Un troisième opus très différent !

Amoureuse de la première heure des dossiers Warren, je suis d’autant plus sous le charme de celui-ci, justement parce qu’il est extrêmement différent des deux autres, ce qui a pu déplaire à beaucoup d’autres et je le comprends. Je ne le nie pas, il prend effectivement une tout autre tournure, beaucoup plus tourné vers le thriller, il se focalise bien moins sur l’objectif de faire peur à tout prix, pour aller plus en profondeur. Je vous l’accorde, on perd en côté vraiment effrayant, mais l’on conserve une véritable angoisse, plus principalement liée à la véracité de ces histoires et à ce qu’elles peuvent nous inspirer. Néanmoins, même s’il ne mise pas sur une peur constante, l’univers abordé dans ce cas particulier est à mon sens, encore plus sombre, loin de la simple possession démoniaque, ça va s’avérer délicieusement plus complexe. La réalisation de Michael Chaves n’a clairement pas à rougir de ses prédécesseurs, il a su conserver toute l’authenticité de la saga, en respectant ses codes et ce monde de l’occulte, qui vous fait frissonner à lui seul. Visuellement, il n’y a rien à dire, les effets spéciaux sont excellents, propices à amplifier les éléments les plus angoissants, on peut notamment souligner les maquillages, toujours aussi incroyablement réaliste. En ce qui concerne le scénario, c’est à mon sens le véritable point fort, fait assez rare dans ce genre, qui ne brille pas forcément par sa complexité, on nous offre pourtant un récit superbement écrit. L’intrigue prend une direction franchement plus tournée vers le thriller, une enquête bluffante s’ouvre devant nous, paranormale certes, mais extrêmement bien menée, pour trouver ce coupable hors du commun. Il ne faut pas oublier que c’est une histoire vraie, les éléments juridiques sont d’autant plus intéressants, on sort complétement du pur cadre démoniaque, pour entrer dans un monde qui paraît immédiatement plus professionnel, quand les faits, se confrontent à l’impensable. Alors, nous serons totalement pris au jeu, dans cette ambiance glaçante, angoissante, pas effrayante, mais plus insidieuse, parce que finalement, la vérité est plus humaine, elle n’en sera que plus choquante et nettement plus sombre, que lorsque l’on parle seulement de phénomènes paranormaux. Quant au casting, il est toujours aussi excellent, le duo Patrick Wilson/Vera Farmiga est toujours aussi génial, j’ai trouvé Ruairi O’Connor absolument excellent dans ce rôle et j’ai beaucoup apprécié la présence de Sarah Catherine Hook.

En bref : Un troisième opus effectivement très différent de ses prédécesseurs, une nouvelle direction qui ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais qui insuffle un nouveau souffle à la saga, qui lui donne également plus de profondeur et une intelligence tout autre, à travers une intrigue qui fait toute sa force, nous immergeant dans un récit incroyablement prenant !

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Une suite absolument parfaite !

Il est rare de qualifier une suite de parfaite, néanmoins, je pèse mes mots et à mon sens, c’est un réel petit bijou, tout aussi bien que son prédécesseur et peut-être même encore meilleure, si j’ose dire. Dès les premières minutes, on retrouve cette ambiance très particulière, qui avait fait la force du premier, ainsi que sa réussite pour le moins inattendue et ça ne nous lâche pas, jusqu’à la toute dernière minute. Mais en plus de se replonger dans ce monde post-apocalyptique, le début est entièrement consacré à l’explication de cette situation, à sa mise en place, un point non négligeable, que l’on savoure pleinement. Là où tout était plus dans la suggestion, nous découvrons ces créatures avec beaucoup plus de détails, elles sont plus présentes, visuellement plus explicites, on a comme cette sensation qu’elles se dévoilent pleinement. Pour autant, on ne perd absolument pas en authenticité, au contraire, bien que ce soit inévitablement plus spectaculaire, c’est tout aussi prenant, tout aussi percutant et surtout, toujours aussi terriblement angoissant. On conserve ces grandes phases de silence qui font toute son originalité, mais surtout, toute sa puissance, celle qui nous garde en alerte et qui nous immerge plus intensément, comme si notre propre respiration, pouvait influencer l’environnement. La réalisation de John Krasinski est toujours aussi sublime, je suis bluffée par l’investissement qui a été mis dans cette suite, que l’on a voulu de qualité et à laquelle on a donné toutes ses chances, pour notre plus grand bonheur. Visuellement, c’est d’une réussite totale, les effets spéciaux sont excellents, époustouflants, ils nous offrent des scènes d’une efficacité redoutable, fortes en action, elles ne nous laissent pas une seconde de répit. Effectivement, l’intrigue est menée tambour battant, le rythme est toujours maintenu, nous sommes constamment sur des charbons ardents et il n’y a aucune pose, aucun temps mort, c’est absolument grisant. On reprend les événements à la minute même où nous nous étions arrêtés, alors on peut se dire qu’il n’y a vraiment rien de nouveau et dans le fond, c’est assez vrai. Pour autant, le récit est justement dans une continuité parfaite, le déroulement reprend les bases, pour nous fournir un véritable approfondissement, pour nous livrer des révélations et des rebondissements tout aussi extraordinaires. C’est comme si nous ne les avions jamais quittés, comme si nous les retrouvions, nos émotions intactes et encore une fois, elles seront au rendez-vous, pour nous bouleverser tout du long, parce que tout est dans l’intensité, sans concession. Quant au casting, il est toujours aussi excellent, Emily Blunt est encore une fois époustouflante, Millicent Simmonds tient une place primordiale, qui lui va à merveille et j’ai un immense coup de cœur pour le rôle tout en nuances de Cillian Murphy.

En bref : Une suite absolument parfaite, qui nous offre ce que l’on en attendait, même plus encore, sans aucun temps mort, au rythme haletant, elle nous livre une aventure toujours aussi percutante, puissante, au déroulement minutieusement écrit, qui saura nous toucher en plein cœur par son humanité, dans ce monde pourtant bien sombre et quasiment désespéré !

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Un film d’animation épique et bouleversant !

Nous allons plonger dans un formidable univers, de la fantasy à l’état pure, assez rare en animation d’ailleurs, c’est original, d’une richesse extraordinaire dans la mythologie mise en place et dans l’environnement qui se dévoile peu à peu. C’est un monde d’un imaginaire passionnant, magique de part les créatures fantastiques qui le peuplent, notamment les dragons, des êtres incroyables, qui étaient en harmonie avec la nature et les Hommes. On peut noter des références nettement asiatiques dans la forme de ces créatures d’ailleurs, mais aussi dans les cultures que nous découvrons au fil du temps, un exotisme là aussi original, qui nous immerge d’autant plus dans cette aventure. Mais comme bien souvent, l’harmonie ne dure jamais longtemps, il suffit d’un grain de sable pour que tout vole en éclats, que l’équilibre soit rompu et que les faiblesses des uns, des autres prennent le pas sur les bonnes intentions. Le travail de réalisation de Don Hall, Carlos Lopez Estrada, Paul Briggs et John Ripa est tout simplement sublime, l’animation est d’une beauté saisissante, nous offrant un spectacle visuel de tous les instants. C’est ultra coloré, c’est pétillant de vie, on voyage à travers le folklore de ce pays et de ses différentes régions, de ses croyances, de leur quotidien, des éléments qui les lie ou au contraire qui les éloigne les uns des autres. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement écrit, bien que certains codes soient déjà vus, l’histoire elle, est assez unique et parvient à nous propulser dans une aventure extraordinaire. C’est une véritable quête, une mission ultime pour faire renaître un monde oublié, mais aussi une véritable quête d’identité, de pardon, qui va mener bien plus loin que tout ce que l’on pouvait imaginer. Effectivement, l’intrigue est bien menée, riche en action, on ne s’ennuie pas une seconde, elle est prenante, les rebondissements sont présents, le déroulement est rythmé avec justesse, tambour battant, sans que jamais notre attention soit détournée. Pour les amateurs de chansons chez Disney, vous risquez d’être déçus, néanmoins, le fond musical est tout de même présent, avec des mélodies entraînantes, qui correspondent parfaitement à l’ambiance voulue. Mais le véritable point fort réside dans les messages passés, dans les valeurs transmises, qui viendront nous émouvoir avec une efficacité redoutable, donnant une profondeur extraordinaire à cette histoire aux multiples facettes. Parce que la paix demande plus d’efforts que la guerre, parce qu’elle demande plus de sacrifices parfois, et plus d’humilité, mais l’égoïsme des Hommes est sûrement ce qu’il y a de plus difficile à combattre. C‘est un récit de confiance aussi, de solidarité, qui nous prouve que malgré les trahisons, il faut savoir passer outre, parce que le pardon, est parfois la seule solution pour aller de l’avant et prétendre au meilleur.

En bref : Un film d’animation merveilleux, qui nous plonge dans un univers magique, d’une richesse saisissante dans la mythologie mise en place, qui nous fait voyager à travers un environnement fantasy des plus original et qui nous fait vivre une aventure rythmée, une quête bouleversante à tous les niveaux, vectrice de messages forts !

