Un film d’horreur mais pas seulement !

De prime abord, il possède tous les codes du film de genre, voire tous les clichés, le côté maison hantée, présence invisible, c’est assez déjà vu, mais méfiez-vous des apparences, ici, elles sont pour le moins trompeuses. Et c’est justement ce qui m’a tant plu, nous faire croire à un environnement connu, pour nous prendre complètement à revers et nous offrir une complexité tout autre, beaucoup plus subtile, plus riche, plus originale. Même si dans un premier temps, on a cette sensation de déjà-vu, il faut néanmoins noter sa qualité, notamment avec des jump-scare très efficaces, alors que j’y suis peu sensible habituellement, pour le coup, j’ai vraiment envie de souligner leur efficacité redoutable. Une réussite qui se ressent également dans la maîtrise extraordinaire de l’atmosphère, terriblement prenante, sombre, oppressante, nous y sommes immergés jusqu’au cou, plongés dans sa noirceur omniprésente, presque désespérée. La réalisation de David Bruckner est tout à fait au rendez-vous, j’ai particulièrement apprécié sa vision, ses plans presque artistiques, qui offrent un visuel travaillé et pour le moins agréable. Les effets spéciaux sont tout en sobriété, ils sont utilisés avec parcimonie, pour rester dans un naturel voulu, presque avec un certain réalisme, qui a le mérite d’être plus effrayant, plus angoissant, que n’importe quelle exubérance. En ce qui concerne le scénario, assez simple en apparence, il est pourtant terriblement malin, intelligent dans son écriture, il nous offre un récit plus complexe qu’il n’y paraît et surtout, d’une justesse absolue dans les sujets abordés. Une intrigue qui se révèle presque être un thriller, une enquête, une quête de vérité même, une course effrénée pour comprendre, quitte à faire de terribles découvertes, parce que lorsque l’on cherche, on fini par trouver, pour le meilleur et pour le pire. C’est avant tout un formidable témoignage du deuil, notamment lorsque l’on parle de suicide, de l’incompréhension, de la colère qui suit, de la tristesse insoutenable et des ténèbres de plus en plus épaisses dans lesquelles on plonge. Un récit pointu, tout à fait juste dans ses émotions, qui nous livrent des pistes de réflexion passionnantes et surtout, une vérité dont chacun pourra se faire sa propre opinion, selon sa sensibilité, les choses auxquelles nous croyons. Quant au casting, il est clairement au rendez-vous, on peut notamment noter la performance exceptionnelle de Rebecca Hall et celle plus en douceur, plus en retrait, mais très touchante de Sarah Goldberg.

En bref : Un film d’horreur qui prenait un chemin pour le moins banal, classique, mais qui parvient à nous tromper complètement, en nous offrant une intrigue bien plus complexe, plus riche, un thriller paranormal extrêmement prenant, une atmosphère terriblement angoissante et finalement, une belle surprise, délicieusement marquante !

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Un film tout simplement magistral !

Nous allons plonger dans un univers de pure science-fiction, mais de celle absolument sublime, celle qui marque à jamais, une identité propre, qui peut rivaliser avec les plus grandes sagas du genre, allant peut-être jusqu’à les surpasser. Parce que c’est avant tout un environnement d’une beauté saisissante, bien qu’hostile à de nombreux aspects, il nous percute par sa force, par sa dureté, mais surtout, par sa magnificence qui nous fait nous sentir si petit face à tant de puissance. Nous allons entrer dans un monde assez complexe, qu’il faut prendre le temps d’appréhender, pour le comprendre pleinement, très politique, c’est un système de castes, de royaumes où les plus viles manipulations seront à l’œuvre et où la trahison sera monnaie courante. Alors, il ne faut pas oublier que c’est une première partie, qu’elle représente une immense phase introductive, qui pourra paraître trop lente pour certains, mais qui est pourtant d’une importance cruciale, pour pouvoir comprendre dans son entièreté, toutes les notions et les aspects de cet univers. Étant une grande fan de la réalisation de Denis Villeneuve, je savais qu’il saurait faire des miracles de cette œuvre littéraire, que son style saurait correspondre pleinement à son identité et c’est le cas, de la plus belle des manières. En plus de véritables prouesses technologiques, d’effets spéciaux absolument sublimes, la véritable beauté de ce film, réside dans ses décors, quasiment tous naturels, ils nous offrent des paysages époustouflants, d’un réalisme extraordinaire, qui font toute la puissance et la majesté de ce visuel. On reconnaît également ce style très épuré, minimaliste, presque froid et aseptisé, c’est une atmosphère qui, à mon sens, correspond également pleinement au cadre qui nous est exposé, sans pitié, où les manipulations seront omniprésentes, peu importe les victimes collatérales. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement écrit, très riche, complexe, il prend le temps d’exposer tous les éléments, à leur juste valeur, pour que la compréhension soit la plus aisée possible et que nous soyons pleinement conscient des enjeux. Si le rythme peut paraître lent, on se prend pourtant totalement au jeu, ne voyant jamais le temps passer, ne sentant jamais aucune lourdeur, puisque tout à un sens, tout à une utilité, il n’y rien en trop et nous comprenons peu à peu, tous les tenants et aboutissants. C’est une véritable fresque épique qui se dessine sous nos yeux, futuriste certes, mais dont les enjeux sont néanmoins ceux de toutes époques, la quête de pouvoir, les religions et même l’environnement, des questions universelles, qui prendront un tournant grandiose ici. Quant au casting, il est à l’image du reste, tout simplement magistral, Timothée Chalamet est d’un charisme saisissant, j’ai adoré le rôle très ambivalent de Rebecca Ferguson, Oscar Isaac y est extraordinaire, Zendaya est captivante et Stellan Skarsgård fait un ennemi terriblement intense.

En bref : Un film de science-fiction exceptionnel, qui lance une saga qui promet de marquer l’Histoire du genre, sublime à tout point de vue, il nous offre un spectacle visuel de tous les instants, quasiment hypnotique, nous serons délicieusement plongés dans ses méandres, accompagnés d’une bande son qui apporte incontestablement son lot de frissons, c’est un récit percutant et riche en rebondissements, qui nous sera partagé !

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Un film d’horreur original et assez bluffant !

Il est maintenant de plus en plus rare que je sois aussi enthousiaste lorsque je parle de films d’horreur, beaucoup m’ont grandement déçu, est-ce parce que je suis devenue exigeante ou parce que c’est devenu une mode usée jusqu’à la corde, sûrement un peu des deux. Comme souvent, mes attentes étaient grandes concernant celui-ci et s’il n’est pas exempt de défauts, je suis clairement sous le charme, c’est à mon sens une petite pépite, tout du moins, une excellente surprise pour moi. Tout d’abord, on dit au-revoir au côté possession, maison hantée et autres esprits frappeurs, pour une fois, ce n’est rien de tout ça, ce qui est grandement appréciable, vous pouvez me croire, bien que j’apprécie ce sujet. Ici, nous entrons dans un tout autre univers, sur lequel il est impossible de mettre des mots dans l’immédiat, mais qui se dévoilera dans son entièreté, seulement dans la dernière partie. Un mystère qui participe grandement à la réussite de ce film, qui explosera dans toute sa splendeur, nous offrant une vision tout à fait inédite, qui est réaliste dans le fond, bien que ce soit évidemment poussé à l’extrême, pour nous frapper d’autant plus fort. C’est presque un thriller auquel nous serons confrontés, une enquête aux frontières du réel, terriblement sombre et angoissante, qui saura nous prendre aux tripes du début à la fin, sans aucun temps mort. James Wan a encore fait des miracles, je n’ai pas aimé tous ses films, néanmoins, on ne peut dénigrer qu’il possède une véritable patte, des idées assez géniales et cette fois, sa réalisation est à mon sens extraordinaire. On ne va pas se mentir, c’est particulièrement noir, extrêmement gore, il y a de véritables accents gothiques qui donnent un style tout à fait authentique et une identité forte visuellement, qui restera longtemps dans ma mémoire. Il ne faut pas cacher la violence extrême de certaines scènes, c’est très sanglant, tant physiquement, que psychologiquement, mais ce n’est jamais gratuit, dans le sens où ça sert véritablement l’environnement mis en avant. En ce qui concerne le scénario, je l’ai trouvé superbement écrit, il prend son temps pour se dévoiler dans son intégralité, il nous offre des miettes d’indices petit à petit, mais sans que l’on ne s’approche de l’énormité qu’est la vérité. Nous serons complètement pris dans les filets de cette intrigue terriblement prenante, parfaitement rythmée, elle nous offre un récit tout simplement saisissant, différent de tout ce que l’on a pu voir et si agréablement surprenant. Le seul petit bémol que je pourrais souligner, c’est l’exagération de la musique, qui se veut angoissante, mais qui devient presque trop stridente, trop crispante et à mon sens, elle n’avait même pas besoin d’être si présente, l’ambiance se suffisait nettement à elle-même. Quant au casting, il est tout à fait crédible, on peut notamment noter la très belle performance d’Annabelle Wallis, le duo George Young/Michole Briana White est presque à contre-courant, mais fonctionne finalement très bien et j’ai beaucoup aimé le rôle de Maddie Hasson.

En bref : Un film d’horreur qui sort clairement des sentiers battus, qui parvient à faire original, dans un genre qui utilise des ficelles tellement éculées, nous offrant un univers tout à fait inédit, monstrueux dans sa vérité, terriblement gore et violent, il nous livre un récit surprenant, glauque, presque dérangeant, mais tellement prenant !

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Une suite tout aussi bien !

