Quelle expérience!
Si j'avais déjà entraperçu des qualités artistiques dans sa version du fantôme de l'opéra, j'ai été ici, servi par une ambiance encore plus pesante, un travail du décor, des lumières et de la musique angoissante à souhait.
Même l'histoire prend beaucoup de temps à se développer et on se demande longtemps ce qui peut bien se passer dans cette académie de danse.
Stressant, malsain, plein de lumières et de musiques anxiogènes, ce film montre le meilleur (de ce que j'ai vu) de l'univers de Dario Argento.

Très agréable surprise que ce film qui développe la vie d'un enfant, travaillant dans un champ de coton et qui va finir par devenir majordome à la Maison Blanche pendant les mandants de plusieurs présidents.
L'évolution de la vie de Cécil, de sa famille et de la nation américaine, la lutte de son fils contre la ségrégation, son opposition d'idée avec lui, c'est tout un ensemble qui fait la richesse de ce personnage, de cette époque et donne un très bon film de 2h10, porté par un Forest Whitaker magistral et d'excellents acteurs et actrices pour le seconder.
Je recommande fortement.

Le film arrive très tard, est très mal écrit, met l'accent sur des personnages qui ne servent à rien et a un casting qui ne fonctionne pas.
On parle de la révolution, on voit vite fait les grands noms mais ils ne servent à rien, on reste trop dans le lien entre Jacquouilles et ses p'tits-p'tis-p'tis fillots. Cela va bien cinq minutes mais il aurait fallu proposer un peu de neuf, les spectateurs ne sont pas tous des gros beaufs décérébrés.
Je n'aime pas particulièrement Ary Abbitan et là, il ne sert à rien. Franck Dubosc, curieusement, est un peu plus intéressant dans un rôle où il ne fait pas le con et j'aurais aimé qu'il ait une plus grande importance, surtout avec Alex Lutz dans son rôle de frère un peu pédant.
Quant à tous le casting féminin, il n'aurait pas été là, le film y aurait gagné. Je n'ai rien trouvé de drôle les concernant. Pourtant, avec Marie-Anne Chazel et Joelle Sevilla, il y avait de quoi faire beaucoup mieux que ça.
Le film se concentre sur l'inutile sans prendre le temps de développer le lien entre Godefroy de Montmirail et toute sa descendance présente dans le film. Avec l'opposition entre Gonzague, Robert et Victoire Eglantine, il y avait de quoi faire.
Dommage parce que le potentiel était là. Monsieur Astier, s'il voulait s'y intéresser pourrait sortir quelque chose d'intéressant.

Il y avait un certain potentiel mais avec un scénario qui manque de budget, d'ambition et surtout de temps pour développer l'intrigue. 1h24 pour une histoire pareille, c'est beaucoup trop court pour développer les personnages, les lieux, l’Église, les vampires et la guerre entre tout ce beau monde.
Du coup, à peine commencé, à peine fini, remballez et débrouillez vous à développer vous-même l'histoire dans votre imagination si le cœur vous en dit.
C'est dommage.

Connaissant très bien les humains, c'était assez facile de voir ce qui allait arriver de leur côté. Mais pour ce qui est du travail apporté sur les relations communautaire des singes, c'est tout autre chose. Une "société" s'est crée et j'aurais vraiment aimé en voir plus avant d'en arriver au grand final, tout comme j'aurais aimé qu'on développe encore un peu plus Koba qui méritait plus que ça.
L'opposition d'idées entre lui et César donne de bons moments de vérité, notamment sur ce que doit faire César pour protéger les siens contre les Humains.
Une très bonne suite avec un travail sur l'animation des visages simiesques vraiment agréable à voir et revoir tellement c'est bien fait.

Fin plutôt réussie pour cette excellente trilogie, même si j'ai trouvé ce troisième volet un peu long.
C'est toujours très bien travaillé au niveau de l'animation des singes et le scénario qui prend le temps de développer l'opposition entre César et le Colonel tout en proposant de nouvelles choses pour faire avancer l'histoire.
L'avancée de la maladie simienne est amenée de bonne manière, boucle le destin des humains et laisse libre champ à toute possibilité pour une éventuelle suite.
Une trilogie qui a su prendre des libertés par rapport à l'oeuvre originale sans la dénaturer, c'est rare et en plus c'est très bien fait.

Sans avoir joué aux jeux ni lu les romans, je ne connaissais absolument rien de l'univers Assassin's creed et au final, j'ai trouvé les idées développées intéressantes mais marqué par un scénario qui m'a laissé plus de questions que d'explications et des personnages qui ne sont pas assez développés pour que je m'y intéresse.
Pourtant le résumé derrière le DVD était intéressant, j'aurais voulu voir cette opposition entre l'ordre mystérieux des assassins et celui des Templiers, comprendre la technologie de l'Animus et de la mémoire génétique, là tout est survolé vite fait.
Beaucoup de choses à mettre en place pour un univers qui a l'air d'être riche et de posséder un potentiel quasi infini, le tout en 1h50, ce n'était pas possible. Il aurait fallu au moins 40 minutes de plus pour tout mettre en place.
Mais les scènes d'action sont bien et Michael Fassbender et Jeremy Irons sont là, c'est déjà bien...