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Un film percutant et difficile !

Lorsque l’on regarde un film, qui concerne l’un des plus grands tueurs en série, on sait forcément dans quoi on met les pieds et même si je connaissais bien son histoire, je ne m’attendais pas à ça. Imaginez ne rien savoir de cet homme, le rencontrer bien avant que tout ça n’explose et en tomber amoureuse, ça aurait pu arriver à n’importe quelle femme et c’est avant tout, ce récit, le plus percutant de tous. Parce que même les pires monstres, n’en ont pas l’air, avenant, gentil, tendre, plein d’attentions, vous ne vous attendez pas une seconde à découvrir brusquement un tel visage de cet homme parfait. C’est pourtant ce qui va se passer ici, apprendre cette ignoble vérité, ne pas y croire dans un premier temps, puis douter, comprendre tous les indices et se rendre compte de l’horreur, se dire que ça aurait pu être nous, à n’importe quel moment. La réalisation de Joe Berlinger est incisive, il met en avant de façon brutale cette terrible affaire, pas visuellement, sans véritablement montrer le pire, il ne détaille jamais les meurtres, on n’en voit aucun réellement. Mais c’est justement là sa force, rester dans la suggestion, laisser parler les mots, les experts, les journalistes, les avocats, les victimes, leur entourage et c’est nettement suffisant pour avoir le portrait de l’horreur à l’état pur. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement écrit, nous suivons cette affaire de ses prémices, à la fin, de ses rebondissements, à son dénouement, sans que jamais notre attention ne se relâche. Nous serons témoins du manque sérieux de professionnalisme du système judiciaire, qui a permis à ce monstre de faire encore plus de victimes, nous serons terrifiés face à son intelligence aussi, parce que ses actes paraissent bien pires, plus inhumains encore. Et c’est justement dans la psychologie que ce récit fait fort, parce que nous serons totalement immergés dans les rouages du cerveau de ce criminel, des manipulations dont il est capable et qui nous ferons froid dans le dos. Une intrigue qui nous prendra aux tripes, à travers les méandres de cette enquête, mais aussi de son procès exceptionnel, qui marque nos mémoires et qui le fera pendant bien longtemps encore. Quant au casting, il est incroyable, je dois dire que Zac Efron m’a tout simplement bluffée par sa performance, Lily Collins y est bouleversante et j’ai adoré le rôle de John Malkovich.

En bref : Un biopic sur l’un des pires monstres jamais connus, une histoire vraie qui a de quoi faire horreur, de part ses actes, mais aussi par ses victimes collatérales, celles qui ne savaient pas, qui n’ont rien demandé, qui souffrent des conséquences, un récit glaçant, qui saura nous bouleverser et nous montrer une facette bien moins connue !

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Un thriller imparfait mais efficace tout de même !

À mon sens, le véritable point fort de ce film, c’est son point de vue, celui d’une femme qui devient brusquement aveugle, suite à une agression et qui doit se faire à ce handicap, à ce nouveau quotidien, si effrayant. Vivre dans le noir, lorsque l’on a connu la lumière, ne plus se fier à ses sens, ou au contraire, trop se fier à ses nouvelles sensations, c’est un équilibre à trouver, dans lequel nous sommes complètement immergés. On partage pleinement cette découverte forcée, devoir apprendre à vivre autrement, l’angoisse de cette obscurité qui ne partira jamais, de cet environnement qui peut cacher n’importe quoi, sans que l’on puisse rien n’y faire. C’est vraiment cette ambiance, le point d’orgue du film, cette sensation de ne rien maîtriser, d’être enfermé en soi-même, de n’avoir confiance en rien et même pas en ce que l’on peut percevoir, la réalité n’est pas ce que l’on croit. La réalisation de Cooper Karl n’est pas mauvaise du tout, une jolie maîtrise du huis clos, tant psychologique, que physique, il a su mettre en avant toute la puissance de l’atmosphère qu’il a voulu insuffler et c’est pour le moins réussi. Visuellement, il n’y a pas grand-chose à dire, c’est assez simple dans l’ensemble, sans fioritures, le principal étant dans l’obscurité, pour renforcer l’angoisse que l’on peut ressentir. En ce qui concerne le scénario, il a ses forces, mais aussi ses faiblesses, malheureusement, il est très loin de la perfection, le postulat de départ est intéressant, mais pas innovant et là où ça coince vraiment, c’est à mon sens, dans son déroulement. Très rapidement, l’intrigue s’essouffle, bien que le mystère reste entier, les rebondissements ne sont pas assez efficaces, pas assez captivants et notre intérêt peut quelque peu retomber. Néanmoins, en s’accrochant, ça vaut franchement le coup, après une période de flou, les évènements s’enchaînent avec beaucoup plus de rythme et je dois dire que plus la vérité se fait jour, plus la surprise commence à se faire sentir. Effectivement, le dénouement est justement la plus grande force de ce récit, il parvient à nous étonner, alors que l’on ne s’y attendait pas forcément et l’on voit clairement l’histoire sous un tout autre angle, qui lui, ne manque clairement pas de piquant. Quant au casting, il est plutôt efficace, je ne connaissais pas Madelaine Petsch, mais j’ai vraiment apprécié sa performance et j’ai beaucoup aimé le rôle tout en nuances d’Alexander Koch.

En bref : Un thriller qui n’a pas que des qualités, mais qui n’y prétend pas non plus, réussi par l’atmosphère, c’est un huis clos qui sait instiller une véritable angoisse et qui, malgré quelques longueurs, ainsi qu’un déroulement inégal, nous offre une finalité qui vaut clairement le coup d’œil, qui surprend très agréablement, lui donnant tout son intérêt !

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Un film de zombies comme on l’attendait !

Bon, on va remettre les choses dans leur contexte, c’est un film de zombies, évidemment, ça ne va pas chercher plus loin, ce n’est pas révolutionnaire, mais en même temps, on sait ce qu’on regarde et que ça ne prétend pas au Nobel. Néanmoins, lorsque l’on aime le genre, c’est un pur régal, tout y est et même plus encore, je dois dire que les zombies sont mis à jour avec beaucoup d’efficacité et qu’il ne fait clairement pas bon de croiser ceux-là, au détour d’un trottoir. C’est principalement ce que j’ai autant apprécié, l’image très différente donnée à ces créatures, qui n’ont absolument rien de classique, bien qu’elles se nourrissent évidemment de nous, pauvres êtres humains. Ils sont plus rapides, plus forts, mais surtout, plus intelligents et c’est bien là le plus dangereux, leur adaptation, ce qu’ils sont capables de faire et c’est nettement ce qui est le plus effrayant ici. La réalisation de Zach Snyder se reconnaît sans problème, on retrouve sa patte, son talent incontestable et il nous livre un divertissement absolument génial, sans prise de tête, mais tellement agréable. Visuellement, il n’y a clairement rien à dire, les effets spéciaux sont excellents, c’est extrêmement vif, très sanglant, très violent, mais c’est un aspect inhérent au genre, ainsi qu’au réalisateur d’ailleurs. On en prend plein les yeux, c’est quasiment artistique même, un côté excessif, dynamique, qui nous demande une immersion complète et qui est très paradoxal avec ce côté post-apocalyptique que l’on peut retrouver. En ce qui concerne le scénario, nous sommes d’accord, il n’a rien de folichon, rien de bien recherché, mais très honnêtement, c’est passé au second plan pour moi, à partir du moment où je n’attendais rien de plus. L’intrigue est certes simpliste, voire peu probable, le déroulement est prévisible, mais finalement, ça ne dérange en rien le plaisir que l’on prend, qui lui, est clairement au rendez-vous. C’est cent pour cent action, on ne s’ennuie pas une seconde, on déconnecte l’espace de quelques heures et on se laisse totalement porter, parce que c’est impressionnant, c’est aussi drôle, tout est présent pour passer un excellent moment. Quant au casting, il n’est pas parfait, Dave Bautista est égal à lui-même, juste bon dans l’action, j’ai beaucoup aimé le rôle d’Ella Purnell et la petite révélation de Nora Arnezeder est une belle surprise.

En bref : Un film de zombies à la hauteur du genre, très moderne dans son exploitation de la créature, il a su nous en livrer une tout autre image, bien plus effrayante par son intelligence, très riche en action, il nous offre un pur divertissement, qui n’est certes pas exceptionnel dans son récit, mais qui parvient pourtant à atteindre son but et c’est tout ce que l’on pouvait en attendre !

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Un huis clos spatial intéressant !

