Un film de guerre à la touche de science-fiction !

À mi-chemin entre le film de guerre et la science-fiction, sans que ce soit catégorisé ultra futuriste, c’est un film qui nous offre un univers extrêmement original, réaliste et ultra prenant. Tout démarre comme beaucoup de films du genre, un conflit qui pourrait aisément se transposer à notre société actuelle, mais qui va vite se confronter à des ennemis pas tout à fait normaux et particulièrement coriaces. Invasion extraterrestre, phénomènes paranormaux, légende urbaine locale, autant de pistes qui seront explorées et dont nous comprendrons l’entière vérité, qu’à la dernière minute. Un mystère qui nous tient vraiment en haleine d’ailleurs, il est extrêmement intéressant de se faire nos propres hypothèses, de s’imaginer ce que peuvent être ces ennemis et je dois dire que c’est tout particulièrement surprenant. La réalisation de Nic Mathieu est saisissante, la qualité est clairement au rendez-vous, à tel point que l’on se demande pourquoi il n’y a pas eu de sortie cinéma, tant le sujet est maîtrisé et même parfaitement. Les effets spéciaux sont d’ailleurs époustouflants, l’aspect science-fiction y est formidablement représenté, à travers des scènes pour le moins impressionnantes, qui nous en mettent plein les yeux. Les séquences de guerre pure sont à la hauteur de ce que l’on en attend, elles ont le réalisme de nos conflits modernes et nous y serons immergés, comme si nous y étions, devenant ainsi, encore plus prenantes. En ce qui concerne le scénario, même s’il peut se révéler assez classique tout du long, pour être simplement tourné vers l’action, il n’en est pas moins surprenant dans sa finalité, pour notre plus grand bonheur. Savoir, ce sera clairement son point fort, comprendre les forces qui sont en œuvre, ce sera véritablement notre leitmotiv, ce qui nous poussera dans cette course effrénée. Et je dois bien dire que lorsque se dévoilera l’entière vérité, c’est le choc qui subsistera, c’est avec une certaine horreur que nous comprendrons et une fois de plus, nous ne pourrons que nous poser des questions sur la nature humaine. Quant au casting, il correspond à merveille au genre, James Badge Dale tient le rôle principal avec brio, mais j’ai également beaucoup aimé Max Martini, ainsi qu’Emily Mortimer, la petite touche de douceur dans cet univers.

En bref : Un film de guerre pas tout à fait comme les autres, qui nous offre une facette plus futuriste, peut-être une image de ce qui nous attendra, qui nous livre une histoire extrêmement prenante et au réalisme tout particulièrement immersif !

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Un film profondément marquant !

Lorsque tout commence, ce film est simplement beau, la pureté de ces paysages, la nature omniprésente, les images d’une vie rude, mais d’une innocence qui ressort complètement et qui nous touche immédiatement. Néanmoins, ce n’est qu’un prélude à l’arrivée du mal, un avant-goût qui nous montre à quel point tout peut très vite changer, à quel point une graine de haine pure, peut pourrir absolument tout ce qui nous entoure. Alors, à partir de cet instant, même le sublime ne peut rivaliser, même l’environnement dans toute sa splendeur ne peut contrebalancer cette noirceur, on ne s’y retrouve plus, on ne parvient pas à passer outre, à oublier, la peur règne par-dessus tout. Et cette noirceur, c’est la Seconde Guerre Mondiale, la montée en puissance du nazisme et toutes ses victimes directes ou indirectes, toutes ces vies changées radicalement contre leur gré. Parce que lorsque vous étiez enrôlés de force, il fallait prêter serment au Fürher, lui faire allégeance, mais pour certains c’était au-dessus de leurs forces, contraire à leur foi ou tout simplement à leur humanité, néanmoins, c’était signé son arrêt de mort. Alors faut-il tout risquer, faut-il aller jusqu’au bout, après tout, ce ne sont que des mots, tant que vous ne les croyez pas, ils ne pèsent pas sur votre conscience et puis, qu’est-ce que ça va changer, la guerre ne s’arrêtera pas grâce à cet acte. La réalisation de Terrence Malick est évidemment magistrale, bien que je ne sois pas la plus férue de son style, on ne peut décemment en nier la beauté, c’est extraordinaire à tous les niveaux et d’une maîtrise saisissante. Tout en contraste, son travail est aussi lumineux, que sombre, un paradoxe qui correspond pleinement à cette époque, mais surtout aux différents sujets abordés, pour en souligner toute la quintessence. En ce qui concerne le scénario, c’est celui d’une histoire vraie, le parcours de ce martyr moderne, qui est allé au bout de ses idées, de son combat, parce qu’il se refusait à courber l’échine, à aller contre sa foi, mais aussi la cruauté humaine que l’on aurait pu lui demander. C’est le portrait extraordinaire d’un homme incroyable, mais également de sa famille, de ceux qui l’ont soutenu, se voyant ostracisés par tout un village, parce que ça ne se fait pas, parce que l’on ne dit pas non, parce que c’est dangereux. Un véritable acte de foi pourtant, auquel tous ne seront pas sensibles, étant athée, j’ai pourtant compris son geste, au-delà d’une simple croyance, c’est son humanité qui en ressort, parce que faire souffrir ses semblables, c’est devenir un monstre. Il est évident que ce n’est pas une histoire des plus aisées, bien sûr, c’est inéluctable, mais c’est un sacrifice qu’il est bon de connaître, de ne jamais oublier, dire non, c’est aussi la liberté propre à chacun. Quant au casting, August Diehl y est tout bonnement époustouflant, mais notons également la performance bouleversante de Valerie Pachner.

En bref : Un film qui ne sera peut-être pas au goût de tous, qui recèle pourtant de messages d’une puissance extraordinaire, qui nous livre un combat perdu d’avance, dans lequel on gagne pourtant beaucoup, parce qu’aucun d’entre nous n’en ressortira indemne !

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Un film tendre et très touchant !

Ce qu’il faut savoir, c’est que c’est avant tout une histoire vraie, qui a ensuite fait l’objet d’un magnifique livre pour enfants et a suivi cette adaptation, non moins forte en émotions, mais également en messages. Alors bien sûr, c’est romancé, il est évident que les animaux en question ne se parlaient pas en vrai, mais finalement, nous ne savons pas comment ils communiquent entre eux, alors tout n’est peut-être pas si fou. Bien que pleine de joie, d’amour et d’humour, c’est une histoire vraie assez dramatique qui se joue devant nous, qui traite de sujets toujours d’actualité sur la cause animale. Mais c’était aussi une autre époque, pendant laquelle les personnes concernées n’ont jamais pensé à mal, il n’y a aucune maltraitance physique, seulement un homme qui a voulu sauver ce petit animal, arraché à sa famille par la cruauté humaine. Il a été recueilli, mais lorsqu’il s’agit d’un animal sauvage, ce n’est pas aussi simple, son évolution peut être plus violente, plus dangereuse. Alors évidemment, c’est un pamphlet contre l’exploitation des animaux dans les cirques, bien sûr que n’importe lequel d’entre nous pourront en comprendre les enjeux. Mais c’est aussi un beau témoignage de l’importance des zoos et réserves naturelles qu’il faut maintenant arrêter de diaboliser, parce qu’ils sauvent ces animaux qui ont grandi en captivité, ils aident à ce que des espèces entières ne disparaissent pas et mieux encore, ils les réintroduisent dans leur milieu naturel. Ce ne sont pas des thèmes anodins qui sont mis en avant, mais ça ne plombe pas pour autant l’atmosphère, c’est une double lecture auquel les adultes seront plus sensibles, mais qui est un bon point de départ pour expliquer à la nouvelle génération. J’ai beaucoup aimé la réalisation de Thea Sharrock est en totale adéquation avec cette histoire, pleine de pep’s, de gaieté, moderne, riche en couleurs, c’est une ambiance dans laquelle on se sent bien. Techniquement, il n’y a rien à dire, entre prise de vue réelle et motion capture, visuellement, c’est extrêmement réussi, des animaux plus vrais que nature, auxquels on s’attache considérablement. En ce qui concerne le scénario, il est vrai qu’il n’est pas ultra complexe, que c’est gentillet, plein de bons sentiments, mais n’oublions que c’est tout de même un film pour enfants et que nous ne sommes pas là pour traumatiser quiconque non plus. Et finalement, en le faisant avec subtilité, avec douceur et même avec de l’humour, de la légèreté, le message passe avec beaucoup plus d’efficacité, pour nous toucher profondément. Quant au casting, Brian Cranstone tient clairement l’affiche, il y est incroyablement impliqué et tout à fait crédible, mais j’ai également eu un vrai coup de cœur pour la jeune Ariana Greenblatt.

En bref : Un film tiré d’une histoire vraie bouleversante, qui parvient à nous émouvoir avec force et à aborder des sujets difficiles, sans pour autant tomber dans un certain pathos déprimant !

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Un film incroyablement prenant !

