Requiem for a dream fait parti de ces films a la réputation telle que j'avais peur de les voir, pour éviter le déluge d'émotions. C'est finalement fait, et comme beaucoup de monde, j'en suis tout retourné, comme très peu de films peuvent se targuer de m'avoir retourné.

C'est une descente aux enfer des plus monstrueuses, captivantes qui soit. On suit au travers de nos 4 personnages le destin auquel mène la consommation de narcotiques. Moralisateur? Oui. Bien sur. Mais de là a dire que ce n'est qu'un film de prévention, clairement pas. Evidemment que ça fait réfléchir, mais le film est une petite pépite de cinéma.

Daren Aronofsky excelle pour nous immerger dans la psyché d'être humain dérangé, je m'en doutais après Black Swan et RFAD finit de me convaincre. Sa réalisation est tellement évocatrice, on ne vit pas le film du point de vue du spectateur mais bien comme les acteurs. La musique aidant beaucoup au climat oppressant s'installant petit a petit pour finir dans le chaos total.

Il faut, voir Requiem for a dream, il faut le voir en tant que cinéphile car c'est un bijoux, autant que pour le message, qui si il est moralisateur est un message qui a une raison d'être. Des vies sont détruite de cette manière c'est pas juste de la fiction, et je pense que ce sont des films comme celui là, qui peuvent en sauver certaines.

Absolument jouissif. C'est du mélange entre du Marvel et du classique de disney, et le résultat est juste magnifique. Au niveau de l’esthétique pour commencer, c'est tellement beau que j'en chialerais.

Et tout le reste est réussi, le film traite son personnage principal avec une incroyable sensibilité, que ce soit dans son fort intérieur que dans sa relation au personnages secondaire, et plus particulièrement bien sur a Tadashi, et a Baymax. Je trouve ça d'autant plus fort pour ce premier qu'on installe vraiment quelque chose de fort entre eux et dans un laps de temps très court !

A part ça, le méchant est vraiment classe, et ses raisons sont vues et revu mais c'est correct.
Dernier point, mais non le moindre, la musique. Le titre "Immortal" des Fall Out Boy passe a merveille, un bijou !

Je ne saurais que trop vous conseiller d'aller le voir, comme un disney bien sur et non comme un marvel même si les personnages en sont inspiré, ça pète la classe, il y a de l'émotion, c'est drôle, c'est beau, il y a tout ce qu'il faut pour passer un super moment !

Ooookay. La réputation n'est pas volé, c'est un chef d'oeuvre.

On commence par applaudir bien fort la prestation saisissante de Joaquin Phoenix, sans qui le film perdrait toute sa maestria puisque celui-ci est pour ainsi dire tout seul a l'écran pendant deux heures. Et dieu que ce personnage méritait une interprétation de cette trempe.
Je le trouve vraiment très vrai. Un être humain de la plus profonde sensibilité qui soit, abattu par la perte de son être cher et comblant cette sensibilité, ce manque d'affection par un comportement qu'on peut juger de sale, obscène, a l'opposé de qui il est.
Et le plus intéressant est le contexte dans lequel il existe. La société semble être devenu un lieu de solitude extrême ou les rapports humains sont un luxe que les gens ne prennent plus le temps de s'offrir, ou l'on passe par une agence pour faire écrire ses lettres celles-ci devenant parfaitement impersonnel, où les gens préfèrent avoir un ami en la personne d'une IA qu'un être de chair et de sang, car celui ci sera parfaitement conforme a nos attentes et nos besoins, notre quête de la perfection, du confort ultime a mené a notre déshumanisation. Et le film plonge donc dans une profonde mélancolie.

Le film traite plusieurs sujet et il le fait bien, le premier étant bien entendu, sobrement : l'amour.
Qu'est ce que l'amour, ou sont ses frontières, est il dépendant des barrières physiques? Peut on aimer d'amour une personne qu'on ne peut voir ni toucher?
On traite bien-sur l'amour sous un angle spécifique lié a la marginalité de cette romance, mais on traite également le bagage habituel, jalousie, trahison, perte de l'être aimé, isolement..

