Commentaires de films faits par Fells
Répliques de films par Fells
Commentaires de films appréciés par Fells
Répliques de films appréciées par Fells
Certaines idées apportent une plus-value à l'univers comme le fait de montrer la colonie asgardienne, les dieux de tous les peuples de l'univers, ou encore le royaume des ombres. Et la musique, j'adore. Mais les éléments des films précédents - que ce soient les gardiens de la galaxie, Jane, les pièces de théâtre etc. - sont tournés en ridicule, complètement niés, ou juste balayés.
L'intrigue est pas crédible. Jane qui refait son apparition alors qu'on ne l'a plus vue depuis le seconde Thor... Et en plus on bouche le vide relationnel avec un film aseptisé de leur prétendue "histoire" qu'on n'a finalement jamais à l'aide de Korg, qui casse par la même occasion le 4e mur. Pareil pour Mjolnir. Détruit, et puis finalement il est réparé on ne sais comment, anihilant de ce fait tous les efforts de Thor pour se forger une nouvelle arme.
Et pleins d'éléments comme ça qui sont niés, puis utilisés, parce que vous voyez, "Thor a fait ça avant, c'est pour ça que..." ou "Il s'est passé ça donc maintenant..." Des jokers scénaristiques qui sont sur-utilisés, et je déteste ça.
En fait, tous ces événements qui font "référence à" n'utilisent les matières des autres films que dans un but humoristique et risible. Ce qui ne marche même pas, parce que c'est même pas drôle. C'est lourd et pataud. Je me suis demandé si le coup des chèvres c'était censé être drôle, parce que moi leurs cris me font plus flipper qu'autre chose.
Et le visuel n'en parlons même pas, les costumes sont kitsch, Christian Bale est pas crédible, et les décor sont éclectiques, un mélange de pleins de trucs bizarres.
De toute façon, un film pareil n'existe que parce que l'équipe s'est dit qu'elle allait amasser de la thune en surfant sur le succès du personnage de Thor. À ce niveau là, pas grand chose à en espérer.
Dans la spirale de l'addiction, et de la folie, du malheur qui en découle et qui impacte tous les proches, comme une nécrose. Ou l'héroïne dans les veines.
Ce n'est pas un film à suspense car la fin, on la devine aisément. Non, c'est un film d'instant, d'intensité, qui monte en crescendo, pour se finir en une apothéose de douleur.
Les choix de cadrage, les passages accélérés, les flashs imprécis et les illusions des personnages s'accordent au rythme de plus en plus virevoltant de la musique, ici magistrale.
Celle-ci ne joue pas le rôle de figuration, elle EST le cœur qui bat la mesure. Elle donne le ton, le rythme, nous fait ressentir toute l'intensité, l'urgence du moment.
C'est elle ce Requiem. Le rêve, c'est le rêve d'avenir et de bonheur qui s'envole.
Et c'en est resté là. Grosse déception.
Lorsque Mae intègre le job de ses rêves, tout est dit.
Le ton alarmant de la vie privée et de l'intimité exposées au grand jour lui semble certes excessif, mais non, tout va bien. Elle est même super contente de cette expérience qu'elle va mener elle-même.
Même quand elle commence à douter et que la relation avec sa famille est de plus en plus tendue, elle continue. Même quand l'une de ses collègues commence à flancher et se dirige lentement vers la porte de sortie, elle continue.
Et même quand ça vire au drame, à la fin, on n'a aucune surprise. Elle est triste mais pressurisée et acculée, elle continue.
Le scénario reste plat, prévisible et aucun retournement de situation n'est prévu, même avec la formidable ouverture que propose le personnage de Ty qui tombe au final dans l'oubli (et qui aurait pu être exploité, parce que à quoi sert-il au final ? À une espèce de pseudo-alarme dont le personnage principal ne tient même pas compte !).
Donc il n'y a aucun suspense. Même si on veut que les choses bougent et deviennent intéressantes, c'est d'une banalité et d'un classique ennuyants.
Donc j'ai survolé ce film, ne me suis attachée à aucun personnage, aucune émotion particulière à par la rage et l'incrédulité ne m'ont effleurée.
Le capitaine a un mauvais jeu d'acteur, les décors saturent l'espace visuel (en plus d'être assez grossiers), les personnages sont assez caricaturaux. La fée clochette ne semble pas savoir s'habiller (sérieusement c'est quoi ces habits maronasses ?)
Et puis la musique... De l'héroïsme en veux-tu en voilà. Pour des cascades et des effets spéciaux que l'on pourrait qualifier de ridicule aujourd'hui.
Après c'est divertissant je dois le reconnaître. À regarder de loin, par petits bouts, c'est sympa. Mais bon. Pas vraiment de grandes qualités esthétiques et scénaristiques.
Donc je n'ai ni aimé ni détesté. Juste un film d'aventure qui a mal vieilli.
L'animation et les couleurs sont douces, émouvantes, et les réactions, les sentiments sont transmis avec tellement de réalisme !