Ayant beaucoup apprécié le précédent métrage, qui se suffisait à lui-même, je dois avouer que je ne savais pas très bien ce qu’ils allaient pouvoir faire, j’avais quelques doutes sur l’intérêt de tout ça. Tout d’abord, bien que ce soit plusieurs années après, on ne peut pas vraiment le considérer comme une suite, puisqu’il n’y a aucun véritable rapport entre les deux, si ce n’est son personnage principal évidemment, mais nous partons dans une tout autre direction. On peut d’ailleurs se trouver quelque peu perdus de prime abord, on ne comprend pas tout de suite ce qu’il en est, mais très vite, les éléments se mettent en place et la tournure prise est finalement tout à fait intéressante. Pas tout à fait un contre-pied, mais on pourrait dire que c’est une suite plus nuancée, où les rôles sont presque inversés, même si ce n’est pas totalement le cas, disons qu’une fois encore, on floute la frontière entre le bien et le mal, pour la rendre plus complexe. La réalisation de Rodolfo Sayagues est à la hauteur, il nous offre un cadre extrêmement sombre, en gardant une part du huis clos qui avait si bien fonctionné dans le précédent, même s’il est un peu moins présent. On conserve également toutes les caractéristiques qui faisaient son authenticité, notamment celles liées à la perte de la vision, qui viennent amplifier toute l’angoisse omniprésente, qui nous prend littéralement aux tripes. Visuellement, il reste bien sûr extrêmement violent, les scènes sont percutantes, l’action est au rendez-vous, mais c’est une brutalité du quotidien, de celle qui existe dans nos sociétés, c’est ce réalisme, qui fait que c’est d’autant plus frappant. En ce qui concerne le scénario, il est plutôt bien mené, là encore, comme son prédécesseur, il parvient à nous surprendre, à ne pas se perdre dans un récit trop cliché, trop convenu et à mettre en place un déroulement tout à fait prenant. L’intrigue se met en place petit à petit, assez simple au premier abord, elle va se révéler un peu plus complexe au fur et à mesure, nous livrant quelques pistes qui apportent une direction différente, vraiment intéressante. On se prend terriblement au jeu, le stress est constant, il nous prend dans ses griffes et étonnamment, c’est un opus extrêmement émouvant, notamment dans l’histoire de fond abordée, qui saura nous toucher tout particulièrement. Quant au casting, Stephen Lang y est toujours aussi excellent et je suis totalement sous le charme de l’interprétation de la jeune Madelyn Grace.

En bref : Une suite qui n’en est pas vraiment une dans les faits, puisqu’elle prend une direction tout à fait différente, pour nous livrer un récit aux nuances réalistes sur le bien et le mal, tout n’est pas tout noir, même si notre passé n’est pas glorieux, nos actes peuvent encore changer la donne !

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Un film original et ultra prenant !

Il a été difficile de dire adieu à toute une phase du MCU, mais reprendre le flambeau derrière était sûrement plus complexe encore, notamment avec un tout nouveau super héros, qui reste finalement assez peu connu. Comme tout le monde je pense, j’ai eu des doutes également, même si l’impatience était grande, j’avais peur d’être déçue, de perdre cette flamme que j’ai pour cet univers que j’affectionne tant. Et croyez-moi, ce n’est absolument pas le cas, je dirai même que ce nouveau départ donne clairement un second souffle au MCU, qu’il lui apporte un véritable renouveau, ainsi qu’une dimension différente, aux multiples possibilités. C’est dans un environnement très asiatique que nous allons plonger, bien loin de ce que l’on a pu connaître, mais c’est finalement une certaine force, c’est une découverte totale et qui se fera à de nombreux niveaux. J’ai littéralement adoré la réalisation de Destin Daniel Cretton, qui maîtrise son sujet avec beaucoup de talent, il n’était pas évident de prendre la relève, pourtant, le challenge est tout bonnement réussi et c’est un spectacle saisissant qu’il nous offre. Les effets spéciaux sont tout simplement exceptionnels, notamment dans cet univers très imaginaire, presque mythologique qui nous ouvre ses portes, peuplé de créatures extraordinaires, il saura nous faire rêver. On peut également noter le beauté époustouflante des scènes de combat, incontestablement puissantes, elles sont également d’une poésie assez rare, c’est presque une danse et les chorégraphies en sont tout simplement saisissantes. En ce qui concerne le scénario, bien sûr, nous restons dans un cadre assez classique, c’est également un premier opus concernant ce héros, donc il faut laisser le temps de mettre les choses en place. Néanmoins, les pièces du puzzle s’assemblent assez rapidement, on se prend immédiatement au jeu, découvrant une intrigue prenante, riche en action, on ne s’ennuie pas une seconde et on se régale d’un bout à l’autre. C’est un spectacle de tous les instants, avec une petite touche d’humour non négligeable, tout en restant très subtile et surtout, non dénué d’émotions, puisque des sujets très forts sont abordés, à travers le deuil et une quête d’identité extrêmement prégnante. Quant au casting, il est tout à fait crédible, Simu Liu possède un capital sympathie absolument immédiat, j’ai beaucoup aimé le rôle tout en nuances d’Awkwafina et comme bien souvent, je suis irrémédiablement fan de Michelle Yeoh.

En bref : Un opus qui marque le renouveau du MCU, qui relève le challenge avec brio, apportant un second souffle rafraîchissant, qui apporte une direction avec des possibilités passionnantes, nous faisant plonger dans un univers extrêmement riche, qui possède une mythologie sublime et qui nous livre une aventure de tous les instants, sublime à tous points de vue !

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Un film d’action plutôt original !

Dans la forme, nous avons affaire à un film d’action, de vengeance assez classique, comme on en a vu beaucoup, c’est efficace, il n’y a pas à dire, mais c’est avant tout par le fond, qu’il se détache agréablement du lot. Il prend comme contexte un sujet extrêmement difficile, notamment le système de santé au États-Unis, mais plus généralement encore, le monopole que peuvent avoir les grands laboratoires et ce dont ils sont capables. Nous savons tous que c’est un lobby puissant, que nous sommes soumis à leur bon vouloir et que bien malheureusement, la santé est également une histoire de business, peu importe les victimes collatérales qu’il peut y avoir. Une situation qui résonne d’autant plus avec notre actualité et toutes les questions, ou les complots qui circulent actuellement, qui pousse tout de même à réfléchir, sans que ce soit un véritable pamphlet tout de même. La réalisation de Brian Mendoza est plus que correcte, il nous offre un cadre assez sombre, difficile par bien des aspects et qui saura se montrer formidablement immersif. Les scènes d’action sont de qualité, je dois dire que les combats sont d’ailleurs extrêmement prenants, très bien chorégraphiés, ils nous offrent du spectacle, de l’adrénaline et c’est tout ce que l’on pouvait en attendre. En ce qui concerne le scénario, assez simple en apparence, il peut se révéler surprenant à quelques reprises, notamment avec un retournement de situation final assez bien trouvé, qui nous fait voir l’entièreté du film, sous un tout autre jour. Il est vrai que l’intrigue se base essentiellement sur la vengeance, néanmoins, c’est également une véritable quête de vérité, celle qui doit exploser aux yeux de tous, simplement pour la justice et que plus jamais ça n’arrive. Il faut savoir être attentif aux moindres détails, des indices sont parsemés ici ou là et même si j’ai pu avoir quelques doutes, je dois dire que la révélation ultime a su taper juste, nous offrant un récit extrêmement touchant. Et c’est l’une des forces de cette histoire, son humanité, ses blessures, cette injustice qui vous a privé de tout et qui vous a laissé face à cette solitude insoutenable, à ces responsabilités bien trop lourdes pour une seule personne. Quant au casting, il est tout à fait agréable, Jason Momoa est toujours aussi génial et je dois dire que je suis assez bluffée par la performance d’Isabela Merced.

En bref : Un film d’action qui pourra paraître assez simpliste de prime abord, mais qui donnera au fil du temps, un tout autre sens à cette histoire de vengeance, un fond finalement tout à fait d’actualité, difficile par de nombreux aspects, parce que justement très réaliste, qui nous fera partager une aventure extrêmement prenante, étonnante et d’une jolie justesse émotionnelle !

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Un film entre thriller et science-fiction !

L’identité de ce film se révèle surtout dans son mélange des genres, qui fonctionne à merveille et qui nous offre un univers tout à fait unique, passionnant, mais qui aurait justement mérité d’être un peu plus travaillé. Effectivement, l’idée de base était excellente, cette pointe de science-fiction, avec ce monde post-apocalyptique, noyé par la montée des eaux, donne une vision extrêmement intéressante à ce futur, qui possède des accents de vérité non négligeables. Néanmoins, on aurait peut-être aimé en apprendre plus justement, être les témoins direct de la façon dont les évènements se sont déroulés, les conséquences terribles qu’ils ont eu, ainsi que les guerres qui ont suivi, hors, tout est simplement mentionné. On a comme la sensation de mettre les pieds dedans, comme si l’action avait commencé avant nous, alors que quelques flash-back auraient sûrement suffit à nous imprégner un peu plus en profondeur de cette Histoire qui avait tout pour plaire. Pour autant, j’ai trouvé la réalisation de Lisa Joy assez sublime, son univers est particulièrement sombre, bien que dystopique, il possède des accents de vieux thriller des années 50, qui donnent un style tout particulier, là encore une véritable authenticité. C’est une atmosphère assez noire, qui met d’autant plus en avant le désespoir extrême des populations survivantes à ce cataclysme, c’est violent dans ce quotidien qui n’a aucune issue, surtout pour les plus pauvres. En ce qui concerne le scénario, assez simple en apparence, il prend pourtant de plus en plus d’ampleur et de qualité, pour nous livrer un thriller maîtrisé, surprenant, qui nous fait partager un récit aux multiples facettes. De nombreux sujets forts seront abordés, des sujets de société, auxquels chacun de nous pourra s’identifier, malgré le contexte futuriste, rien ne change, la corruption des plus riches, la pauvreté et tous ceux qui profitent du malheur d’autrui. Un monde tellement triste qu’il vit sur ses souvenirs, revivre son passé devient un commerce, un moyen d’oublier ce présent trop difficile, mais une telle invention peut aisément tomber entre de mauvaises mains et de mauvaises intentions. Une intrigue qui nous livre donc un récit assez riche, complet, qui se met en place peu à peu, prenant tout son sens, toute sa puissance, dans une dernière partie explosive et terriblement prenante. Quant au casting, il est tout simplement excellent, quel plaisir de revoir Hugh Jackman, j’ai adoré le rôle tout en nuances de Rebecca Ferguson et j’ai trouvé Thandiwe Newton extrêmement touchante.