Le deuxième sujet majeur est la véracité des sentiments de Samantha, son évolution, que faire de son potentiel illimité..
Et le dénouement mêle les deux avec une maestria, une poésie incroyable.

Her est un film d'une grande finesse, d'une grande profondeur et d'une incroyable force. A travers la relation d'un humain et d'une machine il comprend ce premier comme peu de film le font, dans tout ce qu'il a de rêveur déchu, de poète incompris, tout simplement d'être humain. Incontournable.

Alors que je m'attendais vraiment a une immonde bouse, projet almanach est un film plutôt correct.

Les personnages si ils apparaissent au début comme très plat, très caricaturés gagnent vraiment en profondeur au cours du film, qui s'avère ne pas être si débile que ça.

Bien sur il y a ce côté teenage movie, qui surfe sur l'idée que voyager dans le temps c'est l'éclate, et sincèrement c'est vraiment bien fait ! Tout le passage du festival est relativement génial.

Mais a part ça, il y a également un petit côté "effet papillon", les ressors dramatique marchent plutôt bien et c'est pas si facile que ça de réussir a conjuguer les deux !

Tout juste brillant.
Je n'en finis pas de vanter les mérites de la réalisation incroyable de PTA, Boogie Nights en est le meilleur exemple qui soit, débordant jusqu’à ras-bord des plans séquences magistraux dont il a le secret.

Le film est réussi en tout point, il dépeint l'univers de la pornographie des années 70/80 avec justesse, force et humour sans jamais laisser a l'histoire un seul temps mort (ce qui est d'habitude le seul petit bémol des films d'Anderson).

Malgré le côté très cru qui incombe forcément a cet univers, les personnages sont magnifiquement bien écrit, avec une justesse et une sensibilité aux antipodes de la vulgarité seule a laquelle on aurait pu s'attendre.

Je n'en finis pas d'être subjuguer par le génie de PTA, et j'ai vraiment hate de pouvoir voir Inherent Vice !

C'est pas mirobolant, tout le début du film est plutôt bien ficelé et presque original (je fais de gros efforts en disant ça, c'est vraiment PRESQUE), on en arrive nous même a douter de la version du personnage principal et c'est sur ce point assez bien foutu.

Sauf que passé le quart de film, tout se transforme en quelquechose de parfaitement classique, attendu. Film d'action tout ce qu'il y a de plus bateau : gentil poursuivit par méchant, gentil entraîner pauvre fille avec lui, gentil tuer méchant, révélations, méchants décèder, ciao.

Alors ça se regarde biensur mais c'est vraiment de l'action pour faire de l'action, il y a très peu de fond alors qu'il y avait sujet a faire mieux avec cette idée !

C'est une très bonne surprise. Aussi drôle que dérangeant, cette oscillation permet de maintenir tout le film a un niveau d’intérêt constant.
Léger regret au niveau des dialogues, c'est vraiment drôle mais je suis persuadé qu'il aurait été possible de faire quelque chose de plus croustillant !

Je trouve l'idée des deux visions du monde, avec pilule et sans pilule, brillante. C'est assez effrayant, et le film tient au final un discours assez engagé sur le traitement de la maladie mentale. Cette psychiatre fort sympathique incarne parfaitement cette critique, un accompagnement très superficiel, aucun contrôle de prise des médicaments, la menace d'internement si refus, et surtout la recherche de la "bonne santé mental" au détriment du bonheur du patient. On se moque qu'il soit ramené a l'horreur qu'est sa vie, tout ce qui compte pour nous c'est de le rendre saint d'esprit.
Je trouve la manière assez intelligente !

Le film a clairement pour vocation d'être drôle plus qu'effrayant, cependant il marie les deux avec brio, chose pas facile a faire.
Drôle, horrifique, socialement pertinent, c'est un cocktail assez inattendu pour ce petit ovni !

Assez appréciable, je critiquais les deux premiers sur leur manque de personnalité et la non digestion de leurs influence, ça s'améliore.

Déjà on se concentre sur un seul antagoniste, Three fingers, qui devient une figure, pas emblématique mais au moins caractéristique de la saga.

