Je pensais voir une suite dispensable, qui n'apporterait rien de plus et qui pâtirait de ne plus être originale mais je suis content de constater que le réalisateur a su être créatif et développer un peu son personnage principal, qu'on savait déjà ne pas être un saint homme.
Si on perd un peu l'effet de surprise du premier, le duo que forme Stephen Lang (magistral aveugle) et Madelyn Grace marche très bien contre la bande qu'ils ont aux trousses (avec de vraies gueules de méchants pour le coup).
C'est sombre et efficace, ça propose pas mal de choses, une bonne suite.

Un film qui laisse la bizarre impression de passer à côté de quelque chose, les raisons profondes de Neige de chercher ses origines au point de faire un choix final surprenant. J'ai pas compris pourquoi, comme je n'ai pas compris pourquoi ne pas avoir gardé l'idée du petit-fils qui était très proche de son aïeul et qui lui avait de quoi développer.
Il me manque des infos pour m'immerger complètement dans l'histoire de Neige et sa famille et ça m'a un peu gâché l'histoire, dommage.

Un film qui commence bizarrement, avec cet oeuf qui se développe jusqu'à l'arrivée de la créature et qui se transforme au fil du récit... On se demande dans quel pétrin on s'est fourrée mais dés que la créature commence à évoluer, que les liens avec Tinja se forgent, on comprend mieux les choses et ce n'est plus un mauvais film mais un très bon scénario qui se déroule.
J'ai beaucoup apprécié la proposition, le scénario, les personnages, la créature et ce qu'elle représente vraiment... Un film finlandais vraiment bon.

Guillermo Del Toro sait toujours travailler ses ambiances dans des lieux atypiques mais malheureusement (pour moi), il n'y est pas resté jusqu'au bout et dés que je suis sorti de cette "fête foraine" et ses attractions, j'ai été un peu moins intéressé, même avec Cate Blanchett en face.
Tout était bien, tout était dans son époque et on change d'univers pour que le héros se perde définitivement dans son obsession du toujours plus... jusqu'à sa chute et la place qu'il trouve à la fin et qu'on savait déjà.
C'est très bien filmé, la photographie de l'ensemble aide beaucoup, je le reverrais avec plaisir même s'il est un poil trop long.

Quel dommage! Tous les ingrédients d'un bon film, qui fait réfléchir et ressentir des émotions et manque de bol, ils ont oubliés leurs personnages en route, ou nous les montrent de bien trop loin pour qu'on s'y intéresse.
Il manque clairement quelque chose pour qu'on prenne la dimension de la vie sous le joug de la police islamique, que ce soit dans le village ou avec la famille à l'écart. La moitié des personnes ne sont pas nommées, on ne sait rien d'elles, qui est qui, pourquoi ils sont comme ça... bref, on est toujours extérieur à l'histoire.
Et les acteurs n'aident pas beaucoup non plus, tout est froid, les sentiments aussi. On devrait être triste pour le père, horrifié par le traitement de ceux qui ne faisaient que jouer de la musique et chanter, mais non...
Heureusement que la musique va bien, que la photographie et les paysages sont beaux et qu'en VO, c'est un régal d'écoute sinon, je n'aurais clairement pas apprécié ce film.

Quelle aventure! En 75 minutes seulement, on passe par plein d'endroits, on rencontre une variété appréciable de personnages, le tout avec de bons sentiments et de la musique qui va clairement bien avec tout.
C'est riche, beau et ça faisait longtemps que je n'avais pas trouvé aussi efficace, je recommande sans problème.

Une excellente reprise en main du personnage et de son seul échec au palmarès: Laurie Strode.
C'est un plaisir malsain de suivre ces deux-là se courir (ou s'éviter) après pendant 82 minutes, un peu comme dans le premier entre Michael et le Dr Loomis.
Laurie/Keri finit par comprendre qu'elle ne peut fuir éternellement son frère et dans les dernières minutes, ça envoie clairement du lourd.
Quant à la fin qui développera le début du Halloween: Résurrection, je l'avais pas vu venir, comme quoi il ne faut jamais sous-estimer l'intelligence d'une grande brute qui marche.

Il y avait de l'idée! Suite direct du précédent puisque la nuit n'est pas finie, on suit Michael Myers continuer à marcher après Laurie pour en finir mais va se retrouver avec plus d'adversaires sur son chemin. Comme le dira l'un d'eux: A lui d'être la proie. Mais pour être une proie, il faut ressentir les choses et c'est pas vraiment le fort de notre grand bonhomme. Du coup, on voit arriver les choses sans surprises et ça tourne à la boucherie, même si Laurie a une théorie là-dessus... A voir comment ils vont arriver à clore cette trilogie.