Nous voilà en partance pour Mars, dans l’optique de la coloniser, que les habitants de la Terre puissent avoir une seconde chance, après avoir bien détruit leur propre planète, bien évidemment. Nous serons exclusivement plongés dans cette mission spatiale, dans ce vaisseau conçu pour une toute petite équipe de trois maximum, des scientifiques, qui vont devoir tester ce qui est viable ou non, sur cette nouvelle planète. Un huis clos quasiment constant, angoissant par l’exiguïté dans laquelle on évolue, si ce n’est quelques scènes en extérieur, dans cet espace hostile, inhospitalier et terrifiant, par de nombreux aspects. Mais que faire lorsque l’on a atteint le point de non-retour et qu’un accident vient compromettre la survie même de l’équipage, en plus du simple voyage vers cet ailleurs, qui paraît donc, totalement inaccessible. La réalisation de Joe Penna m’a beaucoup plu, elle est délicieusement immersive, le cadre est magnifiquement adapté, on y croit et on sent tout le danger qui réside dans cet environnement bien particulier. Visuellement, c’est sublime, les effets spéciaux sont peu nombreux, mais utilisés à très bon escient, pour des scènes pour le moins impressionnantes, voire poignantes pour l’une d’entre elle. En ce qui concerne le scénario, le postulat de départ est excellent, original, il était prometteur, mais a malheureusement quelques défauts, qui viennent assombrir le tableau. Effectivement, il peut manquer de cohérence, certains éléments étant trop invraisemblables, on a du mal à y croire vraiment, à concevoir que ce soit possible et que des professionnels aient pu passer à côté de tant de choses. On peut noter un rythme également assez aléatoire, trop lent, il peut paraître ennuyeux, même si ça a un véritable intérêt dans la mise en place de l’atmosphère, c’est un peu trop, pour être totalement captivant. À mon sens, c’est aussi un point non négligeable pour mettre en lumière toute la psychologie de ce récit, toutes les questions, pour le moins très humaines, qui nous serons livrées et qui représentent le véritable point fort de cette fiction. L’éthique, le sacrifice, tout faire pour sauver l’autre, ou au contraire, le mettre de côté, prendre la place du condamné ou le laisser garder ce rôle, pour au moins mettre à l’abri ceux qui seront utiles pour la mission. Des problématiques qui sont elles, parfaitement exploitées, qui nous offrent une émotion intéressante, celle que l’on pouvait attendre et qui apporte toute la dimension, la profondeur de cette intrigue. Quant au casting, il est excellent, Toni Collette y est parfaite, j’ai adoré le rôle d’Anna Kendrick, Daniel Dae Kim est tout en ambivalence et Shamier Anderson est tout à fait à la hauteur.

En bref : Un huis clos de science-fiction qui avait un postulat de départ original, sortant de l’ordinaire, il était peut-être trop ambitieux, il n’est pas parfait, quelques incohérences, un rythme trop inégal, il a néanmoins de vraies qualités, notamment une intrigue psychologique extrêmement prenante et qui nous livre un panel d’émotions tout en intensité !

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Un film terrifiant de réalisme !

C’est une histoire vraie terrible que l’on nous relate, celle d’une attaque terroriste, dont je n’avais aucun souvenir personnellement, que j’ai découverte dans toute son horreur. Un acte effroyable qui a duré pas loin de trois jours, avant que des forces d’intervention n’interviennent enfin, inadmissible, peu importe le pays concerné et pourtant, d’une vérité insoutenable. Effectivement, l’Inde n’est pas forcément reconnue pour ses groupes de forces spéciales, comme certains pays plus avancés dans ce domaine, néanmoins, il est effarant d’être témoins de la lenteur qu’il a fallu pour intervenir. Une attente insoutenable, criminelle, qui a permis à ces monstres de faire autant de victimes qu’ils le souhaitaient, laissant ceux qui restaient avec la peur au ventre que leur tour vienne. La réalisation d’Anthony Maras est d’un réalisme percutant, il ne cache rien, pas même le pire, montrant la vérité crûe, brutale, dans toute son inhumanité, nous immergeant dans ce cauchemar, comme si nous y étions. Un quasi huis clos dans l’enfer d’un hôtel de rêve pourtant, quand le luxe, se confronte à la violence, il n’y a plus de statut social qui compte, tous sont réduits au même niveau, celui de victime, ni plus, ni moins. En ce qui concerne le scénario, il est inévitablement assez simple, puisqu’il retrace heure après heure cet événement tragique, néanmoins, il est écrit à la perfection, sans fausse note. Et l’intrigue nous prend dans ses filets dès les premières minutes, des minutes tragiques, qui donnent le ton immédiatement, qui nous montrent toute la volonté de ces hommes à commettre le pire et sans remords aucun. Les scènes sont d’une violence inouïe, on se rend compte de la sauvagerie de ces hommes, qui n’avaient d’autres volontés, que de faire le plus de victimes possibles, ils ne cherchaient qu’à tuer, sans plus de revendications. Nous serons les témoins de toute la terreur ressentie par ces otages, clients ou employés, ils étaient tous logés à la même enseigne, les seuls à pouvoir se sortir de cet enfer, puisque les forces d’intervention ne réagissaient pas. L’entraide a été leur seule force, ce qui les a sauvés pour certains, pendant que beaucoup d’autres se faisaient simplement exécuter, de sang froid, presque pour le seul plaisir d’avoir du pouvoir sur autrui. Alors, inutile de dire à quel point ce récit nous prend à la gorge, nous bouleverse, nous met aussi dans une colère profonde, face aux bourreaux bien sûr, mais aussi à la lenteur de ce système, qui est tout aussi responsable de ce nombre effarant de victimes. Quant au casting, il est extraordinaire, Dev Patel y est d’une force remarquable, Armie Hammer m’a terriblement touché, Nazanin Boniadi est bouleversante et j’ai eu une véritable tendresse pour le rôle d’Anupam Kher.

En bref : Un film terrifiant de réalisme, qui retrace des événements d’une cruauté sans borne, une attaque terroriste violente, radicale, qui a fait un nombre de victimes considérables, le portrait d’une monstruosité sans limite, qui a commis le plus effroyable, avec une froideur à vous glacer le sang et qui montre également l’inefficacité effarante des forces d’intervention locales !

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Un thriller efficace mais classique !

Je dois admettre que j’en attendais beaucoup, je n’ai pas lu le roman, mais je trouvais la bande-annonce pour le moins prenante et extrêmement prometteuse, peut-être trop justement. Je ne dis pas non plus qu’il est raté, ou mauvais, il n’est tout simplement pas à la hauteur des espérances, trop téléphoné, trop classique, il se révèle finalement peu surprenant, bien qu’efficace. Effectivement, on ressent bien le petit clin d’œil à la Hitchcock, néanmoins, le génie du maître n’y est pas et c’est peut-être la première erreur de ce film, vouloir rendre hommage, sans en avoir les prétentions. Néanmoins, l’atmosphère est, à mon sens, réussie, c’est un huis clos, angoissant par nature, on y est vraiment, c’est sombre, glaçant, presque glauque même, c’est une véritable chape de plomb qui nous tombe dessus et qui nous enferme complètement. La réalisation de Joe Wright est tout de même de qualité, on ne va pas se mentir, l’atmosphère est particulièrement bien retranscrite, cet emprisonnement tant psychologique, que physique est incroyablement intense. On le ressent d’autant plus profondément visuellement, avec très peu de lumière, une obscurité quasiment constante, presque sans pouvoir reconnaître le jour et la nuit, c’est aussi déstabilisant, qu’intéressant. En ce qui concerne le scénario, c’est à mon sens, le point le plus faible et c’est un vrai problème, lorsque l’on parle de thriller, où justement, on s’attend à une écriture maîtrisée, originale où tout du moins, surprenante. L’intrigue est malheureusement très conventionnelle, les pontifes ont été déjà vus, maintes fois utilisés, c’est très attendu et moi qui ne suis pas forcément très douée pour deviner un dénouement, j’ai pourtant compris à quoi nous aurons affaire. Effectivement, on comprend rapidement le déroulement, peu d’événements parviendront à nous surprendre, les rebondissements n’en sont pas vraiment, bien que la conclusion soit réussie et terriblement prenante. Néanmoins, tout n’est pas à jeter, bien au contraire, le récit est agréable à suivre, intéressant, on se prend au jeu et même si la surprise n’est pas au rendez-vous, le rythme est présent, sans que l’on ne s’ennuie une seconde. Quant au casting, il est excellent, Amy Adams y est tout simplement magistrale, Gary Oldman est toujours aussi parfait et j’ai beaucoup aimé la présence de Wyatt Russell.

En bref : Un thriller qui a sûrement visé trop haut, avoir trop d’ambition n’est pas forcément une bonne idée, si la qualité ne suit pas derrière, bien que l’ambiance soit une réussite, l’intrigue ne l’est clairement pas, trop classique, déjà vue, elle ne surprend à aucun moment, même si elle reste efficace et que le résultat est tout de même tout à fait regardable !

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Un huis clos extrêmement prenant et surprenant !