Au final c'est l'histoire d'une fratrie qui se reconstruit, grandit et finalement emprunte des chemins différents et c'est tellement juste qu'au final j'étais contente, heureuse de la fin, tout en chialant dans un mouchoir.
Je n'en revenait pas de pleurer comme ça devant ce film. Il a suscité en moi nombre d'émotions contradictoires, et c'est LE film qui m'a le plus émue jusqu'à maintenant.
L'animation est belle, mais la chronologie et ces retours en arrière, cette confusion entre passé et présent m'a perdue, et je n'ai donc pas pu apprécier ce film à sa juste valeur, car j'ai décroché.
Peut-être le revisionnerai-je un jour, mais pour l'instant, j'en garde un mauvais souvenir.
Au final c'est d'un banal un peu triste. C'est hyper intéressant au niveau de la psychologie du personnage, mais pas assez assez creusé, ni exacerbé. Trop ancré dans les actions, dans son schéma, qui n'est même pas très pointu.
Et surtout je sais que ce n'est peut-être pas voulu, mais je n'en peux plus des clichés qu'on peut retrouver sur les tueurs en série en ce qui concerne les penchants sexuels refoulés. Ici c'est une réalité en soi mais je pense qu'on aurait pu prendre une autre affaire bien plus intéressante pour raconter une histoire de tueur. Car comme je l'ai dit, le mode opératoire n'est pas super accrocheur, et la capture non plus. J'ai été déçue de la manière dont ça se termine.
Donc bref, un bon moment, mais avec un goût d'inachevé, un film en demi teinte qui m'a déçue sur la fin.
Mais là j'ai davantage apprécié que Inception. Je suis vraiment rentrée dedans.
Le principe du futur qui utilise le passé pour changer leur présent est vraiment bien amené, définit, et construit. Ces questions d'inversement des forces, du temps etc... sont quelque peu difficiles à cerner, évidemment. Mais je n'ai pas été gênée par les confrontations passé/présent, dès lors que l'on comprend le principe, ça coule assez bien.
Et j'ai trouvé que le héros était au final très humain, il n'est pas si assuré, on voit qu'il ne comprend pas tout lui non plus, et ça fait du bien de voir un protagoniste un peu à hauteur du spectateur.
Donc plutôt une bonne surprise, de plus vue en VOST, petit must trop rare.
Mais malgré une ambiance tendue d'émotion, je n'ai pas réellement saisi le thème prédominant. On dirait que tous sont traités avec la même intensité. J'ai eu l'impression que j'assistais à un déroulement de scènes de vies, sans qu'il y ait à aucun moment de montée de la tension dramatique.
J'ai attendu un coup de théâtre, une scène qui remuerait tout ce petit monde, mais elle n'est jamais arrivée. La fin m'a rendu perplexe et frustrée, et je ne comprenais pas dans quelle direction nous avait mené le film.
Donc bien que j'ai été emportée par l'ambiance et les personnages, le scénario fouillis et la fin plus que confuse pour moi m'ont déçue. Dommage, mais peut-être le revisionnerai-je, pour pleinement en saisir les subtilités.
Certains événements sont traités très rapidement, certains actes des personnages auraient pu être mieux expliqués ou approfondis. J'ai l'impression que le film est resté très superficiel malgré l'effort de la part de Miyasaki à donner du corps et une nouvelle dimension à l'œuvre originale.
Et puis je n'arrêtais pas de regarder le temps qu'il restait du film. Trop de longueurs, peut-être pas assez de passion comme j'ai pu assister dans d'autres productions. Donc c'est une belle prouesse visuelle, qui m'a embarquée dans un bel univers, mais qui m'a déçue par les longueurs et la superficialité de l'histoire.
Moi qui suit fan du film d'animation (un de mes Disney préféré), là je me suis régalée !
Certes, les voix sont différentes, mais les personnages restent très fidèles, tout en étant plus nuancés, et plus approfondis, surtout la relation de Belle avec son père, ainsi que son passé.
Et surtout : TOUTES LES INCOHÉRENCES ONT ÉTÉ RECTIFIÉES !
(pardonnez les capitales, mais pour moi c'est le top !).
En effet des décisions irrationnelles (comme le chemin qu'emprunte le père de Belle dans la forêt) ou la cohérence spatio-temporelle (donc contexte de l'époque et du lieu) sont définis et justifiés, et d'autres lacunes expliquées au début.
De plus, on revient au conte originel qui veut que le père ramène une rose à Belle, donc j'ai apprécié ce juste retour, qui est pour le coup rajouté.
La magie opère toujours, et ce n'est pas seulement un copié collé de l'animation, mais une version plus cohérente, et si elle est moins merveilleuse, elle a le mérite d'être plus qualitative.
Et bah bof bof. Beaucoup de jérémiades, un jeu surjoué, et une fin qui fait flop. Clairement le personnage de Benedetta est insupportable. Il n'est pas assez fort pour qu'on la croit entièrement folle, (il n'est pas aussi poussé qu'il aurait pu l'être je pense) et pas assez subtil pour engranger une quelconque émotion.