Une très bonne adaptation, en deux époques (René Château) de l’œuvre de Victor Hugo. J'ai vu plusieurs versions et celle-ci, portée par Jean Gabin, me plaît beaucoup. J'y ai retrouvé beaucoup de ce que je me souviens du roman, un Jean Valjean qui a su se racheter, un Javert qui ne le comprend pas et une Cosette qui a enfin la vie plus facile... Bien sûr, il en manque un peu mais il aurait fallu beaucoup plus de temps pour ça. Un excellent film.

La surprise! Je m'attendais clairement pas à ce résultat et surtout à ce savant mélange des genres. J'ai suivi avec intérêt ces disparitions, l'enlèvement de Finney, son temps en captivité et son geôlier dont on ne connaît pas les motivations.
Et ce qui va se passer dans ce sous-sol, cette confrontation entre Finney et son kidnappeur, avec en dehors sa sœur qui le cherche donne 99 minutes d'histoire bien ficelée, dérangeante, flippante et... émouvante.
C'est bien écrit, bien joué, bien travaillé au niveau décor et ambiance, un film que je reverrais avec grand plaisir.

Que pourrait-on dire sur une œuvre pareille sinon qu'elle montre, sans masque, les horreurs de la guerre et ses effets sur ceux qui la vivent... les enfants surtout.
Et c'est clairement le meilleur film (animé) avec "Jeux interdits" qui montre les effets de la guerre sur les enfants. Dans son genre, "Le tombeau des lucioles décrit la lente descente aux enfers de Seita et de sa petite sœur, la mort, le quasi renvoi par la famille restante et la famine et la maladie, le tout avec une complicité entre les deux qui réchauffe dans cette froideur. Seita a cette force immense de vouloir préserver autant que possible l'innocence de sa petite sœur, de la faire rire et rêver pour oublier les difficultés, en s'oubliant lui-même.
C'est dur mais d'une poésie maîtrisée, le meilleur de maître Takahata.
A recommander sans hésiter, même si c'est super triste.

Un film dur sur cette saleté de crabe et ses effets sur le malade, ses proches et l'équipe qui les accompagne jusqu'au bout.
C'est bien écrit, bien joué et j'ai apprécié de voir l'ensemble du combat, pas seulement celui du malade, mais aussi celui de sa mère, de ses élèves (qui l'apprennent bien tard) et de l'équipe de soignants qui sont là au quotidien.
Magimel est parfait dans son rôle, Deneuve est excellente aussi et avec Gabriel Sara pour jouer son propre rôle, on a de beaux moments de vérité, de combat personnel et de sentiments humains...
Un excellent film!

"Aussi original que surprenant" commentait Le parisien au dos de la jaquette et pour une fois, je suis d'accord avec un avis journalistique.
Oui, c'est original ce duel pour une raison rarement évoquée et surtout défendue, cet homme qui va risquer sa vie pour défendre son honneur et l'affront qui lui a été fait, même si ce n'est pas lui qui en a eu le plus à souffrir de prime abord.
Oui, c'est surprenant de raconter cette histoire du point de vue de chacun des protagonistes impliqués dans cette affaire, Jean de Carrouges, Jacques Le Gris et Marguerite de Carrouges avec entre les trois Pierre d'Alençon pour privilégier un camp plus que l'autre.
L'immersion dans l'histoire est bonne, les décors, les lieux et costumes y contribuent avec efficacité et même si j'ai eu un peu de mal à m'habituer, dans la partie Jean de Carrouges surtout, aux changements de scènes rapides qui laissent penser à des coupes dans le montage final, c'est un film efficace que je reverrai avec plaisir.

Je ressors frustré de ces origines d'Hannibal Lecter. D'un côté, il y les raisons premières du basculement du jeune garçon qui sont compréhensibles et que j'ai suivi avec intérêt... et de l'autre, entre ce film et sa suite Le sixième sens/ Dragon rouge, il me manque les motivations d'Hannibal pour continuer dans sa série après avoir tenu sa promesse.
Le film n'est pas mauvais, Gaspard Ulliel campe bien le rôle d'Hannibal jeune mais il manque clairement tout ce qui est autour de l'histoire pour apprécier le personnage. Je n'ai pas le temps de me faire à l'idée de l'horreur qu'à vécu le jeune garçon ni de comprendre comment il s'instruit aussi bien, sa passion pour les œuvres musicales, la médecine et sa relation avec sa tante à la culture bien différente de la sienne.
Deux heures, c'est bien trop court pour un personnage aussi emblématique, j'aurai presque envie que cette histoire soit développée en diptyque pour donner à Hannibal Lecter les origines qu'il mérite.

