Quelle déception.

Le sujet était vraiment un sujet avec lequel il était très possible de faire un film très émouvant, et je trouve triste de voir que le réalisateur n'a absolument rien a raconté, c'est l'équivalent d'un trou noir cinématographique.

Le thème des camps de concentration est a peine survolé, par des anecdotes amené comme un cheveux sur la soupe et par des morceau de scénario réglé en deux temps trois mouvement par un truc aussi con qu'une petite dispute. Et quand je dis petite dispute, c'est vraiment des toute, petites, dispute. Et a côté de ça les dialogues sont creux, il ne se passe absolument rien, intégré une histoire de cul là au milieu est vraiment ridicule, le film passe complètement a côté de son propos, bref, a éviter d'urgence.

Un disney vraiment sympathique, avec un méchant absolument immonde, quelques chanson sympa et un personnage très attachant en celui de quasimodo.

Je trouve juste un peu moyen cette morale finale : "Ta gueule le moche, laisse la jolie fille épouser le beau gosse et ramène ta bosse dans la friendzone !", mais bon il faut aussi être un peu logique.

Concept vraiment intéressant mais aussi vraiment casse gueule.

Du coup, malgré le fait que le film soit très bons sur beaucoup de point, c'est assez dommage de constater que l'ambition du scénario n'est pas assez grande pour que le scénariste se soit casser le cul pour établir une cohérence dans les voyages temporelle. J'ai toujours été énervé par cette manie qu'on les personnages sachant plus ou moins comment ça marche de toujours s'énervé et dire qu'il ne l'expliquerons pas. C'est comme si le scénariste nous disait avec un gros carton : "cherchez pas a comprendre, moi même je sais pas trop ce qui se passe !"

Bref ceci mis à part j'ai beaucoup aimé, Joseph Gordon-Leviit est excellent, le film est très beau, c'est propre, la fin est adapté, et contrairement au critique que je peux voir je n'ai pas trouvé qu'il souffrait de trop de longueur.

Un biopic plutôt intéressant mais qui demande je pense une connaissance déjà approfondi de ce qu'il raconte.

Je suppose qu'en Pologne cela ne pose aucun problème puisque Walesa est vraiment un des personnages clé de l'histoire du pays, mais pour nous pauvre petits occidentaux c'est tout au mieux un sous paragraphe dans un chapitre d'histoire au lycée.

Ceci dit, pour ce que j'en sais, c'est très fidèle, très bien orchestré et vraiment instructif pour peu qu'on soit un peu attentif. Robert Więckiewicz (me demander jamais de prononcer son nom) est vraiment parfait dans le rôle principal.
L’intégration d'image d'archive au milieu renforce encore l'authenticité du film.

On déplorera quelques longueurs, un peu inhérente au biopic historique, mais rien d'horrible et elle survienne surtout au début, le dernier acte est extrêmement prenant.

Plutôt brillant. Vraiment brillant même, j'ai adoré.

Le personnage interprété ici avec brio par Jake Gyllenhaal est un sociopathe vraiment fascinant, et le parcours qu'il suit tout au long du film est génial. Cet ascenseur du sensationnel, on va toujours plus loin, on franchi encore plus toute limite du sens morale, et le crescendo est vraiment superbe.

Par contre, je réagis pas souvent au commentaire, mais Al31 :

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"je ne vois pas trop le parcours du héros d'un point A à un point B."

Sérieusement? Le mec commence en temps que chômeur qui vole de la ferraille pour vivre, et ils finit patron de sa propre entreprise qui marche très bien avec 3 stagiaires? Peut-on faire plus évident comme parcours? ^^

Sinon je dirai qu'un gros point fort du film est son éclairage, vraiment favorable a la mise en place d'une ambiance spécifique au film, oppressante, tout en étant très esthétique.

Au niveau du message le film tape très fort, les médias prennent toute les critique possible mais qui plus est de manière plutôt réaliste et subtile. Que ce soit cette recherche du sensationnel ou bien la volonté de manipulation des foules, le sujet est très bien traité, c'est captivant de bout en bout, bref, courez voir Nightcrawler de suite ! (Encore un changement de titre inutile, Nightcrawler non seulement claque plus et est plus adapté.)

En long en large et en travers, La French est un film foutrement bien foutu.