En bref : Un film qui mélange les genres avec beaucoup de talent, une pointe de science-fiction, que l’on aurait aimé plus approfondie, un thriller très bien mené, le tout saupoudré par une jolie romance, pour nous partager une aventure finalement assez haletante, qui saura également brosser le portrait d’une société tout en noirceur, bien que les émotions soient également au rendez-vous !

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Un film tout en puissance et en intensité !

Bien plus qu’une simple histoire vraie, c’est avant tout le reflet d’une société, d’un métier et de tout ce qui l’entoure, celui de policier, de gendarme, des forces de l’ordre dans sa globalité même. Applaudis, autant que hués, ce sont des hommes et des femmes qui sont bien souvent sous le feu des projecteurs, que l’on critique sans savoir le quart de ce qu’ils peuvent vivre ou de ce qu’ils peuvent subir au quotidien. Ce sentiment d’impuissance, de ne plus servir à rien, parce qu’ils n’ont que peu de marge de manœuvre, parce que dans la rue, ce sont les caïds des quartiers qui font la loi maintenant. Ils ne peuvent plus agir, sous peine de représailles, d’émeutes, de violence ou d’insultes, ils ont cette sensation terrible d’abandonner les habitants, qui eux, n’ont pas demander de vivre dans cette atmosphère gangrenée par la haine. La réalisation de Cédric Jimenez est impressionnante de qualité, c’est une immersion extraordinaire qu’il nous offre, au plus près de ces travailleurs, de ces quartiers, dans tout ce qu’il y a de plus brutal et crû. Il ne nous cache pas la réalité d’une société qui est bien la nôtre, de cette jeunesse en perdition, qui voit un avenir brillant et surtout facile dans le trafic de drogue, mais aussi de la violence qu’il engendre inévitablement. En ce qui concerne le scénario, il retrace les faits d’une affaire bien réelle, mais il n’est pas question de savoir qui est coupable ou non, l’essentiel est de montrer la façon dont les évènements se sont mis en place. C’est avant tout l’histoire d’une équipe prête à tout pour rendre leur ville meilleure, pour faire tomber les têtes pensantes de ces gros trafics qui pourrissent le quotidien de toute une population, quitte à parfois franchir certaines limites. Je ne dis pas qu’il faille cautionner certaines méthodes, mais lorsque tout le monde sait comment ça fonctionne, que les hiérarchies valident et que c’est presque l’unique moyen de lutter contre ces personnes, de les arrêter une bonne fois pour toutes, alors, on comprend. Mais qu’advient-il lorsque le système déraille, à qui l’on s’en prend, qu’elles sont les premières têtes à tomber, c’est malheureusement ce qui va se passer ici, ce dont nous serons témoins, de la plus terrible des manières. Une descente aux enfers qui prend aux tripes, qui vous lacère par une certaine injustice, par les dégâts qu’elle peut faire, sur des hommes pourtant solides, mais touchés au plus profond de leurs valeurs, détruits à la vue du monde entier. C’est poignant, terriblement stressant même durant certaines scènes très immersives, c’est un récit qui met à rude épreuve, qui ne nous épargne rien et qui nous laisse le souffle coupé à de nombreuses reprises. Quant au casting, il est excellent, Gilles Lellouche est admirable dans ce rôle, en grande fan de François Civil, je l’ai trouvé incroyable et Karim Leklou vient rejoindre ce trio extraordinaire.

En bref : Bien plus qu’une affaire judiciaire, c’est le reflet d’une société, d’un métier plus particulièrement, qui perd peu à peu de ses fonctions, de son statut, au profit d’un laxisme dont ils souffrent au quotidien, c’est une histoire percutante, bouleversante même, qui nous livre une vision tout à fait réaliste et brutale, par bien des aspects !

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Un film de vampires original et surprenant !

Je suis une amoureuse inconditionnelle du mythe du vampire, qui m’a bercé depuis presque toujours, que je n’ai jamais pu lâcher depuis, tant il me passionne et ça faisait très longtemps qu’un film le concernant n’était pas sorti. Alors évidemment, j’ai sauté sur l’occasion de ce petit métrage qui ne payait pas de mine de prime abord et qui fut pourtant une excellente surprise à mon sens, mêlant le détournement d’un avion, avec la présence des vampires. Pour le coup, on peut se dire que le postulat est digne d’une série B, j’avoue que même moi, ça me faisait un peu peur, je voyais arriver le navet à plein nez, mais c’est très loin d’être le cas, bien au contraire. Effectivement, les éléments s’assemblent finalement avec une réelle fluidité, tout prend son sens très rapidement, pour que ce soit tout à fait naturel, sans jamais être trop extravagant, trop grossier et c’est à mon sens, cette intimité, qui fonctionne aussi bien. La réalisation de Peter Thorwarth est tout à fait au rendez-vous, je suis assez bluffée par la qualité des effets spéciaux, notamment dans la transformation des vampires, qui est pour le moins marquante et que j’ai tout particulièrement apprécié. Effectivement, vous pouvez oublier l’image de cette créature sexy, véhiculée depuis plusieurs années maintenant, ici, nous avons affaire à de véritables monstres, que ce soit par leur physique ou par leur caractère. On peut d’ailleurs noté que visuellement, c’est assez sanglant, ce qui en soit ne me dérange pas, puisque c’est inhérent à cet imaginaire et à mes yeux, c’est lui redonner ses lettres de noblesse, celles qui font place à ses origines. En ce qui concerne le scénario, il n’est pas forcément complexe, néanmoins, c’est sa tournure qui sort du lot, la façon dont il est écrit et qui nous partage finalement une histoire de secret extrêmement touchante, qui pourrait presque être dramatique. Je ne m’y attendais pas, mais c’est un récit très émouvant, dans cette relation mère/fils, mais aussi dans l’espoir de ce changement qui n’arrivera peut-être jamais, celui de retrouver une certaine humanité, pour laisser le monstre derrière soi. Pour autant, nous sommes tout de même plongés dans une intrigue riche en action, un huis clos aux accents légèrement horrifique, qui nous tient dans ses griffes et qui saura nous captiver du début à la fin. Quant au casting, il est tout à fait au rendez-vous, je tiens notamment à saluer la performance de Peri Baumeister qui y est extraordinaire, le jeune Carl Koch est tout à fait crédible et j’ai beaucoup aimé le rôle de Kais Setti.

En bref : Un film de vampires, traité avec le côté sanguinaire, monstrueux, du mythe originel, nous offrant un univers pour le moins marquant, aux notes d’horreur, pour nous faire partager une histoire, à la fois, riche en rebondissements, haletant, tout en étant étonnamment émouvant, notamment dans la relation principale et dans cette question du monstre qui peut résider en chacun de nous !

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Un film d’aventures absolument génial !

Dans ce film, on retrouve des ambiances de certains de nos films les plus cultes, un ton voulu je pense, un petit côté hommage, notamment à « Indiana Jones », « La Momie » ou même « Pirates des Caraïbes », des références que l’on retrouve avec un grand plaisir. Un univers entre aventures et fantastique, qui nous offre un environnement fascinant, délicieusement immersif, aussi magique par ses paysages, que délicieusement frissonnant par les éléments en rapport avec la malédiction. Bien que je ne connaisse pas l’attraction dont le film est adapté, il nous projette aisément dans son parcours, sinueux, peuplé de dangers et de surprises, chaque coin de jungle peut réserver de drôles de choses. Malgré un monde qui peut paraître hors du temps, c’est aussi toute une époque qui nous est retranscrite, à travers de vrais sujets de société, notamment la place de la femme ou la vision que l’on pouvait avoir de l’homosexualité, des questions fortes, qui ont une belle importance. La réalisation de Jaume Collet-Serra est plus qu’à la hauteur, il nous offre un spectacle de tous les instants, effectivement, c’est riche en effets spéciaux, mais c’est un divertissement qui mise sa réussite dessus et ça fonctionne à merveille. On ne peut pas dire autre chose, on se régale, on en prend plein les yeux, les scènes d’action sont époustouflantes, nombreuses et je dois avouer que les monstres, ainsi que les méchants sont assez impressionnants, ce à quoi je ne m’attendais pas vraiment. En ce qui concerne le scénario, il n’est pas forcément complexe, une fois les bases posées, on se doute bien du chemin pris et si ce n’est pas forcément surprenant, l’intensité du rythme nous tient en haleine du début à la fin. C’est une quête qui s’ouvre à nous, une quête pour sauver le monde, où en tout cas, pour l’améliorer, mais c’est aussi une quête d’identité, pour prouver le courage de tous et leur sens du sacrifice. Des valeurs fortes qui seront mises en avant, authentiques, elles auront une place primordiale dans cette histoire, telles des épreuves à surmonter pour atteindre un but noble, des bons sentiments pour beaucoup, mais après tout, ça fait du bien de temps en temps. Je dois dire que j’étais assez étonnée par la dimension émotionnelle prise, je ne m’attendais pas à être aussi touchée et paradoxalement de rire autant, grâce à un humour, bien souvent à double sens, assez irrésistible. Quant au casting, c’est une réussite totale, Emily Blunty est absolument parfaite, Dwayne Johnson était idéal pour ce rôle, j’ai eu vrai coup de cœur pour Jack Whitehall et Jesse Plemons fait un méchant savoureux.