Tout commence par un thriller des plus simples, un tueur en série, un postulat basique, que l’on connaît déjà, mais beaucoup moins lorsque les mêmes meurtres se reproduisent tous les neuf ans, un cycle qui a pourtant tout de l’impossible. C’est là qu’il sort du lot, qu’il devient plus que ça, une petite dose de science-fiction, ou de fantastique peut-être, nous le comprendrons au fil des minutes et c’est en cela qu’il est incroyablement original. Cet élément qui sort de l’ordinaire fera toute la différence, nous offrira un univers passionnant, dont nous voulons absolument percer les secrets et qui se dévoilera petit à petit, dans toute la beauté de sa complexité. Là où l’on pensait ces crimes aléatoires, nous découvrirons que ce n’est pas aussi simple, qu’ils sont finalement tous liés, par un filament subtil, mais ô combien important dans tout ce plan magistral, rien n’est laissé au hasard, croyez-moi. J’ai beaucoup aimé la réalisation de Jim Mickle, à la fois très moderne, elle saura s’adapter aux différents changements d’époque, pour toujours rester en accord avec ce qu’il se déroule à l’écran. Visuellement, il n’y a rien à dire, les effets spéciaux sont utilisés à bon escient, peu nombreux, ils sont justement dosés, pour quelques scènes primordiales et tout à fait saisissantes. En ce qui concerne le scénario, c’est clairement là, le point fort, à la fois excellent dans l’aspect thriller, c’est également une enquête aux frontières du réel tout simplement fascinante. Nous serons happés par cette intrigue, voulant à tout prix en percer tous les mystères, nous serons complètement investis par cette véritable course contre la montre et je dois dire que je ne m’attendais pas aux multiples surprises qui parsèment notre parcours. Lorsque la haine s’amplifie de génération en génération, lorsqu’une simple petite graine d’idée, devient un véritable vent d’idéaux violent au fil des années, il faut traiter le mal à la racine, avant qu’il ne prenne trop de place et fasse des centaines de victimes. C’est ça qui sera à la base de tout, devenant une histoire finalement beaucoup plus profonde, d’une humanité à couper le souffle et qui deviendra même incroyablement bouleversante dans son dénouement finalement, nous marquant pour un long moment. Quant au casting, il est là aussi au rendez-vous, Boyd Holbrook tient clairement le film sur ses épaules et il excelle, mais Cleopatra Coleman n’est pas en reste, je l’ai beaucoup aimé.

En bref : Un thriller pas tout à fait classique, qui parvient à sortir du lot par l’originalité de son univers, mais qui en garde les codes les plus haletants, pour nous offrir un récit terriblement prenant et fort en émotions !

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Un film de science-fiction aussi effrayant que percutant !

Parce que c’en est clairement une, même si elle peut se révéler plus complexe, plus travaillée, peut-être trop pour certains, c’est un film qui sort du lot, pour nous offrir un travail absolument fabuleux. De la science-fiction très loin des clichés habituels, pas le simple blockbuster que nous pouvions imaginer, mais une expérience beaucoup plus poussée, plus subtile et ô combien percutante. Invasion extraterrestre, phénomène surnaturel, une bactérie ou que sais-je encore, c’est exactement la question qui nous hantera tout du long, qui nous passionnera et qui nous hypnotisera de la plus impressionnante des façons. C’est avant tout un formidable portrait de l’humanité, dans tout ce qu’elle a de plus pure, mais aussi de plus triste, une certaine auto-destruction qui ferait partie intégrante de nous et qui nous pousserait vers une évolution à la fin tragique. Nous nous verrons à travers un prisme peut-être pessimiste, qui n’en est pas pour autant dénué d’intérêt et qui peut aisément nous servir d’exemple, parce que l’espoir réside dans notre adaptation au monde qui nous entoure. Alors, c’est un univers unique qui s’ouvre à nous, presque onirique, fantasmagorique, aussi sublime, qu’effrayant, nous n’aurons qu’une envie, le découvrir sous toutes ses coutures, tant il nous attirera irrésistiblement dans ses méandres. La réalisation d’Alex Garland est tout simplement magistrale, digne des plus grands représentants du genre, il a fait un travail saisissant de beauté, qui a une véritable patte artistique délicieusement bluffante. Les effets spéciaux sont d’une qualité époustouflante, aussi impressionnants, que dans le plus petit détail, tout est travaillé avec un soin extraordinaire, pour nous offrir un spectacle des plus saisissants. C’est un monde tout à fait unique dans lequel nous allons plonger, un véritable paradoxe à lui seul, qui sera terrifiant, mais également d’une splendeur éclatante, selon la forme qu’il prendra. En ce qui concerne le scénario, ça pourrait être celui de tout film de science-fiction, le postulat de départ y correspond à merveille, cependant, il se détache complètement des directions prises habituellement. L’intrigue nous livre un récit qui se démarque clairement par sa profondeur, d’une lenteur étudiée, il nous invitera à une intense réflexion, le tout, dans une ambiance à la fois glauque, passionnante et angoissante. Nous serons totalement investis dans cette histoire, nous tremblerons, nous resterons choqués devant certaines scènes, mais plus que tout, nous serons envahis par l’émotion et par les messages livrés sur l’humanité que nous représentons tous, autant que nous sommes. Quant au casting, il est lui aussi extraordinaire, Natalie Portman est toujours aussi exceptionnelle, j’ai beaucoup aimé le rôle de Tessa Thompson et Oscar Isaac, bien que secondaire y est très marquant.

En bref : Un film de science-fiction que tous n’apprécieront sûrement pas, qui demande incontestablement plus d’efforts que les simples blockbusters habituels, mais qui nous propose une expérience bouleversante de vérité !

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Un film d’horreur espagnol prenant !

Les espagnols sont à mon sens, les maîtres de l’horreur ou en tout cas, ceux qui surprennent le plus dans ce genre, en ne choisissant jamais la facilité et en sachant maîtriser les meilleurs codes. Pour être honnête, celui-ci n’est peut-être pas le plus original, mais pour autant, il parvient tout de même à ne pas se vautrer dans les clichés habituels et c’est déjà pas trop mal de nos jours. Plus particulièrement un film d’épouvante, on peut considérer que c’est un cas de possession, mais pas comme ceux que nous avons l’habitude de voir, pas de vilain fantôme ici, c’est plus complexe, plus recherché et surtout, bien plus sombre. Alors, même si quelques ficelles connues peuvent être utilisées, notamment avec des bruits de fond particulièrement obsédants et crispants, on entre dans un univers bien plus riche et assez atypique. Nous allons plonger dans les méandres de la magie noire, de celles qui ont besoin de sacrifices pour obtenir un résultat, qui va à l’encontre de toute moralité et je dois bien avouer que ça fait froid dans le dos. Néanmoins, aucun jump scare à l’horizon, encore une fois, la facilité n’a pas été choisie, tout a été misé sur une ambiance extrêmement angoissante, très sombre, oppressante, presque un huis clos, qui nous enfermera dans ses griffes obscures. J’ai beaucoup aimé la réalisation de Denis Rovira, elle a une véritable patte visuellement, pour nous proposer une ambiance particulièrement sombre, presque rétro dans le style, des tons sépia, qui sortent du lot. Nous ne serons pas dans une surenchère d’effets spéciaux, quelques scènes en contiennent, pour un résultat plus que correct, mais ce sont majoritairement des maquillages qui font tout le travail, pour un rendu bien plus réaliste et percutant. En ce qui concerne le scénario, nous aurons l’impression d’un postulat de départ assez classique, mais méfiez-vous des apparences, ce n’est finalement pas ce que l’on pouvait croire et c’est justement le point qui m’a le plus plu. L’intrigue va monter crescendo, en même temps que l’angoisse, ça s’installe doucement, mais sans que l’on s’en rende compte, c’est une sensation qui nous prend aux tripes peu à peu, pour ne plus nous lâcher. Le suspense se maintient tout du long, jusqu’à la dernière minute, nous ne saurons pas le fin mot de l’histoire, mais lorsque la vérité éclatera enfin, c’est un dénouement paradoxalement très humain auquel nous ferons face. On se rendra compte qu’une petite erreur peut avoir de grandes conséquences et que la vengeance peut se faire de la plus cruelle des façons, l’amour n’excuse pas tout, il ne vous met pas à l’abri du chagrin ou de la colère, bien au contraire. Quant au casting, il est plus que crédible, Manuela Vellés est incroyable dans ce rôle et que dire de la jeune Claudia Placer, qui est terriblement crédible.

En bref : Un film d’horreur qui n’est peut-être pas le plus original, mais qui est tout de même très loin du cliché habituel, qui nous surprendra par son déroulement et par la morale qui en ressort !

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Un film aux multiples facettes !

