Un film qui déconcerte un peu lorsqu'on a lu le livre car les différences sont très nombreuses. Je suis un peu déçue que l'épisode Anna (son nom est différent dans le livre mais je ne m'en souvient plus) perde tout son charme et son intensité dramatique. Le rythme en général souffre de faiblesse, mais à côté de ça, j'ai vu un film très doux avec une mélancolie caressante qui n'est pas si désagréable. Au final, "Et après" s'est avéré moins mauvais que ce que j'anticipais.

Un film à la maestria incroyable, qui est tellement maîtrisé qu'il en devient totalement admirable. La musique, les répliques, sont cultes. J'ai adoré la performance de Clint Eastwood (Wallach et Van Cleef sont aussi très bien). J'ai aimé suivre le périple de ces trois personnages très différents mais qui poursuivent un but commun, et surtout le jeu de poursuite de Blondin et Tuco, qui s'affrontent puis doivent s'associer. Un film qui frappe par son intelligence, qui est bourré d'idées, qui fait jubiler le spectateur. Du très très bon cinéma.

Un film pas très drôle, pas très passionnant, pas très tout, quoi. Ah si, c'est bien interprété (Catherine Deneuve et Vincent Lindon forment un couple charmant), ce qui sauve un peu le reste. Un film acceptable pour une soirée télé sans prise de tête, mais assez médiocre autrement.

Après avoir vu "La Mémoire dans la peau", je m'interroge. Pourquoi ce film est-il aussi connu? (je ne parle pas de la saga puisque je n'ai pour le moment pas vu les autres volets) Après tout, j'ai trouvé que ça se résumait à de la poursuite et à de l'action, sans que les enjeux soient transcendants ou le scénario foisonnant d'originalité, il n'y a même pas un poil de psychologie. Donc je suis restée assez indifférente, sauf pour le charisme de Matt Damon, toujours très doué. Mais qui sait, peut-être les suites seront-elles de bonnes surprises?

A part le fait que les protagonistes soient malades, je trouve le couple principal assez classique, voire banal, je veux dire, dans l'évolution de leur relation. Cet aspect est trop calibré à mon goût, mais par contre le film surpasse ce défaut en abordant des thèmes universels comme l'amour, la maladie, le deuil. Et en cela ce film est intéressant, car il parle au cœur des gens, ça les atteint. On pourrait dire que c'est une histoire larmoyante s'il n'y avait ce je-ne-sais-quoi, une manière de trouver les mots justes pour parler de ces personnages, et de la manière dont leur vie peut servir d'exemple à ceux qui auront la chance de la vivre au maximum. N'ayant pas lu le livre (mais je crois que je vais m'y mettre), je n'ai aucun élément de comparaison avec l'œuvre originale, et je ne peux juger le film que pour ce qu'il est, et ce n'est pas plus mal. Pour résumer, j'ai trouvé le tout trop prévisible, mais le film a réussi à me transmettre quelque chose, et c'est ce qui compte.

Certaines images frappent l'esprit du spectateur, c'est un film assez dérangeant. Après avoir vu plusieurs films sur la guerre du Vietnam, je réalise que je n'ai pas appris grand-chose de plus en visionnant "Apocalypse Now", mais par contre je pense que le vrai sujet traité est celui de la folie (ce qui paraît assez évident). Et c'est pour cela que l'on peut vraiment ressentir un malaise. Je dois dire que j'ai trouvé le film long, j'ai eu du mal à me raccrocher à quelque chose, car ni les personnages ni l'intrigue ne me passionnaient. Mais le film a une réelle profondeur, d'indéniables qualités de mise en scène et dispose de nombreuses scènes cultes (cf le surf au milieu de l'assaut, la scène d'ouverture).

J'ai été à l'extrême limite de le mettre en liste de diamant car le film a parlé à mon amour du cinéma. J'ai reconnu une partie de moi dans l'histoire de cette passion inexorable, et j'ai été très émue à la fin, mais peut-être pas assez le reste du temps. J'ai été très intéressée par le film, mais c'est surtout toute la fin qui est pour moi une explosion d'émotions, car on se rend compte de l'impact qu'a l'amour du cinéma sur ce personnage par-delà les années. La musique d'Ennio Morricone est à couper le souffle. Un film que j'aime énormément.

