on y trouve de quoi passer un bon moment.
Les personnages sont bien développés, on retrouve avec plaisir ceux du premier tout en suivant avec intérêt les nouveaux, y compris les humains qui ont une place dans ce second opus.
Un très bon film d'animation!

Rarement un film m'aura autant divisé après visionnage que celui-là. D'un côté, ça montre clairement les effets de la guerre sur ceux qui la font, mais de l'autre, c'est tellement survolé par rapport à la vie en dehors, que j'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages, surtout à Mike que rien ne semble atteindre.
Je m'attendais à quelque chose du genre "Apocalypse now" et c'est ce qui m'a sûrement gêné au premier visionnage mais après quel plaisir de voir Mike (Robert De Niro), Nick (Chistopher Walken) et Steve (John Savage) évoluer dans leur vie, du mariage, à la scène mythique de la roulette russe jusqu'au retour à la "maison" plus ou moins tardive des trois amis.
Le film est certes long, avec des scènes qu'on pouvait couper largement, mais l'ensemble fonctionne plutôt bien et les acteurs sont tellement bons que j'apprécie toujours autant ce film.

Autant j'ai été pris par le premier, son histoire mais surtout l'atmosphère qui avait été porté à la photographie de la ville, autant dans celui-là, il me manque beaucoup de choses.
On retrouve les personnages du premier mais dés le début, le côté fête foraine et clown m'a sorti de l'univers. Je n'ai jamais joué à un des jeux, ça en fait sûrement partie mais j'ai trouvé trop en décalage avec le premier pour rester dans l'univers.
On nous rajoute un personnage qui de bout en bout ne sert pas à grand chose et, même avec le respect que j'ai pour l'acteur, Kit (regard pleurnichard) Harington fait tellement tâche dans ce rôle qu'à la révélation de ce qu'il était, j'ai été très déçu du potentiel gâché. Comment un gamin ayant vécu toute sa vie dans une ville pareille, avec des gens pareils reste si gentil tout du long? Il aurait fallu un acteur un peu plus dark, là c'est un mignon dont on a à aucun moment l'impression qu'il a vu des ténèbres quelque part
On a un objet qui prend trop de temps à être développé pour le peu d'utilité qu'il a.
Et on a Alessa qui revient mais qui n'est quasiment plus le centre de l'histoire puisque deux monstres se battent à la fin, arrivés trop tôt, trop peu développés et avec une fin trop rapide pour apprécier leur importance.
Reste la fin qui ouvre des possibilités pour un éventuel troisième opus...

Un film qui traite de l'intelligence artificielle et de sa potentielle dangerosité entre des mains humaines, plutôt bien fait, avec de l'action et une réflexion intéressante mais qui, n'étant pas le premier du genre, laisse une impression de déjà-vu.
L'histoire est bien écrite, se développe bien et on s'attacherait presque à Sonny mais il manque un petit quelque chose pour mieux l'apprécier... l'univers sombre que le réalisateur avait su développer dans ses premiers films sans doute.

Le film à beau faire 1h47, il laisse la désagréable impression de trop en dire en trop peu de temps pour qu'on puisse apprécier pleinement le jeune tirailleur sénégalais qui participera au premier maquis des Vosges, tout comme le personnage de l'institutrice, du fonctionnaire de la sous-préfecture. et autres...
On en devine pas mal, on voit ce que pouvait être la vie et les espoirs de ces gens mais c'est si peu développé qu'on est est obligé d'avancer dans l'histoire sans pouvoir s'intéresser au pourquoi des personnages. Dans un roman, cette histoire aurait été bien.
Les acteurs font plus ou moins bien le boulot, il y a une facilité qui gâche forcément la fin si on ne connaît pas déjà le destin d'Addi Ba mais ce ne laisse pas non plus l'impression d'avoir perdu son temps. Pour un film sur la Résistance, ce n'est pas le meilleur mais ça a le mérite de mettre en lumière un personnage différent et c'est bien.

Seconde adaptation du roman de F.H. Burnett que je vois et je préfère clairement la version de 1936 de Cromwell.
Non que le film ne soit pas bien mais je n'ai pu m'empêcher de trouver qu'Alec Guiness en Dorincourt, ça ne fonctionne pas vraiment, il a toujours un regard de gentil alors qu'il est sensé être dur. Il y a également les ajouts par rapport à l'histoire que j'ai lu qui n'apporte pas grand chose et une fin trop convenue pour retrouver ce que j'ai apprécié du roman.

Quand Takashi Shimizu ne s'essaie pas à adapter ses films à la sauce américaine, ça va mieux et même si j'ai trouvé quelques facilités, à la fin surtout, c'était clairement un film sympa à voir.
L'histoire est bien écrite, laisse de la place à un petit suspens, à des moments parfois dérangeant mais surtout à une légende urbaine intéressante et une fin qui fait la part belle au respect de la mémoire des ancêtres.

Un bon film d'animation, avec beaucoup de rythme, de personnages de l'univers des monstres et une histoire simple mais efficace, de quoi passer un bon moment.

Une adaptation fidèle du roman de F.H. Burnett, bien portée par Freddie Bartholomew, Dolores Costello et C. Aubrey Smith. J'y ai retrouvé les bons sentiments du roman et je n'ai pas été déçu des acteurs.

Très belle histoire que cette "amitié" entre un couple et un des lionceaux qu'ils ont recueilli. On suit avec plaisir le développement de cet animal, de la relation qui s'installe en particulier entre elle et la femme jusqu'à la séparation inévitable, malgré les nombreux signes de la domestication qui freine la réintroduction dans l'espace sauvage.
Une belle histoire d'amitié entre l'humain et l'animal et une idée de la liberté animale qu'il faudrait réintroduire dans bien des esprits de notre époque.

Je me méfie généralement des films dits "culte" quand ils ne sont pas connus de grand monde, surtout quand on me vends une histoire de sanglier tueur, le genre de film qui généralement est au mieux regardable, mais généralement mauvais mais là, j'ai bien fait de regarder.
L'histoire est simple, les acteurs font le boulot mais les paysages, la photographie et le rythme de l'histoire font que j'ai adhéré à l'histoire et que j'attendais le moment de voir la fameuse bête. Un bon film.

L'idée mérite d'être originale, ses applications et le devenir de ceux qui sont arrêtés mène à une réflexion intéressante sur le système et le tout est dans la lignée de ce que sait si bien faire Spielberg donc je n'ai pas perdu mon temps.
Après, le film aurait mérité d'être un poil moins long et avec un autre acteur parce que dés que John est contre tout le monde, ça rappelle forcément la saga phare que porte Tom Cruise et on sort un peu de l'histoire.
J'ai bien aimé l'évolution du personnage, de sa certitude du début jusqu'à sa faille qui le mène à voir les choses autrement, surtout avec sa relation particulière avec la Préco"...
Un Bon Spielberg.

Dans le même style que "Prince et Princesses", Michel Ocelot et ses équipes livre dix nouveaux contes, toujours bien choisis, de toutes parties du monde, le tout bien animé et poétique à souhait. A découvrir et faire découvrir sans hésiter.