Il est une évidence, tout n’est pas parfait dans ce film, mais ce qui est sûr, c’est que les sujets abordés méritent incontestablement que l’on s’y attarde et que l’on en prenne connaissance. C’est avant tout un pamphlet sur la Guerre du Vietnam, l’une des pires s’il en est ou tout du moins, celle que l’on juge la plus incompréhensible, parce qu’elle n’aurait jamais eu lieu d’être et encore moins de durer aussi longtemps. Une guerre décriée par tous, que le gouvernement a continuée envers et contre tous, alors qu’il la savait perdue d’avance, simplement par ego, pour ne pas avouer leurs nombreux torts. Une guerre dans laquelle ils ont propulsé de jeunes soldats, de la chair à canon, juste bonne à se sacrifier pour de faux idéaux et statistiquement, beaucoup d’entre eux faisaient partie de la communauté noire. C’est un fait, pas une lubie et dans un climat où le racisme était encore bien présent, on ne peut s’empêcher de penser que pour un pays où la ségrégation était profondément ancrée, on les trouvait très utiles à cet instant. Évidemment, on ne peut nier le parallèle fait avec notre société actuelle, les récents événements y prennent une place légitime, une continuité qu’il est franchement difficile d’accepter et de supporter. Au-delà de ça, c’est aussi un formidable témoignage du syndrome post-traumatique, des séquelles psychologiques de ces hommes qui ont vécu le pire, qui ont dû commettre des atrocités et vivre avec. Ces fantômes du passé, de vieux démons qui vous hantent longtemps après, une culpabilité profonde qui vous ronge et qui en vient à vous rendre physiquement malade. La réalisation de Spike Lee est toujours aussi marquante, on reconnaît aisément son style et j’ai beaucoup aimé le ton très rétro donné à ses flash-back, cette nuance sépia, qui correspond à merveille à ce changement d’époque. Visuellement, c’est maîtrisé, les scènes de guerre sont assez géniales, notons que je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi violent, pourtant, certains passages auront de quoi nous laisser le souffle court. En ce qui concerne le scénario, c’est sûrement là où le bât blesse, bien que son intrigue soit incontestablement intéressante, elle possède malgré tout quelques défauts, qui viennent l’entacher. Il y a notamment pas mal de longueurs, des dialogues peut-être trop longs, qui coupent clairement le rythme, c’est trop inégal, trop erratique, on s’ennuie un peu, mais heureusement, toute la dernière partie reste passionnante. Quant au scénario, il est excellent, Chadwick Boseman tient un rôle tristement symbolique, celui de Delroy Lindo est bluffant de complexité et j’ai eu un vrai coup de cœur pour Jonathan Majors.

En bref : Un film qui n’est pas parfait, parfois trop lent, il nous livre néanmoins une histoire forte, extrêmement riche de messages, un récit bouleversant à travers plusieurs sujets et notamment une relation père/fils incroyablement touchante !

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Un film d’action très prenant !

Le concept de la drogue qui apporte des facultés particulières a déjà été abordé, à de multiples reprises même, malgré tout, il y a plus d’une originalité ici et ce sont elles qui font toute la spécificité de ce film. Les pilules en question, sont vectrices de dons surhumains, mais vous ne savez pas lequel avant de l’avaler, invisibilité, peau impénétrable aux balles, force monumentale et beaucoup d’autres, le tout pendant cinq petites minutes. Une façon de voir les super-héros différemment, qui change de l’ordinaire, briller l’espace d’un court instant, pour faire le bien, mais plus logiquement connaissant la nature humaine, pour mal agir. Effectivement, malgré ces pouvoirs extraordinaires, il ne faut pas oublier qu’il est question d’une drogue, avec l’addiction qui va de paire, ainsi que le contexte social qui le favorise. Lorsqu’il s’agit de pauvreté, de délinquance, on s’imagine très bien quelle utilité peut avoir une telle substance et très vite on comprend que les crimes ne vont faire que grimper. Le parallèle avec notre société n’est pas bien difficile à faire, la corruption, les lobbyings, le gouvernement qui fait parfois partie intégrante de ces magouilles, ce n’est finalement pas que de la fiction. La réalisation de Henry Joost et Ariel Schulman est plus que correcte, très moderne, très rythmée, elle nous en met plein les yeux, pour nous offrir un divertissement absolument spectaculaire. Les effets spéciaux sont excellents, les scènes d’action sont magistrales, quelques-unes restant sûrement parmi les plus impressionnantes, notamment ce combat final assez exceptionnel. En ce qui concerne le scénario, il reste quelque peu basique, on comprend aisément les directions prises, les forces mises en place, ce n’est pas surprenant en soi, mais ça reste très bien mené. Effectivement, l’intrigue, bien que classique dans son déroulement, nous offre une aventure tout en intensité, sans aucun temps mort, on ne s’ennuie pas une seconde et on prend un plaisir monstre visuellement. De plus, le véritable intérêt à mon sens, réside dans les pouvoirs que recèlent ces gélules, des dons finalement tout à fait naturels, puisque tirés du règne animal et évidemment, amplifiés à l’échelle humaine. C’est là le point le plus original à mon avis, un sujet qui aurait d’ailleurs mérité un réel approfondissement, mais qui pourrait aussi être exploité à travers une suite, voire un prequel, pour nous offrir plus de matière. Quant au casting, il est excellent, le rôle de Jamie Foxx est assez intéressant dans sa complexité, j’ai adoré celui de Joseph Gordon-Levitt et Dominique Fishback m’a tout particulièrement touché.

En bref : Un film d’action qui utilise des ficelles déjà vues, mais qui a pourtant su trouver une authenticité unique, une identité qui lui est propre et qui nous fera découvrir un univers unique, passionnant, qui nous livrera une histoire riche en action !

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Un film percutant et terriblement marquant !

Le passé n’est pas mort et lorsqu’il resurgit aussi violemment dans le présent, il ne peut être que plus vrai que nature, dans tout ce qu’il a de plus terrifiant et de plus éprouvant, pour nous marquer au fer rouge. Il est vrai que lorsque tout commence, on ne sait pas vraiment dans quoi l’on met les pieds, on peut se sentir déboussolé, ne pas comprendre à quoi nous avons vraiment à faire, mais c’est justement le plus intéressant. Sommes-nous dans un voyage dans le temps, est-ce que tout ce qu’il se passe est une sorte de vie antérieure, autant de questions qui resteront un mystère au début. Cette plongée en pleine Guerre de Sécession sera un véritable enfer, plus que le conflit en lui-même, c’est un témoignage de l’esclavagisme plus vrai que nature, qui nous immergera dans toute l’horreur de cette époque. Un camp de soldats confédérés, un champ de coton et des esclaves qui sont là pour assouvir le moindre de leurs désirs, juste bons à se faire maltraiter, à se taire, sous peine de représailles et à tout accepter, même le pire. Je ne vous cache pas que ces scènes ne seront pas simples à supporter, elles recèlent d’une vérité effroyable, il est impensable d’imaginer que l’on puisse traiter des êtres humains de cette façon. La réalisation de Gerard Bush et Christopher Renz est tout simplement exceptionnelle, visuellement, c’est d’une beauté époustouflante, un petit bijou artistique et malgré toute la difficulté du sujet, le résultat est magistral. Alors, bien sûr, la violence fait partie intégrante de cet univers, néanmoins, pas d’effusions de sang ici, nous serons plus dans le suggéré, bien que ce soit tout de même profondément choquant. L’intrigue est incroyablement bien menée, tout en finesse, elle sait garder son mystère avec beaucoup de brio, tout en nous livrant les pistes de réponses au fur et à mesure, le tout dans un rythme tout à fait haletant. Plus nous approcherons de l’abominable vérité, plus nous ouvrirons les yeux sur la réalité de cette situation et plus nous prendrons conscience de tout ce que ça implique. Pour beaucoup, ce ne sera pas un film d’horreur et il est évident qu’il est très éloigné de tous les clichés du genre, pas de sursaut, mais une sourde angoisse, une terreur bien prégnante, qui fait appel à l’humanité de chacun de nous. Tout l’intérêt réside dans les messages passés, dans l’extrémisme d’un racisme qui résonne avec intensité dans notre société actuelle, qui ne pourra que tous nous toucher et dont nous ne sortirons pas indemnes. Quant au casting, il est excellent, l’interprétation de Janelle Monáe est d’une puissance phénoménale, c’est elle qui sort clairement du lot, même si nous pouvons également souligner le rôle de Jena Malone.

En bref : Un film d’horreur qui prend le parti de ne pas avoir choisi la facilité, mais de miser sur l’abomination d’une situation, pour faire passer des messages percutants et pour nous marquer plus efficacement que jamais !

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Un film d’horreur extrêmement touchant !

Nous sommes typiquement dans un film plus tourné vers l’épouvante, mais ici, oubliez le cas classique et vu à l’infini de possession, nous sommes dans quelque chose de plus subtil, lié aux rêves. Effectivement, ici, ce sont eux qui régneront sur nos peurs, les rêves d’un enfant qui prennent vie et qui ont malheureusement des conséquences bien réelles dans le quotidien, voire mortelles. Un don qui recèle d’une magie incroyable, qui saura même nous bouleverser par sa beauté, mais lorsque ce sont les cauchemars qui prennent le pas, ça devient très vite plus dangereux et plus effrayant. Une responsabilité terrible lorsque l’on est aussi jeune et que l’on a conscience de ce pouvoir, de ce qu’il peut engendrer, mais vient un moment où le sommeil est indispensable et où l’on ne peut plus lutter. Il nous sera très difficile d’être les témoins impuissants des souffrances de cet enfant qui ne peut rien maîtriser et qui est condamné à voir ses mauvais rêves blesser la famille qu’il tente de se construire. C’est un univers passionnant qui nous ouvre ses portes, terrifiant par certains aspects mais qui possède également une véritable part de poésie, qui se fait extrêmement rare dans un genre tel que celui-ci. La réalisation de Mike Flanagan m’a beaucoup plu, bien que l’environnement soit plus propice à l’obscurité, il parviendra à insuffler des petites touches de lumière saisissantes, qui entretiennent là aussi la beauté de quelques instants. Visuellement, les effets spéciaux sont très réussis, ils participent grandement au lyrisme de l’ambiance, ce monde onirique est représenté avec beaucoup de brio et une grande sensibilité, très loin de la sensation de trop, qui se voit beaucoup ces dernières années. Bien sûr, quelques scènes seront vectrices de sursauts, l’angoisse sera évidemment présente, mais là encore, ce n’est pas l’essentiel ou l’effet forcément recherché, c’est quelque chose qui vient naturellement, sans que ce ne soit forcé. En ce qui concerne le scénario, il est maîtrisé à la perfection, alors que l’on pense se retrouver dans une histoire assez simple, elle se révélera plus complexe, mais surtout plus surprenante. Effectivement, l’intrigue peut paraître classique, elle l’est pendant une grande partie, mais au fil du temps, on sent qu’elle cache beaucoup plus et lorsque nous comprendrons l’entière vérité, c’est une véritable claque qui nous submergera. Un élément va tout changer, la clé qui débloquera absolument tout, celle qui nous fera voir les choses autrement et qui nous bouleversa d’une manière irrémédiable, pour nous marquer profondément. Quant au casting, il est à la hauteur, Jacob Tremblay est toujours aussi incroyable de talent, j’ai trouvé Kate Bosworth d’une humanité extraordinaire et Thomas Jane est simplement juste.