Se réveiller dans un endroit inconnu, totalement hermétique, on ne sait pas ce qu’on fait là, ni dans quelle situation exactement nous sommes, ce sont les premières minutes choc de ce film. Elles donnent le ton immédiatement, elles vous placent dans une angoisse instantanément, presque crispante dans un premier temps, mais terriblement efficace et ô combien immersive. Bien que l’on se rende compte d’un côté science-fiction, inhérent avec ce lieu particulier, on ne sait rien de plus et c’est cette ignorance qui fait toute la différence, nous plaçant exactement dans le même état d’esprit que notre héroïne. Être face à soi-même ou presque, face à une intelligence artificielle qui n’aide pas vraiment, qui a de quoi vous taper sur les nerfs, parce que justement trop inhumaine et trop factuelle pour être rassurante. Grande amoureuse du travail d’Alexandre Aja, je suis toujours aussi sous le charme, on reconnaît le côté sombre de son style, qui s’accorde à merveille avec le cadre. Et visuellement, c’est une petite merveille, bien que l’on puisse penser que ce soit simple, puisque c’est un huis clos, quasiment tout le long dans ce lieu de torture psychologique, pour autant, ce n’est pas si évident. Et le véritable point fort est justement dans l’ambiance ressentie, dans les lumières utilisées, bien que très obscures, ce bleu vif vient contraster à merveille, pour nous sauter aux yeux et nous captiver. En ce qui concerne le scénario, c’est à mon sens, là, tout le génie, parce que le huis clos n’est jamais simple, parfois ennuyeux, ce n’est jamais le cas ici, nous serons constamment pris dans cette course à la survie. Mais la vraie intelligence, c’est de ne rien nous dévoiler dans un premier temps, de nous laisser dans un flou voulu et de nous livrer les éléments peu à peu, pour nous délivrer un tableau tout simplement génial. Effectivement, j’étais très loin de m’imaginer la tournure des événements, les directions prises sont terriblement surprenantes, originales, elles nous plongent dans un univers passionnant et pour le moins riche en réflexions. On se laisse totalement prendre par cette intrigue, par les révélations qui vont en découler, par ce voyage au rythme parfois insoutenable, qui nous prend aux tripes, pour nous bouleverser complètement. C’est l’image d’une humanité défectueuse, en danger, prête à tout pour survivre, peut-être nos futures générations et ce sont justement les questions que l’on peut se poser, auxquelles nous ne serons pas insensibles. Quant au casting, Mélanie Laurent tient quasiment le film sur ses épaules et elle le fait à merveille, on peut tout de même noter la présence de Malik Zidi, que j’ai tout particulièrement apprécié.

En bref : Un huis clos d’une intensité remarquable, qui nous plonge dans un univers de science-fiction dont on détecte les codes au fil des minutes, pour nous livrer un portrait pour le moins prenant, d’une originalité qui surprend avec beaucoup de talent et qui nous livre un récit magnifiquement rythmée, qui nous prend dans ses filets, sans jamais nous lâcher !

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Un thriller dramatique percutant !

C est avant tout une histoire vraie, celle d un tueur en série toujours introuvable à l heure actuelle, qui aurait déjà fait plus de 15 victimes, alors évidemment, vous n aurez pas de réponse définitive, mais ce n est pas là le principal. Non, le véritable intérêt se cache dans la façon dont cette affaire a été traitée, par la police, par les médias, parce que malheureusement, toutes ces femmes disparues, ou retrouvées mortes étaient des prostituées. Et comme bien souvent, on le sait, dans ces cas-là, ce ne sont plus vraiment des victimes, elles l ont bien cherché, elles n étaient pas l exemple même d une femme honorable, alors pourquoi s embêter à chercher. Eh oui, c est terrible à entendre, c est pourtant une réalité, les mentalités ont encore beaucoup de mal à changer, les autres trouvent toujours de bonnes raisons aux bourreaux, comme s ils n étaient pas les vrais coupables, ou pas complétement. La réalisation de Liz Garbus est assez sublime, j aime tout particulièrement l ambiance qu elle a su insuffler, le cadre mis en lumière, celui de ces vies, de ces villes laissées pour compte, parce qu elles sont plus pauvres que les autres. Visuellement, on sent bien toute l aridité, toute la difficulté, qui touche le quotidien de beaucoup, parfois obligés de s abaisser à se vendre, à toucher à l illégalité, simplement pour survivre. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement mené, alors bien sûr, c est une histoire vraie, qui ne verra pas son dénouement exaucé, néanmoins, c est avant tout une plongée percutante dans le système judiciaire. Plus que ça, c est le combat d une mère, prête à tout pour retrouver sa fille, pour tenir sa famille à bout de bras dans cette situation si instable, qui fait ce qu elle peut pour ses enfants, même si parfois, c est maladroit. On se rendra rapidement compte qu elle lutte contre des moulins à vent, contre des institutions qui ne donnent les moyens de rien, parce que cette affaire n est pas importante à leurs yeux. Une enquête qu elle va mener pratiquement seule, avec ses propres moyens, pour elle, mais aussi pour toutes les autres et elle ira aussi loin qu elle peut, pour la vérité, pour que le monde entier sache. Quant au casting, il est parfait, Amy Ryan est d une puissance extraordinaire et Gabriel Byrne est extrêmement crédible dans ce rôle si nuancé.

En bref : Un thriller profondément dramatique, qui nous conte une histoire vraie, mais aussi celle de beaucoup d autres, des vies laissées pour compte, que personne n aide, parce que de moindre importance, des vies détruites, dont personne ne parle, parce qu il est plus simple de taire la misère, plutôt que de l exposer en plein jour !

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Un film à l univers original et prenant !

Le plus plaisant avant toute chose, c est l univers, dystopique, post-apocalyptique, nous sommes dans un futur pas si lointain, où la Terre a subi une catastrophe pas si naturelle, faisant redescendre l Homme, tout en bas de la chaîne alimentaire. Effectivement, la moindre petite bestiole du monde animal s est vue démultipliée, prendre une taille gigantesque, monstrueuse, devenant géante et surtout, la plupart du temps, mortelle. La nature a repris ses droits, la plus grande partie de l humanité a été exterminée, les rares survivants vivent dans des bunkers, de petites communautés qui font ce qu elles peuvent et qui luttent contre ces bêtes, pour trouver de quoi subvenir à leurs besoins. Un environnement, pour le moins original, très hostile et pourtant, absolument fascinant, qui sait être d une certaine beauté, notamment par ce côté sauvage de la nature, dont il ressort une vraie liberté, un voyage extraordinaire. La réalisation de Michael Matthews m a beaucoup plu, elle est tout en modernité, pourtant, on sent presque un petit côté rétro, qui peut faire penser aux films du genre des années 80 et qui fonctionne à merveille. Visuellement, c est une totale réussite, les effets spéciaux sont bien présents, de qualité, bien que là aussi, ils conservent une patte un peu vintage, on nous offre de vraies bonnes scènes d action, qui sont assez impressionnantes pour certaines. En ce qui concerne le scénario, ce n est évidemment pas l intrigue du siècle, il peut même paraître un peu naïf de prime abord, mais loin de là, il nous livre une aventure prenante, à laquelle on se prend immédiatement au jeu. Dans cet univers de survie où l on peut se sentir finalement bien seul, c est une quête extrêmement touchante qui nous ait partagée, avec de jolies valeurs, qui font finalement beaucoup de bien. C est une histoire prenante, avec un humour irrésistible, presque un peu improbable, un peu loufoque, qui ajoute une véritable légèreté, à cet univers très sombre, qui ne cache pas les immenses difficultés inhérentes à son cadre. Et sans s y attendre, on parvient à être touché par ces destins mis en avant, par ces personnages, humains ou animaux, qui font chacun ce qu ils peuvent pour survivre et pour trouver un minimum de bonheur dans cet environnement bien cruel. Quant au casting, il est excellent, Dylan O Brien y est parfait, j ai beaucoup aimé la présence de Jessica Henwick et j ai un véritable coup de cœur pour le duo Michael Rooker/Ariana Greenblatt.

En bref : Un film très divertissant, qui nous offre un environnement original, pour le moins impressionnant de part l immensité de ses créatures, un univers post-apocalyptique, qui sort de l ordinaire et qui nous livre une aventure prenante, aussi mignonne, que touchante, tout en rythme, ainsi qu en scènes d action impressionnantes !

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Un film daction ultra prenant !

Lunivers de Tom Clancy a déjà été mainte fois adapté, en films, ou même en jeux vidéos, cest une nouvelle version que nous avons là et je dois dire que cest une belle réussite, qui ouvre la porte à de possibles suites intéressantes. Je mattendais à un film daction plutôt classique, une histoire de vengeance là aussi, déjà vue et si ça peut être le cas sur certains points, il reste extrêmement agréable, pour nous proposer un spectacle de qualité. Nous allons entrer dans le monde très fermé des gouvernements, des forces spéciales et des opérations très particulières, des missions secrètes, dont on ne connaît pas les réelles intentions, ni les véritables buts. Un environnement propice aux manigances, aux trahisons, où les puissants se croient légitimes en tout, ils pensent avoir tous les droits et sont capables du pire, pour le pouvoir, pour ce quils estiment juste pour eux, ou leur pays. La réalisation de Stefano Sollima est tout à fait à la hauteur, il met parfaitement en lumière cet univers très sombre, où plane un danger omniprésent et nous attrape dans ses filets instantanément. Visuellement, cest une très belle réussite, les effets spéciaux sont excellents, mais plus encore, ce sont les combats, les fusillades qui sont assez exceptionnels, nous livrant des scènes daction ultra prenantes. En ce qui concerne le scénario, le postulat de départ est effectivement assez convenu, cest une histoire de vengeance classique, pour autant, elle nous conduit sur des chemins plus intéressants et parvient à aller au-delà. Cest une intrigue faite de complots, qui sobscurcit au fil des minutes, qui prend du corps, pour nous immerger dans un récit plus complexe quil ny paraît, ce qui est pour le moins appréciable. Je dois dire que cest bien écrit, le rythme y est extrêmement prenant et les scènes daction viennent le renforcer avec dautant plus de puissance, pour nous livrer un spectacle garanti sans ennuis. Néanmoins, ce nest pas seulement un film daction, il a su y insuffler une formidable humanité, une émotion rare, qui apporte une intensité tout autre et qui nous montre une facette bien plus touchante, que ce à quoi nous pouvions nous attendre. Quant au casting, il est excellent, Michael B. Jordan était clairement lhomme de la situation, jai tout particulièrement aimé le rôle de Jodie Turner-Smith et Jamie Bell y est tout en nuances.