Bon a part ça, je trouve le film moins bien construit que les deux autres. C'est ultra répétitif, et du coup devient assez vite chiant.
Mais bon on a tout ce qu'on attend d'un slasher de serie B, des effets numériques dégueulasses, des acteurs aussi doués qu'une cuvette de chiotte, des personnages mal écrit, des boobs, de l'hémoglobine, bref, voila !

Splendide.
Tout le film dégage une incroyable mélancolie, grace a une BO splendide, des images lyriques, et une narration super fluide, regarder Still Alice c'est comme descendre tranquillement le cours d'une rivière dans une vieille barque en bois en admirant le coucher de soleil au loin.

C'est extrêmement émouvant, la prestation de Julianne Moore vaut son oscar vraiment, la scène du discours m'a mis les larmes aux yeux.
Dans l'ensemble malgré le sujet le film est assez optimiste, mais insiste tout de même sur l'horreur et et l’inéluctabilité de la fatalité.. Cependant ce n'est jamais sombre, le film baignent constamment dans une sorte de lumière rassurante.

De plus, voir Kristen Stewart faire autre chose que Twillight est vraiment agréable, elle offre également une très jolie prestation !

Ouais, ça fait peur, mais c'est d'une qualité plutôt moyenne.

Utilisation abusive et pas très inspirée des jumpscare, jeux d'acteurs assez pauvre, et surtout un travail assez pauvre au niveau de l'ambiance qui est censé être a la base de tout film d'horreur.
Je veux dire que tout plonger dans le noir ne suffit pas a créer une ambiance, ça te fait juste te dire "mais allume la lumière pauvre andouille".

Ceci dit tout n'est pas a jeté. La figure horrifique de Mr Boogie est assez efficace, un design sobre mais qui fait son petit effet. L'histoire est assez intriguante en fait, mais casse pas non plus trois pattes a un canard.

Déception.

Tout partait bien pourtant, avec cette caméra qui s'en va s'insinuer dans des circuit informatique pour déboucher sur une explosion nucléaire.. C'est après que ça se casse la gueule.

J'aurai un compliment a faire au film, c'est de traiter la figure du hacker de manière assez crédible. C'est un compliment et en même temps non, j'aime assez quand le hacker est une sorte de magicien, de super héros virtuel, ici on explique tous ses tours qui ne sont déja pas mirobolant.

Cependant il y a de vrais soucis au niveau de la vraisemblance. Le FBI fait sortir un détenu de prison en raison de ses capacités en informatique, soit.
Pourquoi le mec devient un agent de terrain? Prend les initiatives? C'est pas parce que c'est Chris Hemsworth et qu'il a des biscoto énorme qu'il est autre chose qu'une sorte d'analyste. On essaye bien de donner une petite explication, mais elle est tellement anodine que non ça ne passe pas.

Ensuite, Chris Hemsworth parlons en joue comme une huître défraîchi, et le reste du cast ne rattrape rien.
Mais ce n'est pas grave puisque vraisemblablement construire ses personnages n'était pas la priorité de Michael Mann.

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On est a un point tel de manque de construction qu'on est obligé de faire raconté une anecdote sur le 11 septembre a la flic dont j'ai oublié le nom, juste avant qu'elle se fasse descendre, dans une tentative désespéré de créer de l'empathie [/spoiler]
La romance n'a ni fondement, ni utilité, en plus d'être vraiment teléphonée. Aucune relation d'ailleurs n'est réussi,[spoiler]Merde le film bute trois des personnages principaux en moins de 3minutes, et j'ai pas sourcillé, il y a forcément un beug dans la matrice ! [/spoiler]

Je parle de la fin ? Allez je parle de la fin.
[spoiler]Je passerai sur la cohérence de cette "mission final", et me concentrerai simplement sur les faits.
Donc, les chinois serait tellement con qu'ils ne serait pas perturber une seule putain de seconde si au milieu de leur marche un type se prenait un tournevis dans l'oeil? Déja ça, ça casse absolument tout, ensuite niveau enjeux.. bah l'acteur censé joué le super méchant a un charisme d'huitre, en plus d'être introduit deux scène avant, et se fait tuer en deux deux dans une scène aussi brouillone que débile.
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant.