En bref : Un film d’épouvante qui a su prendre une tournure originale, qui a abordé le monde du rêve magistralement, avec une poésie à fleur de peau et qui nous fera partager une histoire aussi intense, que riche en émotions !

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Un film bluffant à tous les niveaux !

Un palindrome comme titre, comme une prophétie de ce que nous allions voir, l’image de cette boucle qui nous poursuivra tout au long du film et qui sera au centre de tout. Une Troisième Guerre Mondiale annoncée, mais pas atomique, comme nous aurions pu l’imaginer, non, celle-ci sera temporelle, une arme dévastatrice, qui utilise le futur comme moyen de destruction. Une façon originale de revisiter le voyage dans le temps, peut-être plus technique que ce que nous connaissons déjà, mais qui garde toutes les spécificités liées à ce sujet. Ici, c’est une confrontation entre passé et futur qui se déroule dans le présent, tout se passe en un même instant, ça peut être déroutant au début, mais lorsque l’on comprend le fonctionnement, c’est tout à fait fascinant. Les implications temporelles sont plus importantes que jamais, un petit détail peut tout changer, il faut être attentif au moindre élément, pour repérer la faille. Pour autant, il est également possible de ne pas tout comprendre à une première lecture, de se laisser porter par les événements, le divertissement pur existe et on comprend tout de même le but de cette expérience. Il est évident qu’il n’y a rien à reprocher à la réalisation de Christopher Nolan, il maîtrise son sujet de prédilection à merveille, tout en sachant se renouveler pour nous proposer autre chose. Visuellement, c’est un véritable petit bijou, les effets spéciaux sont pour le moins exceptionnels, les phases inversées sont extraordinaires, terriblement impressionnantes, elles nous offrent des scènes d’anthologie. Courses poursuites magistrales, mais surtout combats ultra chorégraphiés, on sent le travail qui a été fourni, notamment pour ce moment final tout simplement époustouflant, une véritable fresque épique moderne. En ce qui concerne le scénario, il peut paraître compliqué de prime abord, mais il est essentiellement intimidant, il peut faire peur, mais si l’on s’attache au fond, il reste aisément compréhensible. C’est une histoire de pouvoir et d’ego comme beaucoup d’autres, bien que ce ne soit pas aussi simple, la base est pourtant bien là, celle d’un seul homme qui prend le destin du monde en otage. L’intrigue se veut tout de même fouillée, les forces en place sont nombreuses, ennemis ou alliés, rien n’est vraiment défini, les camps bougent sans cesse, pour servir leurs propres intérêts, manipulations et trahisons seront au rendez-vous. C’est aussi l’occasion d’aborder des sujets plus profonds, chers au réalisateur, celui du deuil, de la maladie, de la place que nous avons dans le monde et de la trace que nous laissons, à travers des visions aussi extrêmes, que percutantes. Une certaine gravité qui vient donner un peu plus d’humanité à cette histoire, notamment au travers du destin d’une femme, qui saura nous émouvoir incontestablement. Quant au casting, il est excellent, John David Washington est très investi dans ce rôle, Kenneth Branagh est bluffant en méchant, j’ai beaucoup aimé l’interprétation de Robert Pattinson et je suis toujours aussi sous le charme d’Elizabeth Debicki.

En bref : Un film qui ne déçoit pas, il contente toutes nos attentes, nous offre un divertissement exceptionnel, mais qui va également plus loin pour ceux qui le souhaitent, en nous offrant un univers extrêmement riche et tout à fait passionnant !

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Une comédie d’horreur décomplexée !

Vous le savez, ces dernières années, le cinéma de genre n’est plus ce qu’il était, trop pompe à fric, trop à la mode, il s’est dilué dans les clichés, pour devenir fade dans sa grande majorité, à quelques rares pépites près. J’en suis toujours une grande fan, bien que les déceptions soient nombreuses, mais on ne sait jamais quand la surprise pourra frapper et nous sommes justement dans ce cas de figure. Ici, nous serons plus particulièrement dans de l’horreur, pas de l’épouvante donc, simplement dans quelque chose qui se veut gore et qui l’assume jusqu’au bout, avec beaucoup de talent d’ailleurs. Mais ajoutez à cela un véritable sens du second degré et malgré des effusions de sang et autres scènes bien écœurantes, ça passe finalement comme une lettre à la Poste et on en vient même à en rigoler ouvertement. Voilà ce que j’apprécie aussi, lorsque l’on parvient à mélanger deux styles totalement antinomiques, qui parviennent pourtant à un très joli résultat et qui fonctionne à merveille. Alors même si le côté slasher peut être déjà vu, il est tellement à l’opposé de ce qui se fait habituellement, que l’on prend un plaisir monstre à voir la façon dont ça va partir en cacahuètes. La réalisation de McG est complètement en accord avec le côté déjanté de l’univers, elle a presque un goût un peu kitsch, voire rétro, on sent clairement des consonances très années 80 et c’est absolument génial. Bon, il est évident que pour certains ce sera beaucoup trop sanglant, je ne vais pas le nier, ça l’est, mais c’est volontairement amplifié et le ressenti est clairement différent, on ne le perçoit pas du tout de la même manière. En ce qui concerne le scénario, il n’est évidemment pas des plus recherchés, bien sûr que c’est prévisible, mais le divertissement qui nous est offert vaut clairement le coup. L’intrigue semble certes basique, mais son déroulement en fait toute l’originalité, on se demande pendant un bon moment quand ça va démarrer mais croyez-moi, on ne voit pourtant pas l’instant où ça va basculer et à partir de là, il n’y aura aucun temps mort. Quant au casting, il est parfait, Samara Weaving y est tout simplement excellente, un véritable démon déguisé en ange et le jeune Judah Lewis s’en sort à merveille.

En bref : Un film d’horreur qui se veut décomplexé, qui assume jusqu’au bout son côté déjanté, sans prise de tête, à la fois très gore et drôle, on nous fait partager une histoire prenante, quasiment jouissive !

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Un film intense et très prenant !

Plus qu’un film d’action ou un thriller, c’est presque un portrait de notre société actuelle et de ses problèmes, notamment cette montée de la violence dont nous pouvons tous être témoins dans notre quotidien. Effectivement, le véritable sujet de ce film, c’est cette colère qui grimpe depuis plusieurs années, qui concorde avec les différentes crises que nous subissons, la pauvreté qui augmente, l’usage de drogues et tout ce qui fait que la vie n’est pas toujours simple. Alors, les actes gratuits se multiplient, on choisi de régler ses comptes par la violence, on tabasse, on tue, pour un regard de travers, un coup de klaxon ou même simplement par pur plaisir. La haine est omniprésente, la tolérance n’existe pas tant que ça et la différence est toujours motif à moquerie ou pire, ce sont des faits, il ne faut pas se voiler la face, c’est la réalité dans laquelle nous vivons de plus en plus. C’est une fresque qui pourra paraître pessimiste ou extrême, mais je dois bien dire qu’elle met les choses en perspective d’une manière tout à fait percutante et qui ne pourra laisser personne indifférent dans le message livré. Alors, ici, c’est sur la route que tout prend corps, un endroit de plus en plus propice à cette agressivité latente et c’est ce dont nous serons témoins, avec une angoisse saisissante. La réalisation de Derrick Borte est incroyablement immersive, notamment les scènes en voiture qui sont terriblement puissantes, presque oppressantes, ce moyen de transport, symbole de liberté, s’avère finalement être un objet de cauchemar. Visuellement, il n’y a rien à dire, c’est maîtrisé et notons tout de même que c’est particulièrement violent, c’est évidemment le sujet central, mieux vaut être prévenu, c’est effectivement très sanglant, les scènes sont pour le moins chocs. En ce qui concerne le scénario, il peut être plus ou moins déjà vu, le concept est connu, culte pour certains, à l’image de « Duel » par exemple, mais il est bien mené, d’un bout à l’autre. L’intrigue est terriblement prenante, de la première, à la dernière minute, il n’y aura aucun temps mort, le stress est littéralement constant, on en ressort avec la boule au ventre et croyez-moi, on ne voit plus la route de la même façon. Quant au casting, il est absolument parfait, Russell Crowe y est magistralement effrayant et Caren Pistorius est plus que crédible dans ce rôle.