Jean Dujardin livre ici une prestation complètement différente de ce qu'il a l'habitude de nous faire, il a quand même un jeu assez spécifique que je n'ai pas reconnu ici, et bien que j'aime son style habituel ce changement est vraiment appréciable. Même si certes je ne l'ai pas vu dans tout les films qu'il a fait.

Notre loulou a part, le film est d'une très bonne intensité, extrêmement prenant, les personnages sont en grand nombre mais bénéficie tous d'un travail soigné, les flics, les voyous, les gentils, les méchants, tous les personnage ou presque ont une vrai substance.
Chaque rencontre entre le juge et le chef de la french est génial, avec un rythme, un cadre, et des répliques toujours très bien pensé.

J'aime beaucoup quand un film vend un juge comme autre chose qu'un gros chiant qui bouge jamais son cul et empèche juste l'obtention de mandat, le juge Michel est plus actif que la majorité des flics de Marseille ça change.

Tiens et d'ailleurs je suis content que le film ne se contente pas de tourner à Marseille. Rester dans le cadre de la ville aurait minimisé l'impact international de cette affaire. Tourner quelques scène a New York ou à Paris augmente vraiment de manière significative les enjeux.

Seul regret, la fin, trop abrupte.

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On dirait qu'ils avaient oublier que le juge Michel devait mourir et que du coup ils ont vite fait tourné trois scènes, les ont mis au ralentis pour un effet dramatique, et ont conclu. Je trouve ça vraiment baclé en comparaison du reste du film !

C'est sympa, le scénario tient vraiment la route quoiqu'un peu trop complexe peut être, certaines choses aurait gagné à être clarifier, les activités du personnage de Tim Roth par exemple sont un mystère, on sait que c'est un méchant mais on s'attarde jamais sur le pourquoi du comment.

Comme le souligne Cellophane, on déplore tout de même une réalisation très froide qui ne contribue pas vraiment a la création de l'empathie. Cela concorde avec la relation des d'Alice et Grégory, qu'on nous vend comme assez profonde mais qui du fait de cette réalisation glaciale et du manque de soin apporté a la mise en place de la relation, parait un peu survendu.

Mais dans l'ensemble, a part le dernier quart d'heure qui n'a pas grande importance est fini par être assez ennuyeux, Möbius est un assez bon film d'espionnage.

Loin d'être le meilleur film de Fincher, et souffrant notamment de la comparaison inévitable avec Seven, Zodiac reste un très bon film porté par une belle brochette d'acteur !

Je parle de comparaison avec Seven car dans les deux cas le film parle de la traque d'un tueur psychopathe, mais les deux films adopte un angle et des objectifs très différents. Zodiac vise vraiment a retranscrire assez fidèlement l’enquête, bien que cela reste très romancé, et cela empêche par exemple d'avoir une fin "satisfaisante".

Le rythme est certes lent, mais l'univers de Fincher est bien là.
Le trio d'acteur principaux offre une belle prestation mais je trouve tout de même les personnages peu approfondi, surtout vu la longueur du film, on avait le temps.

Wahou, ça c'est un film d'animation.

Réussi a tous les niveau, l'animation est chouette, c'est blindé d'émotion et le message pacifiste passe parfaitement sans la moindre lourdeur. Et ce message passe au travers d'une belle critique du regard américain patriotique, incarné par le personnage de Kent Mansley, qui passe officiellement dans mon top 5 des personnages pour lesquels j'ai le plus eu envie de rentrer dans la télé pour lui enfoncer la tête dans le goudron. Il ne cherche pas a se renseigner, il veut détruire le robot, et ce uniquement et je cite "parce que dans tout les cas il ne vient pas de chez nous". Ce type est juste l'exemple même du du patriote avec des oeuillères qui ne voit pas plus loin que le bout de son propre nez. Oui, de son propre nez, car il est également complètement égoïste

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"Je m'en fiche de mon pays, je veux vivre"[/spoiler], et toute ces critiques sont vraiment très habile. Egalement une mise en garde sur les dangers de la bombe atomique, enfin, le film a une vraie profondeur sociale !