Un très beau conte, avec une animation un peu déroutante mais qui finit par être agréable à l’œil, une histoire simple, à la fois très triste et un peu drôle avec un côté légende intéressant et un personnage attachant.
Un petit film d'animation qui peut convenir à toutes les tranches d'âges, pour peu qu'on se laisse porter par la simplicité de l'histoire, le côté dépouillé de l'animation et réfléchir sur la psychologie de l'enfant sauvage qu'est devenu ce petit garçon élevé par une ourse.

Un documentaire qui revient sur le Buena vista social club et ceux qui y ont participé, que le réalisateur a retrouvé le temps du tournage, musiciens quasiment oubliés depuis et qui vont retrouver une dernière fois leur succès passé. Pour peu qu'on soit curieux de musique cubaine, c'est un plaisir de découvrir ceux qui ont participé à la développer et la faire connaître hors de leur pays. Hormis Compay Segundo, je ne connaissais personne et ce documentaire m'a permis de les découvrir et de pouvoir écouter ce qu'ils ont fait.
Même si le côté documentaire déroute un peu, c'est un plaisir de découverte, de musique chaude et une aventure humaine que j'ai apprécié suivre. J'ai aimé voir ces personnes âgées, oubliées de tous, retrouver le succès et l'estime des gens, chez eux, comme à New-York, même si ce n'était qu'un effet de mode.
Un bon documentaire.

Une adaptation plus que libre de l'Iliade qui a su être efficace et donner une bonne valeur à chacun des grands personnages de l'histoire. Les acteurs choisis sont très bons dans leurs rôles, les costumes et les lieux nous invitent clairement à suivre cette histoire dans cette époque sans problème.
De cette confrontation des grands héros de cette tragédie grecque, c'est la première que je vois être à la fois classique dans sa réalisation mais avec un rythme qui ne s'essouffle pas et ne souffre pas de son âge (même si un peu tôt pour s'en rendre comte).
Un excellent divertissement pour cette immersion dans la littérature grecque.

Je m'attendais à une aventure banale, vu que la boucle était bouclée, mais ils ont encore réussi à nous faire une bonne histoire.
Si l'aventure en elle-même ressemble à toutes les autres, elle reste riche en idées et références en tout genre et surprend agréablement par cette fin pour cette bande de jouets qu'on suit depuis l'enfance d'Andy.
C'est simple mais efficace, drôle et touchant à la fois et comme les autres, il y en a aussi pour les adultes. Une excellente conclusion.

Si je ne suis pas un grand connaisseur de Mario et son univers, j'ai tout de même réussi à entrer sans problème dans ce royaume champignon et ses personnages hauts en couleurs... et en ombres du royaume de Bowser.
Le scénario est simple, c'est à la fois pour les plus jeunes mais aussi pour les fans de la première heure, mais tout le monde peut y trouver un divertissement sympa.
L'animation passe bien et, pour avoir joué à d'autres licences de Nintendo et autres, ça serait bien de s'essayer à développer ça pour d'autres jeux, genre Zelda et autres...

Une histoire simple mais avec des personnages attachants, beaucoup d'humour et surtout de références aux contes et aux films connus.
Le genre de film d'animation qui sait mettre beaucoup de références qu'il est toujours agréable de découvrir ou redécouvrir à chaque visionnage.

Une adaptation du célèbre personnage réussie. J'ai bien aimé la transposition animalière des personnages, leurs caractères, l'âge qui donne à l'ensemble une patine pas désagréable et les chansons qui vont bien.
Un des meilleurs Disney que j'ai vu jusque là.

Le premier film du genre vu lors de sa sortie et j'avais déjà apprécié les scènes de combat bien chorégraphiées, le travail effectué sur les déplacements des combattants (même si ça paraissait assez ridicule au départ de les voir voler de toit en toit), les paysages magnifiques (surtout dans le désert) et la musique très belle qui accompagne le tout. S'il reste quelques longueurs dans ce film, que le rythme est assez lent hors combats, l'histoire est bien menée et les histoires d'amour entre les personnages intéressantes. Un bon film!