En bref : Un film d’action d’une intensité remarquable, qui vous laissera à bout de souffle, l’angoisse au bord des lèvres et qui vous livrera l’image d’une société extrême, pourrie par la violence, qui sera malheureusement tout à fait réaliste !

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Un film malheureusement pas à la hauteur !

La bande-annonce était pourtant prometteuse, mais peut-être trompeuse justement, elle n’est pas assez claire dans ses intentions et laissait planer le doute quant à son véritable genre, épouvante ou horreur. L’idée aurait pu être intéressante, ne pas savoir, instaurer un certain mystère, ça aurait pu nous accrocher, mais pour ça, il aurait peut-être fallu plus de maîtrise et moins de facilité dans la forme. Lorsque l’on veut ne pas trop en dévoiler, il faut savoir attirer l’attention sur autre chose, faire monter la pression différemment, nous donner au moins quelques miettes pour relancer les événements, au risque de provoquer l’ennui. Et c’est tristement ce qu’il s’est passé ici, on se laisse prendre au jeu au début, on a envie d’avancer, de voir comment ça va évoluer et on attend, sans qu’il ne se passe grand-chose malheureusement. Nous aurons très peu d’éléments à se mettre sous la dent, de simples histoires de couples, de sexe, des trahisons, des fêtes sous emprise de drogues, on se croirait presque plus dans un film sociétal, aux sujets bien clichés. C’est finalement très long, pour très peu d’avancement et lorsque tout se déclenche, on comprend bien vite jusqu’où tout ça va nous mener, la déception commence dès lors. Je n’ai rien à dire concernant la réalisation de Dave Franco, le style est bien, l’atmosphère un peu brumeuse est extrêmement intéressante, voire angoissante, mais il n’a, à mon sens, pas choisi le genre idéal ou en tout cas, n’a pas su insuffler l’originalité que l’on pouvait espérer. Visuellement, la qualité est pourtant présente, j’aime beaucoup le résultat donné à l’image, mais ça s’arrête à un rôle purement esthétique et rien d’autre n’en ressort, rien ne nous fait vibrer. En ce qui concerne le scénario, vous vous en doutez, ce n’est pas ce que l’on aurait pu en attendre, très long à se mettre en place, il sonne creux et paradoxalement se termine beaucoup trop vite. Alors que l’intrigue tente tant bien que mal de nous captiver, dès qu’elle nous livre la vérité, le soufflé retombe immédiatement, tout prend fin en deux coups de cuillères à pot et on ne peut s’empêcher de se dire tout ça, pour ça. Quant au casting, en soi, il n’est pas mauvais, que ce soit Dan Stevens, Alison Brie, Sheila Vand ou Jeremy Allen White, ils sont convaincants, mais n’ont simplement pas choisi la bonne voie.

En bref : Un film d’horreur qui n’en a que le nom, il n’est même pas sanglant, histoire de rattraper son manque d’intérêt flagrant, ennuyeux au possible, il n’a malheureusement rien pour sortir du lot et nous offre un récit d’une banalité affligeante !

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Un film à l’univers totalement addictif !

Bien plus que du fantastique, c’est de l’urban fantasy, un genre que j’affectionne tout particulièrement en littérature, alors en voir une adaptation à l’écran, fut une véritable merveille à mes yeux. Nous allons découvrir un univers fabuleux, qui baigne complètement dans l’imaginaire, dans lequel nous retrouvons tous les peuples de la fantasy que nous connaissons tous, elfes, orcs et autres fées. Mais ils sont bien loin de l’environnement dans lequel ils évoluent habituellement, ils sont projetés dans un milieu beaucoup plus moderne, légèrement futuriste même, bien que ce ne soit pas trop visible. Les voir évoluer au cœur de l’espèce humaine, à la vue de tous, parce qu’ils ne sont plus cachés est un réel bonheur pour tous les fans du genre, de plus, ils conservent toutes les caractéristiques qui font leur identité, rien n’est laissé au hasard. Néanmoins, la coexistence n’est pas si belle que cela, comme bien souvent, les hommes ne tolèrent qu’avec beaucoup de mal ceux qui leur sont différents et il est évident que l’on ne peut pas faire plus dissemblable que ces espèces magiques. À partir de cet instant, on comprendra aisément le parallèle fait avec le racisme, tout ce qui se voit ici peut tout à fait être transposé à notre société et rend l’ensemble plus intense encore. J’ai beaucoup aimé la réalisation de David Ayer, j’apprécie beaucoup son travail et une fois de plus, je n’ai pas été déçue, on reconnaît bien son style, cette nervosité qui fait toute sa force et ce visuel, presque brutal, sans fioriture. Les effets spéciaux sont absolument bluffants, le maquillage notamment y est exceptionnel, ces créatures paraissant plus vraies que nature et nous faisant plus rêver que jamais. Les scènes d’action sont absolument parfaites, les combats sont magistraux, on reconnaît d’ailleurs la finesse et l’efficacité des elfes guerriers, à travers des passages simplement sublimes. En ce qui concerne le scénario, il pourra paraître simple en apparence, mais il ne l’est pas tant que ça, c’est une véritable quête magique des temps modernes, avec tout ce que cela comporte et c’est formidablement maîtrisé. L’intrigue sera particulièrement intense, délicieusement rythmée, elle saura nous tenir en haleine sans aucun effort, on se prend totalement au jeu, suivant cette aventure à couper le souffle et très riche en péripéties. On s’attache incroyablement à ces personnages, à leurs failles, leurs souffrances, on rit beaucoup avec eux et on se passionne pour les épreuves qu’ils traversent, ce sont eux qui font toute l’identité de cette histoire. Quant au casting, il est tout simplement excellent, Will Smith fait le job avec brio, Joel Edgerton est méconnaissable mais tellement crédible dans ce rôle, j’ai eu un vrai coup de cœur pour Lucy Fry et Noomi Rapace a une classe internationale en méchante.

En bref : Un film à l’univers urban fantasy extraordinaire, qui saura plaire aux fans du genre, mais aux autres aussi, de par son aventure terriblement prenante, qui ne nous laissera pas une seconde de répit et qui nous fera vibrer par sa richesse en action !

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Un film de héros bien différent !

Il est vrai que les super-héros, les personnes aux pouvoirs extraordinaires sont à la mode, on en voit beaucoup, depuis plusieurs années, plus ou moins confidentiels et réussis, ils plaisent ou non. C’est un genre que j’apprécie toujours, puisque c’est dans mon univers de prédilection, mais je dois bien avouer que j’aime d’autant plus lorsque cela sort du lot et que l’on parvient à faire dans l’originalité. Et celui-ci atteint ce but à merveille, un peu à l’image de « Push », peu connu, mais qui reste une valeur sûre à mes yeux, il prend un contrepied extrêmement intéressant, qui nous conduit dans une direction bien plus riche en réflexions. Effectivement, là où ces personnes surhumaines sont généralement considérées comme des héros, des sauveurs de l’humanité, ici, ce sont plutôt des parias, des rebuts de la société fichés, qui ont tout juste le droit de survivre. Enfin ça, c’est après s’en être servis comme une main d’œuvre bénit du ciel quelques années auparavant, ils étaient utiles, jusqu’à ce qu’ils soient remplacés par des robots et qu’ils se retrouvent mis au ban de la société. Malgré le genre très fantastique, vous pouvez vous rendre compte du réalisme des sujets abordés, qui résonnent considérablement avec notre société, qui ne cesse de s’automatiser, laissant peu à peu de côté bon nombre de travailleurs sans emploi. La réalisation de Jeff Chan est complètement en accord avec l’univers, moderne mais à la fois très sombre, notamment dans la représentation des conditions de vie de ces êtres dotés de pouvoirs, qui sont quasiment dans le dénuement le plus triste. Les effets spéciaux sont absolument excellents, on peut d’ailleurs noter le visuel tout à fait spectaculaire des dons de chacun, plus ou moins impressionnants, ils apparaissent bien à l’écran, pour nous en mettre plein la vue. En ce qui concerne le scénario, pas forcément très complexe, il maîtrise pourtant parfaitement son sujet, pour nous offrir un divertissement certes, mais qui va également plus loin que ça. L’intrigue saura nous captiver sans problème, l’action est clairement au rendez-vous, le rythme est prenant, mais plus encore, nous serons totalement investis émotionnellement, pour vivre une aventure finalement très humaine. Quant au casting, il est plus que correct, le duo Robbie et Stephen Amell fonctionne à la perfection, j’ai également beaucoup apprécié le rôle de Kari Matchett, que j’ai trouvé extrêmement touchante.

En bref : Un film aux héros plus parias que sauveurs, qui donne une image bien plus profonde à ce genre à part entière et qui nous offre non seulement un bon film d’action, mais aussi une histoire au potentiel émotionnel très fort !

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Un film aussi difficile que beau !