Benedetta reste dans son délire mégalo sans montée véritable de sa folie ou de sa mégalomanie. On n'a pas d'évolution, juste ses plans mystiques qui se succèdent les uns après les autres.
La fin est plate et simple (surtout les dernières minutes) et casse un rythme plutôt bien mené dans la deuxième partie du film.
Et puis moi qui pensait que c'était une œuvre originale, en fait c'est une adaptation, tirée de faits réels. Je pense que c'est ça qui a péché en partie, parce que ça n'a pas donné assez de liberté à l'histoire et au développement du personnage principal.
En gros beaucoup de bruit et de démonstrations ronflantes pour pas grand chose, mais ça se laisse regarder.
On suit un récit de vie poignant, où la souffrance et la violence de la répression identitaire sont au cœur du propos. Les acteurs nous offrent une performance intime, superbe, dans une ambiance sombre et sans concession. Découpée en scènes, la vie de nos personnages se confondent et se répondent entre passé et présent. C'est un film poignant, où la liberté n'est jamais vraiment conquise, dans une époque d'après-guerre traumatisée.
Mais la majorité des dialogues sont du "tell don't show". En gros ils nous prennent par la main et nous racontent les trucs importants à connaître, mais de façon assez lourde et pas très subtile.
L'intrigue est basique et assez clichée
Comble du mauvais goût si je puis dire: les acteurs principaux CENSÉS, je dis bien CENSÉS être PERSES, et qui ont tout des ÉTATSUNIENS blanc pur souche !
Alors que tous les autres perso secondaires sont "typés" et reflètent une réalité ethnique axée Orient, Afrique subsaharienne...dans laquelle les personnages principaux et l'action sont encore censés êtres inscrits !
(Quoi ? Ce point m'agace tout particulièrement ? Mais pas du tout voyons !)
Après j'ai globalement bien aimé. Les actions s'enchaînent bien, le rythme est haletant, on rencontre des personnages assez intéressants. La princesse est capricieuse, têtue (c'est une princesse !) mais elle sait montrer de la force, un certain esprit, et c'est pas une potiche décorative. Les décors sont superbes, et l'acteur principal ! In love with Jake Gyllenhaal.
(dernière remarque pas très objective je l'avoue) ^^
La lumière, les cadrages, les gueules torturées des personnages et le sentiment de désillusion mélancolique donnent vraiment l'impression de plonger directement dans un des comics. Si le rythme peut paraître lent par moment, je n'ai pas vu défiler les trois heures.
C'est drôle, j'en avait peur quand j'étais plus jeune. Mais cette ambiance fantastique est très bien dosée, entre personnages étranges (vive Navet!) et la partie sombre de Hauru.
On a envie d'embarquer à bord de ce château brinquebalant qui rappelle le folklore russe, ainsi niché ainsi sur des pattes d'oiseau, se disputer avec Calcifer, ce démon du feu qui garde un mystérieux secret, et être aux côtés de Sophie, qui a la volonté de sauver Hauru de lui-même.
Ce film est au final un maelström de cultures, de personnages, d'émotions qui se bousculent pour former un chef-d'oeuvre.
Un classique à voir au moins une fois.
Les effets spéciaux sont peut-être un poil trop saturés, j'ai eu l'impression d'être étouffée parfois. Mais certains décors plus légers ont su ajouter des espaces de respiration.
On a un côté très sombre d'un certain personnage qui est très bienvenu, et qu'au fond je voulais voir apparaître à l'écran.
Après l'histoire de la fille qui peut voyager de mondes en mondes reste un peu superficielle. Je ne sais pas si c'était nécessaire d'ajouter encore un élément. Mais ça reste un bon film, que j'ai pris plaisir à visionner.
Jean-François Laguionie à su à merveille marier ce contexte du XIXème siècle à une jungle et une nature menaçante, aussi envoûtante que dangereuse.
Le récit à la première personne m'a complétement immergée dans la vie de ce prince étranger, dans ses aspirations.
Et cette transmission au petit singe, cette amitié qui se noue malgré les différences, cette curiosité et ce besoin d'évasion ont trouvé écho en moi.
L'originalité de ce conte initiatique, c'est entre autre le choix des singes comme personnages principaux. Cette confusion, ce questionnement sous jacent entre Homme et Singe, civilisation et barbarie, industrie et nature qui tend à la réflexion.
Concernant les visuels, ils sont traités avec beaucoup de finesse et de réalisme, car mélange de dessin traditionnels en aquarelle et encre avec de la 3D.
Ces couleurs paisibles, voilées presque impalpables laissent de plus un sentiment de mystère, d'envoûtement qui m'ont vaguement rappelé Le Tableau, qui je viens de le vérifier, est du même réalisateur (j'avais comme un doute pendant le film, donc voilà.)
Bref, ce film d'animation m'a ravie, émerveillée de sa poésie, de ce thème initiatique et de ses effets visuels.
À voir à tout âge.