Un excellent souvenir de jeunesse pour ce film que je n'avais pas revu depuis longtemps. Même si ce n'est pas un grand film et qu'il y a quelques longueurs, les acteurs sont très bons, que ce soit Dennis Quaid ou David Thewlis. La voix de Draco, que ce soit en VO ou en VF est excellente et j'adore réentendre de temps à autre la réplique de fin de Draco avec la voix de Philippe Noiret (Vers les étoiles, Bowen, vers les étoiles). Un excellent classique qui vieillit très bien.

Après avoir laissé deux autres réaliser à sa place les épisodes 5 et 6 et passer les décennies avant de s'y remettre, George Lucas a essayé vaille que vaille de nous faire ce premier épisode. Clairement, il a beaucoup de défauts (même si la première fois que je l'ai vu, j'ai trouvé ça génial.)
J'épilogue par sur Jar Jar et sur Anakin jeune (même s'il s'en tire mieux que dans le II), tout a déjà été dit. Les gungans sont mal traités mais ne me semblent pas si primitifs que ça, au moins pour la technologie. Le parler est bizarre mais c'est aussi bien que les Ewoks qui couinent.
L'enjeu du conflit est faible et trop mal vendu pour qu'on accroche et l'enjeu politique qui suit n'a pas l'importance qu'il devrait avoir, vu ce que ça donnera par la suite. Il manque clairement de traitement de l'histoire pour mieux installer le tout. On pouvait réduire sans problème la course de pod qui n'apporte pas grand chose, surtout après plusieurs visionnages.
Les points positifs, hormis les excellentes musiques, c'est clairement le combat final entre OBi-Wan - Qui-Gon/Dark Maul, assez stylisé et rapide pour qu'on apprécie les qualités des combattants, le tout avec la musique pour mieux s'y plonger.
Au final, un avis assez mitigé: il mérite pas qu'on le lynche mais ce n'est pas non plus à la hauteur de ce qu'on s'imaginait tous. 1h pour mieux installer l'histoire n'aurait pas été de trop.

Insidious ou la réconciliation avec le genre qui me décevait film après film depuis longtemps. Enfin, un film d'horreur a une histoire, une vraie qui se tient, qui prend son temps, qui s'attache (plus ou moins) aux personnages pour nous permettre d'apprécier pleinement l'histoire. La famille est sympa, on prend le temps de la connaître avant que les phénomènes ne prennent trop d'ampleur, et c'est lorsqu'il devient plus qu'urgent d'intervenir qu'on appelle la meilleure pour le boulot (actrice comme personnage), Lin Shaye alias Elise Rainier, petit bout de femme toute douce à qui tu as tout de suite envie de faire confiance et qui va se battre pour sauver Dalton. L'explication sur le voyage astral et sur le fait que ça se transmette du père au fils est bien trouvé, l'un pouvant sauver l'autre, même si je me suis demandé pourquoi Foster ne le pouvait pas (Trop jeune?).
La musique est assez bonne, surtout le thème "Tiptoe through the tulips", vous vous souvenez quand le démon se fait la manucure.
Au final, malgré quelques incohérences et explications que j'aurais aimé plus développées, j'ai aimé ce film que je conseille vivement;

On prend les mêmes et on recommence, avec un résultat que j'ai trouvé un peu en deçà du premier, l'effet de la découverte du premier volet étant passé sans doute. On retrouve la petite famille qui n'en a pas fini avec les démons puisqu'en revenant du Lointain, l'un est rentré, l'autre non. On s'en doutait dés la fin du premier, on savait qui était possédé dont, pas de bien grandes surprises et c'est sans doute ce qui m'a gâché le plaisir. Pourquoi fallait-il nous expliquer à la fin du premier ce qui allait se passer? Il aurait été tellement mieux (selon moi) que nous découvrions ça dans ce volet là pour qu'on prenne le temps de se demander pourquoi Josh est subitement bizarre. Là, j'ai clairement eu l'impression de revivre des scènes de Shining, sans doute un hommage du réalisateur???
L'intrigue entre les deux se mêle plutôt bien entre les deux même si j'ai eu un peu de mal avec la notion du temps dans le Lointain (On peut remonter dans le passé?). L'histoire de Parker Crane est pas mal, même si elle manque de développement pour que j'apprécie mieux la chose (faudrait le présenter à Norman Bates, ils s'entendraient bien!!).
Au final, une assez bonne suite, qui tient bien la route. A voir donc.