Nous allons plonger dans un univers qui a l’étrange paradoxe d’être aussi beau, que cruel, deux aspects qui vont se confronter constamment, qui vont sans cesse s’affronter pour prendre le dessus l’un sur l’autre. Une beauté qui se trouve essentiellement dans l’environnement, dans ces paysages naturels, sauvages, qui bien qu’hostiles dans les conditions climatiques, recèlent d’une luminosité extraordinaire et d’une grâce innée. Ils seront au centre de cette aventure de survie, nous vivrons en osmose avec eux, il y a véritablement une notion contemplative, que l’on appréciera ou non, mais qui a une réelle importance. C’est quelque chose qui nous transporte, qui nous hypnotise presque, c’est étrangement apaisant et croyez-moi, au vu de la situation annexe, ce n’est pas une mince affaire, c’est délicieusement appréciable. Parce qu’autour de tout ça, c’est un monde terrible qui s’offre à nous, une dystopie dans laquelle la plupart des femmes se sont vues éradiquer par un virus, quelques survivantes existent, pour leur plus grand malheur peut-être. À partir de ce constat, il n’est pas bien difficile de comprendre que l’humanité est tombée dans ses travers habituels, la violence et l’égoïsme plutôt que l’entraide ou la solidarité, dévoilant ses pires facettes. Tout à fait personnellement, j’ai beaucoup aimé voir Casey Affleck à la réalisation, il n’a pas démérité, il a un vrai style, à peaufiner peut-être, mais c’est un début honorable, qui possède déjà une touche particulière. Il est vrai que l’univers est très sombre, mais il parvient néanmoins à y instiller une lumière assez sublime, espoir d’un avenir possiblement meilleur, notamment grâce à des flash-back d’une vie d’avant qui sert de pilier. Visuellement, la volonté est mise sur une sobriété que j’ai beaucoup appréciée, rien n’est en trop, on nous montre avec efficacité les difficultés de ce quotidien de survie où l’on doit toujours se méfier de ceux qui croisent notre chemin. En ce qui concerne le scénario, il n’est pas forcément complexe, l’intérêt réside dans la fuite perpétuelle de ce père prêt à tout pour sauver sa fille et c’est cette histoire qui nous tiendra en haleine jusqu’au bout. Il n’y aura aucun répit, on ne se sentira jamais à l’abri, le danger rôde toujours et il se cache parfois là où l’on s’y attend le moins, impossible même de penser à souffler l’espace de quelques instants. En soit, nous ne serons pas les témoins directs du pire, mais on nous le fait comprendre, la subtilité est de rigueur et de toute façon, il n’y a pas besoin de détails pour saisir toute l’horreur de la situation et la façon dont sont traitées les rares survivantes. Quant au casting, il est parfait, Casey Affleck est toujours aussi talentueux, la jeune Anna Pniowsky n’a pas à rougir de sa prestation et Elisabeth Moss, bien que peu présente tient un rôle d’importance.

En bref : Un film dystopique à l’univers terriblement hostile, très sombre dans le fond, il parvient pourtant à instiller quelques touches d’espoir, notamment à travers la relation extraordinaire de ce père et sa fille, seuls contre tous, mais dont l’amour est inconditionnel !

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Un film catastrophe extrêmement intense !

Encore un film catastrophe me direz-vous et ce n’est évidemment pas faux, mais je dois bien dire que je ne m’attendais pas à ce résultat, il parvient à se détacher de la masse du genre, pour le meilleur. Les pluies d’astéroïdes ne sont pas si courantes que ça, il est plus souvent question de phénomènes météorologiques, mais surtout, c’est tout le contexte qui les entoure qui en fait tout l’intérêt. Ce qui en fait l’originalité c’est la façon dont les gouvernements ont traité l’arrivée de ces désastres venus de l’espace et qui je dois bien l’avouer, n’est ni la plus intelligente, ni la plus humaine qui soit. Parce qu’eux savaient, parce qu’ils ont choisi de ne sauver que les personnes qu’ils jugeaient utiles pour le futur, pour tout reconstruire et qu’ils ont prévenu ces élus de la manière la moins discrète possible. Alors il n’est pas difficile de comprendre que cela va attiser les jalousies et plus encore, les velléités des autres, prêts au pire pour se sauver eux-mêmes, quitte à laisser mourir les autres. À croire que mettre des bâtons dans les roues de ces appelés était un test supplémentaire pour juger de leur capacité à devenir les survivants de cette planète en sursis et je peux vous dire qu’ils en ont baver. La réalisation de Ric Roman Waugh est à la hauteur du sujet, il a su donner un véritable aspect post-apocalyptique, avec des tons très orangés qui nous plongent immédiatement dans cette atmosphère étouffante. Les effets spéciaux sont excellents, je dois bien dire que les pluies de météorites sont des plus impressionnantes et les dégâts occasionnés le sont d’autant plus, mais ce qui est agréable, c’est que ce n’est pas que ça tout au long du film. Effectivement, il y a évidemment quelques scènes concernées, mais ils ont réussi à ne pas miser seulement sur des explosions constantes, plutôt à justement doser leur utilisation, pour un résultat bien plus intense. En ce qui concerne le scénario, il est extrêmement bien mené, bien que très simple au départ, il saura nous réserver de vraies surprises et même si l’on se doute du final, le déroulement lui, est bien moins prévisible. Je ne m’y attendais pas, mais c’est un étonnement plus qu’agréable, les événements s’enchaînent avec une véritable fluidité, à chaque fois que l’on a la sensation qu’ils s’en sortent, une nouvelle péripétie survient. Pour un rythme ultra constant, le stress se fait omniprésent, nous n’aurons pas une minute de répit, c’est intense et surtout, saisissant d’émotions, c’est sûrement l’un des plus forts que j’ai pu voir à ce niveau, il nous prend littéralement aux tripes. Quant au casting, Gerard Butler ne déçoit pas, ici encore moins, je suis toujours complètement fan de Morena Baccarin, que je trouve époustouflante et le jeune Roger Dale Floyd est tout à fait crédible.

En bref : Un film catastrophe qui aurait pu être un énième opus réchauffé du genre, mais qui parvient à ne pas tomber dans ce piège, bien que classique, il a su être surprenant dans son intrigue, pour nous livrer un récit haletant au possible et bouleversant !

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Un film de zombies qui sort du lot !

Le zombie est une créature que l’on commence à bien connaître, plus ou moins à la mode au cours des années, ça fait bien longtemps qu’il est abordé au cinéma ou en séries et sous des formes très variées, plus ou moins réussies. Alors, il n’est pas facile de faire dans l’originalité, étant une grande fan du genre, je dois bien avouer qu’il est difficile de sortir du classique, sang, boyaux et corps sans âme qui ne vivent que pour la chair fraîche, mais celui-ci, y parvient pourtant à merveille. Je ne le nie pas, ces éléments sont tout de même présents, ils font partie intégrante de l’identité que l’on apprécie aussi, alors ils se doivent d’être mis en avant également, mais ce n’est pas seulement ça. À l’image de « Maggie », c’est un film qui réussit l’exploit d’insuffler une humanité extraordinaire à un univers purement monstrueux, ce n’est pas évident et pourtant, c’est quelque chose qui fonctionne tellement bien. La réalisation de Ben Howling et Yolanda Ramke m’a beaucoup plu, tout en sobriété, ils mettent l’accent sur l’essentiel, sur le sacrifice, sur cette dernière aventure pour la survie, rien n’est en trop. Quasiment aucun effets spéciaux, tout est fait à échelle humaine, tout doit paraître le plus réaliste possible et c’est exactement le résultat escompté, on pourrait aisément s’imaginer que ce soit vrai, rien n’est invraisemblable. En ce qui concerne le scénario, il est bien mené, bien que très simple, il nous entraîne dans son sillage, dans cette course contre la mort, qui nous tient en haleine sans aucun effort, nous sommes totalement pris dans l’action, pour le meilleur et pour le pire. L’important ici est vraiment donné à l’histoire et ces personnages, ils pourraient être vous ou moi, lors d’une terrible épidémie qui vous transforme inexorablement en ces créatures décharnées. C’est ça qui en fait toute la puissance, la force de ces parents prêts à tout pour sauver leur enfant, qui représente le dernier espoir de l’humanité, cette petite lumière au bout du tunnel. Une preuve d’abnégation et de courage extraordinaire, un amour qui pourra surmonter le pire, un sacrifice qui vient des tripes, parce que nous sommes prêts à tout pour ceux à qui l’on tient, même si l’on connaît l’issue. Quant au casting, il est parfait, Martin Freeman tient évidemment le film sur ses épaules et il le fait avec brio, avec une intensité remarquable.

En bref : Un film de zombies bien différent de ce que l’on a l’habitude de voir, qui se concentre sur l’humanité de son récit, bien plus que sur l’aspect gore bien connu, qui nous fait partager une histoire tout simplement bouleversante et d’une beauté saisissante !

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Un film d’action français et plutôt réussi !