En bref : Un film d’aventures qui possèdent de jolies références cultes du cinéma, tout en ayant une identité propre, authentique par cet univers délicieux aux accents de fantastique, il nous offre un divertissement ultra prenant, avec lequel on ne s’ennuie pas une seconde, léger, il ne manque pas d’une réelle profondeur, notamment dans les sujets abordés !

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Un film tout simplement jouissif !

On pourrait se dire que c’est un film pour les geeks et si effectivement, quelques éléments de langage leur sont purement dédiés, que les novices tels que nous, passeront peut-être à côté, ce n’est qu’une minorité. Pas besoin de s’y connaître sur le bout des ongles, on peut se laisser simplement porter, sans chercher à comprendre le moindre terme et vous verrez que vous ne passerez, en aucun cas, à côté de l’essentiel. C’est une formidable plongée dans un jeu vidéo, assez violent pour les pauvres personnages non joueurs qui y vivent d’ailleurs et c’est bien là tout le problème, ou en tout cas, tout l’enjeu de la situation. Une façon tout à fait originale de mettre en avant l’intelligence artificielle, qui change clairement du danger ultime qu’elle peut représenter dans beaucoup d’autres films, ici, elle est traitée avec une certaine humanité, qui sera finalement extrêmement touchante. La réalisation de Shawn Levy est absolument parfaite, il joue la carte de l’immersion avec beaucoup de talent, on en prend plein les yeux, ça explose de partout, c’est vif, moderne, ultra coloré et c’est tout ce que l’on pouvait en attendre. Les effets spéciaux sont évidemment d’une grande qualité, les scènes d’action sont excellentes, elles ont un côté déjanté irrésistible et possèdent un nombre de références extraordinaire du milieu vidéo-ludique. En ce qui concerne le scénario, il peut paraître assez simple, voire futile, néanmoins il saura réserver quelques surprises non négligeables, qui sauront nous tenir en haleine. L’intrigue est parfaitement rythmée, sans aucune longueur, on ne s’y ennuie pas une seconde, c’est bourré d’action, d’humour, jamais rien de vulgaire, c’est plutôt bon enfant et je dois dire que les fous rires seront nombreux. Pour autant, étonnamment, ce récit saura se montrer bien plus profond que ce que nous pouvions imaginer, des sujets forts seront abordés et avec beaucoup de justesse qui plus est. Le courage de poursuivre ses rêves, de ne jamais baisser les bras, peu importe ce que les autres en pensent, ce qu’ils vous disent devoir faire ou non, c’est finalement une sacrée leçon de vie, extrêmement touchante. Quant au casting, il est tout simplement parfait, Ryan Reynolds y est toujours aussi irrésistible, j’ai adoré le rôle de Jodie Comer et Joe Keery est excellent.

En bref : Un film qui nous plonge dans le milieu du jeu vidéo avec beaucoup de talent, c’est immersif, bourré de références, y compris cinématographiques d’ailleurs, mené par un humour toujours justement dosé, il nous partage une aventure ultra rythmée, qui saura nous réserver quelques surprises et nous livrer des messages non dénués de vérités !

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Une adaptation exceptionnelle digne du comics !

Bien que j’avais pu apprécier le divertissement qu’offrait son prédécesseur, tout en étant très déçue par le potentiel largement gâché, ce n’est rien, comparé à la claque ultime que peut nous apporter cette très jolie performance. Il est bien possible que ceux n’ayant jamais connu de près le comics ne soit pas aussi sensible à cette version cinématographique, voire, n’y adhèrent absolument pas, mais pour moi, c’est juste une petite pépite. Tout ce que l’on en attendait est enfin présent, tout y est, tel que nous pouvions l’espérer, c’est un respect extraordinaire pour l’œuvre de référence et quel bonheur de pouvoir enfin prétendre à ce qu’il y a de mieux en ce qui concerne cet univers. Le ton est plus déjanté que jamais, presque à la frontière de la folie, c’est totalement décalé, un humour ultra caustique, qui ne se prend jamais au sérieux, il faut y être sensible, mais si c’est le cas, c’est tout simplement irrésistible et terriblement jouissif. La réalisation de James Gunn est magnifiquement à la hauteur, il a réussi un véritable tour de force, en imposant sa marque, son style, tout en respectant pleinement la photographie et l’ambiance de sa version originale. Là où le premier pouvait manquer de maturité, de profondeur, celui-là appuie justement sur ces aspects, notamment sur une violence inhérente à l’univers, n’oublions pas qu’ils sont censés être des méchants, bien qu’ils sauvent le monde. Autant dire que nous sommes servis, oui, c’est beaucoup plus sanglant, les scènes d’action sont pour le moins équivoques, ça explose dans tous les sens et surtout, dans tous les sens du terme, un spectacle de tous les instants. Il y a une véritable inspiration des films de guerre, plus qu’une équipe de bras cassés, qui ont tendance à faire n’importe quoi, il y a une véritable connotation de mercenaires et c’est une vision assez inédite en matière de films de genre. En ce qui concerne le scénario, nous sommes d’accord, ce n’est pas le plus recherché qui soit, assez basique, il est néanmoins parfait dans son écriture, pour nous mener dans une aventure totalement délirante. L’intrigue se tient, elle nous embarque dans sa folie destructrice avec délice, enchaîne les références, les clins d’œil, avec brio, pour nous offrir un récit finalement extrêmement riche et d’une efficacité redoutable, qui saura également se montrer émouvante à bien des niveaux. Quant au casting, il est absolument parfait, Idris Elba y est extraordinaire, Margot Robbieest est toujours aussi géniale dans ce rôle, Joel Kinnaman est clairement l’un de mes coups de cœur, moi qui ne suis pas très fan de John Cena, il m’a agréablement surprise et j’ai adoré le rôle de Daniela Melchior.

En bref : Une adaptation qui a enfin le mérite de nous offrir une version fidèle au comics, qui ravira les fans de la première heure, on retrouve le côté déjanté, violent, néanmoins, il y a une réelle profondeur, notamment par les faiblesses de ces héros, leurs blessures, leur humanité, bien cachée, mais néanmoins présente, qui saura nous toucher en plein cœur, autant que nous faire mourir de rire !

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Une trilogie agréablement surprenante !

Un slasher pour adolescents, c’est ce que l’on aurait pu penser, c’est surtout, ce que l’on aurait pu craindre et bien que ce soit le cas dans le déroulement des faits, cette trilogie parvient à aller bien plus loin. Effectivement, le véritable point fort, c’est son univers, qui sort clairement du lot et qui rend son concept, non seulement original, mais surtout, absolument passionnant, nous tenant en haleine jusqu’au bout et faisant grimper la pression au fil des opus. Nous allons plonger dans un environnement assez angoissant, entre malédiction, esprits vengeurs et sorcellerie, une ambiance délicieusement paranormale, qui saura manier les codes avec beaucoup de dextérité. À travers cette trilogie, ce sont trois époques que nous allons explorer, partant de la plus récente, à la plus ancienne, une remontée dans le temps qui aura une véritable importance et qui ne lassera aucunement, puisque nous trouverons toutes les réponses. La réalisation de Leigh Janiak est assez géniale, elle a su insuffler un style bien particulier au cours de ce triptyque, notamment par des jeux de lumières particulièrement intéressants, c’est moderne, punchy et la qualité est clairement au rendez-vous. Visuellement, je n’ai rien à dire, nous sommes dans un slasher, donc n’oublions pas un côté gore forcément de mise et bien que ce ne soit pas en excès, les scènes de meurtres sont pour le moins sanglantes, pour le plus grand plaisir des amateurs. En ce qui concerne le scénario, il est particulièrement bien écrit, il a fallu tenir la distance de ces trois films, ne pas trop en dévoiler au début, tout en prenant un bon départ, ce n’était pas simple, mais la mission est parfaitement réussie. L’intrigue ira crescendo, elle saura montrer un intérêt grandissant, pour finir en apothéose, sans jamais perdre son souffle, son rythme, elle nous distillera ses indices avec parcimonie, pour brosser un tableau passionnant. Mais surtout, elle nous conduira dans un dernier opus absolument génial, qui verra toutes les vérités exploser et je dois dire que la surprise sera clairement exceptionnelle, dans un retournement de situation incontestablement bouleversant. Parce que oui, l’émotion sera au rendez-vous, les sujets abordés en fond sont importants, traités avec justesse, ils apportent en plus une profondeur non négligeable, à laquelle je ne m’attendais pas et qui aura su toucher par son universalité, peu importe les époques. Quant au casting, il est extrêmement riche, j’ai adoré le rôle de Kiana Madeira, celui de Gillian Jacobs m’a beaucoup touché et Benjamin Flores Jr est tout en nuances.

En bref : Une trilogie qui parvient à surprendre complètement, on pouvait penser à un simple slasher, si le concept est effectivement le même, la forme est tout à fait originale, pour nous plonger dans un univers incroyablement prenant, nous faisant vibrer à travers une intrigue qui se tient d’un bout à l’autre et qui saura nous mener dans une histoire délicieusement frissonnante, non dénuée d’émotions !