En bref : Un film daction qui a réussi son pari, qui a su être à la hauteur des espérances, allant au-delà du simple divertissement, il est agréablement plus complexe, plus maîtrisé et saura également nous toucher par son humanité, pour nous livrer un cocktail explosif, nous tenant en haleine jusquau bout !

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Un second opus bien différent !

Alors que le premier opus était un véritable coup de cœur, il est vrai que celui-ci l’est un peu moins, néanmoins, il a ses atouts et n’est clairement pas dénué d’intérêt, bien au contraire. Son parti-pris est déjà tout autre, très différent, plus psychologique pourrons-nous dire, il choisit de mettre en avant les nuances des héros et des méchants, de montrer que personne n’est foncièrement bon ou mauvais. Nous avons tous des failles, même les super-héros font parfois preuve de faiblesse, d’égoïsme, parce qu’ils sont avant tout humains, qu’ils souffrent eux aussi, ce qui peut les pousser à faire des erreurs. Un ton qui pourra peut-être paraître trop niais, trop idéaliste, mais qui véhicule aussi de vraies valeurs, qui font du bien par les temps qui courent et qui donnent un peu de baume au cœur. La réalisation de Patty Jenkins me plaît toujours beaucoup, j’apprécie son style, bien que très différent du précédent opus, plus lumineux, plus coloré, il correspond entièrement à l’époque mise en avant. Véritable plongeon dans les années 80, c’est une sacrée claque pour les mirettes, peut-être un peu cliché sur les bords, on s’y reconnaît pourtant beaucoup, tous ces clins d’œil, ces références, une véritable bouffée de nostalgie. Visuellement, c’est donc maîtrisé, les effets spéciaux sont effectivement de qualité et nous offrent des effets spéciaux à la hauteur, pour un spectacle de tous les instants, ainsi que des scènes d’action qui nous régalent. En ce qui concerne le scénario, c’est malheureusement son point faible, on ne va pas se mentir, ni se voiler la face, trop de directions prises en même temps, trop de longueurs, l’écriture laisse clairement à désirer. L’intrigue se fait décousue, elle se perd en dialogues trop nombreux, parfois inutiles, parfois même grotesques, grandiloquents pour pas grand-chose et qui ne font pas avancer l’histoire. Néanmoins, l’émotion que le récit nous offre parvient à rattraper l’ensemble, à nous toucher vraiment, cette héroïne qui peut paraître candide, mais qui ne vit depuis pas si longtemps que ça dans la folie des hommes, elle est solaire et toujours pleine d’espoir. Quant au casting, il est à la hauteur, je suis toujours aussi fan de Gal Gadot, j’ai adoré le rôle de Kristen Wiig, c’est évidemment un plaisir de retrouver Chris Pine et Pedro Pascal est pour le moins ambivalent, mais intéressant.

En bref : Un second opus sûrement moins abouti que son prédécesseur, mais qui a un parti-pris tout à fait différent, plus psychologique, plus humain aussi, il est plus tourné vers l’émotion, tout en étant un véritable spectacle, riche en action et pour le moins divertissant !

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Un film décalé mais très touchant !

Tiré d’une œuvre de Dickens, ça n’a effectivement rien à voir avec le célèbre illusionniste, mais bien tout à voir avec un personnage littéraire, au destin pour le moins hors du commun. Sur un ton totalement fantasmagorique, voire parfois très décalé, c’est un univers très atypique qui sera mis en avant, presque irréel, qui fait la part belle à la rêverie, à l’Imaginaire. Il prend également le partie d’être volontairement anachronique, à bien des niveaux, tant dans les cultures exposées, que dans les idées, ainsi que dans l’environnement. Bien que je comprenne que ça puisse gêner, c’est une prise de position qui m’a beaucoup plu, que j’ai trouvé osée, mais maîtrisée et qui nous offre une vision très contemporaine, d’une tout autre époque. La réalisation d’Armando Iannucci est des plus agréable, il possède un style très particulier, presque onirique même, qui donne un grain unique à son univers et une authenticité qui lui est propre. Visuellement, c’est plein de vie, ultra coloré, là encore, c’est tout à fait unique, décomplexé, moderne, tout en étant parfaitement, délicieusement travaillé dans les costumes et reconstitutions de l’époque. En ce qui concerne le scénario, ici aussi, on sent toute l’extravagance de ce récit, il pourra paraître décousu, voire complètement farfelu, de quoi déstabiliser n’importe qui de prime abord. Mais lorsque l’on s’habitue peu à peu à l’ironie, au cynisme, à l’exubérance employés, on prend plaisir à plonger dans cette bouffée de folie douce, qui recèle finalement tant de beauté et d’innocence. Des sentiments qui viennent contrebalancer un destin pour le moins tragique, marqué par les trahisons, par les drames, par des épreuves qui n’en finissent pas de se mettre en travers de ce chemin de vie. Un récit qui abordera des sujets forts, très émouvants, qui nous montrera que malgré les nombreuses péripéties, il faut toujours croire en ses rêves, aller jusqu’au bout pour les accomplir et prétendre à la voie que l’on s’est choisi. Quant au casting, il est absolument excellent, Dev Patel y est tout à fait parfait, Tilda Swinton est toujours aussi folle d’originalité et il en va de même pour Hugh Laurie.

En bref : Un film qui peut surprendre par le ton employé, très décalé, fantasmagorique, on peut avoir quelques difficultés à s’adapter et pourtant, c’est là toute l’identité de cette histoire, une folie douce, qui vient apaiser les épreuves de la vie, pour les sublimer, leur donner toutes leurs lettres de noblesse, parce que sans elles, le quotidien serait sans saveur !

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Un film purement et simplement divertissant !

Alors oui, c’est évident, ce n’est certainement pas le film du siècle, pas le plus recherché non plus, mais il ne le prétend pas non plus et il est agréable de prendre, ce qui est à prendre. Il est intéressant de voir les super-héros sous un jour nouveau, plus caricatural, plus parodique même, il est très éloigné de tout ce que nous connaissons depuis plusieurs années. C’est un angle assez novateur qui est exposé ici, ce qui se passerait si les mutations dotant de pouvoir les humains, ne touchaient que ceux étant légèrement psychopathes sur les bords. Ça donne des méchants indestructibles, que personne ne peut arrêter, qui mettent les villes à feu et à sang, faisant des milliers de victimes, directes ou collatérales. La réalisation de Ben Falcone est très agréablement de qualité, je ne m’attendais pas forcément à ce qu’elle soit exceptionnelle, pourtant, elle est étonnamment au rendez-vous. Visuellement, les effets spéciaux sont d’ailleurs assez excellents, pas en surnombre pour autant, ils nous offrent des scènes assez bluffantes, qui réussissent à nous en mettre plein la vue. En ce qui concerne le scénario, nous sommes d’accord, ce n’est pas la panacée, bien sûr que ce n’est pas la plus grande idée du siècle, que ce sera assez prévisible, voire facile, mais ça n’en est pas moins agréable. C’est certes, une intrigue sans grande surprise, mais un spectacle que l’on prend grand plaisir à suivre, un véritable film d’action, avec des scènes assez extraordinaires, qui nous régalent. Le tout est assaisonné d’un humour pour le moins hilarant, peut-être peu subtil, on se prend néanmoins au jeu et on se laisse prendre dans ses filets, pour nous offrir un moment totalement décomplexé. Au-delà de ça, c’est aussi une belle histoire d’amitié, que j’ai trouvée pour le moins touchante, elle va plus loin que les préjugés, elle fait fi des différences culturelles et sociales, malgré les épreuves du temps. Quant au casting, il est tout à fait correct, Melissa McCarthy et Octavia Spencer forment un duo totalement improbable, mais qui fonctionne merveilleusement, j’ai adoré le rôle de Pom Klementieff, ainsi que celui totalement décalé de Jason Bateman.

En bref : Un film de super-héros bien loin de ce qui peut se faire depuis quelques années, quelque peu parodique, c’est une vision plus drôle, qui sait se montrer originale par la représentation de ses héros, pour nous livrer un pur divertissement, qui ne prétend pas être plus que ça et qui nous régale de son histoire !

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Un film aussi percutant que révoltant !