Le cinéma français n’est pas forcément le plus réputé en matière d’action, à quelques exceptions près et pour le coup, il se défend bien ici, pour nous offrir un bon divertissement, qui se tient d’un bout à l’autre. On ne va pas forcément parler d’originalité, puisque les ficelles sont relativement déjà vues, mais elles sont maîtrisées et il est honorable de voir ce qui en a été fait, ce qui est déjà un bon point en soi, tous n’ont pas cette prétention. Il est vrai que le petit voyou qui aide la police pour se racheter une conduite, c’est connu, les flics ripoux, c’est également une idée vieille comme le monde, mais ça a le mérite d’être bien traité et de manière différente. Effectivement, l’ensemble parvient tout de même à sortir du lot, à ne pas ressembler à tous les films du même acabit, il a son identité propre et la conserve tout du long, c’est intéressant et surtout, immédiatement prenant. J’ai beaucoup aimé la réalisation de Guillaume Pierret, on sent que le budget était là, sans être trop exubérant, la qualité est au rendez-vous et pour le coup, ça fait vraiment plaisir à voir. Le véritable point fort a été de miser sur la puissance des scènes d’action, elles ne sont pas toujours à la hauteur habituellement, mais là très honnêtement, j’ai été bluffée par leur rendu, qui n’a pas à rougir du cinéma américain. Les combats notamment sont excellents, parfaitement chorégraphiés, ils envoient du lourd et que dire des courses poursuites qui sont tout bonnement excellentes, ultra prenantes, l’adrénaline ne manquera pas. En ce qui concerne le scénario, il est vrai que le postulat de départ est assez prévisible, que le déroulement peut se montrer classique, mais là aussi, on sent les efforts qui ont été faits et quelques surprises ne manqueront pas de piquant. Même si l’intrigue n’est pas des plus originales, elle parvient à nous tenir en haleine du début à la fin, elle nous captive sans effort et nous permet de nous évader l’espace de quelques instants, sans trop réfléchir, il est vrai. Mais le rythme est bel et bien là, on ne s’ennuie pas une seconde, nous serons littéralement pris dans l’action, on ne voit pas le temps passer et finalement, c’est bien là la promesse qui était faite, alors le but est admirablement atteint. Quant au casting, je l’ai grandement apprécié, avant tout pour le rôle d’Alban Lenoir que j’aime particulièrement et Nicolas Duvauchelle n’est pas en reste, bien au contraire.

En bref : Un film d’action français qui n’a pas à rougir des meilleurs, qui nous offre un excellent divertissement du genre, qui nous fait partager un récit certes classique, mais qui a le mérite de nous tenir en haleine du début à la fin !

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Un film post-apocalyptique assez original !

Je sais que pour beaucoup, si ce film n’a avant tout pas plu, c’est pour son absence de réponse constante, mais personnellement, c’est justement l’un des éléments que j’ai largement apprécié. De nos jours, nous avons cette habitude de toujours tout vouloir savoir, l’impatience est devenue la norme, il faut toujours tout expliquer très vite, presque mâcher le travail même. Je ne dis pas, c’est quelque chose d’appréciable bien souvent, surtout si c’est fait naturellement, mais je trouve qu’il est largement préférable de choisir la difficulté, quitte à peut-être ne pas plaire à tout le monde. C’est donc un monde post-apocalyptique qui s’offre à nous, un événement s’est déroulé, catastrophe naturelle, terrorisme ou même invasion extraterrestre, on ne le sait pas, pendant une grande partie. Cette incertitude est immédiatement attirante, nous sommes constamment dans l’indécision quant à la suite à donner on se pose mille questions, on a envie de savoir et ça nous pousse à toujours plus aller de l’avant, à rester dans l’aventure. L’ambiance y est assez extraordinaire, on sent le danger qui rôde, on sent que l’humanité est presque en suspens, que l’horreur peut survenir à tout instant et c’est une angoisse assez intense qui nous tient dans ses griffes. J’ai beaucoup aimé la réalisation de David M. Rosenthal, il a su retranscrire cette atmosphère avec perfection, notamment avec un jeu de lumière saisissant et assez sublime. Il y aura très peu d’effets spéciaux, ils seront présents pour des scènes clés qui en deviendront particulièrement impressionnantes, mais qui resteront très subtilement dosées. C’est un road-trip extrêmement prenant qui s’engagera, parsemé par quelques scènes d’action percutantes, qui mettront en avant ce que la nature humaine peut faire de pire lorsque la fin du monde frappe à votre porte. En ce qui concerne le scénario, il n’est pas parfait, il a clairement ses failles, mais j’ai apprécié son innovation et sa volonté d’assumer sa direction jusqu’au bout. Peut-être un peu long, certains éléments ont été malheureusement un peu brouillons, trop rapidement abordés, ils auraient mérité quelque approfondissement. Néanmoins, on ne s’écarte jamais du sujet, avec une réelle réflexion sur l’homme et son égoïsme, nous serons témoins du pire, mais également de quelques éléments d’espoir qui nous font encore croire un peu en notre espèce. Quant au casting, le duo Theo James/Forest Whitaker me semblait antinomique, il fonctionne pourtant à merveille et devient plus que convaincant.

En bref : Un film post-apocalyptique qui n’a pas choisi la facilité dans son déroulement et son dénouement, qui nous offre une intrigue prenante, particulièrement intéressante dans ce qu’elle peut livrer comme message !

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Un film original et riche en action !

Il est clair que c’est avant tout un vrai, bon film d’action, mais celui-ci sort clairement du lot par l’univers qu’il met en scène, pour nous offrir finalement bien plus que ça et pour nous surprendre par la richesse de son environnement. Effectivement, on peut considérer qu’il y a un petit côté fantastique, dans le sens où il est question d’immortalité, ou en tout cas, d’une résistance puissante du corps, qui permet à quelques élus au cours des siècles, de ne pas vieillir et de survivre à de terribles blessures. Dit comme ça, ça peut avoir une certaine résonance, un sentiment de déjà vu, notamment avec la série « Highlander » et si dans les faits, ça peut se rapprocher, c’est pourtant totalement différent, mieux traiter, il a su tirer son épingle du jeu. Le véritable point fort, c’est toute la mythologie qui entoure ce phénomène, toute l’Histoire que l’on découvre, les différentes époques d’où viennent ces héros, allant de l’antiquité à nos jours, c’est une formidable fresque qui s’offre nous. Même si nous n’avons que quelques flashs, quelques miettes de ces différents passés, le potentiel est énorme et nous laisse entrevoir des possibilités infinies à tout ce qui pourrait probablement suivre. Tout est parfaitement étudié dans ce sens pour nous donner envie d’en découvrir plus, que ce soit les décors, les techniques de combats ancestrales, on se régale déjà des quelques éléments que nous avons, alors on ne peut que souhaiter plus d’approfondissement. J’ai tout particulièrement aimé la réalisation de Gina Prince-Bythewood, très moderne, la qualité et le budget sont clairement au rendez-vous, pour nous livrer un travail visuellement sublime, un spectacle de tous les instants. Les effets spéciaux sont évidemment excellents, bien que peu nombreux, l’accent est donné aux combats, qui ont la part belle, divinement chorégraphiés, que ce soit au corps à corps, ou par armes interposées, ils sont extrêmement impressionnants. En ce qui concerne le scénario, il est tout à fait correct, bien que peu poussé pour le moment, on sent qu’il y a encore de réelles idées derrière, qui peuvent laisser place à bon nombre d’intrigues. Mais pour cet opus, le ton est déjà donné, le suspense est bien présent, on ne s’ennuie pas une seconde, les ennemis sont là, ils ont un intérêt tout scientifique pour nos héros, l’immortalité attirant les convoitises des simples mortels évidemment. Quant au casting, il est absolument parfait, Charlize Theron est sans surprise excellente, je suis littéralement fan de Matthias Schoenaerts comme toujours et Kiki Layne fait une entrée convaincante dans ce groupe.

En bref : Un film d’action qui ne pourra nous laisser indifférents, pour l’univers délicieusement fascinant qu’il met en scène, pour ces scènes de combats exceptionnelles et surtout, pour le véritable potentiel qu’il dégage, qui donne inévitablement l’eau à la bouche !

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Un film entre science-fiction et thriller !

Pour tous ceux qui n’apprécient pas spécialement la science-fiction, n’ayez crainte, ça reste assez soft dans le genre, rien de futuriste ou autre, il est simplement question d’un élément qui sort de l’ordinaire, mais qui reste tout à fait dans la limite du raisonnable. Le voyage dans le temps a été maintes fois abordé, dans des sagas absolument cultes d’ailleurs, mais ici, ce n’est pas un voyage comme nous pouvons l’imaginer, mais plus comme une fenêtre qui s’ouvre sur le passé. Une sorte de faille qui se découvre dans des conditions bien particulières et qui donnent la possibilité de communiquer avec une autre époque, pendant un temps très court, mais qui peut bouleverser bien des choses. Eh oui, comme toujours, lorsque l’on touche à des événements qui se sont déjà produits, il en résulte des conséquences plus ou moins dramatiques dans le présent, qui peuvent radicalement changer votre vie. C’est exactement ce qui va se dérouler ici, mais sans complexité, ce qui peut arriver régulièrement lorsque l’on touche à un tel sujet, nous comprendrons aisément tout ce dont nous serons témoins et pour une fois, c’est agréable. Mais lorsque vous savez qu’un drame va avoir lieu, il est difficile de se taire, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un enfant, alors vous faites ce que vous pouvez, sans penser à ce qu’il pourrait se passer pour vous, parce que c’est humain, tout simplement. La réalisation d’Oriol Paulo est absolument parfaite, il maîtrise ce sujet complexe avec beaucoup de talent et un réalisme assez saisissant, c’est tellement probant, que l’on pourrait y croire sans hésiter, c’est ce qui en fait toute son intensité. Il y a étonnamment très peu d’effets spéciaux, mais c’est justement ce qui fait toute sa force, l’importance ici c’est la puissance des éléments qui sont en jeu, tout ce qui forme ce phénomène extraordinaire et qui nous donne tant de frissons. En ce qui concerne le scénario, c’est clairement le point le plus fort, il est écrit d’une façon absolument magistrale, tout est millimétré dans une chorégraphie sans aucun accroc, c’est prenant et tout simplement parfait. Je ne m’y attendais pas, mais c’est là que le cinéma espagnol montre toutes ses capacités, il parvient à faire ce que beaucoup d’autres ne parviennent pas à toucher du doigt et à nous embarquer complètement dans leur univers. Mais en plus de ça, c’est un véritable thriller, une intrigue qui nous entraîne dans une une spirale infernale ô combien haletante, qui nous réserve des surprises et des rebondissements incroyables, jamais nous ne relâchons notre attention, c’est bluffant. C’est psychologiquement très intense, nous n’aurons pas une seconde de répit, nous serons secoués émotionnellement, mais ce que nous en retenons sera tellement beau, tellement fort et nous apprendra tant sur la nature humaine. Quant au casting, il est excellent, Adriana Ugarte y est juste extraordinaire, j’ai eu un véritable coup de cœur pour Chino Darín et évidemment Álvaro Morte est tout à fait à la hauteur.