Une performance incroyable de Colin Firth dans ce film touchant, qui nous renvoie à notre propre condition et nous fait réfléchir sur notre existence. Je regrette un peu que la forme reste classique, voire un peu trop sage, mais je peux le comprendre car cela ajoute au réalisme du film. Au final, il touche tout de même au but car il nous donne envie de profiter des belles choses du quotidien.

Un film kitsch à souhait, aux effets spéciaux très vieillissants, et avec des péripéties douteuses (

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Superman qui bouche la faille ou qui remonte le temps pour sauver Lois Lane). Mais ça reste un film sympa à regarder, Christopher Reeve est très chouette en Superman/Clark Kent, et que dire de Marlon Brando en Jor-El. La musique est culte (merci John Williams). Au final, le film est encadré par une solide équipe (avec en plus un scénario de Mario Puzo, qui avait déjà signé celui du "Parrain"!), c'est pourquoi il reste aussi appréciable même s'il a pris un coup de vieux.

L'animation est magnifique, je n'avais jamais vu de telles techniques de dessin (aquarelle, fusain) prendre vie à ce point-là. La qualité visuelle est superbe. Je dirais que ce film est une féerie de 2h15, une immersion dans la culture japonaise, une histoire très émouvante. Dommage que le film s'étire trop, ce qui peut être un problème pour les plus jeunes (dans la salle, de nombreux enfants demandaient régulièrement "Quand est-ce que c'est fini?"), et ils peuvent passer à côté d'une histoire très touchante. Ça m'a aussi un peu dérangée, car ça ajoute une lourdeur qui contraste avec la fraîcheur du film. Mais il reste vraiment beau, et unique en son genre.

J'ai regardé ce film hier soir. Il passait à la TV en hommage à Robin Williams. Un grand acteur qui nous quitte. Le film vaut surtout pour sa prestation électrisante, même si je regrette de ne pas avoir pu regarder la version originale. A côté de ça, je n'ai pas été passionnée par le film, sûrement parce qu'il est trop axé sur la radio et pas assez sur la guerre du Vietnam, du coup le tout reste trop léger à mon goût. De plus, il est difficile de regarder des gens rire pendant tout le film si soi-même on ne le fait pas devant son écran. J'en ressors donc mitigée, mais le film reste à voir pour son interprète principal et pour l'idée que, même dans les pires situations, on peut trouver quelques moyens pour s'échapper de la réalité.

Un film décapant, décalé, et surtout, super drôle! On suit une bande complètement hétéroclite et déjantée, qui forme l'atout majeur du film. A chaque fois qu'ils apparaissent ensemble, c'est le rire assuré! J'ai adoré ces personnages, et j'espère les revoir. L'univers visuel est très intéressant, et je dois dire que pour une fois, la 3D est vraiment pas mal. L'histoire reste une lutte du bien contre le mal, mais "Les Gardiens de la Galaxie" a su trouver un ton bien à lui auquel j'ai complètement adhéré. Un Marvel cool, sans prise de tête, avec une musique au top! Un super moment!

Les 3h40 de ce film sont passées tellement vite! C'est un film sublime au possible, vraiment intéressant. Les acteurs et la musique sont splendides. C'est un film que je trouve irréprochable, sauf peut-être en ce qui concerne la fin qui m'a un peu déçue

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avec le retournement de situation, le fait que Max soit toujours vivant. Mais peu importe, c'est du grand art, avec des personnages forts et complexes. "Il était une fois en Amérique" fait partie de cette minorité de films qui laisse une empreinte dans la mémoire du spectateur, qui s'impose à lui avec une émotion toute particulière.

Le tandem Henry Fonda/Terence Hill fait mouche! Leur duo est vraiment sympa à suivre. Certaines de leurs répliques sont assez drôles. Un western bien filmé (scène de l'arrivée de la Horde Sauvage) et porté par la musique d'Ennio Morricone. Ça fait pas mal d'atouts! A côté de ça, certains effets employés sont assez grotesques (vitesse des mouvements accentuée), et j'ai décroché de l'histoire à un moment donné parce que l'objectif de vouloir faire entrer un personnage dans l'histoire ne me semble pas être un motif suffisant pour faire tenir le scénario. Mais la lettre finale de Beauregard m'a convaincue qu'il y avait d'autres enjeux dans le film, et qu'il mérite d'être découvert.