Il fallait boucler la boucle et finir l'histoire du premier mais le second volet était tellement bien que j'aurais vraiment aimé que ce soit un peu plus original que ce scénario là. Non que ce ne soit pas bon mais j'ai eu l'impression à la fin de revoir le premier championnat et je savais déjà comment ça allait se finir.
Reste l'histoire intéressant de Mr Miyagi et des Bonzaïs...
Une très bonne trilogie.

A l'époque des Nous ç nous, sur des sketches court, ça passait plutôt bien, même si ce n'était pas toujours foncièrement drôle mais sur une aussi longue durée, ça ne pouvait pas donner plus que ça.
Quelques répliques qui prêtent à sourire, un plaisir de retrouver la bande mais c'est bien tout ce que j'ai pu retirer de ce film.

Agréable surprise que ce Détective Dee. L'intrigue est prenante, pleine de rebondissements, avec des personnages intrigants, le tout porté par de beaux décors et des costumes travaillés.
Si je n'avais pas été porté plus que ça par son "Seven swords", je vais redonner sans hésiter sa chance à Tsui Hark.

Un film d'animation à réserver aux plus tenaces parce que pour ma part, j'ai eu souvent envie d'arrêter tellement je ne voyais pas où ça voulait aller.
Si l'ensemble part dans tous les sens et qu'on passe tout son temps à essayer de comprendre les relations entre les personnages, les détails dans les scènes restent assez sympathiques, voire même parfois drôle.
Pas le meilleur film d'animation que j'ai vu, surtout au niveau de l'écriture mais c'était intéressant à découvrir quand même.

Une suite qui se passe avant, qui développe le passé de Dee, avec une sacré richesse dans l'histoire.
Si le côté mythologie et combattants surhumains peut déplaire par rapport au premier opus, j'ai plutôt bien aimé l'ensemble.
L'histoire est très intéressante à suivre, pleine de référence, de créatures et de magie qui donne une complexité agréable à l'ensemble.
Le tout porté par de bons combats et des costumes toujours réussis.

Je n'en attendais rien, je n'ai donc pas été déçu de constater que ce n'était pas bon. Les personnages sont caricaturaux à souhait, c'est un déballage de déjà-vu niveau blague sur les différences... Et pourtant, avec le Taxi qui était parti au bled, on aurait pu avoir quelque chose de différent...
C'est donc un autre taxi pas drôle, avec un duo qui fonctionne tant bien que mal mais sans aucune nouvelle idée à proposer. Laissez le taxi au garage.

Si le scénario est très simple, pour ne pas dire paresseux, l'univers de l'Atlantide est plutôt bien réussi. Il aurait mérité à être un peu plus développé, notamment sur les différents peuples qui le compose ou sur les raisons qui ont mené à la disparition de la mère d'Arthur...
Si on enlève les passages chiant et déjà-vu, les blagues lourdes et les facilités scénaristiques, reste une raison de conflit qui est bien trouvée et que j'aimerais bien voir développée dans une éventuelle suite.

Un film pas terrible, sans surprise quand on en a vu plusieurs, surtout dans l'évolution de la relation entre Ben et Jane et le lien qu'il y a avec l'entité... ça se laisse regarder mais faut vraiment n'avoir rien d'autre à voir.

Une très bonne conclusion des aventures d'Harold, Krokmou et tous les autres, à la fois touchante parce qu'on voit bien les liens entre dragon et dragonnier remis en cause par LA rencontre mais sans que ce soit triste pour autant car personne n'aurait voulu que Krokmou reste le seul de son espèce mais touchante également parce que les deux vont devoir tout donner l'un pour l'autre et accepter une séparation inévitable.
La meilleure trilogie que j'ai pu voir, le meilleur travail des studios Dreamworks et probablement la meilleure histoire entre dragon et dragonnier que j'ai pu voir jusqu'à présent.

Comme Captain America: Civil War, j'ai eu l'impression ici de voir un Conjuring 2.5 avant un éventuel troisième opus et non un Annabelle 3.
Même si l'idée est intéressante d'y mêler les Warren et leur pièce aux trésors maléfiques et d'y montrer les effets de l'arrivée d'Annabelle, c'est resté un peu trop en surface, même si le bestiaire qui en sort peut être intéressant par la suite, surtout Le Passeur...
Pour l'histoire en elle-même, ça fait le travail, ça développe, malheureusement trop peu, les affaires Warren mais ça reste suffisamment bon pour ne pas avoir l'impression d'avoir perdu son temps.

Gary Oldman prouve une fois encore, si besoin était, qu'il est un excellent acteur, capable d'incarner les fous furieux comme les grands de ce monde. Et aidé par un excellent travail de prothésistes-maquilleurs, il est méconnaissable dans ce corps de Winston Churhill.
L'histoire est prenante, même si j'ai trouvé que deux heures pour un homme qui a eu tant à combattre pendant cette période sombre est un peu court.
J'aime beaucoup ce genre de film qui montre bien comment certaines personnes arrivent à se battre et surpasser les conflits lors d'une menace plus grande qu'eux seul et ce film fait clairement partie des meilleurs que j'ai pu voir jusqu'à présent.
Je recommande vivement pour le travail de transformation et surtout pour le jeu exceptionnel de Gary Oldman.