La relation entre chose venu d'ailleurs et personnage innocent, c'est vu et revu, et on ne peut s'empêcher de comparer le géant de fer a E.T, on ne peut pas dire que le film innove en ce point. Il y a beaucoup de simmilitude, ça m'a beaucoup frappé en particulier [spoiler]avant que le géant s'envole.. et qu'il répète ce que Hoghart lui a dit plus tôt dans le film. "Me go. You stay. No following." sérieusement, c'est totalement inspiré du départ de E.T qui dit "be good" a la soeur d'Elliott. C'est pas une critique, au contraire c'est génial ! Mais il sait rendre cette relation touchante, et ça rend certaine scènes vraiment magnifique.

Un classique d'animation, a voir !

Je pensais pas dire ça d'un film de David Fincher un jour mais.. C'est d'un mauvais !

La réalisation est propre, la question n'est pas là, mais je trouve que le style Fincher n'est vraiment pas efficace et pas adapté a cette histoire. Histoire qui, si le concept de vie vécu a l'envers est potentiellement génial, ne s'avère être au final que le Forrest Gump du pauvre.

L'histoire d'amour qui est la pierre angulaire du scénario n'a pas de base solide, et c'est tout le film qui se casse la gueule. Nombre d'élément du film sont inutiles, les quelques scènes avec son père, etc, jamais le film ne rend ses personnages attachants ou ne donne a leurs relations une quelconque profondeur.

Deception !

Vu en avant première ce dimanche, avec toute la com qui a été faite autour de ce film il était impossible de ne pas l'attendre énormément, même si ce n'est qu'un spin-off d'une sage d'animation sympa sans être transcendante.

Le risque était donc une grosse déception, il n'en est rien, le film surpasse ses papas de loin, chose rare pour un spin-off.
Déja, ça s'explique par le fait que les pingouins sont les personnages les plus cool de l'univers de madacascar, là ou le chat potté de Shrek s'est planté parce qu'il n'a jamais eu le potentiel d'être autre chose qu'un sidekick.

Les pingouins donc, passent beaucoup mieux, c'est drôle c'est attachant et c'est classe, les gosses aimerons, les grands aussi !

Concept vraiment wtf qui aurait gagné a être mieux exploité dans cette veine. On avait un potentiel nanar d'exception, mais au lieu de ça le film se prend beaucoup trop au sérieux et ne part pas assez loin dans son délire.

Et en tout point c'est mal foutu du coup, le traitement des personnages est inexistants, leur relation futile, qu'on tente de nous vendre comme ayant subit un gros traitement pendant le climax, mais non, donc la fin est juste ridicule.

Il aurait été intéressant de traiter le sujet sous un angle beaucoup plus subtile : Le film traite son sujet a travers les yeux d'un enfant qui découvre que le père noel est un putain de démon, alors pourquoi ne pas axé son développement psychologique autour du cassage du mythe sacré pour tout les enfants ? Au lieu de ça, aucune réaction. A part un petit peu de trouille.

Ah, et chose perturbante, il y a beaucoup trop de phallus de sexagénaire dans ce film. Je pensais pas avoir a émettre cette critique sur un film un jour, putain.

C'est assez intéressant de constater toute les enfances que ce film au message si beau a pu briser ! Enfin ça se comprend, faut avouer que certains passage sont d'une sacré violence psychologique.

Donc, point fort : Scénario. Merci monsieur Dickens, A christmas carol est surement l'oeuvre la plus adapté qui soit, et a chaque fois c'est assez passionnant, ça n'y manque pas ici.
Il y a une certaine recherche au niveau de l’esthétique, sauf que et c'est a peu près tout ce que je reprocherai au film : qu'est ce que c'est que cette animation dégueulasse??

C'est peut être subjectif, mais qu'est ce que cette motion capture est moche ! C'est vraiment dommage, ça gâche tout.

Un film de noël classique sans réel intérêt, j'en attendais mieux. Le seul bon point est le très bon maquillage de Jim Carrey. Jim Carrey qui fait ce qu'il a l'habitude de faire dans ses rôles comiques, en moins divertissant qu'a l'habitude.

Au niveau du scénario c'est très convenu, prévisible et linéaire, et surtout les décors sont juste dégueulasse. Je suppose que c'est un parti pris toute cette esthétique "jouet", mais très sincèrement c'est juste horriblement laid.

Je comptais pas aller le voir, mais finalement, j'ai craqué.

Sympatique mais dispensable, c'est sympa pour les gosses mais loin d'être d'un grand interet cinématographique.
C'est un scénario parmis ce qu'il y a de plus convenu, et les prestations des acteurs sont tout juste sympa. Les relations sont ceci dit simplement mais efficacement travaillé.