Un film qui passionne grâce au duel Al Pacino-Robert de Niro (des acteurs incroyables, mais ça ne valait sans doute pas la peine d'être précisé). Leur affrontement est intense, et le fait que le film nous ouvre à la vie personnelle des deux personnages permet de nous attacher à l'un comme à l'autre. On ne sait pas trop quel parti prendre, car au final ce sont tous les deux des hommes avec leurs défauts. Dommage que l'issue soit un peu prévisible. J'ai aimé regarder "Heat" pour le duo principal, mais l'histoire en elle-même ne m'a pas captivée, les enjeux restent faibles. Mais tout de même, à voir.

Un film que je ne suis pas prête de revoir de sitôt, tant il m'a consternée. Même si le sujet avait été intéressant, il est tellement mal filmé qu'il devient complètement indigeste. La mise en scène part vraiment dans tous les sens et l'image est juste laide. Et par dessus-tout, ce que je ne supporte pas dans le film, c'est qu'il gravite entièrement autour des deux personnages principaux, ce qui rejette entièrement le reste du monde, les autres personnages. Et par le même coup la crédibilité de l'histoire (les ellipses sont affligeantes). Julien et Sophie parlent tout le temps d'eux. Et ce n'est même pas une histoire universelle sur l'amour, ou alors toutes les histoires d'amour sont vraiment des guimauves. La fin est trop lourdingue, elle ouvre à l'interprétation, mais selon moi c'est clairement une métaphore sans subtilité pour signifier que leur amour est "en béton". Je suis déçue, parce que ce film est très connu et apprécié en général, mais il n'a jamais su m'investir dans ce qu'il racontait du fait qu'il s'échappe de toute vraisemblance. C'est un film qui ne sait pas parler d'amour avec nuance, et je le regrette, vraiment. Je suis cap de ne plus jamais le revoir de toute ma vie (bon, c'est excessif j'avoue).

J'ai du mal à me faire une idée sur "Minority Report". Tout au long du film, j'ai vu les très nombreuses qualités du scénario, des effets visuels (les voitures du futur ont la classe), enfin de tout l'univers qui avait été crée pour le film. Même si je n'adhère pas vraiment à la vision technologique du film. "Minority Report" est un film intelligent mais qui ne m'a pas frappé, je n'ai pas aimé l'image exagérément froide et je trouve les personnages trop peu construits. Par exemple, une des seules vraies caractéristiques du personnage de Tom Cruise est la douleur d'avoir perdu son fils, mais on n'en sait pas vraiment plus sur lui. Autant le film est très fouillé, autant les personnages manquent de complexité (d'ailleurs

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je reste perplexe sur le suicide de Lamar à la fin). Je suis aussi sceptique vis-à-vis de l'idée des Précogs. Mais bon, je suppose qu'il fallait bien trouver un truc pour rendre crédible le projet Precrime. "Minority Report" a attiré mon attention, mais le coeur n'y a pas vraiment été, je n'ai rien ressenti de particulier face à ce film, qui pourtant doit mener à la réflexion mais m'a juste laissé blasée. Une petite déception.

Un très joli film qui ne tombe jamais dans la facilité (niveau romance par exemple), qui est très frais, habilement interprété. On est complètement embarqué dans cette histoire touchante, et on apprécie la bande originale splendide. Le scénario est tout simple, mais le film est réalisé d'une telle façon qu'il laisse une place bienvenue à la lecture des sentiments de ses personnages. Un film qu'on reçoit avec beaucoup de chaleur.

L'histoire (vraie) avait le potentiel de donner un bon film, mais j'ai trouvé ça plutôt raté. Il est trop simple, filmé trop basiquement. Il n'est pas assez vivant dans ses scènes d'émotions, pas assez sombre dans les moments difficiles que vit le personnage principal. Les personnages sont stéréotypés (jolie fille pom pom girl, petit frère trop mignon, mère courage un peu grande gueule, mec en apparence effrayant mais ultra gentil). Je ne peux pas non plus dire que Sandra Bullock a mérité son Oscar car son interprétation n'est pas extraordinaire ou révolutionnaire. Je suis restée sur ma faim avec ce film.

J'étais assez déconcertée au début du film et je sentais que ça risquait d'être bizarre. Et bien oui, ça l'est, mais c'est ça qui est bien! Le film foisonne d'idées et d'inventivité même si l'histoire est en soi assez simple (sauver le monde contre le mal absolu). Il est à mourir de rire par moments, mais c'est aussi un pur film d'action/de SF. Je crois que je le reverrai avec plaisir!