C’est dans l’une des périodes historiques les plus explosives des États-Unis que nous allons plonger, en pleine guerre du Vietnam, qui divise cruellement le pays et qui est le point d’orgue de multiples combats éthiques. Le mouvement Black Panther, les inégalités raciales, les pacifiques, la pauvreté, l’égalité des sexes, toutes les luttes se trouvent mêlées dans un cocktail prêt à mettre le feu aux poudres. Une ambiance parfaitement retranscrite, qui résonne d’ailleurs curieusement avec notre époque, sur de très nombreux aspects et qui nous pousse à nous demander ce qui a bien pu évoluer au cours de ces dernières décennies. Des émeutes terribles vont suivre, marquant les générations suivantes, notamment lorsque l’on parle des suites judiciaires qui ont eu lieu, une véritable mascarade politique. La réalisation d’Aaron Sorkin est tout simplement parfaite, très pointue, codifiée, elle met en lumière de façon incisive, une période plus que mouvementée et elle le fait avec beaucoup de talent. Visuellement, c’est d’une sobriété quasiment artistique, un jeu de lumière, des plans très immersifs, on se prend au jeu instantanément, baigné par une atmosphère extrêmement prenante, dont on ne ressort pas indemne. En ce qui concerne le scénario, il est complexe, dans le bon sens du terme, il n’a effectivement pas choisi la simplicité, mais c’est un parti pris qui fonctionne à merveille dans ce cas justement. Alors oui, le fond peut être difficile à assimiler, c’est un exposé juridique très pointu, auquel on a la sensation de ne pas toujours tout comprendre, mais l’intérêt est de suivre la totalité de ce débat mémorable. Plus les évènements avancent, plus on tombe des nues devant tant d’incompétences, à tel point, que l’on peut se demander si tout ceci n’est pas une farce, mais non, tout ce dont nous sommes témoins est réel. Et je dois dire que le pire de la justice, de l’Homme même, se révèle, à travers des mots, des idéaux terrifiants, qui existent pourtant toujours à l’heure actuelle et c’est ça le pire. C’est un récit extrêmement éprouvant, riche en messages, nous les recevons avec toute leur force, c’est impactant et on ne peut décemment pas y rester insensible. Émotionnellement, c’est d’ailleurs parfois difficile, n’oublions pas qu’au centre de ce combat, il y a de nombreuses morts, ce sont pour elles qu’il a fallu lutter, ce sont elles qui doivent avoir le rôle principal et c’est exactement le cas. Quant au casting, il est exceptionnel, chaque rôle ayant une véritable importance, on peut notamment souligner celui de Joseph Gordon-Levitt, Sacha Baron Cohen y est très étonnant et Eddie Redmayne y est délicieusement ambivalent.

En bref : Un film qui peut paraître trop complexe, qui l’est effectivement par certains aspects, mais qui est révélateur de toute une époque, une génération de bouleversements, qui résonne encore avec la nôtre et qui nous fait partager une histoire percutante, celle d’un combat aux multiples facettes, que l’on ne devrait jamais oublier !

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Un film d’action agréablement surprenant !

Très honnêtement, je ne m’attendais pas à grand-chose, un petit film d’action sans grande prétention, sympathique, mais oubliable, mal m’en a pris, puisqu’il est bien plus que ça. Effectivement, c’est tout de même un film d’action, on ne va pas se mentir, néanmoins, il a le mérite d’aller beaucoup plus loin et de nous offrir un véritable thriller, qui a du corps, de la complexité. C’est dans le milieu des informateurs que nous allons plonger, un statut ingrat et on s’en rend terriblement compte ici, vous n’êtes qu’un pion, utile, jusqu’à ce que vous soyez jetable ou sacrifiable. Vous n’avez aucune importance, aucune légitimité, aucune preuve que vous travaillez pour tel ou tel service, alors inutile de dire que lorsque les choses dérapent, ils se lavent les mains de ce qui peut advenir de vous. La réalisation d’Andrea Di Stefano est extrêmement dynamique, très sombre, elle correspond merveilleusement au cadre qui nous est exposé, tout en violences et au pire de l’humanité. Visuellement, il n’y a rien à en dire, c’est maîtrisé, peu d’effets spéciaux, juste la brutalité de l’environnement, sans fioritures, dans tout ce qu’il a de plus glacial, de plus anonyme et surtout, de plus percutant. En ce qui concerne le scénario, quel bonheur de voir enfin un film d’action qui a su tirer son épingle du jeu, avoir un vrai fond, une écriture solide, qui saura nous tenir en haleine, du début à la fin. Les apparences étaient pourtant assez classiques, mais le déroulement, lui, n’aura rien d’anodin, pour nous livrer une intrigue extrêmement prenante, aux multiples facettes. C’est un récit de manipulations, de trahisons, de celles qui viennent des instances les plus puissantes de nos pays, qui montrent un visage bien inhumain et à mon avis, pas si éloigné de la réalité. Plus on avance, plus la vérité se fait jour, nous irons de surprises en surprises, sans jamais voir venir le fin mot de l’histoire, c’est d’une intelligence remarquable et c’est absolument passionnant. Au-delà de ça, c’est également une aventure étonnamment très touchante, je ne m’y attendais pas forcément, mais c’est le destin d’une famille qui n’a rien demandé, qui a fait de mauvais choix parfois, rien qui ne vaille ce cauchemar. Alors, tout fonctionne, on ne s’ennuie pas une seconde, totalement pris dans les filets de cette intrigue incroyable et dans les émotions très fortes qui nous seront partagées, avec une intensité extraordinaire. Quant au casting, il est absolument parfait, Joel Kinnaman y est excellent, Rosamund Pike est tout en nuances, Clive Owen y est plus retors que jamais et comme toujours, je suis littéralement fan d’Ana de Armas.

En bref : Un film d’action qui a su aller bien au-delà, qui nous offre un thriller superbement mené, une intrigue aux multiples enjeux, complexe, dans le bon sens du terme et qui nous livre une histoire terriblement prenante, percutante à bien des niveaux, sachant être étonnamment bouleversante !

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Un film extrêmement touchant et percutant !

Lorsque l’esprit des cowboys essaie tant bien que mal de survivre dans nos sociétés modernes, entouré des buildings, quelques-uns résistent, conservant les traditions auxquelles ils tiennent plus que tout. Mais difficile de lutter contre l’envahissement des villes, les terrains que l’on veut détruire, au profit de toujours plus de béton et c’est bien connu, les petits font rarement le poids face aux géants, qui ont les moyens de leurs ambitions. Un fléau que l’on connaît tous plus ou moins, celui de la nature qui perd peu à peu du terrain, de ces petits lieux magiques, qui n’ont finalement que peu d’intérêt, lorsque la moindre parcelle de terrain doit être urbanisée. Sachez que cette histoire, est vraie, mais elle est plus que ça même, c’est celle de beaucoup d’autres, un exemple malheureusement mondial, celui d’une certaine liberté opprimée, à laquelle on laisse de moins en moins d’espace. La réalisation de Ricky Staub est absolument superbe, tout en paradoxe, il met en lumière toutes les facettes d’une même société, nous offrant l’image du pire, comme du meilleur. Visuellement, c’est très étonnant, bien que nous sommes dans un cadre tout à fait contemporain au nôtre, nous avons la sensation de cette petite bulle du passé, comme si rien n’avait changé, une authenticité extraordinaire, presque une bouffée d’oxygène. En ce qui concerne le scénario, assez simple en apparence, ce n’est pas là son véritable but, tout est misé sur l’histoire, sur l’humain, les messages livrés sont nombreux, tous plus poignants les uns que les autres et c’est ça, sa véritable force. C’est le témoignage d’une jeunesse perdue, qui se confronte au pire, à la violence, à la pauvreté, qui fait les mauvais choix, sans que personne ne parvienne à arrêter ce cercle infernal. Mais c’est aussi la reconstruction d’un lien père/fils, blessé par l’abandon, par les obstacles que la vie a mis sur leur chemin, des incompréhensions, des ressentiments et des regrets qui empêchent d’avancer. Plus que tout encore, c’est la preuve que la nature, la relation à l’animal, peuvent sauver bien des problèmes, peut-être pas la solution miracle, mais elle a le mérite d’exister et d’offrir une porte de sortie à ces jeunes que l’on a laissé tomber. Quant au casting, il est merveilleux, Idris Elba y est tout simplement extraordinaire, tout en pudeur et Caleb McLaughlin vient compléter ce duo avec brio, lui donnant merveilleusement vie.

En bref : Un film poignant, celui d’un véritable état d’esprit, qui ne fait aucune différence, qui soutient malgré tout, le handicap, les erreurs, on fait table rase, chacun est sur un pied d’égalité, que ce soit dans les épreuves ou dans ces instants de pure liberté, c’est une histoire pleine de bon sens, qui nous fait partager un combat dont on devrait tous prendre conscience !

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Un film bouleversant et tout en intensité !