Michael Mann est (apparement, c'est le premier film que je vois de lui) un réalisateur de grand talent et a pondu des oeuvres mythiques que je me devrai de voir tôt ou tard. Alors qu'est ce que Hacker vient foutre la au milieu ? Je soulève une question a laquelle je ne répondrai pas. J'en sais rien, mais il parait évident que tout le film a été baclé.
Par exemple je serais curieux de voir si mes oreilles défaille ou si j'ai bien entendu, mais le calibrage du son et a deux moment du film complétement foiré. Les voix des personnages surplombent tout le reste qui est pourtant censé être une foule affolé, puis ça change, on peut presque voir un type tourné un bouton dans tous les sens et dire "meerde, non, pas comme ça, un peu plus a gauche, nonononoooooon"
La question mérite réflexion.

Christoph Waltz est incroyable. Si il y a un truc a ressortir de Big Eyes, c'est son édifiante prestation, le charisme qu'il dégage, cette démence révélé progressivement, il est juste parfaitement parfait. Voilà c'est dit.

A part ça, et bien j'ai plutôt apprécié ce film !
Contrairement a la majorité, je retrouve un peu la patte de Burton, certes beauuucoup moins que dans ses autres films, et surement que si je ne savais pas qu'il avait fait le film j'y aurais moins fait attention.

Enfin le fait est que si le film n'est pas des plus Burtonesque, il est vraiment solide, les acteurs sont au tops, estétiquement rien a redire, ça fait du bien de voir un univers en couleur chez Burton.

Le seul soucis étant : Mais que branle Burton?
Ses deux derniers films étaient des ersatz ratés de tout son style, là il nous sort un film bien foutu mais loin de ce qui fait son génie, et il a mis Alice 2 en chantier, et a accepté de réaliser.. Dumbo ? Je sens le pauvre vieux extrêmement blasé, plus disposer a faire des films sans âme mais qui marchent qu'a faire rêver une communauté plus restreinte avec des films dont il avait le secret.
Je suis pas le plus grand fan de Burton, mais j'aime beaucoup son travail sur énormément de film, ça me fait assez de mal de le voir être réduit a ça.

Mais allez voir Big Eyes, c'est vraiment bien fichu.

J'ai vu ce film sans réelles attente et la surprise est plutôt bonne !

Premièrement, Pierre Niney, est un acteur formidable. Il campe ici tout en nuances les différentes facette de son personnage, de la plus vil a la plus gentillette avec une justesse impressionnante.

L'histoire se déroule sans trop d'originalité, mais certains rebondissement, car parfaitement amenés, font vraiment mouche.

Léger reproche tout de même,

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L'idée de base est génial, tout ce qui tourne autour du bouquin, l'escroquerie, l’extorsion, le problème c'est qu'arrive la scène du meurtre de jesaisplussonnom. Et c'est pas mal fait, bien au contraire, c'est absolument génial, mais c'est tellement prenant, qu'on en oublie le problème initiale. Et ce jusqu'a la fin, et c'est dommage, vraiment, c'était ce qui faisait le coeur du film, son originalité !

Ce film, est juste, putain, de GENIAL !

Acclamé ni par la critique, ni par le publique, je m'attendais vraiment a un plantage des Wachowskis sur le coup, et bien c'est la plus grosse surprise cinématographique que j'ai eu depuis un bon bout de temps !

l'univers est juste incroyable, totalement emprunté a l'anim biensur (je ne l'ai pas vu mais il est évident qu'ils ont cherché un maximum a coller a l'univers, quitte a ce que le film comporte plus les codes du manga que du cinéma) mais qui donne lieu a tellement d'innovation en terme de montage ou de narration que c'est juste génial !

Bref Speed Racer est un sacré ovni, mais un putain de chef d'oeuvre, qui innove a chaque putain de seconde et qui réussi absolument tout ce qu'il entreprend !