Allez, pas de mauvaise foie, ce deuxième opus est carrément correct comparé a son grand frère qui me donne des crises d’eczéma !

En quoi c'est mieux, alors déja je trouve que tout les personnages sont beaucoup mieux développé, surtout Peter Parker qui si il est toujours (selon moi) très mal interprété par Maguire, qui est face a de nombreux dilemme assez intéressant.
Tante May devient touchante et gagne en personnalité, elle devient vraiment tante May, une femme que la vie mets a rude épreuve mais qui reste forte (tu les aimais tes lunettes Octo?) tout en étant vulnérable.
Quand au docteur Octopus il est bien mieux traité que le bouffon vert, mais gagnerait a avoir une importance supérieur.
J'ai toujours du mal avec le traitement d'Harry, et MJ est moins insupportable, mais insupportable quand même.

En terme d'action les scènes proposés sont de grande qualité, la scène du métro est vraiment a retenir. Autant pour l'action que pour la symbolique.

Mais, ce n'est toujours pas génial, beaucoup de chose me gênent.
Premièrement la relation amoureuse central. Non seulement MJ est vraiment dépeinte comme une fille sans profondeur assez superficiel (moins cruche que dans le premier quand même), et tout ces jeux du je te veux/bah pas moi/bon d'accord en fait si/ouais mais non/ETC? c'est très vite gonflant, surtout qu'encore une fois les conversations qu'on nos deux tourtereaux ne volent pas très pas et sont assez affligeante de bêtises.

Mais dans l'ensemble j'ai pas envie de craché plus que ça sur ce film, parce qu'il est vraiment sympa, et que j'ai assez de saloperies a déverser sur les deux autres pour que celui ci soit épargner et conserve une bonne conotation dans ma tête !
Si vous ne devez en voir qu'un que ce soit celui là ! (même si les deux TASM sont au dessus, clairement )

J'en gardais un souvenir plus mauvais que ça, mais ça reste pas bon. Un peu meilleur que le premier, loin derrière le deuxième !

Premièrement, qu'en est-t-il du coeur du film, la relation Peter/MJ? Il y a a peine plus de consistance que d'habitude. Kirsten Dunst continue de me taper sur le système, mais on est face a des problèmes de couples concret, avec un peu d'enjeu et moins planplan qu'a l'habitude. Mais, ça reste mal traité et profondément inintéressant.

Ensuite, au niveaux du méchant. Des méchants. Des trois méchants?! Dans les deux premier films raimi parvient péniblement a en construire un seul, et là il en veut trois? Bon.
Comme prévu, Venom est baclé. Raimi n'en voulait pas et ça se voit. Intrigue autour du symbiote et le costume noir intéressante, mais du coup, venom est rajouté comme un cheveux sur la soupe !
Harry est encore très mal traité, il n'est même presque pas traité. On lui cale une amnésie au début pour nous laisser développer les autres intrigues, et d'un coup, pouf, il redevient méchant. Puis se repend. Comme ça.
L'homme sable, qui est pour ainsi dire le méchant principal souffre aussi d'une grosse faiblesse de traitement. Déjà l'idée qu'il ai tué tonton est une aberration, et comme tout les méchants de la trilogie, il est déchargé de toute faute. Osborn est contrôlé par le bouffon, Octopus par ses bras mécaniques, et l'homme-sable par son désir de soigné sa fille. C'est une vision super optimiste quand même, les gens sont tous gentil en fait. Sauf Eddie Brock qui est vraiment une sale race, mais qui encore une fois est sous le contrôle d'un symbiote.
Bref, quand on a du mal a traité un antagoniste, on en met pas 3.

Point positif qui fait pour moi passer le 3 devant le 1, les effets spéciaux sont complètement badass et les scènes d'action superbe. La scène final est vraiment génial a regarder, même si quand l'action s'arrête ça devient assez aberrant.

C'est donc officiel, Spiderman deux semble être le seul opus a sauver les meubles de cette trilogie qui, je n'en démordrai pas, est d'une bien piètre qualité.

Sympa.. Mais j'ai du mal a croire a cette histoire de rédemption.