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Un film particulièrement agréable !

Pour être honnête, j’avais quelques doutes concernant ce film, un sentiment ambivalent, notamment parce que l’on connait le destin de cette héroïne après le terrible « Avengers : Endgame », alors les enjeux ne sont clairement pas les mêmes. Et c’est effectivement le cas, on pourrait dire qu’il n’y a pas de véritable intérêt à cet opus, il n’a pas d’importance primordial, puisque chronologiquement, il se déroule bien avant la fin du cycle, néanmoins, il n’est clairement pas dénué de sens. Il a pour lui une réelle nostalgie, cette opportunité de dire adieu comme il le faut, de mettre en avant l’histoire d’une héroïne hors du commun, de la comprendre un peu plus et la mettre en lumière, comme elle le mérite. Alors bien sûr, on sort un peu du cadre que l’on connaît, mais ce n’est pas une mauvaise idée en soi, d’autant plus que les liens finissent par se créer et qu’ils laissent place à un futur qui donne envie et qui risque de s’avérer pour le moins surprenant. La réalisation de Cate Shortland est tout à fait au rendez-vous, j’ai beaucoup aimé ce côté soviétique un peu kitch, qui donne toute son identité à l’univers et qui le fait clairement sortir du lot, pour s’attacher plus particulièrement aux origines de notre chère Black Widow. Visuellement, il n’y a pas grand-chose à dire, elle fait le job, les effets spéciaux sont évidemment au rendez-vous, ils nous offrent des scènes d’action plus que prenantes et qui nous livrent un spectacle de tous les instants. En ce qui concerne le scénario, ce n’est pas le plus recherché, on ne va pas se mentir, on a comme cette sensation qu’il arrive un peu comme un cheveu sur la soupe et même s’il s’avère intéressant à suivre, il ne restera pas impérissable dans nos mémoires. Néanmoins, tout n’est pas à jeter, reste que l’on ne s’ennuie pas une seconde, le rythme est là, omniprésent, c’est riche en action, de la première, à la dernière minute, du pur divertissement en somme et ce n’est déjà pas si mal. En revanche, là où il se détache du lot, c’est dans sa dimension émotionnelle qui tient une place primordiale à mon sens, qui véhicule des valeurs fortes, revêtant une profondeur non négligeable, avec des sujets universels, abordés tout en justesse. On découvre cette héroïne dans ce passé particulièrement sombre, difficile, douloureux, dans cette famille de cœur, plus que de sang, un peu déjantée en apparence, mais où les sentiments sont pourtant bien réels, pour finir par nous toucher véritablement. Quant au casting, il est à la hauteur, Scarlett Johansson est toujours aussi excellente dans ce rôle, je continue d’être totalement sous le charme de cette excellente Florence Pugh, j’étais très heureuse de retrouver Rachel Weisz et le rôle de David Harbour est pour le moins décalé.

En bref : Un film qui n’a évidemment pas une importance primordiale dans le MCU, nous sommes d’accord, il ne possède aucun véritable enjeu, néanmoins, on pourra déceler quelques liens concernant le prochain cycle, qui donnent envie d’en découvrir plus, tout en nous partageant un divertissement qui reste à la hauteur, fort en scènes d’action et non dénué d’émotions !

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Un film hors du temps incroyablement prenant !

Il a su intriguer avec sa bande-annonce, il fallait savoir tenir la barre tout au long du film, que ça ne retombe pas comme un soufflé et c’est en cela que c’est une réussite totale, il tient parfaitement ses promesses, plus encore même. C’est avant tout la fuite du temps, celui que nous vivons tous, le vieillissement inexorable, celui que l’on ne voit pas toujours arriver, comme si tout ce qui nous entourait allait trop vite, sans que nous n’ayons aucune prise dessus. Un phénomène que l’on place sous une loupe, vu comme au microscope, tel une boule à neige, isolée de tout, un lieu comme coupé du monde où tout s’accélère, qui voit passer les années, en quelques minutes. Un sablier qui défile violemment, qui met les corps à rude épreuve, mais les esprits aussi, des grains de sable que l’on voit passer sans pouvoir les arrêter, qui vous font prendre conscience bien plus vite des enjeux de la vie et de la mort, que l’on touche inévitablement du doigt. Grande amoureuse du travail de M. Night Shyamalan, j’ai retrouvé son talent avec un plaisir non dissimulé et comme toujours, il maîtrise son œuvre, avec sa patte, ce style bien à lui, ce goût de l’étrange, qui prend ici encore, tout son sens. Visuellement, c’est un petit bijou, quasiment un huis clos, mais en extérieur, sur ce petit bout de plage maudit, paradisiaque et cauchemardesque à la fois, il placera l’angoisse à un niveau assez exceptionnel. Peu d’effets spéciaux seront présents, mais je dois dire que ceux utilisés sont pour le moins marquants, percutants même, ils ne laisseront pas indifférents et apporteront une réelle intensité au récit. En ce qui concerne le scénario, bien qu’il soit tiré d’une BD, il est admirablement traité dans cette version cinématographique, parfaitement écrit, il nous attrape dans ses filets, sans jamais nous lâcher. Dès les premiers instants, on sent que quelque chose ne va pas, cette sensation d’étrangeté, on ne parvient pas à mettre le doigt dessus, mais tout paraît trop beau pour être vrai, un sentiment qui va aller crescendo. L’aventure ne fera que devenir plus bizarre au fil du temps, les éléments se multiplient, s’aggravent, les indices s’accumulent, mais là encore, jamais on ne s’approche de la vérité par nous-mêmes, jusqu’à ce qu’elle vienne sonner le glas, tel un immense choc. Quant au casting, il est simplement parfait, le duo Gael García Bernal/Vicky Krieps y est tout en nuances, j’ai beaucoup aimé le rôle d’Alex Wolff et il en va de même pour Thomasin McKenzie.

En bref : Un film qui met sous le microscope la vie en accéléré, un huis clos au grand air, angoissant, qui met en avant la fuite du temps de la plus terrible des manières, un mystère à part entière, qui tiendra en haleine jusqu’à son dénouement, un dénouement explosif, qui mettra en exergue toutes les facettes de cette expérience extraordinaire, qui marquera les esprits pour longtemps !

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Une comédie d’action pour le moins efficace !

Avant toute chose, ce qu’il est important de souligner, c’est que c’est véritablement une comédie d’action, donc il ne faut pas oublier un aspect, déjanté, un peu décalé, non négligeable, qui peut dérouter quelque peu. Clairement, c’est un film qui ne se prend pas au sérieux, qui n’hésite pas à dévier légèrement vers un certain surréalisme de temps en temps, un humour très caustique, ironique, mais qui devient finalement une vraie identité. Le contexte est également assez original, il est toujours intéressant d’aborder les maladies mentales, puisque c’est bien de ça dont il s’agit, bien que ça ne soit peut-être pas de la plus réaliste des manières. C’est néanmoins un véritable désordre psychologique qui est mis en avant, avec les conséquences terribles qui en découlent et surtout, cette impuissance tangible, face à un quotidien qui ne peut être normal, ainsi qu’à un manque cruel de soins. J’ai beaucoup aimé la réalisation de Tanya Wexler, extrêmement vive, moderne, ultra colorée, c’est une petite bombe explosive, qui nous en envoie pleins les yeux et c’est un vrai régal. Visuellement, ça reste un film d’action à petit budget, mais qui parvient à faire le job, la qualité reste bien présente, les quelques effets spéciaux sont réussis, mais le véritable point fort, c’est incontestablement les combats, qui sont parfaitement chorégraphiés. Ils nous offrent des scènes d’action percutantes, extrêmement immersives, elles sont brutales dans les gestes, on sent un engagement incroyable et je dois dire que c’est terriblement efficace. En ce qui concerne le scénario, on ne va pas se mentir, c’est assez simple, si ce n’est le contexte qui a su être original, le reste est pour le moins prévisible, sans grande surprise. Néanmoins, l’intrigue est tout à fait prenante, extrêmement bien rythmée, on se prend au jeu, on ne s’ennuie pas une seconde et même si les rebondissements n’en seront pas vraiment, le plaisir est tout à fait au rendez-vous. Notons qu’en plus d’un certain humour décalé, le récit n’est pas dénué d’émotions non plus, en grande partie en ce qui concerne l’histoire de cette héroïne et de ses blessures, qui parvient finalement à nous toucher. Quant au casting, il est tout à fait correct, j’étais très heureuse de retrouver Kate Beckinsale, j’ai beaucoup aimé le rôle de Stanley Tucci, celui de Jai Courtney est surprenant et j’ai grandement apprécié la présence de Bobby Cannavale.

En bref : Un film d’action qui ne se prend clairement pas au sérieux, qui possède une grande part de déjanté, mais qui la maîtrise très bien, c’est décalé, mais pas trop, sans jamais tomber dans le totalement bizarre, on nous partage un contexte original, intéressant, à travers des scènes d’action qui en font toute la force, même si les surprises seront peu au rendez-vous !

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Un biopic passionnant de richesses !