Merci !

Je m'attendais a ce que Marcus Nispel massacre une autre franchise, je suis obligé d'admettre que pour le coup Vendredi 13 est un slasher correct a défaut d'être bon.

Jason est montré menaçant, on le minimum requis de développement des personnages pour un film du genre, le fils a papa est vraiment énervant, c'est rythmé on s'ennuie vraiment pas..

Après le problème c'est que c'est Vendredi 13, une saga mythique, et que le film se contente d’enchaîner les différents clichés du genre.
C'est juste une pompe a fic qui essaie d'exploité les vieux slasher dans la veine des remake de Freddy, massacre a la tronçonneuse etc, mais ça a la mérite d'être un minimum divertissant. Pas comme ce dernier !

Non le fait que la fin rende hommage a Paul Walker ne me fera pas dire que ce film est bon.

J'arrive décidément pas a avoir une quelconque empathie pour ces personnages, il y en a pas un qui ne m'insupporte pas a outrance.
Mais je vais pas revenir là dessus.

Les dialogues sont extrêmement mal écrit, et même les scènes d'action réussissent a être ennuyeuses, j'avais jamais vu ça. Pourquoi? Eh bien parce que c'est toujours pareil, pendant 10 minutes on pourrait réutiliser les même plan qu'on s'en rendrait pas compte. Vroumvroum explosion.

J'étais un minimum enthousiaste a l'idée que le film reprenne la continuité de Tokyo Drift, un épisode qui m'insupporte moins que les autres, et surtout a l'idée de voir Statham en méchant frère vengeur de Luke Evans.
Et bien le lien avec TD tient en deux scènes, et je pensais pas que c'était possible d'écrire aussi mal un bad guy.
"C'est une ombre", ils le répètent assez, et c'est exactement ça. Un petit tour et puis s'en va, on ne parle pas de son frère, on ne parle pas de Han, on se fou juste sur la gueule. et on ne le voit plus. Dommage car son introduction était plutôt prometteuse.

Evidemment l'hommage a Paul Walker rend la fin un minimum émouvante, car si je n'apprecie pas ses personnages il est évident qu'au fil des films les acteurs sont devenu proches. Mais ça n'est pas un argument de qualité pour le film.

Voilà, je supporte pas l'univers de cette saga, qui fait tout pour être "cool" mais ne parvient qu'a être ridicule. Et ça se sent bien dans ces punchline a la con.
PS : Roman Pierce est le comic relief le plus relou de l'histoire du cinéma, c'est désormais officiel.

Clairement, j'attendais pire.

Je suis pas un fan, pas du tout, de l'humour de Jamel Debouzze, mais malgré ça j'ai réussi a apprécier quelques gags assez réussi.
L'histoire est assez bien rythmée, on s'ennuie pas, le film développe un véritable propos autour de l'acceptation de la différence, du changement.


J'aimerais juste faire un commentaire sur quelquechose qui me dérange un peu.
Louis de Funes. Je trouve vraiment sale, irrespectueuse cette façon de faire. On peut voir ça comme un hommage, mais je suis pas de cette avis, ce qui fait tout le charme de Louis de Funes, c'est Louis de Funes, et une pâle imitation n'y a rien a voir.

LE classique de Carpenter.

Eh bien c'est loin d'être celui qui m'aura le plus marqué. C'est vraiment bien foutu, mais je trouve pas vraiment la sève qui fait d'un film le film majeur d'un réalisateur.

Le design de la chose est brillant, on dirait du Cronenberg, c'est absolument gerbant, mais c'est appréciable.
Un climat de tension très bien foutu, la menace est partout.

Mais le mec a aussi fait Halloween, et Halloween reste son putain de classique, voilà.

Je m'attendais a une catastrophe sans nom, c'est juste un film assez mauvais.

Le plus gros soucis est le manque total d'originalité, les blagues sont vu vu vu vu et revu, et rien de spécial n'y est ajouté.
Ceci dit, a petite dose j'aime bien l'humour de Max Boublil. Mais là soit les blagues sont sans âmes, soit je ne les comprend juste pas. (Darmon qui fait la voiture dans le confessionnal? )

Après, c'est pas mal filmé, c'est rythmé, et il y a un soin auquel je ne m'attendais pas apporté aux costumes et aux décors.