Je sais que noel c'est magique et tout, mais quand on est au fond du gouffre comme l'est notre personnage, il faut plus qu'un petit obèse et une fille sympa pour en sortir.

Humour noir assez sympa par moment mais jamais tordant, performance d'acteurs moyennes, et on peut même pas montrer ce film aux gosses c'est bien trop vulgaires. Pourtant Bad Santa a tout d'un film de noël classique, un grand blasé de la vie n'aimant pas noël qui rencontre des gens qui lui font changer de point de vue, c'est la trame de 90% des films de noël. Sauf que là, c'est extrêmement vulgaire ! Et quitte a partir dans ce délire il aurait fallu aller plus loin, j'ai un peu l'impression que de temps en temps le réalisateur s'est fait remonter les bretelles du style "Mec, c'est un film de noel, molo"

Sympa, mais perfectible.

Le casting pour commencer, extrêmement inégal. Enfin assez mauvais même, si on enlève le génial Kevin Spacey excellent en boss psychopathe, et dans une moindre mesure Colin Farell pas mauvais dans le rôle du blaireau. Aniston surjoue. Et le trio principal déplore un gros manque de charisme.

C'est jamais vraiment hilarant, le scénario est quand même hautement improbable, pas de crédibilité. On verra ce que donne la récente suite, mais ici ça ne vole pas bien haut.

Une fin sympa pour une saga qui aura été de tout son long fort appréciable, décalé sans réel prise au sérieux, qu'on déplorera peut être seulement comme ayant des morales forcées trop bien pensante.

Cet opus est encore bien plus dans cette optique, offrant lieu a des incohérences encore plus grosse que dans les précédant. (Non, on ne peut pas faire l'aller retour New York/Londres dans la nuit et avoir le temps de faire coucou a tout le monde en rentrant)

On se rend compte a la fin qu'on s'est bien attaché a tout ces singuliers personnages, et si on ira pas jusqu'a verser une larme on sera bien un peu ému.

Et bien surprise inattendu, presque un fou rire d'une heure vingt !
Le rythme est vraiment parfaitement utilisé, ça ne s’arrête jamais, chaque gag fait son effet, Christian Clavier est hilarant, chaque personnage apporte sont petit plus comique, c'est orchestré parfaitement.. Comme une pièce de théatre en fait.

Et c'est peut être ce qu'on peut y reprocher, on a l'impression d'assister a une pièce de théâtre filmé, je n'ai donc pas été surpris d'apprendre après coup que c'était une adaptation de pièce. Je suis presque sûr que rien ou presque ne diffère, tout dans le film, du rythme au dénouement, est théâtrale. La prestation de Clavier est j'en suis sûr très inspiré de celle de Lucini dans la pièce, on croirait l'entendre sûr certaine réplique.

Cela n'enlève en rien que j'ai savouré parfaitement ce film, que je conseil vivement !

Bah ça me fait mal de l'avouer mais c'est pas si mauvais.

Crevons l'abcès immédiatement, Kev Adams est un très mauvais acteur, je supporte définitivement pas ce gus, il est le gros point noir du film.

A part ça, je suis surpris de voir que le film respecte de manière inattendu la bande dessinée. C'est parfois lourd mais j'ai ris, pas mal de fois, c'est court et ça passe très vite.
Sympa donc!

C'est moins bon que le premier film, mais c'est encore une fois un bon divertissement.

Bon point : Kim est bien moins cruche que dans le premier. Le problème étant cette fois qu'elle n'a aucune personnalité.

Concernant le scénario, c'est bateau, et assez vide, mais encore une fois c'est pas ce qu'on demande. On demande de l'action. Et donc, l'action?

Eh bien c'est assez rythmé, mais le montage complètement épileptique est assez désagréable. Voilà.

Film polémique, et pour cause, c'est osé tout de même. Très osé. Ceci dit je ne suis pas vraiment d'humeur a disserter sur la portée politique du film, en me contenter de dire pourquoi je l'ai vraiment apprécié en temps que comédie.

J'adore l'humour de Rogen et Goldberg. J'étais indécis a ce sujet ayant adoré "c'est la fin", alors que je conspue "superbad", The Interview fait pencher la balance du bon côté.
Je retrouve, dans une moindre mesure, ce côté très private que j'avais adoré dans c'est la fin, c'est saturé de private joke et de référence populaire, et ça passe très très bien, même si je conçois qu'on puisse trouver ça lourd rapidement. James Franco est particulièrement bon, juste ce qu'il faut dans la surenchère, et toute la relation de son personnage avec le dictateur est vraiment drôle.