Nous connaissons tous Pierre et Marie Curie, nous connaissons leurs découvertes, nous savons qu’ils ont fait de grandes choses et que leurs trouvailles ont permis de grandes avancées, notamment en médecine, mais j’étais très loin de connaître aussi bien leur histoire. Un couple atypique, qui a vécu pour la science, ils se sont rencontrés grâce à elle, leurs sentiments se sont forgés en même temps que leurs travaux, mais c’est un amour véritable qui les liait et surtout, d’un respect mutuel extraordinaire. Et c’est une notion primordiale, qui ressort tellement de ce film, ce respect qui faisait tant leur force, celui de son mari notamment, qui a tout fait pour que sa femme et lui soient sur un pied d’égalité, qu’elle soit toujours mise en avant. C’était une équipe, ils ne faisaient rien sans l’autre, travaillaient dans une osmose incroyable, ils se comprenaient, ils se complétaient et parvenaient à mener à bien des recherches extrêmement précises. La réalisation de Marjane Satrapi est assez sublime, bien que l’univers soit particulier, très pointu, son travail prend une tournure presque poétique, à travers un jeu de lumières notamment, qui est simplement magnifique. Néanmoins, c’est une atmosphère qui peut paraître assez sombre, par les recherches scientifiques, mais aussi par les périodes Historiques mises en avant, qui font partie des plus terribles et qui ne cachent pas la réalité des faits. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement écrit, basé principalement sur des flash-back, ils nous permettent d’explorer le passé, le présent et le futur de ce couple, mais aussi celle de leurs découvertes au fil des ans. Bien que ce soit un biopic, on ne s’y ennuie pas une seconde, c’est un récit qui passionne, qui apprend, qui nous plonge dans une autre époque, avec ses mentalités, ses évolutions et les réactions extrêmes qui peuvent exister. Parce qu’au-delà d’un biopic, c’est une histoire particulièrement riche dans les thèmes abordés, notamment la place de la femme, dans des domaines longtemps réservés aux hommes et la façon dont celles qui ont voulu s’imposer ont été perçues. On se rend compte de la violence dont elles étaient les victimes, les insultes qu’elles recevaient quotidiennement, le dédain, le mépris, même quand on reconnaissait leur génie, on faisait tout pour le minimiser ou même le diaboliser. Quant au casting, il est absolument parfait, Rosamund Pike excelle tout simplement dans ce rôle, Sam Riley est également tout à fait à la hauteur et j’ai évidemment adoré le second rôle d’Anya Taylor-Joy.

En bref : Un biopic absolument passionnant à tout point de vue, qui nous offre le récit d’un couple, une histoire d’amour, autant que scientifique, extrêmement touchante, qui nous livre également le pouls d’une époque, en constante évolution, mais aussi au travers des épreuves terribles qui la compose !

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Un film difficile et très touchant !

Lorsqu’une légende urbaine devient votre seul espoir, le seul moyen que vous ayez trouvé pour sauver l’une des personnes les plus importantes de votre vie, c’est le postulat de départ de ce film. Difficile d’être face à la maladie lorsque l’on est enfant, d’autant plus lorsqu’il s’agit de votre mère et que l’on essaie tant bien que mal de vous cacher la situation, ou tout du moins de ne rien vous expliquer. Alors on commence à imaginer le pire, à se renseigner, mais pas aux sources les plus sûres, la peur prend le pas sur tout autre sentiment et on trouve l’espoir dans le moindre détail, même s’il ne peut pas exister vraiment. Cette histoire, c’est celle d’un jeune garçon solitaire qui se raccroche aux branches, qui voit sa vie s’écrouler et qui tente le tout pour le tout, en partant sur les traces d’une légende capable de sauver sa mère. La réalisation de David Oyelowo est excellente, elle nous immerge dans un univers forcément difficile, mais qui saura pourtant se montrer d’une poésie rare, c’est un imaginaire à part entière qui se dessine sous nos yeux. Une petite dose de fantastique qui prend vie à travers des scènes presque bucoliques, qui recèlent un certain lyrisme, qui en deviennent presque magiques, mais qui auront finalement un double sens de lecture. Notons également une présence très artistique, à travers des instants qui prennent vie sous les traits d’un crayon, qui apportent là encore, une identité propre, une authenticité qui nous immerge plus profondément dans cet environnement féerique. En ce qui concerne le scénario, il est assez simple dans ses grandes lignes, néanmoins, sa force vient essentiellement de son histoire et de tous les messages qu’elle véhicule, c’est là que réside tout son intérêt. C’est une véritable aventure, celle de la dernière chance, que vont partager deux jeunes âmes aux destins difficiles, ils vont partir sur des chemins aux accents imaginaires, qui revêtent une importance cruciale pour eux. Ils vont apprendre à se connaître, à se confier l’un à l’autre, dévoilant leurs blessures, ils vont faire preuve de courage, pour surmonter les épreuves dans cette véritable quête d’identité et ils vont en quelque sorte, panser leurs cicatrices. À travers leurs péripéties, ce sont des sujets forts qui seront abordés, la maladie bien sûr, comment y faire face, les répercussions qu’elle peut avoir sur l’entourage, mais aussi la maltraitance infantile, celle que l’on tait et que personne ne voit. Un cocktail d’émotions extrêmement Intense, qui saura nous bouleverser instantanément par son universalité, par sa justesse, ne tombant jamais dans le pathos, simplement en gardant un espoir exceptionnel, celui de profiter de ce que l’on a, plutôt qu’à penser à l’après. Quant au casting, il est parfait, David Oyelowo tient un rôle difficile, tout en nuances, Rosario Dawsony est terriblement touchante, Lonnie Chavis est d’une crédibilité sans faille et j’ai adoré l’interprétation d’Amiah Miller.

En bref : Un film dramatique, aux accents de fantastique, l’histoire d’une légende urbaine qui personnifie l’espoir d’un jeune garçon perdu, prêt à tout pour sauver sa mère, un récit bouleversant à bien des niveaux, qui nous fera voyager à travers un univers aussi magique, que tragique et finalement, ce sont toutes les facettes de la vie qui y sont réunies !

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Un film bouleversant et plein de tendresse !

Il est rare que l’on s’attache plus particulièrement à la paternité, d’autant plus dans de telles conditions, devenir père célibataire, en même temps que devenir veuf, une réalité bien sombre, mais une réalité tout de même. Ce n’est pas un sujet simple à aborder, devenir parent est déjà difficile en soi, lorsque l’on est deux, mais seul, ça l’est encore plus, en y ajoutant également un deuil presque impossible à faire, parce que l’esprit est déjà trop occupé. Et rapidement, on se rend compte que les préjugés ont la vie dure, que lorsque l’on parle de naissance, ce sont souvent les jeunes mamans qui sont mises en avant, laissant aux papas un rôle plus mineur. C’est au travers de ce drame que l’on comprend qu’un père célibataire a beaucoup de mal à trouver sa place, qu’il est bien plus souvent question d’entraide entre mamans et qu’il est sûrement encore plus complexe de trouver ses marques. La réalisation de Paul Weitz est tout à fait appropriée, il met en lumière avec beaucoup de talent, de tendresse, un récit pourtant difficile, il y a une douceur que l’on ressent clairement dans les lumières utilisées, c’est chaleureux. Bien sûr, visuellement c’est assez simple, néanmoins, c’est de qualité, le grain est presque nostalgique, c’est coloré, mais aussi presque tamisé et c’est dans une ambiance très intime que l’on nous plonge. En ce qui concerne le scénario, il est évidemment assez simple, mais on mise tout sur un récit poignant et sur les messages qu’il souhaite nous livrer, dans tout ce qu’ils ont de plus percutant, de plus bouleversant. Oui, c’est une histoire dramatique, néanmoins, on ne tombe jamais dans le pathos, bien au contraire, c’est la force de résilience, la volonté d’aller de l’avant pour ce petit être qui n’a plus que vous, lui apprendre tout ce qui compte et plus encore. Et malgré la difficulté inhérente à cette situation, on peut compter sur une petite pointe d’humour qui sait alléger l’ambiance, qui vient comme un baume, pour apaiser les souffrances, les épreuves de la vie. Des mots forts qui sauront nous toucher en plein cœur, parce qu’ils sont riches en vérités, ils montrent que la parentalité n’est pas toujours idéale, mais qu’avec de l’amour, nous sommes capables de tout, même si ça ne sera jamais parfait. Quant au casting, il est excellent, on voit un Kevin Hart bien différent, mais tout simplement bluffant et j’ai beaucoup aimé la présence de DeWanda Wise.

En bref : Un film difficile par les sujets abordés, qui commence comme un drame, mais qui fait preuve d’une force exemplaire pour le surmonter, qui nous fait partager une histoire bouleversante à tous les niveaux, d’une justesse simplement sublime et qui saura nous livrer une vision bien différente de ce que peut représenter un parent !

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Un film de science-fiction ultra prenant !

Un présent sans histoire, tranquille, jusqu’au jour où une armée du futur vient vous prévenir qu’une invasion extraterrestre est en train de détruire l’humanité, une guerre est en cours et ils ont besoin de bras. Une façon pour le moins originale d’aborder ce sujet de science-fiction pour le moins classique, qui a été vu un nombre incalculable de fois, mais je dois dire qu’ici, ils ont pourtant réussi à sortir complètement du lot. Effectivement, lorsque l’on y ajoute ce côté voyage dans le temps, on allie deux concepts qui fonctionnent à merveille et qui nous offrent un univers assez poussé, que l’on prend beaucoup de plaisir à découvrir. Mêler contemporain et futuriste, c’est assez paradoxal, mais j’ai particulièrement apprécié les questions qui vont de pair, notamment lorsque l’on se penche un peu plus sur les vies en jeu, sur ces guerriers du présent, plongés dans un avenir qui leur est totalement inconnu. La réalisation de Chris McKay est juste extraordinaire, très honnêtement, on peut même regretter qu’il n’ait pas eu la chance d’être diffusé au cinéma, c’est un travail qui méritait clairement le grand écran, pour l’apprécier d’autant plus. Les effets spéciaux sont d’une qualité époustouflante, notons que les extraterrestres sont d’ailleurs assez effrayants, d’une férocité et d’une efficacité redoutable, ils ne laissent que peu de chance à nous, pauvres humains. Autant vous dire que les scènes d’action sont bluffantes, elles nous offrent un spectacle de tous les instants, pour nous en mettre plein la vue et nous immerger dans cette guerre sans concession, à l’issue pour le moins dramatique. En ce qui concerne le scénario, je dois dire qu’il est plutôt bien mené, bien que certains éléments soient classiques du genre, il y a une véritable authenticité, une identité propre, qui lui apporte toute sa force. Tout n’est pas parfait évidemment, plusieurs événements sont assez prévisibles, certaines révélations n’en sont pas vraiment, mais ça ne gâche en rien notre plaisir, ainsi que les nombreuses surprises auxquelles nous aurons droit. C’est une aventure d’une intensité remarquable, ultra prenante, elle ne nous laisse pas une seconde de répit, du début à la fin, nous sommes pris dans un véritable tourbillon, un cocktail explosif, qui saura également se montrer touchant. Quant au casting, il est tout à fait au rendez-vous, Chris Pratt est tout simplement parfait dans ce rôle, j’ai beaucoup aimé la présence d’Yvonne Strahovski et celle de Betty Gilpin également.