Un Transformers avec un scénario qui se tient et surtout avec des personnages qui ne sont pas des gros lourdingues, ça change agréablement.
La fin de la guerre sur Cybertron donne clairement envie qu'un film entier lui soit consacrée, on découvre de nouveaux Autobots et Décepticons... c'est vraiment bien.
L'histoire développée autour de la jeune Charlie qui retrouve le soldat Autobot est bien écrite, simple mais efficace. L'interaction évolue bien et c'est un plaisir de voir les origines du futur Bumblebee développée tout le long du film.
Ça a les qualités explosives d'un Transformers de Michael Bay mais avec un bon scénario et une héroïne qui n'est pas là que pour sa carrosserie personnelle.

Une version de la vie d'Edmond Rostand écrivant sa pièce plutôt bien rythmée, avec un casting qui fonctionne très bien.
La création qui se développe tout le long du film est agréable à suivre, la vie privée comme publique d'Edmond, tout ce qu'il doit gérer pour tenir les délais et les difficultés montrent petit à petit le personnage qui apparaît en fonction de l'avancée de son auteur...
Un bon film qui donne envie de découvrir plus encore la vie d'Edmond Rostand et les multiples adaptations de son Cyrano par la suite.

Une oeuvre originale, avec une construction un peu bizarre par moment mais sans que ça en soit gênant. L'histoire entre Sally, Brian et Maximilian est intrigante, surtout avec le nazisme en toile de fond, j'en aurais voulu un peu plus...
L'ensemble marche bien, les chansons sont pas mal et Liza Minnelli magnifique. Une très bonne découverte.

Le film commençait bien, une jeune femme qui se pose des questions sur sa sexualité, qui se cherche... c'est intéressant... et puis c'est parti pour plusieurs minutes de scènes quasi porno pour je ne sais quelle raison. Vouloir montrer l'intensité de leur passion??? Faire du porno gratis dans un film??? A quoi servent ces longues, trop longues minutes de deux femmes qui font l'amour? Une scène vite fait, on comprenait aussi bien et ça réduisait considérablement la longueur trop conséquente du film.
Les proches des deux jeunes femmes sont caricaturaux à souhait, on éllipse carrément la famille d'Adèle sans même savoir si elle a eu le temps de leur dire, si elle a été mise à la porte de chez elle... Quand je regarde un film, je veux m'intéresser aux personnages et là, rien, coupure net entre le moment où elle est au lycée et ses débuts d'institutrice.
Pareil pour Emma, on ne sait quasiment rien d'elle, à part qu'elle a des parents qui acceptent sa "différence" et qu'elle est en école des Beaux Arts.
Quitte à nous coller devant un film de quasiment trois heures, autant y aller franco et parler des personnages au lieu de nous montrer une vingtaine de minutes de sexe dans toutes les positions possibles... L'émotion et les sentiments auraient été plus intéressants à suivre.
Reste que Léo Seydoux et Adèle Exarchopoulos sont plutôt bien dans leurs rôles, c'est déjà pas mal.

Si le film a un scénario simple et on ne peut plus prévisible, il faut surtout lui reconnaître une sacré photographie et un choix des espaces bien maîtrisé.
Nicolas Vanier nous montre une fois de plus la nature avec toute la beauté et la simplicité qu'elle est et qui se devrait d'être préservée, tout en donnant en même temps la vision d'une vie un peu plus simple.
Le jeune Jean Scandel est plutôt convainquant dans son rôle, François Cluzet surprenant dans son rôle de Totoche, Eric Elmosnino droit dans celui de Borel et Valérie Karsenti pas mal du tout en Célestine.
C'est simple, beau et ça suffit largement à passer un bon moment.

Le rêveur optimiste que je suis a adoré ce film parce qu'il fait la part belle à l'imagination et à l'idée de ne pas lâcher simplement parce que le chemin ne prend pas un bon biais. Après, il reste que le côté un peu trop froid de l'histoire en général gâche un peu le plaisir malgré la relation entre le jeune Frank et Athéna puis par la suite de Frank, Athéna et Casey.
George Clooney, Raffey Cassidy, Britt Robertson et Hugh Laurie font très bien leur boulot et ça reste un plaisir à suivre.
Brad Bird a encore réussi un très bon film.

L'histoire est un peu bizarre mais très bien portée par Michael Keaton, Edward Norton, Emma Stone et Naomi Watts. J'ai beaucoup apprécié les fragilités, les doutes et le côté sombre de chacun des personnages principaux. Les références aux acteurs réels, aux films de super-héros donne un ancrage dans le réel sympa.
C'est un peu spécial et ce sera sûrement un plaisir de le revoir un de ces quatre, ne serait ce que pour le duo Keaton/Norton.

Un des meilleurs Chaplin que j'ai pu voir. Il a su comme toujours être drôle, parfois émouvant mais avec quelques belles vérités, surtout dans le discours de fin.