En bref : Un film entre science-fiction et thriller qui maîtrise à merveille les règles des failles spatio-temporelles, qui nous livre une histoire terriblement haletante et qui nous offre un récit fort en émotions !

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Un film intense et haletant !

Nous allons plonger dans un univers de science-fiction, mais plus particulièrement dans un aspect purement scientifique, ce n’est pas spécifiquement très futuriste visuellement, il n’y a pas de voitures volantes ou autres. Non, ici, on s’attache vraiment aux progrès de la médecine, plus précisément aux moyens de vivre plus longtemps, ou tout du moins, de conserver ses facultés neuronales, alors que le corps n’est plus viable. Un sujet qui passionne de tout temps, sur lequel l’humanité se pose des questions depuis la nuit des temps, l’immortalité en quelque sorte, sur fond de clonage. Alors il est évident que l’éthique entre jeu, bien sûr que toutes les raisons possibles ne sont pas bonnes pour faire ça, mais lorsqu’il est question d’amour, on ne peut que comprendre. La souffrance peut vous pousser à toutes les extrémités, perdre tout ce que l’on aimait est impensable, alors si l’on a les moyens de changer les choses, il est logique de tout tenter. Mais lorsque l’on touche à un domaine si complexe, on attire forcément les grandes puissances, celles qui voient une aubaine en cette invention et les milliards qu’ils pourront se faire avec. J’ai beaucoup aimé la réalisation de Jeffrey Nachmanoff, bien que ses moyens ne soient pas faramineux, il réussit à merveille son pari, pour nous immerger dans un univers ô combien passionnant. Dans l’ensemble, les effets spéciaux sont corrects, peut-être pas exceptionnels, mais ils sont utilisés dans peu de scènes, alors le résultat est tout à fait honorable. Pour le reste, tout est misé sur le réalisme et je dois dire qu’au vu du sujet, ça peut faire froid dans le dos, les innovations nous paraissent si plausibles, tout paraît si technique, si construit, que l’on a aucun mal à croire à la véracité des événements. En ce qui concerne le scénario, il est extrêmement bien mené, peut-être pas très complexe, il est néanmoins parfaitement écrit et nous livre une intrigue qui se tient, qui va nous mener dans une aventure terriblement haletante. Nous serons constamment sur le fil du rasoir, dans l’attente de la réussite de cette expérience, nous suivrons son cheminement, ses échecs, avec le cœur au bord des lèvres, tant le stress ira crescendo. Alors, étonnamment, c’est un récit extrêmement fort émotionnellement, qui a une dimension particulièrement humaine, qui aborde tout ce qui fait de nous des êtres humains en sommes. Quant au casting, il est excellent, Keanu Reeves en est évidemment la tête de proue, mais j’ai également beaucoup aimé le rôle d’Alice Eve et celui de Thomas Middleditch est tout aussi essentiel.

En bref : Un film de science-fiction fascinant de par son univers qui touche à des questions qui nous ont tous effleuré l’esprit, qui nous fera partager une histoire intense et ô combien prenante !

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Un film tendre qui fait du bien !

Vous ne le savez peut-être pas, mais je suis une fan inconditionnelle des films de danse, amoureuse de la discipline sous toutes ses formes, j’essaie de ne jamais en rater un et celui-ci n’a pas échappé à l’exception. En revanche, ne vous attendez pas à voir quelque chose du même acabit que « Sexy Dance », grande référence du genre, ce n’est pas du tout le but de celui-ci que de s’en rapprocher, bien au contraire et c’est aussi pour cette raison qu’il se détache du lot. Effectivement, ce ne sera bien sûr, pas aussi acrobatique, pas aussi impressionnant, moins élaboré dans les chorégraphies et surtout très loin du pur hip-hop que l’on a l’habitude de voir, mais c’est ce qui fait son charme. Nous serons plus précisément entre classique et contemporain, mais surtout, ici, il sera question d’enfants qui apprennent ce sport, alors il est évident que le niveau n’est pas le même, néanmoins, il n’en est pas moins dénué d’intérêt. De fait, leur professeur est une professionnelle dans cet art, mais pas en pédagogie en revanche et ce sera là tout le sel de cette situation, chacun apprendra de l’autre, tant en force, qu’en humilité, c’est cette relation qui sera le pilier du film. Autant, elle donnera lieu à des scènes hilarantes, autant, des situations véritablement cocasses, autant elles seront aussi le vecteur de messages forts et essentiels, qui parviendront à toucher chacun d’entre nous. La réalisation d’Elissa Down est tout à fait adaptée au genre, elle nous offre une belle qualité visuelle, sans en faire trop, c’est sobre, mais simplement beau et on se régale. Bien que les scènes de danse ne soient pas aussi explosives que ce que l’on peut voir habituellement, elles recèlent d’un tout autre charme, une harmonie, une poésie, qui nous parle autrement, avec plus d’intensité peut-être. En ce qui concerne le scénario, on ne va pas se mentir, ce n’est évidemment pas le point le plus fort du film, mais ça n’en gâche en rien notre plaisir, bien au contraire. Il est certain que le déroulement est tout à fait classique, bien sûr que l’on voit venir les événements, mais honnêtement, on s’en fiche un peu, le principal reste dans l’émotion que l’on nous fait passer et en cela, c’est une réussite totale. Quant au casting, il est parfaitement trouvé, Sofia Carson est idéale pour ce rôle, Wolfgang Novogratz est tout à fait crédible et Donna Lynne Champlin est extrêmement touchante.

En bref : Un film de danse qui sort de l’ordinaire, qui n’est peut-être pas aussi impressionnant que d’autres, mais qui a des qualités différentes, plus touchant, il nous offre une histoire profondément humaine et pleine de tendresse !

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Un film d’action original et surprenant !

Lorsque l’on prend connaissance du postulat de départ, on peut se dire que c’est un énième film de tueurs à gages et de société secrète qui va avec et même si ça peut effectivement se vérifier pendant une grande partie, c’est bien plus que ça. L’univers déjà, a une patte toute particulière, il sort complètement de l’ordinaire, de ce que l’on a l’habitude de voir dans ce genre, il a une connotation presque apocalyptique, presque irréelle ou futuriste, on ne sait pas vraiment où l’on se trouve, ni quand. C’est une sensation très étonnante, nous n’avons aucun repère auquel se raccrocher, on peut vite se sentir déboussolé, mais rapidement, on se prend au jeu de l’étrangeté des lieux, pour en apprécier toute la subtilité et la richesse. C’est un environnement passionnant qui s’offre à nous, qui a ses codes, ses lois, ses protagonistes tous plus originaux les uns que les autres et un fonctionnement très hiérarchisé, pour un contexte propice aux manipulations. J’ai tout spécialement apprécié la réalisation de Vaughn Stein, ultra moderne, elle est extrêmement dynamique, dans un décor très sombre, il parvient à rehausser les détails par des touches de couleurs très vives, donnant un style totalement atypique à l’ensemble. Peu d’effets spéciaux aussi, ils ne sont pas utiles, on souhaite un rendu brut, presque insalubre, très glauque même, c’est un visuel qui vous donne des frissons à lui seul, mais qui est à la fois très mystérieux. En ce qui concerne le scénario, très simple à la base, il va pourtant prendre une tournure pour le moins intrigante, plus complexe et alambiquée, il nous réserve une histoire finalement bien surprenante. Vous trouverez peut-être sa mise en place un peu longue, mais soyez patients et attentifs, parce que le déroulement se fait tout en douceur, mais avec une subtilité sournoise, pour nous prendre complètement à revers. C’est un récit extrêmement psychologique, un véritable jeu de dupes où les marionnettes ne sont pas celles que l’on pouvait s’imaginer, la manipulation sera élevée au rang d’art et se révélera un outil d’une précision chirurgicale. Nous allons plonger dans une aventure extrêmement intense, qui bien que légère en scènes d’action, ne nous ennuiera pas une seconde, tant elle nous demande d’investissement et nous réserve bon nombre de rebondissements. Quant au casting, il est très riche, Margot Robbie y est évidemment essentielle, Simon Pegg tient un rôle opposé à ce qu’il fait habituellement, de même pour Mike Myers, qui y est extrêmement intéressant.

En bref : Un film d’action tout à fait original, un véritable thriller psychologique, qui nous entraîne dans une histoire bien différente de ce que l’on pouvait penser, qui offre une intrigue solide et pour le moins surprenante !

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