En bref : Un film de science-fiction qui tient clairement ses promesses, il ne déçoit jamais, nous offre un univers qui a su allier classique et originalité, pour nous immerger dans un univers à part entière, nous livrant un récit sans aucun temps mort, rythmé par des scènes d’action de folie !

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Un film original et extrêmement prenant !

L’idée de faire un film sur l’une des plus terribles méchantes de chez Disney n’était pas la plus simple, on ne peut pas dire que son capital sympathie fasse particulièrement envie et pourtant, c’était du génie, notamment par la façon dont c’est traité. On pouvait difficilement s’imaginer apprécier un tel personnage, ou même ne serait-ce que compatir avec elle, néanmoins, ce sera bel et bien le cas, tout au long de cette aventure. C’est toute une vie que nous allons apprendre à connaître, une jeune fille sans repères, qui a subi le pire, qui a perdu le seul être qui représentait son univers et qui a dû se construire sans personne. Un quotidien dramatique qui se dessine sous nos yeux, marqué par la tristesse, par la solitude, mais aussi par une amitié qui sera sa seule constante, avec laquelle elle va évoluer tant bien que mal et qui lui apportera l’amour qui pouvait tant lui manquer. La réalisation de Craig Gillespie est une petite merveille, absolument sublime, elle a du style, de la modernité, du peps, on en prend plein les yeux, c’est à la fois très sombre dans les couleurs utilisées et extrêmement vif dans les mouvements. On peut noter la beauté des costumes, ils sont tous extraordinaires, il en va de même pour les maquillages, c’est un monde de la mode cruel par bien des aspects, qui saura également nous faire rêver par sa qualité et par son extravagance absolument sublime. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement écrit, il est agréable de voir que Disney possède encore de belles idées originales, parfaitement exploitées dans notre cas, pour nous livrer un récit fort et pour le moins percutant. L’intrigue prend son essor sur plusieurs années, mais elle ne traîne jamais en longueur, nous avons la sensation de ne pas voir le temps passé, nous serons immédiatement plongés dans le vif du sujet. Dans cette vie faite de rêves malgré les malheurs, malgré cette jeunesse bancale, l’espoir d’un avenir meilleur où l’on pourrait montrer ce que l’on veut et à obtenir enfin cette reconnaissance qui a tant fait défaut. Mais tout n’est pas si simple lorsque le mental ne suit pas toujours, parce que les maladies psychologiques existent, qu’elles sont une véritable souffrance, nous en voyons un exemple ici, bien que les mots ne soient pas dits clairement. Quant au casting, il est exceptionnel, Emma Stone fait une prestation absolument bluffante, Emma Thompson y est extraordinaire, j’ai adoré le rôle très différent de Paul Walter Hauser et j’ai trouvé Joel Fry extrêmement touchant.

En bref : Un film inattendu, qui pose un regard terriblement humain sur l’une des plus grandes méchantes de chez Disney, qui nous montre son parcours de vie, les épreuves qui l’ont forgé, dans cette instabilité constante, qui la pousse vers les extrêmes, que ce soit en bien ou en mal, c’est un récit finalement très émouvant, qui nous touche en plein cœur par ses failles et ses espoirs !

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Un film d’horreur qui fait plouf !

Dieu sait que j’apprécie les risques pris par le cinéma français dernièrement, le voir sortir des sentiers battus, de ses sempiternelles comédies vues et revues, ce film devait être dans la même veine, mais ce fut tout autre. Effectivement, tout était présent pour en faire une réussite extraordinaire, le postulat de départ n’était pas loin du génie, très honnêtement, le mélange de ces situations, dans un film de genre était du jamais vu et faisait espérer beaucoup. Pourtant, très rapidement, on sent que les choses ne seront pas si idéales et malheureusement, ça se confirme assez vite, le soufflé retombe, pour ne laisser qu’un immense gâchis. L’univers avait tout pour être attirant, angoissant, une maison engloutie sous un lac, suite à la construction d’un barrage, une expédition en plongée sous-marine, dans ce cadre inévitablement sombre. Le cadre était posé, il n’y avait plus qu’à l’explorer en profondeur, à aller au bout de l’idée, mais finalement, nous allons rester en surface, finissant par plonger dans de nombreux clichés, sans que jamais on ne s’envole vraiment. Alors bien sûr, on ne peut pas nier un certain frisson, il est inhérent à l’oppression que l’on ressent inévitablement dans ce genre de situation, néanmoins, on ne parvient jamais à entrer complètement dedans, restant comme extérieur à tout ce qui va se dérouler. La réalisation d’Alexandre Bustillo et Julien Maury n’est pas mauvaise en soi, rien n’est véritablement raté, je dois dire que certaines scènes sont même pour le moins impressionnantes, malheureusement, une fois de plus, ce n’est pas abouti. Pour autant, visuellement, on pêche clairement par une volonté trop immersive, qui vient nous perdre par des mouvements de caméra excessifs et on fini par ne plus rien voir du tout, c’est beaucoup trop brouillon. En ce qui concerne le scénario, malgré la volonté de sortir du lot, qui reste ancrée pendant une bonne partie de l’intrigue, on retombe dans des travers beaucoup trop classiques et éculés, qui nous déçoivent grandement. Non seulement le rythme est très lent, à chaque étape, on attend qu’il se passe quelque chose, on espère, mais on ne voit rien de plus arriver, le mystère traîne, sans que l’on ne parvienne vraiment à le cerner pleinement. Mais en plus, lorsque les clés du dénouement se font peu à peu, tout est expédié en deux coups de cuillère à pot, sans plus d’explications, d’approfondissement, nous laissant dans l’expectative et avec cette sensation de tout ça, pour ça. Malgré un métrage assez court, on en vient clairement à s’ennuyer, à trouver le temps très long, dans l’attente d’une surprise qui ne viendra jamais, puisque tout est très prévisible, du début, jusqu’à la fin. Quant au casting, là aussi, il est très loin d’être mauvais, j’ai d’ailleurs beaucoup aimé la prestation de Camille Rowe, même si James Jagger est à mon sens, un peu moins bon.

En bref : Un film d’horreur qui avait un potentiel monstrueux, qui pouvait être absolument unique dans le genre, mais qui ne saura jamais le révolutionner malheureusement, qui retombe très vite dans des clichés beaucoup trop vus, il n’a pas su tirer son épingle du jeu et nous offre une histoire que très peu agréable, sans aucune surprise, nous laissant un goût amer !

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Un dessin animé comme une ode à la liberté !

Avant tout, c’est un petit bout de vacances, une véritable carte postale nostalgique de nos étés d’enfance, de ses moments d’insouciance et de cette parenthèse bien à part, que nous vivons pendant ces deux mois. Ici, nous sommes en plus propulsés en Italie, pays de la dolce vita par excellence, de ses glaces, de son accent, de ses traditions et de ses paysages, de quoi nous faire rêver un peu plus, tout en nous dépaysant. Un véritable voyage, loin d’être touristique, seulement dans ces petits villages rustiques, sans fioritures, presque hors du temps, une authenticité bien plus agréable et qui possède un cachet tout simplement inégalé. Mais on ne s’arrête pas à cette simplicité, puisque l’imaginaire sera une fois de plus de mise, avec ce monde fantastique sous-marin, peuplé de créatures extraordinaires, qui ont une vie comme vous et moi, une famille, un métier, mais pour qui l’Homme, plus particulièrement, la surface, représente un vrai danger. La réalisation d’Enrico Casarosa est absolument sublime, l’animation est d’une qualité toujours aussi époustouflante, pleine de couleurs, de vie, elle respire la bonne humeur et parvient à nous donner le moral instantanément. C’est tout un environnement qui prend vie sous nos yeux, avec une identité propre, on peut y déceler une véritable allégorie sur l’écologie, qui vient subtilement se greffer à cet univers, pour nous toucher d’autant plus. En ce qui concerne le scénario, il peut paraître simpliste et si effectivement, il n’est pas des plus complexe, il cache bon nombre de messages extrêmement forts, qui font justement tout l’intérêt de cette superbe histoire. C’est une quête profonde de liberté, partir à l’aventure, s’éloigner de tout ce que l’on a connu, découvrir le monde, sans avoir peur du moindre danger extérieur et faire ses propres expériences, même s’il s’agit d’erreurs. L’apprentissage de la vie, sortir de l’enfance, grandir, c’est le parcours de tous, avec ses hauts, ses bas, ses petits bonheurs, autant que ses grandes découvertes et de tous ses petits riens, qui feront de nous, des adultes. Mais c’est avant tout une grande histoire d’amitié, qui se fait aussi avec ses désaccords, ses petites jalousies, mais plus encore, ses moments de complicité, ses fous rires et ses idéaux de jeunesse, qui peuvent paraître futiles, mais qui sont si importants. Une ode à la différence également, à la tolérance, aimer autrui sans préjugés, qui vient nous bouleverser plus encore, un sujet universel, toujours d’actualité et qui saura toucher chacun d’entre nous, par son incroyable justesse.