Lorsque l’art est le fil rouge de votre vie, à l’origine du plus terrible des drames, mais aussi de la reconstruction qui suit, toujours présent, pour vous aider, comme une canne métaphysique. C’est exactement le cas ici, plus qu’un objet, un tableau, c’est ce qui vous relie à votre passé, qui fait de votre présent une malédiction, autant qu’un souvenir duquel on ne peut se détacher. Insupportable lorsque l’on est enfant de vivre la perte d’un parent, d’autant plus suite à la bêtise, à la monstruosité humaine, un attentat, ni plus, ni moins, qui vous prive de l’être le plus essentiel de votre vie. Et quand personne n’est là pour vous aider, à supporter la tristesse, à vivre avec le chagrin, la culpabilité, que vous êtes livrés à vous-même, l’issue est bien sombre et grandir n’est pas une sinécure. La réalisation de John Crowley est tout simplement sublime, il mêle chaos et espoir brillamment, utilisant un jeu de lumière époustouflant, presque artistique, qui correspond merveilleusement au ton voulu. Visuellement, c’est une petite pépite, maîtrisée d’un bout à l’autre, qui nous offre une vision pour le moins réaliste, de cette vie de traumatismes, tout en sachant sublimer la douleur, la transcender. En ce qui concerne le scénario, c’est clairement son point fort, superbement écrit, j’en ai aimé sa complexité, sa lenteur parfois, celle d’une évolution, d’une vie au fil des années. C’est une histoire rythmée par ses flash-back, des retours essentiels, qui nous fait comprendre cette vie, cette enfance détruite et cet adulte qui ne l’est pas moins, parce que l’on ne peut pas cicatriser de tout, encore moins du pire. Même si l’art représente sa rédemption, ce qui le fait survivre, la solitude est un lourd fardeau, celui de la culpabilité, du mensonge, qui vous ronge plus sûrement que n’importe quoi d’autre. Un récit bouleversant, qui traite des enfances perdues, détruites, maltraitées, de ces rêves brisés à jamais, celui d’une vie heureuse, qui va devoir trouver un autre chemin pour éclore. Quant au casting, il est absolument parfait, Ansel Elgort y est tout simplement magistral, le jeune Oakes Fegley est incroyablement touchant, Nicole Kidman est toujours aussi merveilleuse et j’ai tout particulièrement aimé la présence de Jeffrey Wright.

En bref : Un film bouleversant, celui d’une innocence envolée, un drame qui prend ses sources dans le milieu de l’art, qui évolue grâce à lui, pour le pire, comme pour le meilleur, nous faisant partager une histoire bouleversante, qui pourrait être celle de beaucoup d’autres et qui saura nous toucher en plein cœur, par ses blessures très humaines !

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Un film de science-fiction original !

Les films sur les mutations sont monnaie courante, abordés dans des productions plus ou moins connues, plus ou moins réussies, il est difficile de se détacher du lot et pourtant, c’est bien le cas ici. C’est un univers très sombre qui se dessine, presque horrifique même par certains aspects, où ces personnes aux dons particuliers vivent dans le plus grand secret. Pourchassés parce qu’ils ont été à l’origine de certains drames, on souhaite autant les exterminer, que s’en servir purement et simplement, comme armes de destruction massive. Pour le coup, le pouvoir n’est pas là où on pourrait s’y attendre, c’est une chasse aux sorcières, à la différence, alors que pour beaucoup, ils souhaitent juste vivre en paix, comme tout à chacun. La réalisation de Zach Lipovsky et Adam B. Stein est absolument géniale, bien que le budget ne soit pas ultra conséquent, c’est une réussite à tous points de vue, qui n’a pas à rougir des blockbusters. Visuellement, c’est une ambiance presque onirique, très étrange, irréelle, elle nous captive immédiatement, nous hypnotise et nous embarque dans un univers aussi obscur, que passionnant. Les effets spéciaux sont utilisés à très bon escient, peu nombreux, ils viennent pour frapper au bon moment et nous livrer des scènes assez bluffantes de qualité, je dois bien l’avouer. En ce qui concerne le scénario, il peut paraître classique de prime abord, voire assez bateau, mais il faut se méfier des apparences et il se révélera bien mieux ficelé que ce que nous pouvions imaginer. Certes, il prend son temps pour s’installer, il pourra peut-être sembler long pour certains, pourtant, c’est à mon sens sa force, il place ses pions doucement, pour mieux nous surprendre. C’est une intrigue qui utilise la carte du mystère avec brio, on ne sait pas forcément où l’on met les pieds, mais plus il se dévoile, plus on en comprend les nuances et les subtilités. Plus qu’un film d’action, c’est une histoire profondément humaine et touchante qui nous ait livrée, qui prouve que les monstres ne sont pas ceux auxquels on peut s’attendre, bien au contraire. Elle nous surprend par les directions prises, par les sujets qu’elle abordera avec beaucoup de sensibilité et par les émotions non négligeables qu’elle pourra véhiculer, pour nous toucher véritablement. Quant au casting, il est excellent, je suis très agréablement surprise par le rôle d’Emile Hirsch, Lexy Kolker est tout simplement remarquable et j’ai tout particulièrement apprécié la présence d’Amanda Crew.

En bref : Un film de science-fiction qui utilise un sujet déjà très abordé, mais qui le fait pourtant avec une réelle originalité, une petite pépite du genre, qui se détache clairement du lot par sa qualité, par ses choix et qui nous livre une histoire étonnamment touchante, tout en étant ultra prenante !

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Un film d’action classique mais efficace !

On ne va pas se mentir, il n’est pas exceptionnel, néanmoins, il n’en a pas la prétention je pense, c’est un film d’action sommes toute banal, qui ne va pas dans l’originalité, mais qui fait au moins passer le temps. Une histoire de vengeance, comme beaucoup d’autres, un sujet maintes fois abordé, sûrement l’un des piliers du genre et même si c’est toujours intéressant, un peu de rafraîchissement ne serait pas de refus. Effectivement, on a franchement une sensation de déjà vu, toujours la même victime, toujours le même méchant, ça n’a rien de nouveau et je dois avouer que c’est pour le moins dommage. En revanche, le cadre est peut-être un peu plus prenant, il sort des sentiers battus et vient nous offrir un environnement qui ne manque pas d’intérêt, j’aurais d’ailleurs apprécié qu’il soit plus approfondi. La réalisation de Julien Leclercq n’est pas mauvaise, même si elle n’est pas exceptionnelle, elle fait le job et nous propose un rendu de qualité, sans pour autant chercher à aller plus loin. Visuellement, ça reste de bonne facture, les scènes d’action en revanche, sont excellentes, un point à souligner à mon sens, les combats sont impressionnants et pour le moins brutaux, mais c’est tout ce qui en fait sa force aussi. En ce qui concerne le scénario, bien évidemment, ce n’est pas là qu’il se détache du lot, son déroulement est malheureusement classique, sans surprise, on sait inévitablement comment tout ça va se finir. Un sentiment qui se confirme au fil des minutes, les évènements s’enchaînent comme on peut s’y attendre, sans grande volonté de sortir du chemin tout tracé. Pour autant, c’est une intrigue qui reste efficace, sans parvenir à nous surprendre, on se laisse prendre au jeu de cette course à la vengeance et au moins, on ne s’ennuie pas. On peut également regretter de ne pas parvenir à s’impliquer émotionnellement, bien que les sujets soient forts, ils ne sont pas assez bien traités pour que l’on s’y attache pleinement. Quant au casting, il est dans l’ensemble, plutôt correct, j’apprécie toujours beaucoup la présence d’Olga Kurylenko, j’ai beaucoup aimé la douceur de Marilyn Lima et Michel Nabokov sera peut-être ma déception, trop caricatural à mon sens.

En bref : Un film d’action qui n’a rien d’exceptionnel, une histoire de vengeance classique d’un bout à l’autre, sans aucune surprise, il ne fait pas l’effort d’aller plus loin et même s’il reste agréable à regarder, faisant parfaitement son office, il est dommage de ne pas prétendre à mieux, lorsque l’on en a la possibilité !

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Un film extrêmement touchant !

La boucle temporelle est un sujet maintes fois abordé, de plusieurs manières bien différentes, pour toucher à des thèmes plus nombreux les uns, que les autres. Je dois dire que la vision des choses qui nous ait exposée ici, sera pour le coup, tout à fait originale, elle servira des réflexions extrêmement touchantes, qui pourront aisément nous émouvoir. Bien sûr, on reconnaît les ficelles utilisées, lorsque l’on parle d’une journée sans fin, qui se répète à longueur de temps, il y a inévitablement une pointe d’humour, un comique de répétition, toujours agréable. Néanmoins, j’ai aimé une subtilité bien plus présente, ce n’est jamais vulgaire, au contraire, c’est presque poétique, plus comme un retour en enfance mélancolique, de ces souvenirs pleins de tendresse. La réalisation de Ian Samuels est tout à fait appropriée, là aussi, elle s’accorde à une certaine douceur de l’univers, notamment avec une luminosité parfaitement étudiée et de jolis plans presque méditatifs. Visuellement, c’est un voyage à part entière, celui des petits riens qui font notre quotidien, auxquels nous ne faisons pas assez attention, qui nous montrent que tout ce qui nous entoure, même le plus infime, a son importance. En ce qui concerne le scénario, il peut paraître assez classique du genre et si on peut effectivement reconnaître un schéma déjà vu, il ne sert pas les mêmes intérêts que l’on a l’habitude de voir. Malgré un côté fun qui va de pair avec cette sensation grisante de faire tout ce que l’on veut à l’infini, on en vient rapidement à comprendre que ça cache quelque chose de plus profond. Alors, c’est une histoire bien plus émouvante qui se dessine peu à peu, qui prend une direction bien plus intéressante, qu’un simple divertissement, pour venir nous cueillir en douceur par ses jolis messages. C’est finalement un magnifique portrait de ce qui est important dans nos vies, sur le fait de grandir, d’avoir le courage de dire adieu, de laisser ceux que l’on aime partir et d’évoluer sans eux. Quant au casting, il est absolument parfait, le duo Kathryn Newton/Kyle Allen est tout simplement génial, une osmose idéale, qui saura nous captiver jusqu’au bout.