Ouille la déception.

Je m'attendais a adoré ce film, la bande annonce étant particulièrement réussi, et présageant un film très beau sur la poursuite de ses rêves.

Raté. Le film traite en effet de la poursuite de ses rêves, et met de manière interessante en opposition le monde de la vente/assurance avec celui de l'art. Mais de manière très superficiel et sans une once de subtilité.

Petit exemple pour le manque de subtilité, le mari de Florence qui discute de la fille d'une amie voulant devenir danseuse, et qui avance en gros l'argument que "trololol elle est trop grosse". Ok le message est honnête mais d'un lourd !

La relation entre les deux personnages est très mal traité, il manque des étapes, on ressent pas la naissance des émotions, la faute a une mauvaise écriture du scénario et surtout des dialogues, qui en plus sont terriblement mal interprété. Plus un problème de direction d'acteur qu'autre chose je pense, puisqu'il y en a pas un pour rattraper l'autre, c'est du texte répété tout simplement.

En plus de ça, je l'ai dis j'aime l'idée qu'une femme se prennent d'affection pour un homme lui inspirant la liberté alors qu'elle même est enfermé dans sa vie et sa profession. Mais Florence est marié et a deux gosses. Encore mieux, son mari est un type charmant ! Et dire que la petite grosse ne fera pas danseuse et vendre des quad ne fait pas de lui un connard qui mérite d'être tromper ! Il ne faut pas pousser le cliché trop loin.

Dernière remarque, après j'arrête, mais on parle tout le film de cette fameuse signature. Je ne suis qu'un pauvre étudiant n'ayant jamais eu le plaisir pour le moment d'avoir affaire aux assurances, je m'assoie sur l'idée de comprendre ce qui se passe ?
Je sais que ça compte pas dans le message mais j'en reviens au manque de subtilité, l'important c'est de comprendre que assurance = connard. Ok. Mais on le sait tous ça, on appel ça enfoncer des portes ouvertes.

Voilà je suis vraiment déçu, l'histoire avait un potentiel fou, mais le tout est gâché, le film va pas au bout de ses idées, même pas a un dixième de ses idées, c'est plat, superficiel et fait sans conviction.

Un des tout meilleurs film que j'ai pu voir depuis que j'ai commencer la filmographie de Big John.

L'ambiance est terriblement angoissante, travaillé a la perfection. On en apprend progressivement plus sur l'histoire, assez précis pour que ce soit badass, assez énigmatique pour faire flipper.
La brochette d'acteur est fort convaincante, et le film finit en apothéose avec un climax super intense.

Comme quoi ce n'est pas le budget qui fait les grands films ! (même si Carpenter a prouvé qu'il savait composé avec aussi bien un petit qu'un grand)

Assez génial, de manière inattendu.

Toute la première partie du film est vraiment intrigante, original et surprenante, ça annonçait quelque chose de vraiment cool.
Assez dommage que quand les meurtres commencent, ça devienne beaucoup moins inspiré et plus convenu.

Luke Evans campe un psychopathe absolument génial. J'aime beaucoup le fait qu'il ai conscience de ce qu'il est, et l'assume pleinement, c'est plutôt original dans ce genre de production.
J'aurais aimé qu'on l'approfondisse plus, plutôt que de se contenter de faire finalement un slasher banal.

Ah, le fameux troisième films en direct to vidéo.. Je crois que ça pourrait devenir une légende urbaine en soi.

Je peux pas critiquer ça, ce serait vraiment tirer sur l'ambulance, a même titre qu'un Hostel 3 ou un Souviens toi l'été dernier 3 (pour cité des exemples personnels récents) le film ne cherche ni a être bon, ni a apporté une pierre a l'édifice de la saga, mais seulement a faire du fric avec un film a bas budget en capitalisant sur la réputation de la franchise.