Je trouve qu'il y a un peu trop de conventions hollywoodiennes dans ce film: le héros fondamentalement bon qui s'avance tout de blanc vêtu pour parlementer avec les singes sans aucune arme, qui ne se méfie pas du tout dès le départ, l'erreur de jugement qui déclenche une guerre, la séparation entre ceux qui sont amis avec les singes et ceux qui les détestent,... Certaines scènes, surtout la première avec la chasse aux cerfs, sentent le numérique à plein nez. D'autre part, le film s'est très bien intéressé aux singes, mais les humains alors? Les personnages sont à peine effleurés, sont très clichés et ne servent pas à grand-chose au final. Le film repose surtout sur les singes, leur véracité, et l'émotion qu'ils dégagent dans certaines scènes (encore un travail d'interprétation magnifique de la part d'Andy Serkis), en particulier celle de la caméra qui m'a émue. J'ai apprécié le film, mais au final il ne veut pas dire grand-chose, il raconte seulement le début de la guerre ce qui est un prétexte pour nous bombarder de scènes de batailles. En attendant une suite.

Je ne suis pas certaine de la réalité historique du film, mais il est tellement bien fichu qu'au final, on peut oublier ce défaut. Il est bercé d'une émotion délicate dans certains plans, et est très dur dans les scènes de bataille. C'est un film que j'ai vu avec plaisir, pour son introduction dans la culture japonaise et son sens du spectacle. Tom Cruise est magnifique, ce qui ne lui arrive que trop rarement, il donne un souffle incroyable à son personnage. Le film est vraiment beau, rien qu'en écrivant j'ai envie de m'y replonger. Dans certaines scènes et dans le thème, je n'ai pas pu m'empêcher de noter des similitudes avec "Danse avec les loups" ou "Braveheart", et en même temps "Le Dernier Samouraï" possède une sensibilité qui lui est propre. Un film admirable.

Je ne suis pas insensible, et pourtant je n'ai que moyennement aimé le film. Je n'aime pas du tout le ton de l'image, la lumière, donc déjà à la base, au niveau esthétique, ça me dérangeait. Certains aspects du film m'ont déplu car ils me paraissent un peu superflus, par exemple les scènes où Precious s'évade en s'imaginant une autre vie où elle serait une grande star. Cela insiste sur le côté mélo du film, puisqu'il y a un grand fossé entre ses rêves et la réalité. Tout le film est trop larmoyant, à grand renfort de répliques déclamées la boule dans la gorge. Il n'y a aucune subtilité, tout est dans le pathos. Vraiment, un film qui semble forcer le spectateur à être ému dès le départ avec un personnage qui accumule les difficultés. Rien qu'en lisant le scénario, on sent que ça va être larmoyant, et le résultat final ne surprend pas, il est aussi dégoulinant qu'on l'imagine. Bon je suis quand même admirative du travail des interprètes des personnages principaux et secondaires (je n'avais même pas reconnu Mariah Carey). Un film qui me marque par son thème mais heurte ma sensibilité cinématographique.

Un film qui au départ me laissait dubitative, j'avais l'impression de pouvoir prévoir ce qui allait se passer. Et plus le film avançait, plus je m'y laissais emporter, plus il devenait sinueux, inquiétant, complexe. Et au final, il en reste un film fort sur la famille, et une réflexion sur les "héros de guerre" que les civils ont du mal à comprendre. Jake Gyllenhaal n'en finira jamais de m'étonner, il est encore une fois superbe. J'ai regardé "Brothers" totalement par hasard, et je suis tombée sur un film remarquable, touchant et intelligent.

Au lieu d'une comédie fraîche et réjouissante, nous avons droit à beaucoup de clichés, chaque femme étant l'incarnation d'au moins l'un d'entre eux. Je me doutais que ça parlerait beaucoup de c**, mais à ce point-là il ne faut pas abuser. La vie des femmes ne peut pas graviter qu'autour de ça! De plus, j'ai très peu ri, le film tombant dans le vulgaire à plusieurs reprises. Et pour citer le film lui-même "La limite entre le sexy et le vulgaire est très vite franchie". Bref, c'est sans subtilité, sans originalité, sans surprises. On ne peut cependant pas enlever leur talent aux actrices, Geraldine Nakache m'a beaucoup touchée.

Un film intéressant surtout pour le fond historique, mais qui manque de charme dans le triangle amoureux, à part celui du jeu des comédiens (Benoît Magimel et Nicolas Duvauchelle, géniaux). Un film touchant sur la fin mais trop classique le reste du temps, qui ne va pas me marquer.