En bref : Un dessin animé qui cache bien plus que ses apparences simplistes, une véritable carte postale de vacances d’été, de légèreté, mais surtout, un formidable récit d’amitié, qui saura révéler des messages extrêmement forts, touchants et qui nous fera partager un panel d’émotions tout en finesse !

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Un film d’horreur délicieusement fun !

Le postulat de départ n’est en lui-même pas des plus original, l’échange de corps a été mainte fois abordé, avec plus ou moins d’efficacité et dans des situations toutes plus différentes les unes que les autres. Néanmoins, c’est le contexte qui en fait tout le côté cocasse, que l’âme d’un des pires tueurs en série, se retrouve dans le corps tout fluet, innocent d’une adolescente et vice versa, c’est clairement là, le véritable point fort. C’est essentiellement en cela que c’est le plus intéressant, ici que réside tout l’humour, tout l’aspect décalé de cet univers, propice aux quiproquos et à tout ce que l’on peut imaginer de plus irrésistible. Néanmoins, bien que le fond soit indéniablement drôle, n’oublions pas que c’est un film d’horreur, loin de faire véritablement peur, je dois dire que les scènes de meurtres sont pour le moins sanglantes et délicieusement marquantes. La réalisation de Christopher Landon est tout à fait correcte, il fait le job, il maîtrise son sujet, sans pour autant être des plus exceptionnel, c’est un travail qui se laisse regarder. Visuellement, c’est tout en modernité, le vrai point fort réside dans les scènes d’action, qui sont incroyablement imaginatives lorsqu’il est question d’effusions en hémoglobine et c’est tout ce que l’on en attendait. En ce qui concerne le scénario, ce n’est pas le plus fou qui soit, nous sommes d’accord, assez simple en tout point, il n’est que peu surprenant, pour autant, il nous tient en haleine, pour nous divertir au mieux. L’intrigue est rythmée, il n’y aucun temps mort et l’on se prend au jeu, sans grand retournement de situation certes, mais le plaisir coupable est lui bien présent, on ne s’ennuie tout simplement pas. Néanmoins, j’ai pu regretter que le fond soit parfois trop adolescent, trop niais en quelque sorte, on fait dans le bon sentiment et bien que ce soit compréhensible pour le public visé, j’ai trouvé ça gênant. En réalité, j’ai la sensation que l’on a voulu aborder des sujets forts, importants, juste dans le but de mettre un peu plus de profondeur au récit, mais ils tombent comme un cheveu sur la soupe, sans jamais être parfaitement incorporés à l’histoire. Quant au casting, il est exemplaire, Vince Vaughn fait sûrement la meilleure performance, même si Kathryn Newton n’est pas en reste et Misha Osherovich m’a fait mourir de rires.

En bref : Un film d’horreur qui utilise un concept très souvent utilisé, mais qui le fait dans une situation qui fonctionne à merveille, propice à l’humour, aux scènes les plus cocasses, bien que le récit ne soit que peu surprenant, il nous entraîne dans ses péripéties et nous fait partager un divertissement pour le moins agréable !

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Un film d’action efficace et ultra prenant !

Il s’agit d’un remake basé sur le film français « Le Convoyeur », j’avoue ne pas l’avoir vu et ne pas pouvoir juger de sa qualité par rapport à celui-ci, néanmoins, ce que je peux affirmer, c’est que cette adaptation est une réussite. Alors bien sûr, il s’agit d’un film d’action, le postulat de départ est annoncé dès le début, il est clair, sans ambiguïté et il tient ses promesses brillamment, nous livrant un résultat survitaminé. Un univers que l’on pourrait trouver classique, qui touche aux braquages, que l’on a déjà pu voir à de nombreuses reprises, mais qui va s’avérer finalement plus subtil que ça et plus surprenant même. Les ramifications seront plus complexes, l’environnement plus riche, il mettra en avant des domaines violents, peu légaux, qui auront pourtant des accointances pour le moins haut placées. On reconnaît immédiatement la réalisation de Guy Ritchie, sa patte est toujours bien présente, sa volonté de mettre en scène ses idées, notamment avec une temporalité du récit bien particulière. Visuellement, c’est un sans faute, peu d’effets spéciaux, tout est dans la brutalité des faits, dans les scènes d’action, extrêmement intenses, vives, d’une efficacité redoutable, elles ne sont pas dépourvues de violence et sont terriblement percutantes. En ce qui concerne le scénario, il peut paraître assez simple en apparence et si le fond l’est effectivement, la forme l’est beaucoup moins, nous offrant un déroulement surprenant, ainsi qu’une écriture originale. L’intrigue ne se dévoile pas entièrement tout de suite, on la découvre peu à peu, j’ai beaucoup aimé cette façon de faire d’ailleurs, elle nous réserve un rythme qui va en s’intensifiant, prenant toute son ampleur au fur et à mesure. C’est une aventure qui se fait presque tout en froideur, dont on ne comprend pas immédiatement les tenants et aboutissants, mais dont la vérité va se faire jour de la plus cruelle des manières. On se prend au jeu, on se laisse porter par les événements, surprendre à de nombreux moments et on découvre un récit tout en nuances, nous livrant un portrait de l’humanité, de sa plus terrible facette, prête à tout pour son propre désir. Quant au casting, il est absolument parfait, Jason Statham y est toujours aussi excellent, j’étais particulièrement contente de retrouver Josh Hartnet et Scott Eastwood est tout en intensité.

En bref : Un film d’action qui tient clairement ses promesses, nous offrant un divertissement exemplaire, extrêmement rythmé, on ne s’y ennuie pas une seconde, plongeant dans une intrigue plus surprenante, ainsi que dans un univers pas si simple que les apparences veulent bien le faire croire et nous livrant une quête finalement non dénuée d’émotions !

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Un film qui avait du potentiel !

Le postulat de départ était pour le moins intéressant, une catastrophe naturelle ou non, on ne le sait pas vraiment, mais qui prive la population de la faculté de dormir, plongeant le monde vers l’apocalypse. C’est immédiatement prenant, intrigant, on se pose de nombreuses questions, cherchant à savoir ce qui a pu provoquer un tel cataclysme et nous sommes instantanément plongés dans l’urgence de la situation. Effectivement, nous avons maintenant l’habitude de voir des films traitants l’absence d’un de nos sens, mais s’attaquer au sujet du sommeil était une idée brillante, propice à un traitement de fond intéressant. Nos corps ne peuvent vivre sans dormir, rapidement, tout dégénère, nos cerveaux sont trop stimulés, sans aucun moyen de se reposer, survient rapidement, hallucinations, violences et à la fin, la mort, quasiment inéluctable. Il est connu que les dégradations sont rapides, néanmoins, elles le sont peut-être trop justement ici, il n’y a presque pas de juste milieu, on passe au pire quasiment du jour au lendemain, au plus extrême, comme si l’Homme n’attendait que ce prétexte pour montrer sa pire facette. Néanmoins, les réactions, sont elles, très crédibles, lorsque le monde est au bord du chaos, l’humanité révèle bien souvent son image la plus monstrueuse, l’égoïsme devenant la seule loi qui règne en maître et peu importe les victimes collatérales, tant que la survie de soi est possible. La réalisation de Mark Raso n’est pas mauvaise en soi, il nous immerge dans cet univers très sombre, très angoissant, avec beaucoup de talent, on se sent tout de suite investis dans cet environnement hostile. Visuellement, c’est assez simple, quasiment aucun effets spéciaux, tout est dans la suggestion, c’est une catastrophe invisible, sur laquelle nous n’avons aucune prise et j’ai justement beaucoup aimé ce côté impalpable, que l’on ne peut maîtriser. En ce qui concerne le scénario, c’est malheureusement là où le bât blesse, malgré un véritable intérêt pour l’intrigue, son déroulement est beaucoup trop aléatoire, trop irrégulier et vient gâcher un véritable potentiel. Effectivement, on a cette sensation irrémédiable que tout est survolé, rien n’est véritablement approfondi, les réactions, les explications, on reste en surface, sans aller plus loin et il est franchement dommage de ne pas avoir exploré ces pistes, avec plus d’intelligence. Alors bien sûr, ça se laisse regarder, on ne s’ennuie pas et nous nous prenons au jeu, néanmoins, ça aurait pu être meilleur, on pouvait prétendre à mieux, c’est un manque que l’on ressent réellement. De même, le dénouement, bien que là encore, absolument passionnant dans ses révélations, dans son intérêt, ne parvient pas à relever le niveau, bâclé, il tombe comme un cheveu sur la soupe, sans être plus exploré que quelques minutes, nous laissant presque frustrés. Quant au casting, il est tout de même de qualité, j’ai beaucoup aimé le rôle de Gina Rodriguez, je suis sous le charme de la jeune Ariana Greenblatt et Lucius Hoyos est tout aussi crédible.

En bref : Un film qui avait un énorme potentiel, particulièrement original dans la catastrophe mise en avant, il aborde un sujet fort, propice à mettre en lumière la noirceur de l’âme humaine, mais qui va trop vite, trop en surface et dont le manque d’approfondissement, créé un véritable manque, qui nous laisse malheureusement avec cette sensation d’inachevé !

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