En bref : Un film qui utilise la boucle temporelle tout à fait différemment de ce que l’on connaît habituellement, bien que certaines ficelles classiques soient présentes, elles viennent servir une vision finalement presque plus réaliste, pour nous livrer une histoire bouleversante, qui nous apprendra beaucoup et qui sera humainement profondément belle !

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Un film de science-fiction original !

En grande amoureuse de science-fiction, je ne pouvais que tenter l’expérience et très honnêtement, je suis bluffée par sa qualité, par l’univers particulièrement maîtrisé, dans lequel nous allons plonger. C’est un futur assez sombre qui nous ait livré, dans laquelle notre planète vit dans une souffrance extrême, asphyxiée par la pollution et mourante, à cause de la présence de l’Homme. Une véritable fresque écologique donc, qui résonne forcément à nos oreilles et qui sensibilise d’autant plus à l’action, ne pas laisser les choses empirer et pouvoir échapper au pire. Et c’est justement une vision que j’ai particulièrement appréciée dans ce film, le message passé, l’espoir qui y est insufflé, l’avenir peut être meilleur entre nos mains, l’être humain peut aussi être le sauveur de cette planète qu’il a tuée à petit feu. La réalisation de Sung-hee Jo est tout simplement parfaite, je dois dire que je ne m’attendais pas à ce petit bijou, qui peut rivaliser avec toutes les plus grosses productions, ce que je ne pensais pas possible pour ce film sud-coréen. Croyez-moi, visuellement, c’est une véritable pépite, les effets spéciaux sont absolument excellents, l’univers est sublimé, il nous emporte complètement dans son originalité et il en met plein les yeux. Les scènes de vol spatial sont notamment saisissantes, ultra prenantes et immersives, l’action est clairement au rendez-vous, c’est spectaculaire, un pur divertissement, mais avec une excellente qualité à la clé. En ce qui concerne le scénario, il n’est pas forcément complexe en soi, néanmoins, il sait se montrer surprenant et surtout, il se tient d’un bout à l’autre, sans jamais nous perdre. Après un début peut-être légèrement long, qui prend son temps pour mettre en place un univers extrêmement riche, on se prend totalement au jeu et on s’attache pleinement à cette intrigue, aux multiples enjeux. Et sans que l’on s’y attende, c’est une histoire extrêmement touchante qui nous ouvre ses portes, qui se révélera d’une humanité folle et qui saura nous toucher en plein cœur. Quant au casting, moi qui ne suis pas toujours fan du jeu sud-coréen, j’ai été conquise, Joong-ki Song y est excellent, j’ai adoré le rôle de Tae-ri Kim et mention spéciale pour la jeune Ye-Rin Park, qui est adorable.

En bref : Un film de science-fiction qui n’a clairement pas à rougir des plus grosses productions, un univers visuellement maîtrisé, sublime d’un bout à l’autre, d’une richesse extraordinaire, il nous offre une fable écologique qui ne tombe jamais dans la niaiserie, bien au contraire et qui saura nous pousser vers de réelles réflexions, en nous partageant une vision très humaine de ce sujet !

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Un film bouleversant et difficile !

C’est un sujet bien difficile qui est abordé ici, celui qui touche ce qui fait de nous des êtres humains, la maladie et plus particulièrement, celle qui touche à nos souvenirs, ce qui fait de nous ce que nous sommes. Alzheimer est un véritable fléau, mais n’oublions pas que ce n’est pas la seule maladie de ce genre et surtout, que ce ne sont pas toujours les plus âgés d’entre nous qui en sont atteints. Bien que ce soit insupportable pour n’importe qui, c’est sûrement encore pire lorsque ça touche quelqu’un de jeune, bien trop jeune pour subir les plus atroces conséquences de cette maladie. Oublier petit à petit, se perdre soi-même, perdre sa personnalité, la moindre parcelle d’autonomie, régresser, ne plus être que l’ombre de celle qu’on était, de la force qui nous caractérisait. La réalisation de Richard Glatzer et Wash Westmoreland est absolument sublime, tout en pudeur, elle met en lumière un cadre pour le moins complexe, délicat et parfois même tabou. Bien que le sujet soit dramatique, la lumière utilisée y est extraordinaire, c’est la note d’espoir dans tout ce marasme, dans la noirceur qui fait partie intégrante de cette souffrance insupportable et qui viendra l’apaiser un peu. En ce qui concerne le scénario, il n’est pas complexe en soi, mais ce n’est pas là l’essentiel, c’est à l’histoire que nous devons nous attacher et en cela, c’est une réussite totale. C’est le récit d’une famille brisée par le pire, parce que, plus que la principale intéressée, c’est aussi tout son entourage qui voit sa vie bouleversée, qui subit les conséquences, les changements et la dure issue incontestable. Parce que l’évolution est incontrôlable, parce que nous n’avons aucune prise sur son inéluctabilité, parce qu’on ne peut rien faire pour ralentir les choses, si ce n’est en être l’acteur passif. Mais le plus terrible, c’est sûrement lorsque l’on ne s’en rend même plus compte, lorsque le cerveau est si atteint, que plus rien n’a d’importance, mais vos proches eux, en sont témoins, les témoins de cette coquille vide, qui n’est plus que l’ombre de celle qu’ils connaissaient. Quant au casting, il est absolument extraordinaire, Julianne Moore y est tout simplement magistrale, Alec Baldwin est tout à fait à la hauteur et petit coup de cœur pour le rôle de Kristen Stewart, qui m’a profondément touché.

En bref : Un film bouleversant sur un sujet extrêmement difficile, un combat perdu d’avance, contre une maladie qui ne cesse d’avancer, de faire perdre chaque miette de ce qui fait de nous ce que nous sommes, un témoignage qui ne nous épargne rien, mais qui le fait également avec humanité et pudeur, sans jamais tomber dans le pathos !

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Un thriller prenant et assez original !

Un huis clos dans un fourgon blindé, c’est du jamais vu et même si toute l’action ne se déroule pas exclusivement ici, ça l’est pour la plus grande majorité du film. Je dois dire que c’est pour le moins efficace, pour l’ambiance, c’est une réussite totale, angoisse garantie, un si petit espace, avec aucune issue de secours, on ne peut que se sentir pris au piège. Néanmoins, tout ne se résume pas à ça, c’est une plongée dans une partie du milieu carcéral, celui de transports de prisonniers, un travail que l’on connaît peu et qui comporte de nombreux risques, auxquels nous ne pensons pas forcément. Le tout, se mêle dans un thriller psychologique assez intense, bien loin d’un simple braquage sans importance, c’est une histoire complexe qui se cache derrière et qui nous conduira dans des méandres extrêmement sombres. La réalisation de Lluis Quilez est extrêmement efficace, tout est maîtrisé, pour une immersion totale, dans un univers fait d’obscurité, tant dans la lumière utilisée, que dans l’âme humaine. Visuellement, il n’y a rien à en dire, une utilisation minime des effets spéciaux, mais il n’y en a pas réellement besoin, tout est misé sur une violence plus brutale, celle de combats au corps à corps, pour le moins percutants. En ce qui concerne le scénario, il peut paraître assez simple en apparence et si dans le fond, il n’est effectivement pas des plus complexes, il n’en est pas dénué d’intérêt pour autant, ni de surprises. C’est une intrigue qui nous tient rapidement dans ses filets, qui a le talent de nous captiver jusqu’au bout et de faire grimper le stress crescendo, sans aucun temps mort. L’intrigue est bien ficelée, même si on comprend rapidement le but caché de ce braquage, nous serons cueillis par une vérité profondément effroyable, qui saura nous toucher en plein cœur, nous ralliant inévitablement à cette cause. Même si les scènes d’action sont nombreuses, c’est avant tout par sa psychologie que le récit se dégage, qui est particulièrement bien étudiée et qui saura nous conquérir dans les sentiments complexes abordés. Quant au casting, il est à la hauteur, Javier Gutiérrez est tout à fait crédible dans ce rôle et Karra Elejalde y est d’une profondeur extraordinaire.

En bref : Un thriller d’action extrêmement efficace, qui nous immerge dans un huis clos pour le moins prenant, qui nous fait partager une intrigue haletante, psychologiquement parfaitement réaliste, qui nous prendra aux tripes lorsque la vérité éclatera et qui saura nous bouleverser par son dénouement !

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