Donc forcément c'est mal filmé les effets sont a chié le scénario pourrait me servir de pq.. Mais bon.
Assez drôle de voir le film essayer de faire un lien avec ses prédécesseur de manière absolument pathétique.

Plutôt déçu.

J'étais assez emballé par le concept, tout con mais il fallait y penser. Et ça commence plutôt bien, le film pause de très bonne base a son univers, en nous présentant brièvement le conte, et en introduisant Hansel et Gretel adulte qui défouraille de la sorcière.

Jeremy "badass" Renner interpretant Hansel, c'est juste parfait. En revanche, Gemma "so cute" Arterton pour jouer Gretel, c'est une grosse erreur de casting. Eva Green a apparemment été présenti pour le rôle, et elle aurait été tellement plus génial !
Attention j'adore Gemma, c'est le rôle qui est pas taillé pour elle !


Bref, une fois les personnages introduits, vous pouvez arrêter le film, il y a pour ainsi dire plus rien. Personnages secondaires inutiles, intrigue vu et revu en carton, révélation low cost, a la limite sont a sauver quelques scène d'action plutôt sympa et le one liners cliché mais efficace du grand frère.

Grosse, grosse, grosse remonté de la saga après deux opus assez quelconque, Saw 7 est absolument brillant et un des tout meilleurs de la saga.

Du chemin a été parcouru depuis le premier épisode, on est plus du tout dans l'esprit saw et c'est justement ce qui me plait : c'est imprévisible, neuf.
Les deux derniers cherchaient encore a mettre Jigsaw au centre de manière poussive, celui ci étant mort. Ici plus de Jigsaw : Mark Hoffman.
Je suis fan de ce personnage depuis le 5, et là c'est clairement SON film.
L'antagoniste n'est pas John Kramer, mais son rejeton difforme.
Depuis le début on sent que tout est sous son contrôle, qu'il a tout prévu et que rien ne diffère de ses plans. Pour la première fois, il perd le contrôle. Il a créé Hoffman, pensant s'en débarrassé après sa mort, mais non, ça a déconné. Et voilà qu'on se retrouve avec un tueur encore plus barge que le précédent, né des cendre de Jigsaw mais complètement différent.
Cependant, et c'est quand même assez fascinant, notre bon vieux John reprend le contrôle depuis sa tombe, avec une révélation finale comme au bon vieux temps, hallucinant.

En tant que torture porn, c'est le meilleur de la saga. C'est sale, psychologique, et en grande quantité (quelquefois un peu gratuitement certes) et puis le fan service est de qualité puisqu'après 7 film,

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enfin on voit le piège a ours inversé en action !

Bref, je crois que ça se voit, je suis complétement enthousiasmer par ce film, qui a su compléter intelligemment chaque faille instauré par les derniers opus, pour obtenir un tout absolument cohérent et génial.
Alors faut-il faire un film de plus?
Clairement non. Soyons rationnel, l'oeuvre de John est terminé, et surtout, ce septième film est un petit miracle, qui offre une fin excellente a une saga qui s'engouffrait petit a petit dans le mauvais.
Si huitième film il y a, il est évident que ce sera pour faire un carton facile au box office.
Je crois que c'est pourtant prévu, malheureusement, mais je ne demande qu'a être surpris.

PS : J'ai oublié de parler du traditionnel connard qui passe les épreuves. C'est bien plus original, bien mieux écrit que dans les deux derniers, même si on perd la patte de John dans ces labyrinthe, les inscriptions au murs sont notamment assez dépourvu de sens. Mais comme je l'ai dis, ce qui m'a beaucoup plus c'est cette absence, cette perte de controle de Jigsaw.

Toujours très solide, mais moins bien que le premier.

L'ambiance est très bien posé, les personnages toujours super solide pour un slasher, plusieurs petites sous intrigues s'entrecoupe de manière assez agréable, et surtout Wes Craven continue d'utiliser les codes du slashers pour en faire une satyre.

Je ne peux pas m’empêcher de me dire que Sydney Prescott est le personnage le plus maudit de l'histoire du cinéma, et dire qu'il lui reste encore deux film auxquels survivre...