Pas mal de scène plutôt gore dont on pourrait se passer, et bien sur il n'y rien de révolutionnaire, mais Rogen et Goldberg impose petit a petit leur style très spécifique et j'en suis d'ors et déjà un fervent partisan, en espérant que le film ne leur pose pas de problème outre mesure.

Il serait temps de penser a la retraite Ridley...

Bon bien sur j'exagère, mais il faut avouer que la qualité de son travail décroit ces dernières années. Exodus n'est pas une purge au niveau de Robin des Bois et encore moins de Prometheus, mais ça reste vraiment décevant.

C'est bien filmé, oui, il y a de belles, très belles images, oui, le film a une ampleur phénoménal correspondant parfaitement au sujet traité, ...non.
L'histoire n'a pas l'ampleur qu'elle devrait avoir, malgré des plans majestueux, et pourquoi? Parce que avant d'être un amas d'intervention divine, exodus devait être une histoire d'hommes, et les hommes ne sont juste pas traité.
Vous l'avez ressenti vous, le règne de terreur de ramsès? Non. Vous l'avez senti vous, Moïse qui s'installe en putain de leader? Non.
Moïse dans ce film n'est rien, il sert tout juste a ouvrir la marche et indiquer le chemin, a part ça bah il regarde dieu jouer a tuer des gens, tout en s’interrogeant, un peu de temps en temps pour pas paraître trop couillon.

En parlant de trucs survolé, opla Moïse a une famille : osef, opla Moïse apprend son passé, osef. En fait opla Moïse : OSEF.
Alors que de l'autre côté, Ramsès est un personnage fascinant. Non je déconne, c'est a peine mieux. On comprend vaguement qu'il aime son fils et qu'il développe un petit complexe divin.
Je peux même pas parler du reste des personnages, tout tourne autour des deux zigotos alors pas la peine d’espérer un personnage secondaire intéressant, aucun ne dépasse sa valeur utilitaire. On s'éclate.

Alors me direz vous, c'est le traitement de dieu qui importe, et le fait que les hommes soit peu traité ne fait que renforcer l'impression de puissance de [..] Blabla bla. Dieu est un gosse. Il aurait été intressant de ne pas lui donner de forme, mais on le rend concret. Impression de puissance 0.
Enfin, dieu est vraiment traité de manière biblique, et ça le rend vraiment pas intéressant a traité. Il fait ce qu'il veut, sans questionnement, mais le fait un peu n'importe comment. Alors je suis pas contre l'idée de faire un dieu comme ça, mais il y a besoin d'un minimum de fondement dans les personnages dans ce cas.

Je parle brièvement de la fin. Bon, elle est pas si mal, mais il y a des problèmes.
La traversé de la mère rouge.

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La symbolique est belle et le plan est magnifique lorsque les deux frères se font face surplombé par la vague géante. On s'attend a un truc énorme. Beh non. Ils font plouf. Et chacun se retrouve vivant de son côté, sans point de mal. Et le dernier plan de Ramsès est pathétique..

Reflexion faite, c'est au niveau de Robin des bois. Dispensable, vraiment, c'est pas un trop mauvais divertissement. Enfin si, j'ai presque envie de dire que ça rempli même pas son rôle de divertissement, puisque le rythme est lent et qu'en fait on se fait royalement chier.

Chef d'oeuvre, ni plus ni moins.

J'ai rarement vu un film d'une telle intensité, d'une telle force, tellement immersif ! Comme le dit Rowan on vit avec le personnage principal chaque instant, chaque souffrance. Et bordel qu'est ce qu'on se prend dans la gueule !

Miles Teller est bon, très bon, et son personnage tout autant, mais je suis tellement plus admiratif de la performance de J.K Simmons. Il vole littéralement le cadre quand il se trouve dedans, il est d'une justesse, d'un charisme, d'une aura, on serait presque tenté de baisser les yeux quand il tourne son regard vers la caméra. Mais vraiment, t'as peur qu'il sorte de l'écran pour te foutre des baffes.

Vraiment, a voir, de toute urgence. Je le répète Whiplash est un chef d'oeuvre.